Avis : Les Combattants - Page 3

Dès la scène d'ouverture, le ton est donné : Les combattants sera un film où l'humour absurde règnera y compris pour aborder les sujets les plus sérieux. Difficile à faire entrer dans une case ce premier film de Thomas Cailey qui est loin d'être une comédie romantique et qui, pourtant, raconte une rencontre entre deux êtres qui vont faire un petit bout de route ensemble. Mais pas en ligne droite, loin de là, et c'est là tout l'intérêt du film qui bifurque sans cesse et change de style à plusieurs reprises sans pour autant perdre son sens de la dérision, comme un miroir d'un monde déboussolé. Il y a une légère baisse de rythme sur la dernière partie et un final moins convaincant mais c'est péché véniel. Le duo Azaïs/Haenel est particulièrement performant.

Très déçu par ce film qui fait délirer la presse.Ok pour un 1er film, les acteurs sont bons, surtout le garçon,mais le scénario très poussif se transforme vite en comédieromantique gnangnan avec inversion des genres : fille virile, garçon sensible.

Auréolé d'une excellente réputation glanée au festival de Cannes (où il remporte quatre prix), "Les Combattants", premier film de Thomas Cailley, nous fait suivre Arnaud, jeune homme plutôt tranquille qui s'apprête à vivre un été plutôt paisible... jusqu'à ce qu'il rentre Madeleine, qui cherche à se préparer aux pires catastrophes possible et inimaginable et à partir de là, tout va changer pour lui.

C'est finalement avec délicatesse et tendresse que ce jeune cinéaste dresse le portrait d'Arnaud et Madeleine, de leur rencontre jusqu'à leur évolution. Il prend son temps pour nous présenter ce couple et notamment Arnaud. Plutôt posé et s’apprêtant à reprendre l'entreprise de son père, il s'avère être l'exact opposé de Madelaine mais pourtant il en tombe raide dingue, au point de la suivre dans tous ses efforts dans sa quête de devenir une sorte d'ultime survivante, prête à affronter n'importe quel danger.

Et c'est là l'une des principales réussites du film, Thomas Cailley nous surprend à travers un scénario assez bien écrit et qui nous emmène dans des chemins inattendus. Il mêle un peu d'émotions, de la tendresse pour ce jeune couple et une bonne dose d'humour par moment irrésistible et on prend plaisir à les suivre dans leur aventure.

Cailley braque sa caméra sur le personnage d'Arnaud et nous fait vivre son parcours au plus près de lui. Il évite aussi toute niaiserie ou maladresse qui serait le malvenue. C'est aussi avec une certaine légèreté qu'il aborde plusieurs sujets tels que l'individualisme, la nature destructrice de l'homme et les dangers, même hypothétique, qu'elle provoque. Mention aussi aux deux jeunes acteurs principaux qui s'avère d'une grande justesse et pétillant à souhait !

Bref, un petit coup de cœur pour cette première réalisation qui s'avère aussi captivante que tendre et marrante.

Au risque d'aller contre le courant des critiques quasi-unanimes, je suis sorti déçu de la projection d'un film que l'on annonçait comme exceptionnel, avec des acteurs extraordinaires...Je n'ai vu qu'un mince scénario plein d'invraisemblances et d'approximations, un casting de feignants (où trouve-t-on de telles caricatures de militaires?), une musique de peplum,
un rythme un peu mollasson et qui ralentit encore dans la dernière partie. Les deux acteurs principaux tirent leur épingle du jeu, certes, mais on n'est pas non plus devant les nouveaux Delon ou Signoret, il faudrait que les critiques prennent leurs cachets! Que l'on donne à Adèle Haenel, enfin, un vrai réalisateur et peut-être verra-t-on émerger une future grande actrice. Ce n'est pas en la faisant bougonner dans son menton dans la première partie et en la déguisant en championne de concours de tee-shirt mouillé dans la seconde, qu'on y réussira.

Porté par ses interprètes, tous sans reproches, un film sympathique mais au scénario et à la mise en scène bien trop sages alors même que l'originalité du sujet laissait espérer un brin de folie et de lâcher prise ( même si le spectateur ne regardera jamais plus un poussin de la même façon ).

Un film français très original, très bien construit, extrêmement bien joué. Et puis, ces paysages landais superbes... Adèle Haenel, déjà vue dans "L'homme qu'on aimait trop", est une étoile montante. Son partenaire, Kévin Azaïs, que je découvre, est époustouflant. Acteurs à suivre, car les seconds rôles sont aussi très bons.

