Avis : Joy - Page 4

On loue une qualité indéniable à David O.Russell : faire la mue et savoir changer de genre de film en film. "Joy" est pour ainsi dire étrange. Parfois circonspect des propos vaseux du dialogue, voir simpliste. Mais un simplisme pas forcément péjoratif. Passé le pastiche "histoire vraie" qui devient monnaie courante, comme si c'était une excuse en cas d'échec, utilisé à toutes les sauces, pour indiquer dés le départ que la touche émotive du film fera plus vraie. Honnêtement cette phrase n'a aucun sens et décrédibilise tout le travail de création d'un réalisateur. Enfin soit, ce n'est pas le seul. La vraie anti-héroïne a de quoi interroger. Personnellement, sa vie familiale je m'en fou. On a bien compris au bout de 5 minutes que c'était des boulets, on peut voir autres choses ? Et bien oui et non. Quel dommage de cantonner Bradley Cooper a un si petit rôle, lui qui a sorti sa plus belle composition dans "The Happiness Therapy", sous l'égide de ledit cinéaste. J'y ai cru 5 minutes, mais hélas. Globalement assez curieux de voir ce genre de film en 2016, pressé de voir si Hollywood offrira un second Oscar a miss Lawrence.

Beau portrait de femme lambda, de la classe moyenne mais qui se révèle courageuse et plus déterminée qu'il n'y paraît. Jennifer Lawrence est une actrice qui me laisse perplexe (dans le bon sens!) : elle joue très bien, vraiment naturellement et pourtant, elle semble toujours trop "jeune" (physiquement) pour ses rôles (sf Unger Games forcément) mais dégage beaucoup dans sa force de jeu. Elle va surement encore plus se bonifier avec l'âge, en rattrapant la maturité de ses rôles, tjs complexes et intéressants. Elle sait les choisir, très bon signe de nez fin et de...très grande maturité artistique! Je vais commencer à la suivre...
Le reste du casting est bien entendu tout aussi brillant. Petit rôle pour De Niro mais tjs aussi parfait et classe, dans un rôle qu'on aurait bien envie de taper à certaines scènes, tant il est un père hésitant, à faire douter sa fille sur ses capacités. L'histoire est prenante, tragi-comique. J'ai eu peur au début que le style et le rythme ne tirent le reste vers le bas. Puis, peu à peu, quelque chose prend et on a envie que cette Joy remporte tout sur son passage. Elle est bouleversante car vraie. Elle fonce et croie qu'elle peut faire et tjs mieux faire. Bel exemple pour bcp de femmes, pour bcp de personnes. Oser, poursuivre son rêve, suivre sa volonté, tout en gardant ses valeurs et son coeur. Si seulement la moitié des gens comprenaient qu'il faut aller jusqu'au bout de son combat, pousser les portes, ne pas se contenter de rester dans un moule ! Et pourtant, ce n'est pas sa famille qui la soutient, voire, tout le contraire. Car c'est aussi un film de famille et ses travers, comme toujours chez ce réalisateur, tjs inspiré. La caméra d'ailleurs rend parfaitement tout les enjeux, les images, la musique sont au diapason. Il y a du coeur, du coffre et de l'ambition dans le choix de thème et le rendu. Lumineux comme...Joy!
On en ressort ému, avec la sensation d'avoir lutté avec une femme forte qui ne s'est pas laissée dicter "sa" loi, mais l'a bien créée !! On a alors envie de tout bousculer aussi et d'y croire. A voir et à méditer. Merci au réal et aux acteurs.

