Mon compte
    Monsieur Verdoux
    Note moyenne
    4,1
    957 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Monsieur Verdoux ?

    74 critiques spectateurs

    5
    17 critiques
    4
    38 critiques
    3
    16 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    alouet29
    alouet29

    66 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2018
    Charllie Chaplin savait aussi bouleverser dans ce rôle à contre emploi dans un rôle de tueur en série. Cette sorte de cynisme teinté d'humour et de passion, malgré certaines longueurs, rend le film très intéressant, à défaut d'être captivant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    922 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2018
    Verdoux c’est d’abord un homme aux multiples vies, aux multiples femmes, tellement charmeur, distingué et à l’humour élégant. Un portrait tout à fait brossé pour Chaplin qui s’amuse à jouer plusieurs personnages avec un aplomb et qui traite les autres de « malhonnêtes »!!!!!
    Chaplin fait de ce fait divers sordide une comédie assez maligne et souvent drôle sans oublier de beaux moments comme la rencontre avec la jeune femme égarée.
    Romain C.
    Romain C.

    75 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2018
    Monsieur Verdoux s'inspire d'un assassin réel mais les faits et l'époque ne sont pas retranscrit comme la réalité .
    Le réalisateur n'est nul autre que Charlie Chaplin qui fait un film sans le personnage de Charlot (ce n'est pas le premier pour Chaplin mais le premier pour moi) et sans beaucoup d'humour (il y en a un peu) . On retrouve la trace de Chaplin par moments et il prouve qu'il est un immense acteur capable de tout joué car c'est un rôle plus sombre et dramatique que d'habitude .
    La période du film permet à Chaplin de critiquer la société de l'époque .
    Le seul point négatif du film c'est ça longueur mais Chaplin n'a pas écrit le scénario et c'est dommage .
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Un Chaplin que j'avais jamais vu. Un des derniers de sa carrière... Histoire sympa, y a du rythme c'est un humour noir très anglais. Chaplin crève l'écran comme d'hab.
    Reste que le jeu d'autres acteurs est très mauvais... Bref un petit Chaplin mais un film plaisant quand même.
     Kurosawa
    Kurosawa

    515 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2018
    Il faut savoir être patient devant un film qu'on attend, même si celui-ci déçoit fortement et longtemps, et espérer être récompensé. C'est peu dire que la première heure de "Monsieur Verdoux" n'est pas folle, montrant de manière très répétitive le quotidien de son personnage, campé par un bon Chaplin qui ne fait toutefois rien d’exceptionnel. Le film se lance véritablement quand il met en place sa mécanique comique – système qui sait aussi être déréglé comme lors de la rencontre entre Verdoux et une jeune belge – où la science du montage combinée à la géniale interprétation de l'acteur permet quelques moments d'anthologie, comme cette hilarante tentative de meurtre en bateau ou bien la folle scène de mariage où le tueur essaye d'échapper à l'une des invités. Alors que le film souffrait d'une platitude parfois exaspérante, il finit par se libérer et atteint même une indéniable puissance politique dans une issue qui, à l'instar de celle du "Dictateur", fait succéder la gravité au rire. Film in extremis réussi, en fin de compte habité, drôle et provocateur.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    218 abonnés 2 788 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2018
    On est évidemment très loin de Charlot dans ce film, encore que le grand génie de Chaplin, par moments, nous fait des clins d’œil de son glorieux passé. Cela étant, sous ses dehors comiques et sautillants, Monsieur Verdoux est une comédie noire justement interprétée, cynique et désabusée à bien des égards, manifestant une volonté de synthétiser les deux décennies précédentes (crise économique et guerre) à travers un personnage ambigu, auquel Chaplin donne une réelle épaisseur. Sans être supérieurement inspiré dans tous ses aspects, le film reste captivant jusqu'au bout, ce grand monsieur du cinéma y agitant encore les oripeaux d'un talent comique et burlesque incontestable qui n'oublie jamais l'émotion.
    Cynévore
    Cynévore

