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    La Planète des Singes - Suprématie
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    959 critiques spectateurs

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    fbuiduyminh
    fbuiduyminh

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2017
    Prenez le scénario de La Grande Évasion. Remplacez Steve McQueen par un singe. Ajoutez un soupçon de Moïse et d'Apocalyse Now et vous obtenez le nanar de l'été. Et c'est long, c'est long! Quitte à voir des chimpanzés, regardez plutôt Une Saison au Zoo sur France 4!
    El Chupacabron
    El Chupacabron

    21 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 août 2017
    Vous avez le Pass cinéma? allez le voir ( à vos risques et périls quand même)...
    Vous allez payer votre place, motivé par une bande annonce alléchante? Gardez votre argent pour autre chose.
    Vous ne me croyez pas? on en reparlera après le visionnage.
    Vendu comme un film d'action ce film est une arnaque: 10 minutes prometteuses au début puis...plus rien (si, si). Des situations ininteressantes, aucun enjeu dramatique ni planétaire ( suprématie?), des dialogues niais au possible ( Le Colonel et Cesar surtout), le Golum poilu a fait rire la salle 3 fois ( faut ratisser large, ma bonn' dame), scénario inepte( seul mérite: boucler la boucle avec Cornélius et les humains qui deviennent muets et goliots). des longueuuuuuuuuuuuuuuuuurs et un épisode "prison break simiesque" gentillet.
    Les effets spéciaux sont excellents mais on avait déja pû s'en émerveiller dans les deux précédents opus. Rien de nouveau, donc, sous le soleil des primates.
    Déception MO-NU-MEN-TALE.
    Note d'humeur 2/20. Passez votre chemin. Vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 août 2017
    comment le film peut avoir 4 étoiles sérieusement ?!! la première heure on a 4 singes qui marche au moment on mon croient que l'action va démarer... Non toujours pas. au fibal une fin de film qui vous donnes le sentiment d'avoir perdu 2h de votre soirée et 10€.
    lolo64480
    lolo64480

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2017
    Une très bonne conclusion pour cette trilogie avec contrairement à certains blockbuster une vraie histoire avec des enjeux, des émotions et des moments de suspens. La qualité d'image est très belle, cependant je trouve que la 3D n'apporte rien.
    Point négatif qui m'a à un moment fait sortir du film c'est le fait spoiler: que nova, la petite fille du film, pleure pour la mort d'un singe qu'elle ne connait pas depuis longtemps (quelques heures) mais qu'elle ne pleure pas à la mort de la personne avec qui elle vivait (son père?)


    Malgré ce point négatif ce film vaut vraiment le coup d'être vu
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2017
    Les meilleurs des "planète des singes", quel beauté ce film. Ce film est tellement bien fait, niveau graphisme parfait, interprétation parfaite, comportement et imitation des singes parfaites. Ce film est parfait quoi
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Les décors sont splendides, les singes incroyablement animés, et c'est à peu près tout ce que je trouve intéressant dans le film.

    Bien plus manichéen que ses prédécesseurs, celui-ci va pousser la logique du " singe plus humain que l'horrible humain" au delà des limites du grotesque. Tout ce qui se rattache aux hommes dans ce film va ainsi se voir accolé aux symboles et thèmes viscéralement négatifs qui hantent notre société traumatisée par le XXe siècle : l'embrigadement militariste, la volonté de purification totale, le système concentrationnaire, et tant d'autres. Tout sera donc caricatural à souhait, pas un seul personnage humain NORMAL (pas infecté, muet et bébête comme la fillette) pour échapper à ce schéma, se poser des questions ou dialoguer avec les singes : tous irrécupérables.