Joy est l’adaptation de la vie d’une femme entrepreneuse qui inventa un balais serpillère d’une nouvelle génération. Pendant deux heures, David O. Russell met en scène son actrice fétiche Jennifer Lawrence dans le rôle de cette ménagère à la vie trépidante. Sa famille qui s’appuie un peu trop sur elle, son ex-mari dont les rapports n’ont jamais été aussi bons depuis le divorce, l’idée du balais, la recherche de financement, la fabrication, la négociation avec les sous-traitants, la commercialisation via la télévision, tout y passe. Au-delà de l’histoire de cette femme, c’est une déclaration d’amour à l’ambition féminine que nous livre le cinéaste. Malheureusement le mélodrame est parfois répétitif et semble long. La caméra est peut-être trop souvent centrée sur l’actrice, d’ailleurs récompensée d’un Golden Globes. Les décors et costumes ne font pas mouche et les personnages secondaires s’effacent à chaque demi-heure. Finalement, le long-métrage nous donne surtout envie de lire ou de voir un documentaire sur la véritable Joy Mangano.
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Ce film est magique, c'était une de mes plus grosses attentes de décembre et le moins que je puisse dire c'est que je n'ai pas été déçue. David O. Russel nous conte donc l'histoire de Joy, de ses rêves d'enfants à sa réalité d'adulte en passant par son réveil en tant que femme d'affaire. Joy a toujours eu une grande imagination et des talents de Géo Trouvetout mais a été brimé par sa famille. La famille, le gros handicap de Joy dans cette aventure, pensant avoir un soutien et des alliés cher cela va vite se retourner contre elle. Pour autant elle n'est pas rancunière. Je mettais bien entendu fait une image différente du film, puisque je pensais que l'on allait suivre le quotidien de Joy depuis son enfance jusqu'à sa réussite. Finalement on la suit dans le "présent" et nous avons droit à des flashbacks du passé mais également du futur. Ce que je peux reprocher au film s'est sa facilité dans le scénario, toute problématique semble facile à résoudre, chaque étape également et Joy traverse tout cela avec une simplicité qui désole. On ne voit peut être pas assez l'impact sur sa vie perso et notamment sa vie de famille. C'est dommage. En soit, le film m'a paru bien trop court malgré ses deux heures, j'aurais aimé en découvrir beaucoup plus. Le scénario souffre de quelques manque mais la réalisation est plutôt bonne, on a droit à des plans intéressants et des séquences bien trouvées. Du côté du casting, je suis toujours admirative de l'ascension de Jennifer Lawrence, depuis le premier Hunger Games, elle a gagné en jeu et s'offre un bon parcours dans sa filmographie. J'ai adoré la scène où elle devient une badass de la finance. Bradley Cooper nous montre encore ses formes gagnées avec "American Sniper", on le voit très peu mais j'avais envie de souligner ce fait. Les autres membres sont essentiellement là pour servir la belle, on a d'ailleurs connu Robert De Niro bien meilleur. En résumé, j'ai bien aimé ce film, je n'ai pas du tout vu le temps passer et j'aurais vraiment voulu en voir plus donc être en salle une heure de plus ne m'aurait pas dérangé. J'ai donc été un peu déroutée par la scène finale qui pour moi tombe un peu comme un cheveux au milieu de la soupe alors que j'avais encore besoin de beaucoup de réponse.

Pour ce dernier film que je vois au cinéma cette année, je me suis dis de ne pas regarder la bande annonce ni de connaître l'histoire. C'est donc par pur plaisir de revoir l'équipe qui nous avait fait "Happiness Therapy" et "American Bluff" que je suis entré dans la salle de cinéma. Ressortis très surpris et émerveillé, j'en fais maintenant ma critique.

"Joy" est inspiré d'une histoire vraie et mise en scène David O'Russel. Si son dernier film m'avait déçu dans son rythme, ici il retrouve le charme qu'avait "Happiness Therapy". L'ambiance qui se dégage est certes très dure pour l'héroïne mais porte un message d'optimisme profond. Comédie dramatique, ce long-métrage nous transporte dans la vie de cette jeune femme. Ses combats, ses idées et son ambition sont parfaitement retranscrit à l'écran ; et amenés sans pression par une histoire très bien écrite. La mise en scène du réalisateur est plus énergique que dans "American Bluff", les longueurs ne sont pas présentes. Certes la mise en place du développement des personnages est un peu lent au départ, mais la suite enchaine les situations dramatiques et fascinantes sans problème scénaristique. L'élégance du film par ses très bons décors, ses costumes magnifiques et sa BO superbe ; se fait remarquer par la présence d'une humanité poignante et rêveuse.