    46 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    Après la sortie du Dictateur en 1940, Charlie Chaplin constate avec horreur l'atrocité de la guerre, et le caractère utopique de son fameux discours de fin, dans lequel il défendait la vision d'un monde pacifié. Monsieur Verdoux, c'est en quelque sorte la réponse. Inspiré d'une histoire vraie, il relate les méfaits d'un arnaqueur qui, dans les années post-1929, avait pour habitude de séduire les veuves fortunées, de les épouser, puis de les tuer, afin de récupérer leurs biens en héritage. Par là, le monsieur subvenait aux besoins de sa famille, de peur que celle-ci ne soit réduite à la misère réservée aux petites gens de l'époque. Pour Charlie Chaplin, cette histoire est l'occasion de dénoncer la perversité d'un système, dans lequel naîtront les totalitarismes du XXème siècle. L'artiste rompt avec ses habitudes et propose une histoire beaucoup plus sérieuse. Une histoire tragique, teintée de pessimisme. Autant vous dire que ce n'est pas une partie de plaisir, mais M. Verdoux explore la nature humaine avec brio. Donc que dire de plus ? Toute histoire n'ayant pas vocation à plaire au spectateur, M. Verdoux mérite ses 5 étoiles.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    482 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2017
    Les films de Charlie Chaplin sont les premiers à nous rendre amoureux du cinéma, ils sont les travaux d'un homme exceptionnel qui à travers ses œuvres parle d'amour, de cruauté et d'Histoire. Monsieur Verdoux cumule les trois pour une biographie inspirée d'un vrai criminel et tirée d'une idée d'Orson Welles (rien que ça). C'est avec ce film que Chaplin est devenu l'ennemi des États-Unis. Et pour cause, l'acteur/réalisateur casse son image de petit bonhomme inoffensif pour incarner un Barbe-Bleue des temps modernes, un modèle parfait et irréaliste de la galanterie masculine, un individu distingué, raffiné, multipliant autant les identités que les conquêtes et usant de son bon goût pour se venger des familles aisées. La manipulation de ces femmes bien rangées est si employée qu'elle en devient maladive. Verdoux est une conséquence et une victime de la Grande Dépression, du système qui n'a pas crû en lui alors que lui a placé tous ses espoirs en ce dernier, ses stratagèmes sont malicieux, prennent des semblants d'ironie, voire de rigolade, et malgré tout ça il est cohérent avec ses idéaux. Il ne s'en prend qu'à ceux qui se battent pour des raisons égoïstes mais respecte les personnes luttant pour ce qui leur est cher. Il n'oublie pas d'où il est venu et devient irrécupérable. Un portrait teinté d'humour noir (les tentatives d'assassinat d'Annabella Bonheur) mais aussi de beauté purement Chaplin (la fille sans nom que Verdoux épargne car voyant en elle son reflet) et dont la complexité du personnage ne peut être résumée en quelques lignes tant il en faudrait des paragraphes et bien plus encore. Une tragi-comédie sans égal.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2016
    Premier film de Charlie Chaplin sans Charlot, "Monsieur Verdoux" est une véritable curiosité, à plus d’un titre ! Tout d’abord, la genèse du projet ne manque pas d’un intérêt puisque le film est une adaptation libre d’un fait divers bien connu chez nous (à savoir l’affaire Landru) dont l’idée a été proposé à Chaplin par Orson Welles. L’association des deux génies (même si Welles n’a pas été plus loin que ce rôle de pourvoyeur) avait, donc, de quoi faire saliver… tout comme la grande question du film concernant l’interprétation de Chaplin, privé de sa panoplie habituelle de vagabond maladroit. Autant le dire tout de suite, le début du film souffre un peu de cette curiosité puisque, non seulement, on scrute Chaplin plus que de raison en attendant un jeu différent mais, surtout, l’acteur lui-même semble assez réticent à l’idée de s’affranchir de tous ses tics de jeu dont il a fait son fonds de commerce depuis plus de 30 ans. Ce Monsieur Verdoux évoque, donc, terriblement, un Charlot embourgeoisé qui aurait fait un tour chez le tailleur… en tout cas, dans un premier temps. Car Chaplin règle rapidement le problème grâce à une écriture épatante de densité qui va nourrir un personnage qui ne cesse de surprendre à mesure que le film avance. On est, d'ailleurs, en droit d'imaginer que les similitudes entre Verdoux et Charlot, en début de film étaient volontaires puisque, après avoir fait le choix de les gommer pendant quasiment tout le reste du film, il transforme, à nouveau, son héros (tant sur le plan du physique que du comportement) en ersatz du fameux Vagabond... spoiler: au moment où il doit être guillotiné