    A la limite, ça ne m'aurait pas dérangé si le film avait réservé un traitement au moins nuancé aux singes, s'il ne les avait pas traités comme des petits parangons de vertu et de pureté, d'éternelles victimes qui n'agissent jamais que par légitime défense. Déjà Koba dans les précédents n'était mauvais que par réaction aux sévices infligés par les hommes, mais ici le mythe du bon sauvage ne souffrira aucune limite : les singes ne sont soumis ni aux vices de la bestialité ni à ceux de la civilisation (l'esprit de vengeance notamment, auquel César est vraiment trop sage et digne pour se soumettre comme un vulgaire bonhomme), mais combineront aux contraires les vertus des deux extrêmes (ingénuité, hautes vertus morales universalistes, etc.). C'est d'autant plus hypocrite que, pour nous faire nous attacher aux singes, le film leur réserve un traitement très anthropomorphique (déjà le faciès de César pas 100% simiesque, le fait qu'ils se donnent l'accolade, s'embrassent, comme des hommes et pas comme des singes, etc.). Finalement donc, s'il existe quelques "mauvais" singes dans le film, c'est seulement parce qu'ils acceptent la vision du monde humaine, le mal ne vient jamais purement d'eux.

    D'ailleurs, l'entière "trilogie des origines" de la planète des singes a réussi l'EXPLOIT de ne proposer AUCUNE REFLEXION sur le basculement décisif de cette histoire. On ne verra pas les singes finalement prendre le pouvoir, on ne saura décidément pas comment nos petits anges poilus deviendront eux-mêmes despotiques et arrogants, comment ils finiront par traiter les humains aussi mal que ceux-ci les avaient auparavant traités (esclaves, bêtes de somme, cf le film originel). Non, on évite le retournement de la dialectique maître/esclave (qui aurait pu être intéressant) et on arrête tout quand l'homme est encore le salaud de l'histoire. Bref, on restera jusqu'au bout dans l'écolo-misanthropie et le culte du macaque.

    Dans ce registre, le film est un hold-up compassionnel constant, "sublimé" par des séquences-émotion nombreuses et poussives, où le piano se donnera du mal pour nous faire chouiner. Le summum restera sans doute spoiler: le fait que la fillette ne ressent visiblement rien quand son protecteur humain (père ?) qui l'a apparemment protégée et nourrie (en tout cas ne la séquestrait pas) est abattu par César et ses potes (ils sont quand même gentils, ils vont pas rendre une fillette triste) alors que lorsque le fringant gorille qu'elle connaît depuis GRAND MAX UNE SEMAINE meurt, elle s'effondre en grasses chialeries. Cette scène est d'autant plus ridicule que l'échange de fleur, supposé la rapprocher du gorille, a eu lieu précisément la scène d'avant, rendant le tout ultra téléphoné et artificiel.


    En outre, mention spéciale à l'anti-christianisme vicieux du métrage, puisque le détestable colonel (qui gère un camp de concentration et de travail rappelons-le) est apparemment très chrétien (moultes croix au cou et au mur, signes de croix face à ses troupes lobotomisées) bien que l'on ne sache nullement quelle place occupe le christianisme dans sa tête et sa démarche génocidaire (à part la mention facile de la « guerre sainte »). On appréciera particulièrement l'ironie du fait que, historiquement, les chrétiens ont été parmi les premières victimes des système concentrationnaires (encore aujourd'hui en Chine et en Corée du Nord par exemple), lesquels ont pour l'essentiel été mis en place par des régimes très anti-religieux (au moins les régimes communistes, le nazisme aussi dans une certaine mesure, en tout cas sa logique d'extermination n'avait rien d'une « guerre sainte » chrétienne). D'ailleurs ces régimes étaient résolument tournés vers l'avenir, vers « l'homme nouveau » et la « société nouvelle », pas le passé (« l'histoire » étant l'obsession du colonel, apparemment malsaine selon le film). L'inversion accusatoire a visiblement encore de beaux jours devant elle.