Joy est interprétée par la radieuse Jennifer Lawrence ("Hunger Games"), et est touchante de compassion. La prestance du personnage est accentué par le charisme craquant de l'actrice. Son interprétation est de loin l'une de ses plus belles dans ce métrage. Celle-ci est entourée de Robert De Niro ("Jackie Brown"), Bradley Cooper ("Limitless"), Edgar Ramirez ("Délivre-nous du mal") et Isabella Rossellini ("Enemy"). Que de belles performances par un beau casting. Les personnages certes par tous attachants sont très bien écrits et complexes dans leur personnalité. Les enjeux de chacun sont bien définis par la mise en scène de l'histoire et révèle les ambitions et attachements envers eux. Cette grande famille qui malgré des ententes souvent froides se montre compréhensive envers Joy mais malgré le regard de certains. Car oui le regard de la personne dans ce film est très important : le regard de Joy envers elle, celui de la fille de Joy envers sa mère, le regard de ses amis envers elle ainsi que celui de sa famille. Ces regards (comme ceux du spectateur de télévisions lors des ventes du balai crée) forment un tout important pour cette femme, un espoir en quoi elle peut croire. Le portait de cette femme battante et à bout dans son existence est fascinant à suivre durant toute la durée du déroulement. La fatalité du récit (et malheureusement réaliste) est dure, mais le message disant qu'il ne faut pas baisser les bras l'emporte une fois de plus. Une positivité forte qui nous donne le sourire.

Le metteur en scène nous prouve encore son talent dans la direction d'acteurs et d'ambiance, et nous plonge à travers ce Biopic dans une Amérique cruelle mais pleine de rêves et d'envies. La réalisation est très bonne ; avec des plans somptueux et significatifs (malgré une grande prévisibilité), aussi grâce à la photographie réussie ; et l'accompagnement sonore se montre en parfait adéquation.
Energique et lyrique, "Joy" est un film très satisfaisant, et finit cette année 2015 en beauté.

(...) Après American Bluff, film clinquant, tout en esbroufe, qui tentait vainement de se faire une place entre els films de Scorsese, Coen et Tarantino, David O. Russell continue de construire une filmographie très variée avec ce biopic improbable, le récit de la success-story d’une ménagère de moins de 50 ans dans l’Amérique des années 90 qui fit fortune grâce au télé-achat, et surtout à son envie de réussir à tout prix.
Avec Jennifer Lawrence, que l’on trouvait déjà dans Happiness Therapy, et qui se montre plutôt convaincante dans le rôle principal, David O. Russell signe un joli portrait de femme, dans un film porté par une solide dramaturgie agrémentée d’une touche d’ironie qui donne au film une dimension critique assez agréable sur cette Amérique, royaume de la consommation effrénée, avec notamment une très belle séquence mettant en scène Bradley Cooper en gourou du télé-achat.
Mention spéciale aux seconds rôles, avec Isabella Rossellini en riche veuve et un Robert De Niro sobre comme on ne l’avait pas vu de plus longtemps.
Très bonne surprise donc au final avec ce film de deux heures, sans gros coup de mou, jamais prévisible, rythmé par une BO du tonnerre (Cream, Nat King Cole, Buffalo Springfield...), qui dresse le portrait généreux (sans doute un peu enjolivé) d’une femme épatante, s’affranchissant de sa condition de mère au foyer pour aller affronter le monde des affaires.

Biopic adapté très librement de la vie de Joy Mangano. Inspiré de faits réels est ici pur effet promo puisque très et trop librement adapté. Ici Joy est avant tout le symbole féministe de l'American Way of Life et le rôle écrit spécialement pour la nouvelle grande star féminine de Hollywood. Le film repose donc essentiellement sur le personnage de Joy et de la performance de son interprète. Pas parfait mais loin d'être déplaisant, grâce aussi à la mise en scène toujours aussi attrayante de David O. Russell.

Un film au casting puissant qui suit son chemin sans faux pas en nous servant une histoire utile bien ancrée dans l'époque. Jennifer Lawrence y est vraiment très crédible.

Mêmes acteurs, même personnages "zinzin", même réalisateur, même mise en scène que les films précédents. Malgré le changement d'histoire et d'inspiration, notre intérêt pour le cinéma de David O. Russell s'use à petit feu. Grâce à son talent, à celui de ses acteurs et surtout de son interprète principale, le réalisateur s'en sort finalement à plutôt bon compte.

David O. Russell s'inspire de l'histoire de Joy Mangano pour livrer une réflexion très intéressante sur le rêve américain. Pour sa troisième collaboration avec Jennifer Lawrence, il offre à l'actrice un rôle passionnant et complexe, lui permettant de prouver son grand talent qui a été totalement sous-exploité dans la franchise "Hunger Games". Ici, Lawrence est impériale et éclipse le reste du casting, pourtant loin d'être mauvais. Si elle intéresse à de nombreux moments et qu'elle atteint quelques sommets grâce à la mise en scène, l'histoire de cette femme est néanmoins bancale et le film souffre de sérieux problèmes de rythme à plusieurs reprises. A défaut d'avoir un film totalement passionnant, le réalisateur nous offre une belle histoire surfant sur le thème vu et revu du rêve américain, le tout mené par une femme forte.

