Maladie méconnue traitée avec justesse et qui doit sa réussite aux talents de Julianne Moore mais aussi de tous les seconds rôles (Alex Baldwin, Kristen Stewart, ...) Je ne peux m'empêcher de le comparer avec Father qui traite du même sujet, à savoir la dégénérescence mentale. Les deux se complètent, l'un portant une vision extérieure sur l'impact qu'à cette pathologie sur la vie familiale, amoureuse, professionnels où l'on voit progressivement la personne se dégrader. Le style est plus conventionnel mais redoutablement efficace. Alors que Father apporte un propos plus original, en se mettant du point de vue du malade. Les deux films sont de toute manière hautement recommandables.
Sans atteindre la puissance d'un "The Father", Still Alice vous envoie cependant un bon uppercut en pleine face, grâce à une Julianne Moore bluffante de sincérité. La descente aux enfers est vertigineuse, à l'image de la rapidité avec laquelle Alzheimer attaque le cerveau des victimes. C'est sobre mais touchant. Un drame efficace!
Excellent film. Le parcours d'Alice dans sa maladie est relaté avec beaucoup de dignité, d'amour, d'émotions. Le réalisateur veut dissocier la maladie de sa victime. Alice n'est pas résumée à son alzheimer, la maladie n'est pas trop envahissante. Quelques passages poignants, les scènes sont bien écrites. Seul bémol la relative insensibilité de la famille d'Alice, peu réaliste dans ce contexte aimant.
Bouleversant... Je n'en attendais pas moins de Julianne Moore qui est toujours d'une justesse incroyable. Le reste du casting est intéressant, Alec Baldwin, Kirsten Stewart.... La fin est un peu rapide et m'a légèrement décontenancé mais finalement avec un peu de recul, il n'y a rien de plus a dire à ce stade du film alors autant lancé le générique de fin.
Quand on a eu un membre de sa famille atteint de la maladie d'Alzheimer, c'est très dur de voir ce type de film qui retrace la dégradation progressive du cerveau. Et dans le cas précis d'Alice, c'est d'autant plus terrible qu'elle est jeune et en activité professionnelle. Par contre pour les stades d'évolution, je ne retrouve pas du tout l'ordre dont je me souviens, par exemple pour la désorientation spatiale qui me semble venir un peu trop tôt. Ceci dit, les problèmes que cela posent au sein de la famille sont bien décrits comme la difficulté d'accepter que la personne aimée se comporte curieusement et différemment de ce qu'elle a pour habitude. Et pour la personne elle-même, c'est horrible de sentir que tout se dégrade, que tout fout le camp. Une angoisse indescriptible l'étreint. Si la petite musique lancinante du film m'a énervée, le reste, c'est à dire le scénario tient bien la route. Il permet à ceux qui ne connaissent pas cette maladie de s'en faire une idée concrète et juste.
Ce film assez long m'as endormi... Je vous recommande des films plus joyeux tels que les Tuches 4 ! Je ne suis peut-être pas un génie cinématographique mais vraiment je recommande pas la ... Même Princesse Kagouia était meilleur
On se doute de la fin mais excellente interprétation pour un sujet pas facile. On se laisse porter dans au rythme des pertes de mémoires de cette femme qui était auparavant active. 3,6/5
un film sur la maladie d'Alzheimer, dans lequel on suit une femme la cinquantaine, professeur d'université, mère de famille atteinte d'une forme précoce et génétique de la maladie. Le film épouse le point de vue de la malade et nous amène à suivre le déclin cognitif inexorable de celle-ci sous le regard affectueux de sa famille et compatissant de son toubib. Même si Jenny Moore l'actrice principale tient correctement son rôle, l'ensemble est globalement terne, sans réelle surprise. Trop de scènes semblent tournées au format téléfilm, ce qui enlève à l'œuvre sa dimension cinéma. Restent quelques scènes touchantes, comme le discours lors d'un congrès sur la maladie, l'oubli du lieu où se trouvent les toilettes dans la maison et le message qu'Alice totalement désorientée reçoit depuis le passé d'une Alice tout juste diagnostiquées et où elle lui dicte la conduite à suivre quand elle ne saura plus répondre à quelques questions simples qui lui servent de baromètre tout au long de son déclin.
Still Alice est un film très fort et très émouvant. Personne ne peut rester insensible devant cette histoire d'une femme et mère de 3 grands enfants, professeur renommé, qui va donner des premiers signes de maladie d'Alzheimer... Les liens familiaux vont alors être soumis à rude épreuve face à cette terrible maladie. Julianne Moore est tout simplement magistrale dans ce rôle de femme soumise à la maladie et au combat de tous les jours pour garder la mémoire et la dignité. Bref : un film puissant, bouleversant et inoubliable.
Film très émouvant, traitant d'un sujet très douloureux. Il m'a fait comprendre la lente descente aux enfers que peut vivre une famille et la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer, qui perd absolument tout. Merveilleusement interprété par Julianne Moore, je regrette seulement, et je le retrouve malheureusement dans beaucoup de drames américains, l'image si loin de la réalité, d'une famille modèle dont une femme, qui en plus d'être très belle, est parfaite dans tous les domaines...
Mis à part cela, le film vaut vraiment le détour pour différentes raisons, et certaines nous sont propres.