On est rarement déçu par un film de Mr Chaplin. La Ruée vers l'or fait partie de ses films cultes ! Autant dire que bientôt 100 ans après sa sortie, le film est très bon ! Comme très souvent, les films de Chaplin sont plus que des comédies : ce sont de très beaux films et très poétiques. C est le cas pour ce film également !
Des films les plus connus de Charlie Chaplin, je crois que "La ruée vers l'or" est celui qui m'a le moins enthousiasmé. En dépit de quelques scènes truculentes, un film aux ficelles humoristiques trop redondantes. Un thème abordé de façon très légère au contraire de "The kid" par exemple qui ménageait plus d'émotions mais l'ensemble reste frais et tout à fait sympathique.
Étant fan de Chaplin, je ne pouvais qu’aimer ce film. La Ruée vers l’Or est un de ses meilleurs long-métrages. Inventif, émouvant, drôle, ... Tous les compliments sont bons pour ce film. Cette histoire est vraiment émouvante à certains moments. C’est bien écrit, bien joué, bien fait (la scène avec la maison au bord de la montagne), la musique est magnifique, ... Je n’ai pas vu le temps passer. D’ailleurs, en parlant de temps, le film aurait pu durer deux fois plus longtemps, je n’aurais pas dit non ! Franchement, je ne m’attendais pas à une telle réussite. Je suis plutôt sévère dans mes critiques, mais là, quand tout est bon, il faut savoir donner la note maximale, qui est largement méritée !
Il y a dans "La Ruée vers l'Or" quatre ou cinq scènes qui figurent parmi les plus fortes et les plus émouvantes que l'on puisse voir au cinéma, des scènes cent fois copiées depuis certes - sauf celle de "la danse des petits pains", qui ne peut appartenir éternellement qu'au grand "Charlot" -, mais qui ont ici la justesse et la raideur inimitables de l'époque "primitive" du cinéma. On sent ici un Art qui s'invente, avec ses percées narratives et techniques, avec ses éclairs d'intuition quant à ce que sera le langage cinématographique,… mais on sent surtout qu'il y a aussi dans ce récit terrible des épreuves rencontrées par les prospecteurs d'or en Alaska une vraie contemporanéité pour Chaplin : ce qui se joue ici, ce n'est pas un récit "historique", mais c'est à la fois une fable fondamentale sur la survie et aussi un quasi témoignage sur la dureté du monde au début du XXè siècle. Du coup, on peut trouver superfétatoire la sonorisation du film réalisée 20 ans plus tard, comme l'utilisation d'une voix off ironique et pompeuse.
Classique de Charles Chaplin, "La Ruée vers l'or" reste tout de même largement en dessous du niveau des œuvres majeures du maître. Toujours aussi agréable à voir déambuler et tomber, les diverses gaffes sont souvent d'un humour assez niais mais également recherché ce qui permet de toucher un large éventail de personnes. Le scénario est simpliste mais touchant nous permettant de passer un bon moment en compagnie de l'homme au chapeau.
Un Chaplin typique, partagé entre la comédie burlesque et la comédie dramatique, faisant passer le spectateur par la franche rigolade (la scène fabuleuse du repas à base de chaussure) autant que l'émotion (le rêve de Charlot lors du réveillon). Les décors refaits en studio sont convaincants, les effets spéciaux peut-être un peu plus kitsch que chez Keaton. Je n'ai vu que la version de 1942, dont Chaplin a assuré le nouveau montage, la musique et le commentaire, et ça passe très bien, alors même qu'il a mis tant de temps avant de passer au parlant. Une réussite et un des films majeurs de Chaplin dans les années 1920.
La Ruée vers l'or réalisé par Charles (Charlie) Chaplin en 1925. *Les points que j'ai appréciés → • L'histoire et ses péripéties • La scène de la cabane qui penche (tout particulièrement) • Les émotions (du rire à la tristesse pour le pauvre gars) • La musique
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Absolument rien
*Conclusion → J'ai aimé, c'est un film où il n'y a rien à changer. 10/10.
Classique parmi les classiques. Ce film de Chaplin ou des les premières secondes la magie opère. Des scènes mythiques (la chaussure, les petits pains ou le poulet). La seconde moitié est plus touchante, oeuvre douce et charmante.
Doté de la créativité de Chaplin, "La Ruée vers l'or" se base donc sur un scénario original. Toutefois, l'histoire, même intéressante, n'est pas totalement prenante. Quant à la réalisation, elle est très réussie avec une nouvelle fois, la preuve du génie de Chaplin. Par ailleurs, les acteurs sont convainquants et jouent bien leur rôle. Néanmoins, l'oeuvre est quelque peu moins comique que ses autres films. Ainsi, on reste captivé par la qualité du film mais ce n'est pas toujours à la hauteur.
Chez Chaplin, et dans La Ruée vers l'or particulièrement, on apprécie aujourd'hui encore la simplicité avec laquelle il nous fait rire et pleurer, avec laquelle il fait surgir magie et poésie de son oeuvre muette. Un défaut néanmoins dans celui-ci : la critique sociale trop peu présente, c'est-à-dire juste pendant les premiers plans (les hommes qui gravissent la montagne en laissant leurs compagnons morts sur le bord du chemin). Par la suite, on assiste plus à un enchaînement de gags alternés avec des scènes plus romantiques voir tristes. Néanmoins, on apprécie grandement la qualité de la mise en scène (belle image, cadrage parfait) et la mécanique de l'humour de Chaplin qui n'a absolument pas vieillie : plus de 80 ans après, la scène du vent par la porte ou de la maison qui penche font toujours rire, et la scène de thanksgiving nous émeut encore. [Malheureusement, je crois bien que mon dvd était une drôle de version du film, car la musique ne semblait pas du tout être celle de Chaplin ! Ce qui ne m'a peut-être pas aidé à apprécier le film à sa juste valeur]. Ma Note : 8/10
Un film incontournable, irrésistible, et des scènes que l'on n'oublie plus jamais, entre la danse des petits pains ou le repas à base de chaussures... La magie de ces anciens films muets.
Bourré de scènes d'anthologie, comme d'habitude, l'émotion est pourtant moins forte et les personnages moins juste, la fin étant même un peu facile, bien que prétexte à une inventivité sans fin. La popularité du film tient surtout à ses décors, son impression d'inaccessible, qui offre une aventure palpitante autour de ces personnages de l'extrême.
En exploitant le thème du rêve américain, Charles Chaplin nous plonge en 1925 dans une aventure remplie de rebondissements. Le film regroupe plusieurs scènes comiques d’anthologie (le repas avec la chaussure, la danse des petits pains, la cabane sur le bord de la falaise, etc.), mais la toile de fond du scénario repose sur une romance convenue. Et c’est, à mon sens, cette partie de l’histoire qui reste la moins aboutie malgré la tendresse développée. Bref, une œuvre intemporelle qui peut séduire tous les publics.