Derniers Avis sur La Fille du Patron

J ai adoré !tout sonne juste les rapports humains,l’usure du couple,l’ambiance rugby,les rapports entreprise.
Les acteurs jouent juste !!!Olivier Loustau une belle découverte !Bravo

Beau film de rapports humains.
Amour possible où pas , entre un responsable et la fille du patron. Tout ce petit monde au sein d'une entreprise de textile en difficultés. Intéressant.

La Fille du patron est une comédie dramatique totalement oubliable où l'on retrouve les trucs habituels si courants dans le cinéma français maintenant. Crise économique dans une usine de confection dans laquelle la fille du patron est employée pour optimiser la performance de l'employé sur les questions d'ergonomie. La fille tombe amoureuse de l'un des employés qui divorce de sa femme. Il n'y a rien d'exceptionnel dans ce film et pas de surprise du tout. Cela pourrait seulement être divertissant pendant que vous préparez le dîner ou repassez vos vêtements. Des clichés à ne plus savoir ou les mettre et tellement français et beaucoup trop à mon goût en tout cas. Film social et émotionnel que j'oublierai dans quelques minutes. Mais il y a bon jeu des acteurs rien à redire à ce sujet. Je ne regrette pas de l'avoir regardé on ne sait jamais dans les films français vous pouvez trouver un bijou de temps en temps. Mais surement pas avec ce film...

lent mais bien joué. christa théret est très convaincante. les scènes sont réelles, véridiques et on s'y croirait. mais ca ne suffit pas. ca manque de profondeur. ca m'a fait penser à la liaison de luchini avec son étudiante dans Paris. sauf que là, on ne sait rien. ca reste suspendu.

Vital, 40 ans, travaille comme chef d’atelier dans une usine textile. Il est choisi comme « cobaye » par Alix, 25 ans, venue réaliser une étude ergonomique dans l’entreprise de son père sous couvert d’anonymat. La fille du patron est rapidement sous le charme de cet ouvrier réservé et secret qui s’ouvre peu à peu à son contact et se met à rêver d’une autre vie…

Je suis tombé sous le charme de ce film, en grande partie pour la qualité des comédiens. L'enjeu narratif reste faible mais cette peinture plus douce amère que dramatique du monde ouvrier est une petite musique du coeur qui fait son effet.

Dans ce film pour moi il y a le tout noir et le tout blanc: d'un coté on a un scénario qui est bien ficelé, intéressant et de l'autre une mise en scène beaucoup trop frileuse, voir problématique quand ça oblige les acteurs de second plan à surjouer. Seules les scènes de rugby, vraiment jouée et quelques passages en moto sont réussies selon moi. Christa Theret n'est pas du tout à sa place, ne comprend pas du tout son rôle et, je le pense, gâche le film. J'ai bien aimé la B.O.

Ce film est un mélange de doc, film social et film romantique.
Bref il y a de la matière, de la fiction et c'est du vrai cinéma, avec de belles musiques aussi.
On suit une bande d'ouvriers, qui travaille ensemble et qui en plus font du rugby ensemble.
Comme quoi ils sont soudés. Malgré les clashs bien sur de temps en temps.
Va arriver, de façon incognito, la fille du patron qui fait une étude sur les ouvriers.
Et on va suivre cette fille, qui va se lier aux ouvriers, eux mêmes pris dans les tenailles des managers et du patron qui veut vendre.
C'est un beau film sur la solidarité, les valeurs, comme le sport.
Mais aussi la vraie vie, on en a qu'une alors autant faire ce qui nous plait.

Beau film d'Olivier Lousteau avec une belle histoire d'amour impossible - ne sont ils pas les plus beaux ?- entre un ouvrier et la fille du patron. Une réalisation juste et fluide avec ces scènes de camaraderie plus vraie que nature entre ces ouvriers rugbymen. À découvrir.