Époustouflante et irrésistible business wooman !!Démarrant curieusement tel un épisode des feux de l'Amour - si - 40 années de sa vie y sont racontés.Vie familiale hyper compliquée, entre enfants et parents, divorcés ou à la rue... Mais tout simplement le rôle de Joy - magnifiquement interprété par Jennifer Lawrence - est tellement inventif, opiniâtre, volontaire....qu'elle en est un modèle, une icône (?) même après avoir passé la serpillère ! D'autant plus que son entourage est cynique, en dessous de tout (sauf sa grand-mère) Robert De Niro étant l'exemple parfait.
Un très beau film pour le WE de fêtes !! **

Troisième film de David O russell avec ses acteurs fétiches. Après Happiness Therapy et American Bluff.

Ce qui est bien et pas bien avec David O Russell. C'est que l'on sait à quoi s'attendre. David O Russell aime raconter des histoires, aime dresser des tableaux et aime illustrer des femmes forte dans ses films. Il sait également diriger des acteurs qu'il connaît maintenant par coeur pour parvenir à cet objectif. Donc évidemment, la femme présentée dans Joy, aussi obscure soit-elle pour vous et moi, collait parfaitement à ces thématiques.

Je ne vais pas m'étendre sur les éloges, je n'avais qu'un minime appréhension de ne pas voir ce que je m'attendais à voir à ce niveau.

La réalisation est propre, soignée et colle très bien aux années fin 80-début 90, époque où est sans doute censé se dérouler cette histoire. De ce côté là, comme pour ses précédents films, rien à redire, pas d'idée de mise en scène ou de cadrage innovant, il faut qu'on voit les personnages, c'est tout.

Pour parler des personnages, ils sont tous très intéressants, que ce soit Joy ou sa famille, avec une mention particulière au personnage du père totalement irresponsable, limite sanguin et sans doute malhonnête sur pas mal de points.

Les acteurs, comme il fallait s'y attendre, sont parfaits, juste parfaits. Robert de Niro est très drôle et très juste dans sa manière d'être, inutile de le présenter de nouveau dans tous les cas. Bradley Cooper montre encore une fois que la palette de personnages qu'il peut interpréter est très large et il est parfaitement crédible dans ce rôle de chef d'entreprise cynique, exigeant mais prêt à donner votre chance.
Quant à Jennifer Lawrence, elle a 25 ans, va sans doute être nommée une 4e fois aux Oscars, et la troisième fois sur un film de David O russell, qui lui en avait offert en plus de ça. Inutile d'affirmer une fois de plus que son jeu est parfait et illustre l'idée que l'on peut se faire de cette femme au travers de ses ambitions et de ses fragilités.

Seul hic ! Tout cela ne nous surprends pas. Le problème de tout miser sur l'histoire, c'est que soit on rentre dans le film, soit on y rentre pas, et ceci s'apparente beaucoup à ce que j'ai ressenti devant Les Affranchis, film auquel je ne trouve aucun défaut, en dehors du fait que je ne suis pas rentré dans les enjeux et l'intrigue de ce long-métrage.

Pour Joy, c'est une fille qui a une vie pourrie qui veut rattraper ses rêves de succès et de création nés dans son enfance. C'est bien, ça marche, mais ça ne suffit pas à me tenir en haleine deux heures, parce que tout ça n'est pas forcément très innovant pour moi. Le film est donc délicatement passé devant, en me faisant ressentir des choses par moment (et je dis ça en toute objectivité vis à vis de Jennifer Lawrence) mais sans pour autant me transcender.

Joy ne fait donc rien de mal et est très bon sur énormément de point, le reste est subjectif. Si vous pensez que cela peut être votre came, allez-y.

