Avis : Refroidis - Page 3

Le polar norvégien est dans la lignée des films de Quentin Tarantino, Robert Rodriguez et Franck Miller.
Nils conducteur de chasse neige apprend que sont fils a été tué. Il décide donc de partir se faire justice lui même.
Le scénario fonctionne sous le principe de boule de neige en effet au fur et a mesure le film s'accentue dans la violence et même l'ultra violence. Beaucoup d'humour noir qui ne laisse pas le spectateur indifférent. Un film qui change car au cinéma le genre du polar n'est pas assez représenté. Un film bien divertissant noir a ne pas regarder tout les jours.

Rien de bien neuf en Norvège, puisque ce « Refroidis » reprend vraiment tous les codes que l’on connait bien du film de « vendetta » (…pour peu que ce genre existe… Enfin… On se comprend !) Maintenant, ce n’est pas parce que c’est classique que ce n’est pas efficace ! Bon, déjà, je pense que comme tout cinéphile non-scandinave j’ai su trouver dans ce film le charme de ces décors enneigés auxquels nous sommes tous pour la plupart fort peu habitués. Ce charme fonctionne d’autant mieux que l’auteur Hans Petter Moland a su pour moi en tirer le meilleur des partis. Dans l’écriture comme dans la réalisation, il y a quelque-chose d’assez glacial là-dedans. Il y a des pointes d’humour noir un peu partout et notamment en des endroits souvent inattendus ( spoiler: comme par exemple quand Dickman découvre le corps de son fils. La tragédie de la scène est étrangement compensée par ce mouvement ascensionnel ridicule de l’appareil qui désamorce totalement la tension. Le décalage pour le coup est total
). Rien n’est trop surappuyé, tout est diffus, qu’il s’agisse aussi bien de l’absurdité que la cruauté, si bien que cet humour noir infuse vraiment cet univers, ce qui en fait toute sa force. D’ailleurs, en soi, ce « Refroidis » me fait beaucoup penser au « Fargo » des frères Coen. Au fond la mécanique est la même. Il a suffi d’une idée à la con ( spoiler: en l’occurrence celle de Finn de piquer un paquet de coke
) pour que soudainement toute une dynamique de mauvaises décisions soit lancée et conduise à la grande hécatombe que le seul titre annonce. Donc bon, sans être véritablement original, ce « Refroidis » parvient malgré tout à faire le boulot selon moi, ce qui me parait être l’essentiel. Allez ! J’irai même plus loin en disant que « Refroidis » est au fond un film qui sait être assez… rafraichissant. (ho ! ho ! ho ! Blague de fin et rideau.)

"Refroidis" (2014) et "Cold pursuit" (2019) tous les deux réalisés par le réalisateur norvégien Hans Petter Moland offrent plan par plan deux tonalités différentes d'un même thriller enneigé. Réaliste pour la version norvégienne et plus baroque pour la version hollywoodienne. A chacun de faire son choix. La version avec Liam Neeson a tout de même l'avantage d'offrir des portraits de méchants plus hauts en couleur.

Ah ouais, le froid norvégien fait des ravages. Si l'histoire est somme toute assez classique. Enfant tué, père en rage, veut venger son fils, tue les méchants... La réalisation et les scènes d'action sont furieuses. Le méchant ultra charismatique est purement flippant et violent, c'est un méchant comme on aime les voir dans les films. Je n'ai pas encore vu le remake avec Liam Neeson, mais je vais de ce pas le regarder et comparer car cette version originale est excellente et mérite clairement le détour.

Un polar norvégien glacial à l'humour noir qui lorgne vers Tarantino, avec des personnages pittoresques et une belle mise en scène.

"Refroidis" peut faire un peu penser à du Tarantino... oui mais un Tarantino dépressif. L'image est belle mais le scénario manque terriblement d'imagination. C'est très linéaire, répétitif, les dialogues sont plats, le tout ne réserve jamais une quelconque surprise, ne génère pas de tension ou de suspense, tout ça fait que je ne suis jamais rentré dans le film.

Si de prime abord, il apparaît assez incomprèhensible que les films scandinaves se fassent si rares sur les ècrans français, il nous reste cependant Arte ou Canal Satellite pour combler cette lacune. « Fait d'hiver » scandinave, dans une contrèe isolèe et sauvage où il n'est pas bon d'y aller pour faire du tourisme! On ne fait pas d'omelette norvègienne sans casser des oeufs! Stellan Skarsgård (impeccable comme toujours) incarne un conducteur de chasse-neige qui venge son fils dans un thriller givrè et très frais! L'ambiance est là, les cadavres aussi! Le rythme baisse un peu en milieu de projection en laissant place à un humour dècalè! On pense parfois au "Fargo" des frères Coen avec son mèlange d'humour et d'absurde! Petite originalitè du film : chaque corps est jetè dans une chute d'eau, enrobè dans une couverture et du grillage, avec un sous-titre qui prècise le nom de l'acteur et du personnage! Dans le cast du film, les aficionados seront ravis de trouver l'immense Bruno Ganz en parrain serbe! A voir avec une doudoune...