    Enfin et pour le fun, le film pêche par des incohérences et des facilités majeures, qui rendent sa prise au sérieux parfois difficile, et risquent de lui réserver un statut proprement nanardesque dans le futur :
    -certains singes parlent par signes, ok, pourrait-on savoir comment César comprend ces signes le dos tourné ou les yeux collés aux jumelles ? C'est fort.
    spoiler: -la fillette rentre dans le camp humain SOUS LE NEZ DES GARDES postés sur les passerelles, traverse tranquillement le périmètre alors que des soldats mangent à une dizaine de mètres d'elle, et fait ses petites affaires sans être dérangée -les singes s'évaderont également avec une facilité surréaliste, un garde isolé s'aventure dans leur enclos pour se faire bolosser (il fallait qu'il soit à cet endroit précis et pas un autre pour tomber dans le trou hein), puis des centaines de macaques transforment le camp en gigantesque parc d'acrobranche sans que personne ne les remarque

    spoiler: -le camp en lui-même n'a aucun sens, aucun groupe armé ne s'installerait AU PIED d'une montagne, à la merci des avalanches (LOL) ou des glissements de terrain déjà, mais surtout à la merci d'adversaires qui n'auraient qu'à prendre position sur les versants pour les canarder tranquillement depuis les hauteurs (l'assaut frontal depuis la plaine étant ainsi ridicule) -cela fait très longtemps que le "mur" en tant que fortification ne sert plus à rien face aux armements modernes, inutile d'en construire un (j'ai bien compris la grasse référence à Trump, dommage qu'elle contribue à décrédibiliser encore plus le récit) -enfin, le colonel cherchait César pour le tuer, pis voilà qu'il décide de laisser ce leader dangereux en vie, bon on peut comprendre le principe de briser/humilier le chef ennemi pour mater son peuple, mais ça pourrait se comprendre si ledit peuple était destiné à RESTER en esclavage, vu que le colonel compte les tuer par la suite et n'en a rien à foutre, ça n'a guère de sens (d'autant plus qu'il est apparemment du genre précautionneux, ayant tué son fils unique par peur de la contagion, alors laisser César en vie malgré le danger qu'il représente...)

    En somme, ce film me paraît bien simpliste, malgré sa prétention à nous délivrer un message d'une profondeur insondable.
    Maxiime71
    Maxiime71

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2017
    Excellente conclusion de cette trilogie. De belles images et actions, super beau, bon scénario. Si vous avez adoré les deux premiers comme moi vous ne serez pas déçu :-)
    J'ai même versé ma larmichette à la fin.
    Victor G.
    Victor G.

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2022
    Ce film est un vrai navet. Bourré de faux raccords que je ne pourrais citer 1 par 1 car vous ne pourriez lire cette critique jusqu'au bout ( fille qui pleure pour un gorille rencontré la veille et pas pour son père, doudoune dans un désert bref....). cela nous sort complètement du film alors que c'est déjà très dur d'y rentrer.
    Tient parlons des acteurs. ils sont d'une nullités incroyables (sans mauvaise fois je nai que très rarement vu ca). La petite fille ne sert strictement à rien , le méchant ....... et bien que dire de plus, et le mec avec son arbalète......mec.....une arbalète.....à la guerre....... ???
    Bon passons ensuite sur la longueur du film, 2 h c'est trop long. On s'ennuye tout le long à pars durant les 10 premières minutes, attention à ta gauche ton pote s'endort.
    Pour finir, j'ai un message pour toutes les personnes qui on mis 5etoiles sur cette quiche : j'espère qu'on vous a payé cash parsqu'il manquait clairement de budget pour la ''scene de guerre finale''. Merci à vous.
    (pétard, première critique sur allocine... ça détend. je vous jure le film est minable, il y a beaucoup de chose mieux à voir)
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    36 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2017
    épique, chargé d'émotions tout en étant sans pitié, ce nouvel opus de la planète des singes nous révèle le pire de l' être humain.
    legend13
    legend13