La Fille du patron décrit le quotidien d'une entreprise de textile en proie à une concurrence toujours plus déloyale venue de Turquie, de Tunisie. C'est ce qu'on a tendance à oublier. Derrière les entreprises florissantes du CAC 40, il y a toutes ces PME de province le couteau sous la gorge. Et ces petits patrons qui font vivre leurs salariés, qui mouillent la chemise. Alors, ok, celui-ci perd les pédales vers la fin mais sur le coup de la pression (la même qu'il met à ses salariés, vous me direz, donc un retour de bâton ?) la colère, des paroles et des actes trop forts et qu'on regrette souvent tout de suite derrière, c'est humain. Résultat, il faut se battre au quotidien et c'est usant pour tout le monde. Le patron est lessivé. Les salariés, à qui on demande toujours plus de productivité et de présence (mais sans gain de salaire !) le sont aussi et, pour se changer les idées, ils jouent au rugby. J'ai trouvé que les matchs faisaient un peu doublons car on y retrouve les mêmes valeurs que dans l'entreprise : entraide, solidarité, sens de l'effort, amitié virile. Les jours, semaine comme week-end, sont toujours les mêmes. Rythmés par le travail à l'usine, les entraînements et la vie de famille. Loin d'être de tout repos, la vie de famille quand on a des enfants, qu'il faut les emmener à l'école ou au sport et que la routine s'est installée dans le couple. Le quotidien morne de millions de personnes qui ne fait pas spécialement envie. Alors pour casser ce train-train, une étudiante en fin de parcours universitaire vient bouleverser leurs habitudes et étudier leurs conditions de travail. Avec son physique frêle, elle m'a fait penser à une brebis au milieu d'un troupeau de loups. Ses sentiments à l'égard du chef d'atelier de quinze ans son aîné vont être mis à l'épreuve entre les difficultés financières de la boîte, son départ pour le Canada, le divorce de celui sur lequel elle a jeté son dévolu, son statut de fille du patron d'où le titre. Et si cette fille représentait un nouveau départ ? Sa fraîcheur contre tous les maux de la vie ? Chacun y trouve son compte. Pourquoi rater une si belle opportunité ?

Petite comédie sociale plaisante mais malheureusement pas bien passionnante pour autant !! Le début est long à se mettre en place, le milieu est beaucoup plus convaincant mais la fin est plus convenue et pas loin d'être presque désagréable et on ressort de ce film un peu frustré car au final il ne s'y passe pas grand chose et on s'attendait à nettement mieux !! Dommage car les acteurs sont talentueux et le scénario aurait pu être accrocheur s'il avait été mieux creusé !!

Surprenant et réjouissant...
Ce film, au prime abord abordant des sujets maints et maintes fois abordés sur le rapport entreprise / employés dans des communautés dépendantes d'une seule entreprise, surprend par son éloignement des caricatures...
On se laisse prendre par les personnages, leurs désirs,... On est dans la réalité, le quotidien, la vie de beaucoup d'employés,...
Le Rugby est à l'honneur en étant un élément fédérateur de ces hommes et femmes qui ont leur vie tournée vers un même employeur. C'est autour de leur réussite dans le sport, ainsi que d'une histoire d'amour hasardeuse, que tous s'uniront dans l'adversité de la réalité industrielle de l'époque...
Un film rafraichissant, plein de simplicité du quotidien, de réalisme,...
Agréable à voir!

UNE VIE À L'ESSAI. Une belle équipe avec de l'énergie, de la sensibilité et de la douceur. Les contraires s'attirent, et les mailles s'enfilent. Ca se pelote de l'usine au vestiaire. On s'attache aux comédiens mais un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus. Une petite bouffé d'oxygène dans ce monde de brute.

Un film drôle, émouvant qui s'intéresse à ceux que l'on voit peu au cinéma, surtout en France. Excellente interprétation et regard posé sur ce monde ouvrier en voie de disparition

Olivier Loustau touche de près le vide abyssal en tournant ce tout premier film qui n’a absolument aucun intérêt. Entre les interminables parties de rugby mal filmées, les troisièmes mi-temps arrosées qui donnent une image encore plus déplorable de ce sport bourrin et beauf, l’histoire d’amour peu crédible et la vision oui-oui du monde de l’entreprise, on nage ici en plein cliché. Les acteurs ne sont pas terribles, la mise en scène est médiocre, les dialogues ne semblent même pas écrits. On se retrouve dans un type de cinéma que je déteste, façon Le cœur des hommes et tous les autres métrages d’Esposito. A fuir.