"Les combattants" est une bonne surprise venue tout droit de nos contrées françaises. Cela nous change considérablement de ces comédies françaises à gros budget dites populaires qui compensent leur manque d'inspiration par un gros casting de célébrités. Ici, pas de stars mais de jeunes acteurs plein de talent au service d'une histoire trés drôle mais aussi, dans une moindre mesure, émouvante. Une réussite pour Thomas Cailley qui signe son premier long métrage.

Une fois qu'on a dépasse l'agacement et l'aspect assez stéréotypé du film, on y trouve quelques moments de grâce. Une fin hélas ratée.

Les seuls combattants de ce mauvais films sont les spectateurs qui combattent l'ennui!
Rien mais alors rien n'est bon ni crédible. Le scenario est plus que mince et l'intrigue "si j'ose dire" est affligeante de bêtise!
Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais les pauvres ont a l'impression qu'ils jouent dans une série télévisé de seconde zone du genre "Plus combative la vie".
Les situations sont improbables, les dialogues débiles, pauvres, attendus et convenus.
La "rage" de la petite est juste une grosse névrose. A l'armée, elle serait immédiatement internée en temps que P4. Le petit gars est si inconsistant et si naif que ça frise le ridicule.
La séquence où ils "s'échappent" de la forêt et du camp militaire n'est tout simplement pas crédible, pas plus que le fait que les militaires ne tentent même pas de les retrouver pour les punir de leur désertion... C'est quand même l'armée!!!
La scéne d'amour est d'un compassé et d'un attendu à pleurer. Au passage, la scripte aurait du signaler que la petite excitée porte un soutien gorge dont les bretelles sont transparentes et comme par miracle, elle est seins nus sous son T shirt au moment propice... Sans doute la chaleur du désir qui a fait fondre les bretelles!!!
Pour finir, si ce mauvais film est comme le pretend la presse l'avenir du cinéma français et bien le reste du monde peut être tranquille, le marché français est grand ouvert!!!