    216 abonnés 1 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2017
    Les 2 premiers films de la saga reboot, bien que différent dans le fond, étaient des excellents divertissements qui ont largement mérité leurs succès publiques et critiques ! Voilà que débarque donc le 3eme opus dont le titre français réponds au doux nom de "Suprématie". Et le moins que l'on puisse dire c'est que Matt Reeves (déjà réalisateur de l'excellent 2eme opus) a fait un travail formidable et est parvenu à hisser sans problème le niveau de ce chapitre final à hauteur des 2 autres. Voir même mieux ! Un Blockbuster palpitant d'un bout à l'autre qui conclut avec beaucoup d'émotion et de subtilité (avec un triste parallèle avec les camps de concentration et les pires heures de l'histoire de l'humanité) cette somptueuse saga. Avec une nouvelle fois un immense Andy Serkis qui fait face à un ténébreux Woody Harrelson. En bref, un excellent épilogue !
    doubitchou100478
    doubitchou100478

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 août 2017
    Un final long, très long... Plus de 2h00 d'une non-intrigue bateau avec personnages ultra stéréotypés et action prévisible. Je suis étonné de l'indulgence de la presse avec un blockbuster aussi terne, au scénario si pauvre.
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 août 2017
    j'avais bien aimé les 2 premiers ( surtout le 2ème ) mais j'avoue que ce dernier épisode m ' a quand même déçu , si l ' animation est remarquable , les visages des singes sont expressifs et souvent émouvants , mais pour le reste le film est long avec un début languissant , par la suite le film devient plus intéressant mais il pêche par un scénario comportant trop d' invraisemblances , ce n ' est plus césar , c 'est stallone ou schwarzenegger , et l'armée des méchants humains ressemble à l'armée nazie de triste mémoire mais sans sa funeste efficacité .
    Baptistos
    Baptistos

    61 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2017
    Depuis près de 50 ans, la saga culte de La Planète des Singes a marqué l'histoire du cinéma, une saga qui a fait l'objet de nombreux films. Parmi eux une nouvelle trilogie lancée en 2011 par Rupert Wyatt qui fera office d'un nouvel arc narratif racontant le commencement de l'histoire originale, celle de 1968, avec quelques modifications. Il est donc difficile de dire s'il s'agit d'un reboot ou d'un préquel ou bien un mélange des deux. Ce nouvel arc narratif est centré sur un personnage en particulier, César, que l'on suivra durant cette trilogie. Dans La Planète des Singes : Les Origines, nous découvrions un jeune chimpanzé attachant et même très sympathique, bien qu'inexpérimenté dans une bonne partie du film, ce dernier découvre au fil du temps une vie qu'il n'a pas choisi mais qui s'avère bien réelle pour lui, une vie contrôlée par les humains, ce dernier finit par se révolter, lui ainsi qu'une horde de singes ayant des facultés intellectuelles remarquables. Dans la suite, intitulée La Planète des Singes : L'Affrontement et réalisé par Matt Reeves, nous découvrons un César expérimenté, sage, pacifiste, il est le chef d'une tribu, mais les conséquences du film ont conclut à un affrontement entre les hommes et les singes... L'opus que nous allons découvrir ensemble est la conclusion de cette ultime affrontement, la fin de l'ère de César, La Planète des Singes : Suprématie.