Un film qui se démarque par sa mise en scène soignée, son superbe cadre et grâce à de très bons acteurs. "Kraftidioten" est un film correct avec un scénario minimaliste, c'est une simple histoire de vengeance dans laquelle les deux gangs locaux sont mêlés ainsi qu'un homme sans histoires qui est un peu une victime collatérale. Pour compenser son histoire banale et superficielle, le film joue beaucoup sur l'absurde et sur l'humour noir encore faut-il être réceptif à tout ça, j'ai pris le film au premier degré ce qui fait que je suis resté de marbre devant tout ce spectacle qui est assez répétitif et sans émotion.

Si on se demande pourquoi une telle affiche française (deux noms d'acteurs très connus mais aucun d'eux sur ladite affiche, une arme qui n'apparaît jamais dans le film, un acteur de 2nd plan qui apparaît peu dans le film, une construction moche), cela cache en réalité un polar assez noir, drôle mais grinçant, violent mais pas trop, qui nous fais suivre le chemin d'un père en quête de vengeance. Déclenchant une guerre des gangs principalement parce que le gangster qu'il traque est aussi stupide que cruel (et il est assez cruel), le film empile les détails incongrus, utilise avec brio les ellipses (le tiers des mises à morts sont suggérées), narre les aventures de son personnage avec un regard décalé, servi par la très classe mise en scène de Moland qui esthétise l'ambiance jusqu'à atteindre une certaine poésie. Les acteurs sont très bons, certains dialogues sont incroyables, on sent l'influence des Coen Bros et un peu de Lynch aussi mais ça reste hautement recommandable et singulier. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Avec "Refroidis", Hans Petter Moland nous assène une véritable claque. Le cinéaste norvégien réussit à subjuguer une banale histoire de vengeance pour en faire une oeuvre hors-norme, splendide sur tous les points. Malgré son aspect de thriller dramatique, le film distille une bonne dose de second degré et de cynisme, le rendant parfois presque surréaliste. Cela apporte beaucoup de charme à ce long métrage mais c'est sans compter sur une sublime mise en scène, une superbe photographie, des paysages à couper le souffle et d'excellents acteurs. "Refroidis" montre une nouvelle que la Scandinavie est une terre fertile pour les thrillers de qualité.

entre les paysages glacés d'une Norvège sous la neige et le ton personnel du film avec son humour noir ponctué de croix selon les religions, ce petit film venu de Scandinavie se regarde avec plaisir. Bruno Ganz est comme toujours très bon avec son allure introvertie, les scènes s'enchainent en faisant mouche, un plaisir qui ne se boude pas jusqu' à la fin.

Plus qu'une simple histoire de vengeance, ce polar sombre et froid venu du Nord est servi par un humour grinçant et une galerie de personnages singuliers, voire débiles. Stellan Skarsgard y excelle.

In order of disappearance s'appuie sur un pitch des plus classique. La révolte de M. Tout le Monde décidé à venger son fils. Si l'histoire a été trop vue pour nous marquer durablement, la réalisation et les bonnes idées sont suffisamment atypiques pour nous tenir en haleine jusqu'à l'inévitable règlement de compte final : les paysages glacés de Norvège, le bizarre de la dé-neigeuse, la BO, la galerie de personnages (le comte déjanté végétalien, les policiers dépassés, les hommes de main homo...) et surtout un humour noir qui sied parfaitement au rythme du film : tu connais le syndrome de Stockholm ?

Un film scandinave est souvent particulier, encore plus quand il s'agit d'un film policier ou d'action. Ils n'ont pas la même façon de voir les choses que les américains ou les européens du sud (les latins). Ils ont l'originalité et le talent ainsi que l'humour pour faire de ce genre de films des réussites. Et celui-ci ne déroge pas à cette règle. Sans bénéficier d'un grand rythme, l'histoire reste néanmoins captivante, les enchaînements se recoupant parfaitement tout en gardant une certaine logique. De plus, les décors, les physiques jouent beaucoup dans la bonne appréciation de ce film !!

RIP. L'omelette norvégienne. Froide à l'intérieur, chaude à l'extérieur et flambante au final. L'héritier des Coen qui fait de l'humour blanc sur la banquise noire. Un combat collectif ou le planté de bâton est roi, a regarder sous la couette.