    ! La métaphore de spoiler: l'adieu irréversible au personnage
    est assez saisissante... et ce n'est pas la seule surprise du film. On pensait avoir affaire à une comédie légère, tendance vaudevillesque… et on s’aperçoit qu’on se trouve face à un drame qui a pas mal de chose à dire (et, surtout, à dénoncer). Certes, Chaplin, n’oublie jamais d’insuffler à son récit le ton comique qui a fait sa réputation mais rarement il aura abordé un thème aussi sombre. Ce ne sont, d’ailleurs, pas tant les meurtres qui noircisse l’intrigue que le portrait terrible de la société et des conséquences engendrées par la crise. "Monsieur Verdoux" est, avant tout, une implacable critique sociale qui explique les agissements du criminel par spoiler: un désir de vengeance contre une société qui lui a tout pris
    . Chaplin ne faisait pas vraiment de mystère de ses opinions politiques dans les films de Charlot, il enfonce le clou ici… et va, sans doute, un peu trop loin dans sa logique. Il a, ainsi, tendance à un peu trop "excuser" son personnage spoiler: en ne montrant jamais les meurtres ou les cadavres qu’il laisse derrière lui
    mais en expliquant (et sur expliquant) qu’il tue pour spoiler: assurer un avenir à sa femme handicapée et son jeune fils, gravement mis en péril suite à son licenciement
    ! Peut-être que ce portrait un peu trop polie s'explique par la censure dont le scénario a fait l'objet mais certaines diatribes de Verdoux spoiler: (comme la comparaison entre ses meurtres amateurs et les tueries de masse perpétrées par les gouvernements en temps de guerre)
    laissent à penser qu'il s'agit bien d'un parti-pris volontaire. C’est un peu dommage car une représentation un peu plus frontale de ces meurtres aurait conféré au film un ton encore plus atypique et aurait démontré que Chaplin n’avait pas peur de totalement casser son image. C'est sans doute sous-estimer de beaucoup le choc qu' déjà pu représente le film dans l'Amérique puritaine des années 40 ! ICar chaplin a tout de même pris un sacré risque avec ce film (qui s’est d’ailleurs planté au box-office US) qui, outre sa noirceur, restera comme le premier (et dernier) film où Chaplin axe davantage son jeu sur l’interprétation pure et non sur les différents artifices qu’il a tant employés (gags visuels, chorégraphiées, grimaces…). Ce n’est, d’ailleurs, pas un hasard si le reste du casting apparait un peu en retrait par rapport à l’acteur, visiblement très soucieux que sa tentative de proposer quelque chose de nouveau au public ne soit pas parasiter par un second rôle trop fort. On retiendra, tout au plus, les prestations de la braillarde Martha Raye et l’intrigante Marylin Nash. Au final, "Monsieur Verdoux" reste comme une tentative de renouvellement mal récompensée qui mérite vraiment d’être redécouverte… puisqu’il s’agit, à mon sens, d’un des meilleurs films de Chaplin (derrière "Le dictateur", "Le Kid" et "Le Cirque").
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Je crois qu'étrangement ce film doit être pour le moment mon Chaplin préféré. Parce que le bonhomme a beau être un génie comique, ça fait franchement plaisir de voir son cinéma se renouveler et changer totalement de style. Et quel changement ! Chaplin choisit d'interpréter ici l'opposé total du courageux, naïf et humaniste Charlot, avec le tueur en série Henry Verdoux. Le film est vraiment passionnant, tragique mais il sait également être comique. Le personnage principal, raffiné et non manichéen, parvient étrangement à émouvoir, et son discours final est fort, avec un propos vraiment intelligent.
    Que demander de plus ? Moi en tout cas j'aime, et j'ai hâte de voir si Chaplin sait être aussi bon dans le tragique avec Les feux de la rampe.
    landofshit0
    landofshit0