    Après nous avoir impressionné avec La Planète des Singes : L'Affrontement, il était logique que Matt Reeves revienne à la charge pour conclure cette trilogie... Une trilogie qui se finit en beauté. Et bien oui, nous pouvons dire que le travail de Matt Reeves mérite toutes les félicitations possibles pour nous avoir offert le meilleur film de l'année. Dans la continuité logique des précédents épisodes, l'affrontement ultime et tant attendu voit le jour, un affrontement qui décidera du sort des singes et de l'humanité. Après la trahison de Koba envers son chef César, le combat entre les hommes et les singes était inévitable... D'entrée de jeu, Matt Reeves impose son ambiance, une ambiance à la fois guerrière, sombre et sauvage, pourtant le film est profondément humain, voir même touchant car riche en émotion. À vrai dire, La Planète des Singes : Suprématie regroupe tout les meilleurs ingrédients des précédents films et Matt Reeves parvient à les accentuer en ne faisant pas place aux défauts. Le réalisateur dispose d'une certaine liberté et ce dernier dévoile sûrement sa plus grande œuvre, et de loin la meilleure. D'une durée de 2h20, soit plus que les autres volets, La Planète des Singes : Suprématie est un film qui prend son temps, qui peut parfois même sembler un peu long. On retrouve là certains aspects du précédent film... Des plans assez longs montrant la sublime beauté de la nature, des plans présentant un périple, le chemin vers la liberté et nous découvrons également de nombreux dialogues qui, parfois, manquent d'intensité ou de dynamisme. Mais rassurez-vous, ce petit côté longuet permet de développer plus pleinement les personnages, l'histoire et d'apporter une touche artistique merveilleuse et importante, donnant encore plus d'émotion, d'humanité et de saveur au film. D'autant plus que les effets spéciaux utilisés sont remarquables, splendides, bluffants. Le plus réussi de la saga visuellement mais aussi en tout terme. Les plans ne seraient pas aussi beaux sans une une bande sonore de qualité...Qu'en est-il ? Et bien, la qualité musicale permet de rendre le tout encore plus beau, encore plus propre. Au final, les longueurs sont peut-être présentes mais sont largement pardonnées et étouffées par les qualités qui viennent d'être citées, d'autant plus que qu'après 45 minutes de visionnage, le rythme s'intensifie considérablement, au point d'en être effréné, dynamique et spectaculaire. À ce même moment, les séquences d'actions s'enchaînent pour notre plus grand plaisir, des scènes d'actions ébouriffantes, sous un réalisme sidérant. Nous vous parlions du visuel un peu plus haut dans cette critique, et bien il est clair que leur qualité améliorent nettement ce genre de séquence. Le visuel permet de donner un certain attachement au singes. En outre de leur sympathie, ils sont visuellement incroyables et réalistes. Le grand César porte le film à lui tout seul grâce à son charisme de roi, sa posture irréprochable et imposante. Et César, merveilleusement incarné par Andy Serkis doit se comporter comme un chef plus que jamais, il est la figure d'espoir de tous les singes. Les hommes sont ici plus cruels mais aussi plus préparés, mieux armés, ce qui en fait un adversaire de taille pour les primates. Certaines scènes seront durs et frappent directement le spectateur, cela permet d'ajouter de l'émotion supplémentaire et d'en faire un film touchant, d'autant plus que la narration irréprochable permet de voir la gentillesse des singes en tout point : leurs choix, leurs désirs de tranquillité, leurs forces, leurs faiblesses, leurs tendresses. Le fait de blesser les singes physiquement et psychologiquement et de leur priver de leur libre-arbitre nous fait un petit pincement au cœur...D'autant plus que l'expression de visage des singes est sidérant de réalisme. Ils sont soudés mais n'hésitent pas à s'attacher aux humains qu'ils jugent « bon », comme il a été le cas pour la famille adoptive de César dans La Planète des Singes : Les Origines ou encore de Malcolm incarné par Jason Clarke dans La Planète des Singes : L'Affrontement. Ici, nos singes poursuivent leur quête de liberté et de vengeance en compagnie d'une petite fille muette, contaminée par le virus ALZ-112, mais aussi d'un nouveau singe tout droit sorti d'un zoo, ce petit singe sera la petite source de bonheur à ce film. Un petit singe étonnement drôle, au doublage et au visuel parfait et hilarant, qui provoquera dans la salle de nombreux rires pleins de bons sentiments tant ce dernier est attachant. Chaque personnage entretiennent des relations différentes et particulièrement réussies et chaque personnage dispose d'un temps d'écran satisfaisant, le colonel est un personnage que l'on adore détester, Woody Harrelson a d'ailleurs livré une excellente prestation. Si l'on peut reprocher une histoire manichéenne, on sera quelques fois surpris de certains rebondissements et d'un suspens présent en permanence.