Pour son premier long métrage, Les combattants Thomas Cailley frappe fort avec une comédie romantique atypique centrée sur l’apprivoisement, notion oubliée dans notre monde d’hommes pressés. Il emporte dans son échappée belle, la solaire Adèle Haenel (dont on vous a parlé pour L’homme qu’on aimait trop), et le nouveau talent à suivre Kévin Azaïs.Arnaud (Kévin Azaïs), menuisier au sein de l’entreprise familiale, profite de ces moments de libre en squattant le bord de mer, accompagné de ces amis proches. Sur la plage, un camion de l’armée de terre tente d’obtenir de nouvelles recrues. Inscrit d’office par ses camarades à un cours de self-défense, il gagne de justesse face à Madeleine (Adèle Haenel), une inconnue. Ces deux-là ne vont pas tarder à se rencontrer à nouveau lors qu’Arnaud gagnera un contrat pour construire une cabane de jardin chez les parents de Madeleine.Les combattants portent vraiment leurs titres à merveille, une décoration à double entrée, combattants au sens martial comme au quotidien. Arnaud n’hésite pas à reprendre le dur labeur de son père aux côtés de son frère, Manu (Antoine Laurent) tandis que Madeleine, en attente après des études d’économie avortée, est obsédée par la fin des temps, l’inexorable chute de l’espèce que personne ne semble apte à enrayer. Les deux ont pour dénominateur commun d’être membre d’une génération sacrifiée, première à être pleinement imprégnée du désastre annoncé. Ainsi se mêlent les préoccupations à court-terme, l’angoisse de ne pas trouver sa place dans un monde du travail sclérosé et l’indicible névrose de l’humanité : l’extinction à moyen-terme. Les enfants des années 90 sont nés avec la double responsabilité d’assumer leur vie et de se battre contre les éléments que les générations précédentes ont déchaîné contre eux. Ils ne savent plus s’ils doivent avoir peur de la crise qui les handicapent dans leurs projets d’avenir, où bien s’ils doivent se préoccuper davantage du réchauffement climatique. Dans tous les cas, ils n’ont pas d’autre choix que de devenir des combattants. Redoubler de travail, à l’image d’Arnaud, ou bien s’armer pour survivre comme Madeleine.Madeleine oublie une chose dans sa quête survivaliste : il ne suffit pas d’acquérir les meilleures techniques de l’armée, il faut être bien accompagné. Survivre à la fin du monde, ça sera surtout survivre à l’ennui, s’occuper sans trop dépenser de calorie, se préserver. Au début de l’aventure, Madeleine n’est pas vraiment ouverte aux sentiments amoureux, peut-être considère-t-elle ces derniers inutiles dans une optique apocalyptique. Arnaud s’en naître en lui suffisamment d’amour pour qu’il décide d’apprivoiser Madeleine et de la suivre dans son combat. L’ombre de Saint-Exupéry n’est jamais loin dans Les combattants. Dans les yeux d’Adèle Haenel se lit une révolte sourde seulement soulagée par la présence réconfortante d’Arnaud. Lorsque ses cils papillonnent, comme par magie, son air sauvage est métamorphosé par l’amour. Arnaud, amoureux transi, prend son temps pour devenir unique au monde. C’est véritablement avec le cœur que les deux amoureux verront l’essentiel. C’est lorsque, vivant d’amour et d’eau fraîche, le monde les rattrapera qu’il faudra pour les tourtereaux combattre à nouveau. Le film prend alors des allures fantastiques où le feu devient une entité menaçante, terrible rappel du fait que s’il n’y a pas d’amours heureux, ce sont les éléments extérieurs qui les ternissent bien souvent. Et si c’est le cas, qu’il n’y a pas d’amour heureux, comme le dit Aragon, c’est tout de même leur amour à eux deux. Madeleine et Arnaud vont vivre leur petite apocalypse intime. La prochaine fois, ils seront mieux préparés.Combattants du quotidien dans un monde incertain, c’est l’amour qui sauvera Madeleine et Arnaud. S’il n’y a qu’un couple conscient comme eux de l’inéluctable, alors nous sommes sauvés. Et à l’heure de conclure cet article me vient une dernière référence dont je serais curieux de savoir si elle n’a pas influencé Thomas Cailley, ces quelques vers d’Anne Sylvestre :«Aujourd´hui, tu dois me croireC´est pour toi que je vivaisEn attendant la nuit noireNe me quitte plus jamaisJe ne veux plus penser mêmeQu´il y avait un ciel bleuJe souhaite à tous ceux qui s´aimentDe mourir comme nous deux »Retrouvez nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :

Encore un navet de la "jeune garde" française qui n'en finit pas de nous faire prendre des vessies pour des lanternes : scénario "a minima", raisonnements de l'héroïne à la limite de l'imbécillité, bref, je n'y ai pas cru un seul instant. La réalisation est quelconque et les acteurs font ce qu'ils peuvent dans ce néant. Une nullité de plus dans le cinéma français qui n'en avait pas besoin... On s'ennuie ferme du début à la fin. Mais qui donc finance ce genre de film....?

Une bonne surprise et une triple révélation pour une belle première réalisation et deux rôles principaux touchants et attachants qui crèvent l'écran. Beaucoup d'originalité, une pointe d'humour et beaucoup de fraicheur dans le scenario.S'il y a des maladresses et quelques longueurs dans la mise en scène, l'histoire est convaincante et nous ramène à notre propre jeunesse pour nous incarner dans celle d'aujourd'hui : se projeter dans l'avenir, choisir sa voie, avec les questionnements et doutes inhérents actuels. Un film que nos politiques devraient voir avec attention. Talents à suivre....

Un film pour rien, une perte de temps... des acteurs sans talent dans un film sans saveur, sans intérêt, sans objectif... un ennui total pour un film complètement bancale et qui sonne faux...

Nan mais au secours! Le profil des acteurs n'est absolument pas crédible. Ils n'ont pas le physique de soldats de l'armée. Comparé à demi Moore dans À armes égales, le travail n'a rien à voir.C'est un film d'amateur qui se regarde le nombril et qui est d'une insinifiance total! N'allez surtout pas le voir !!!

Ce film est unconcentré de fraîcheur et d'énergie. Le tandem des deux acteurs principaux vaut le déplacement à lui tout seul. Adèle Haenel incarne un personnage de garçon manqué mais sexy en diable qui fait des étincelles. A voir, de préférence sans lire les soit-disant critiques qui ne font que raconter le film. Faites comme l'héroîne du film, lancez vous à l'eau sans réfléchir, ça rafraîchit.