    250 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    La crise de 1929 étant passée par là cet homme va trouver un nouveau moyen de gagner de l'argent en épousant de riches veuves. Si Chaplin garde son humour qu'il distille tout au long du film,il aurait aussi bien pu le réduire d'une bonne trentaine de minutes,car il faut avouer que c'est un peu longuet. Si certaines scènes sont vraiment efficaces,comme la rencontre avec la jeune femme sur laquelle il veut tester son poison,d'autres sont bien trop longues et fond baisser l’intérêt du métrage.
    J.Dredd59
    J.Dredd59

    93 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2015
    Le meilleur Chaplin pour moi, même si j'aime son personnage de Charlot là c'est juste génial et parfait en tout points.
    Pour étayer je dirais qu'il joue très bien cet homme cynique, désabusé, spoiler: meurtrier mais bon père de famille
    , très différent du comique que l'on a plus l'habitude de voir. Étant donné qu'il a pu sortir un film comme "Le dictateur" avant qu'Hitler ne se révèle complètement, un autre film sur le taylorisme en partie (les temps modernes), pas étonnant qu'on le retrouve dans une relecture de Landru. Il sait appréhender la société de son époque, et le noir et blanc rend très bien, tout comme les quelques mimiques qu'il a su garder et utiliser à bon escient.
    Alexarod
    Alexarod

