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Un visiteur
2,5
Publiée le 22 juillet 2015
La femme au tableau est une véritable déception. Alors que l’histoire est riche, le film ne réussit pas à emporter le spectateur avec lui. Très plat, linéaire, le film réunit un scénario catastrophique qui nuit à l’ensemble. Helen Mirren, malgré sa prestation, ne réussit pas à sauver le film.
Émouvant, magnifiquement interprété. Histoire prenante et très touchante sur cette partie de notre histoire, et de notre patrimoine. Je n'avais pas été aussi touché depuis bien longtemps.
Un superbe film qui dénonce la spoliation des oeuvres d'arts par les nazis durant la seconde guerre mondiale et à quel point il a été difficile voire impossible pour certains propriétaires originaux et descendants de récupérer ces oeuvres éparpillées de par le monde entier. Helen Mirren est excellente et l'histoire intéressante. Une face pas forcément néconnue de l'histoire mais assez tabou du fait que certaines des oeuvres sont exposées aujourd'hui dans des musées réputés.
C’est la partie du souvenir et de la mémoire qui m’a le plus touché. Le fait que ce soit sa tante qui figure sur cette peinture. Et les nombreux retours en arrière dans le temps sont très émouvants aussi pour cette œuvre de mémoire justement. Le combat judiciaire en soi n’est pas ici une finalité. Le film est vraiment beau et l’interprétation parfois malicieuse dans ses dialogues, en fait un moment très divertissant aussi.
La bataille juridique d'une survivante de l'Holocauste pour récupérer son tableau volé par les nazis. Tiré d'une histoire vraie, un film à la réal académique mais au sujet plutôt captivant, à la reconstitution historique soignée et à l'interprétation convaincante.
Film très réussi sur une aventure vécue rare et sur un sujet dramatique, la spoliation des Juifs par les nazis et la difficulté des restitutions de biens, voire de chefs-d’œuvre. Le genre oscille entre le film historique et le thriller judiciaire qui arrive à installer le suspense là où on connaît la fin. C’est là la réussite du scénario. L’autre réussite est l’interprétation tout d’abord de la formidable Helen Mirren à laquelle Ryan Reynolds rend très honorablement la réplique, comme de l’ensemble des autres acteurs. Les dialogues sont piquants autant dans le registre humoristique que dans les prétoires et autres cours de justice. Seules la réalisation aurait du être plus enlevée et moins académique et la construction moins manichéenne – quoique l’Autriche n’a à se vanter de rien ! Un beau film sur l’art, l’histoire et la justice.
C'est un film subtil porté par des acteurs qui le sont tout autant. Le scénario est basé sur une histoire vrai et forte de séance, de ce que j'ai lu sur internet l'essence de l'histoire est impeccablement respectée en y ajoutant une dose d'humour toute en finesse. C'est intelligent, captivant, le sujet est dur mais traité avec finesse, tout est savamment dosé, les procès, les flashbacks durant la seconde guerre mondiale, le rire, l'émotion. C'est vraiment un superbe film à conseillé à tout le monde, film fort mais grand public.
Une histoire vraie, une histoire de spoliation de biens, en particulier d'œuvres d'art, en Autriche. Un propos qui amène à réfléchir, par le rappel des faits. Le film porte un regard juste et direct sur les actes des Nazis et des Autrichiens, et sur la difficulté de la rédemption et du pardon. On y voit toute la subtilité du droit international. Helen Mirren et Ryan Raynolds sont subtils, tout en retenue, laissant paraitre quelques émotions suffisantes pour donner une tension dramatique à l'action. Les décors, les costumes d'époque et les flashbacks, sont superbes et plongent le spectateur dans les souvenirs d'une femme qui a dû fuir l'horreur. À commencer par la première décision prise par le pouvoir en place lors de l'arrivée des Nazis : "Interdiction de quitter le pays sans autorisation". Laisserions-nous faire aujourd'hui une telle interdiction ?
Que l'on soit au cinéma ou dans son salon, on s'installe très confortablement ... et on est pris. Les personnages sont remarquablement bien interprétés, le scénario inspiré d'une histoire vraie (récupération d'un tableau spolié par les nazis) est très bien tenu, les flash-back ne sont pas lourds et sont amenés naturellement et puis il y a ce mélange astucieux du passé et du présent, accompagnement musical tout en douceur (mais je n'aime pas Schoenberg).On en sort avec une sorte de satisfaction intérieure. Cela fait du bien . Bref, un très très bon film qui se reverra avec plaisir.
Cela avait beau sentir l'académisme à plein nez, je m'y suis quand même risqué au vu du sujet très intéressant... Et pas sûr que j'aurais dû. Ça n'est pas insoutenable, on apprend quelques informations sur la complexité à se voir restituer des œuvres d'art volées par les allemands durant la Seconde Guerre mondiale et face à une Helen Mirren en faisant des tonnes (avec talent, quand même), Ryan Reynolds livre une prestation très convaincante : la bonne surprise du film. Seulement, alors que j'avais plutôt aimé son « My week with Marilyn », Simon Curtis semble ici totalement tétanisé par l'enjeu tant sa mise est d'une platitude déconcertante, ses flashbacks historiques lourdingues et son incapacité à créer du rythme, de l'intensité, de l'émotion (à de rares exceptions près, notamment spoiler: la poursuite dans les rues autrichiennes ) étant quasi-rédhibitoires. Après, comme d'hab, il y a un travail de mémoire, une poignée de réflexions sur le sujet et certains enjeux qui ne sont pas à jeter, mais à ce point d'absence de personnalité et d'idées nouvelles sur une période abordée des centaines de fois au cinéma, difficile d'avoir autre chose qu'une indifférence polie.
Toujours friand d'histoires vraies, le cinéma se tourne cette fois vers celle de Maria Altmann, autrichienne juive réfugiée aux États-Unis depuis l'invasion de son pays par les nazis. Décidée à se battre pour récupérer les peintures de Gustav Klimt appartenant à sa famille et ayant été volées par les nazis, elle s'adjoint l'aide d'un jeune avocat d'origine autrichienne pour l'aider à récupérer ces œuvres d'art qui constituent son seul héritage et souvenir de sa famille. Pour raconter cette histoire, Simon Curtis (''My week with Marilyn'') laisse le sujet se porter de lui-même et nous livre un film de facture très classique, le tout étant relativement académique, que ce soit en terme de mise en scène ou de construction narrative. Si l'histoire est belle et qu'elle réserve son lot d'émotions (grâce à Helen Mirren et Tatiana Maslany, interprétant toutes deux Maria à une époque différente), elle ne saura guère nous surprendre. Reste que l'on passera un agréable moment devant ce film sans prétentions.