    Sans aucun doute le meilleur film de la saga et même le meilleur film de l'année. La Planète des Singes : Suprématie brille sur tout les fronts et s'impose comme un blockbuster particulièrement intelligent, touchant, spectaculaire mais aussi très subtil. Pour faire court, il regroupe les meilleurs ingrédients que l'on pouvait espérer en un seul film. Matt Reeves signe là le film de sa carrière et donne à la saga un côté sentimental plus présent que jamais. Un final en apothéose qui a su donner le frisson. César devient alors un personnage iconique du monde de la fiction du 7ème Art. Un grand moment de cinéma.
    Feroz
    Feroz

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 août 2017
    Suprématie du nouvel ordre simiesque
    J’avais qualifié « l’embrasement » de plus mauvais film vu en 2017 et je savais que j’allais avoir droit à cette suite (et Dieu merci fin …) vu que ma femme avait aimé le précédent et qu’elle m’accompagne bien volontiers voir des films que j’adore et elle moins.
    Et j’étais prêt à aimer … pourquoi pas vu que j’avais lu des critiques hyper positives.
    Eh bien non pas de rédemption pour cette suite qui n’a pour moi de suprématie que celle du ratage.
    Disons que je ne me suis en aucun cas senti concerné par ce que j’ai vu, ni surprise ni émotion dans ces aventures autant grotesques que simiesques. Et l’indifférence que j’ai ressentie s’est traduite par un profond ennui. Sauf que j’ai bien vu vers quoi ce film veut insidieusement et donc d’une façon malhonnête nous emmener. Et cet nième volonté de nous culpabiliser pour des crimes que d’autres ont commis, mais pas nous, est bien pour moi une entreprise malfaisante. Donc impossible de couvrir « ça » de louanges.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 septembre 2017
    Je comprends pas comment l'on peu aimé ce film. A part les singes qui sont criant de vérité. Ce film est naze de tout en bout.
    spoiler: Je m'explique. La rivalité avec césar et le colonel est mal foutu. Cette rivalité ne tiens qu'au faite que le colonel tue la femme let le fils de césar. Vous me direz c'est suffisant. Hors, on sait PAS pourquoi le colonel en veut aux singes. L'explication donnée à César vers les 3/4 du film est pas compréhensible... L'histoire du colonel est bref, pas intéressante du tout, banal et lancer comme ça... Pour rien.... Ensuite, la rivalité entre les 2 camps humains. ???????? C'est quoi ça sérieusement. Déjà, l'histoire du colonel et de sa faction est à chier, en plus, cette base, avec la construction d'un mur en BOIS (oui oui en BOIS !!!! par les singes) mais WTF? C'est quoi cette assaut à la fin !! ? On dirait une armée de barbare qui gueule en chargeant l'ennemi... avec 5 hélicos et 3 chars. Mais que c'est mal foutu mon dieu. C'est la seule scène réel d'action et elle est ratée. Du coup l'histoire se résume à une rivalité bidon, avec des factions qui s'entretue et les singes au milieu d'eux utilisé en esclavage. La pire étant la fin... La mort de César, mais.... J'avais envie de rire, c'est presque aussi risible que la mort de Cotillard dans Batman.


    Bref, un film avec un rythme lent et mal foutu, peu de scène marquante, la fin risible, les morts de certains personnages à mourir de rire. Suprématie porte mal son nom... On aurait pu aller tellement loin pour finir la trilogie, comprendre réellement pourquoi les singes vont prendre la pas sur l'humanité. La raison donné par la film est nul. voilà tout.
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