    239 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2015
    J’hésitais à mettre 4.5 car ce n’est pas un film que l’on va revoir toutes les semaines mais ne boudons pas notre plaisir : c’est une réussite complète et inattendue. J’avais du mal à m’imaginer Chaplin avec des lignes de dialogues, surtout ayant vu plusieurs stars du muet se planter en passant au parlant. Alors si on ajoute que là il n’est plus Charlot, mais plutôt un psychopathe non dénué d’intelligence, ça rend le pitch plus qu’intéressant non ? Si ce n’est pas suffisant dites vous que c’est « le plus intelligent et le plus brillant des films qu’il ait réalisé », que l’idée vient d’Orson Welles, qu’elle a muri pendant 4 ans, le tout en gérant magnifiquement le noir et blanc de par l’expérience acquise dans ce domaine.
    Déjà ça s’annonce bien, mais ces présages sont suivis de réussites. En cela il faut faire remarquer que Charles joue très bien. Il a certes vieilli mais on le reconnait aisément, de même que c’est assez impressionnant de le voir performer dans un registre à l’opposé de ses rôles de Charlot. Il a gardé ses intentions de jeu, ses manières délicates et un côté séducteur, y ajoutant une diction parfaite qui fait vivre un très bon texte. Celui-ci est d’ailleurs excellent, des dialogues ciselés entre quiproquos bien amenés et les répliques philosophiques qu’il échange avec la jeune Belge. Cela le fait penser et l’amène à réfléchir, puis à infléchir sa position, et on voit en quoi ces lignes permettent ce cheminement. Au passage, spoiler: le mari de la Belge à la fin me fait furieusement penser au Petit Commerce de Boris Vian, « Canons à vendre »
    .
    Il faut également noter que c’est très réaliste, autant le jeu des acteurs, que l’histoire, que la trame… car en fait de séducteur il ne tombe pas toutes ces dames, puis il est beau parleur mais ses discours ne font pas toujours mouche. Cela reposant sur des faits réels (Henri Landru), et s’inscrit dans l’Histoire, on voit donc des images d’archives, qui ne font pas trop tâche une fois insérée dans la narration. Cela permet à Chaplin de faire la critique du capitalisme, cela lui sera reproché au point d’être hué, et que son film soit menacé d’interdiction. Au passage, le fait de ne pas reprendre son personnage de Charlot a déplu, ce long métrage fut un échec critique et commercial aux USA, nul n’est prophète en son pays… Surement parce que ses idées étaient trop avant gardistes, et que le commun ne louchait que sur son histoire personnelle.
    Même si ce film est plus sombre, rien d’affreux n’est montré, tout est suggéré. C’est là que l’on constate la qualité de la mise en scène on suit sans soucis, et la scène de poursuite involontaire avec Madame Bonheur est modèle du genre. De nombreuses touches d’humour parsèment l’ensemble, comme autant de contrepoids à des situations parfois pesantes (surtout pour l’époque). On notera que beaucoup de thèmes abordés sont encore d’actualité, cela permet à cette œuvre de bien vieillir, qu’il y a peu de musiques mais que cela ne gène en rien, que les autres acteurs jouent bien leur partition, qu’on ne dénombre guère de longueurs et que le rythme est bon car il nous tient en haleine jusqu’au bout des deux heures.
    Enfin, ce qui a achevé de me convaincre que ce film était un chef d’œuvre est : l’ambivalence continue que l’on y rencontre. Dans une comédie noire, virant parfois au vaudeville, Chaplin joue un salaud cynique mais humain, c’est rare et bien fait, tellement qu’on le soutient malgré ses actions répréhensibles, spoiler: on veut qu’il s’en sorte
    . C’est drôle par moments, mais terriblement macabre et sinistre par d’autres aspects (crise de 1929, 2nd Guerre mondiale), l’optimisme du héros contraste énormément spoiler: avec le désabusement qui le mènera à l’échafaud
    , séducteur mais tueur qui épargne aussi une vie, coupable mais victime du système, golden boy mais campagnard, une abeille pleine de vigueur qui butine plusieurs fleurs en ville mais pantouflard, calme et posé chez lui en famille dans la cambrousse avec des voisins…
    Tout ça et une magnifique conclusion, virant sur la philosophie encore, créant un parallèle non voulu avec la situation actuelle, c’est trop on n’est plus habitués. J’ai (malheureusement) rarement vu de long métrages si bien construits pour ne pas reconnaitre l’exceptionnel, et c’est le cas ici.
    Marc F
    Marc F

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Un de mes films favoris: Chaplin qui tue des femmes avec classe et philosophie. Le monde décrit en 1930 est tout à fait d'actualité en 2014. Un monde cynique où le nombre sanctifie...
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    70 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2014
    Le pari était osé: faire une comédie sur la vie de Landru, le célèbre tueur en série français. Sur une idée originale d'Orson Welles, Charles Chaplin tisse une comédie dramatique très éloignée de ses productions habituelles. Le personnage principal n'est jamais dépeint comme un monstre, mais plutôt comme une victime du système économique prêt à tout pour mettre sa famille à l'abri du besoin. L'humour est toujours là bien sûr, mais il est teinté de cynisme et au service d'une charge féroce contre le monde de la finance. Le film fut un échec commercial lors de sa sortie aux Etats-Unis. Le public était sans doute déconcerté par le brusque changement de ton de l'artiste (absence de Charlot, humour caustique...) ainsi que par les accusations qui pesaient sur sa personne (communisme, immoralisme...). C'est dommage car, bien qu'un peu trop long, Monsieur Verdoux est un film profond et rempli de bonnes idées de mise en scène.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top