(...) Mais cette « histoire vraie » est avant tout un film profondément féministe en même temps qu’une peinture de la société américaine et de certaines de ses fondations, ici encore familiales. Le réalisateur prouve une fois de plus qu’il sait réaliser des films qui semblent minimes au premier abord, mais qui dans leur arches s’appuient sur les archétypes sociaux d’une Amérique, qui véhiculent le rêve, et soutiennent la force d’y croire afin d’accéder au succès, et ce contre toutes embûches. Afin de ne pas érafler l’ensemble de segments trop sirupeux, le cinéaste lâche son talent, superbe découpage à l’appui, appuie son style d’une mise en scène éclectique (entre réalisme rêverie) et laisse voir entre les lignes un conte post moderne tiré d’une histoire vraie. C’est simple mais fin, et bien pensé.
On s’aperçoit alors que dans cette catégorie, David O. Russell, toujours proche de la direction envisagée lors de ses premiers films (période pré-« Fighter »), s’avère un conteur hors pair doublé d’un cinéaste talentueux. Toujours à démanteler les codes d’un genre ; démystifier l’american dream et en faire un conte de Noël (sorti en fin d’année) n’est pas si simple ; et pose encore un regard intelligent, comme toujours attiré, sur les familles dysfonctionnelles.
Tête d’affiche, héroïne anonyme, muse du cinéaste depuis 3 films, Jennifer Lawrence semble pouvoir tout jouer et fait preuve d’une maturité effarante qui rend aveugle le spectateur quant à son âge réel. Elle ne fait pas partie d’un grand tout d’actrices surdouées puisqu’elle semble seule à Hollywood dans cette catégorie, à ce niveau tout du moins. Elle donne ainsi plus que vie à son personnage et se l’approprie avec toute la force de caractère nécessaire. De brillant à fulgurant, son talent n’est plus à confirmer et fait désormais partie des grandes comédiennes d’Hollywood.
« Joy » semble nous être offert comme un petit film, pour ensuite être déballé comme un cadeau de Noël avec tous les sentiments qui peuvent accompagner un tel film. Sous le papier cadeau d’un film où les bons sentiments affleureraient, se cache finalement, un film très fin et plus subtil qu’il n’y paraît dans la filmographie généreuse et unique de David O. Russell.

Très bon film sur une histoire vraie. Jenifer Laurence est très bien dans ce rôle. Je dois avouer que c'est le 1er film que je vois où je la trouve vraiment bien à sa place. Elle est crédible, touchante. On ne voit pas passer les plus de 2h de projection. spoiler: Quelle belle réussite que celle de cette américaine!

Joy est un personnage que l’on a envie de voir réussir, tout le long du film nous sommes avec elle, nous la soutenons, nous l’encourageons à l’intérieur de nous-même, nous partageons ses émotions dans la joie et la peine et sur ce qu’il nous fait ressentir le film est déjà une réussite. Tout cela est possible tout d’abord grâce à la qualité des acteurs, Jennifer Lawrence est sublime et sort enfin de son rôle d’ « Hunger games », elle nous montre une maturité étonnante pour son âge, je pense vraiment qu’elle a un avenir dans le cinéma. Bradley Cooper est excellent comme toujours, même si son personnage n’est pas assez développé, il est laissé en marge pendant le film ce qui est très dommage car il apporte beaucoup. Le personnage de Robert de Niro est amusant dans le rôle du père, on a tous connu quelqu’un de détestable comme lui. On s’attache à Joy car on a de la compassion pour elle, Joy ne vit que pour les autres et personne ne lui rend la pareille, elle se fait « manger par la vie » elle n’est plus maitre de soi. Par nos expériences on se reconnait dans de nombreuses situations et le cas de Joy doit en concerner plus d’un. Alors quand elle se décide à reprendre ses rêves d’enfant et lâcher-prise, nous avons tous envie de voir ses ambitions se réaliser. Nous la voyons donc évoluer dans le film avec intérêt cependant je trouve que le film s’étale trop, les trois premiers quarts du film sont excellents et en plus la conclusion était présente mais il a fallu que le film s’étale pour ne rien apporter de plus, on se détache donc un peu de Joy jusqu’à la fin. Le deuxième point négatif est que tous les personnages qui entourent Joy ne sont pas assez développés, ils pouvaient donner un peu plus de profondeur à l’héroïne qu’est Joy. Je vous conseille ce film si vous avez des projets professionnels ou autres difficiles à réaliser, Joy va vous redonner l’énergie nécessaire.

Musique : 8/10

Scénario : 6/10

Réalisation : 6/10

Acteurs : 9/10

Kiffe : 6/10