Derniers Avis sur Kill Your Friends

Un film sans aucune morale, qui réjouira ceux qui se reconnaîtront dans le protagoniste principal mais qui laissera un goût amer à ceux qui aiment VRAIMENT la musique et qui ne veulent pas connaître le revers de la médaille. Film a regarder seul, de peur de passer un très mauvais moment... mais plaisir solitaire et coupable.

Un bon film qui a pour toile de fond la grande époque des maisons de disques, les 90s. Le film est très bien rythmé on ne s'ennuie jamais. Il y a plein de bonnes idées et l'humour noir fonctionne bien . on sent bien cette pression sur les personnages et l'engrenage que cela crée pour eux. Les différents protagonistes sont bien développés et attachants. C'est bourré de caricatures mais ça colle bien avec l'ensemble.
la galerie est impressionnante: le dirigeant sadique, les directeurs artistiques en compétition sans pitié les uns avec les autres, spoiler: le chanteur techno allemand avec son "super tube", le chanteur de drum and bass qui prend un melon énorme et fait n'importe quoi après un premier disque considéré comme bon, l'assistant timide et de bonne volonté qui est perverti par le milieux, la secrétaire qui fait du chantage, le policier qui veut extorquer un contrat d'édition, le girls band ingérable qui ne sait ni chanter ni danser, le directeur artistique expert sacrifié sur l'hotel de l'ambition, etc..

Sans compter tous les infos intéressantes que l'on apprend sur cet univers, l'idée notamment que c'est l'argent qui est l'objectif de tout et que la qualité de la musique est très secondaire.
L'acteur principal Nicolas Hoult assure un maximum et mène le film avec brio.

Film assez plat, peu accrocheur malgré du potentiel.
Quelque chose de prétentieux également.
Très vite oubliable.

Immersion dans le panier de crabes de la production musicale en Angleterre. Les acteurs sont bons et l'histoire oscille entre cynisme et cynisme.

Une critique du business du disque aussi cynique que mordante, avec un Nicholas Hoult au regard intéressé qui devient vite synonyme de meurtre furieux... Kill Your Friends est une excellente idée sur le papier, égratigne assez sévèrement l'hypocrisie du milieu de l'entertainment (le divertissement de masse) et montre combien on nous prend pour du bétail à nourrir d'un seul même foin (le plus rentable possible). Malheureusement, les fameux meurtres sont assez vite expédiés, la critique balayée du revers de la main, pour laisser place à un train-train du personnage principal dans ses nouvelles fonctions assez lentes et creuses (on suit de loin la petite guéguerre qu'il livre à son nouveau manager, et puis on décroche carrément). Dommage que le disque saute aussi bêtement, car ensuite on a bien du mal à remettre le diamant sur les sillons, on ne s'intéresse déjà plus à ce qu'il adviendra de ce businessman violent. La sextape finale qui sert de chantage ne convainc pas, l'arrestation du manager se fait trop vite, on aurait pu insérer quelques scènes dynamiques comme celle de James Corden (certainement l'un des meilleurs passages), car on termine le film sans vraie apothéose de la critique, si ce n'est ce petit plan final sur l'équipe de requins de la finance prêts à s'entretuer... On passe à côté d'un film qui marque les esprits pour une simple histoire de rythme mollasson, un comble pour une comédie ironique sur l'art de diriger l'industrie de la musique...

À l'aube de l'ère Britpop des années 1990, Steven Stelfox est un homme dans les coulisses qui décide de ce qui fait et de ce qui ne se fait pas dans la musique. Sa déduction est simple : que l'industrie de la musique a l'obligation de faire des disques qui se vendent. Mais pas spécialement ce qui est artistiquement excellent. Mais Steven a l'ambition de se hisser au sommet de son art et de ne laisser personne se mettre sur son chemin. Kill Your Friends est un film triste où les souvenirs de vos jeunes années et la musique qui le définissait deviennent de plus en plus distants. Vous commencez à vous sentir comme une relique d'un temps révolu. Steven Stelfox est le type d'homme qui a défini ces moments. Le film comptent sur nous pour le voir devenir de plus en dépravé au fur et à mesure. Nous l'apprécions en tant que personnage avec ses excès. Certainement pour quelqu'un de ma génération c'est comme s'il nous invitait à rire de nous-mêmes. Ou comment nous avons été manipulés et induits en erreur en achetant de la musique qui était inférieure à ce que notre argent durement gagné méritait. Kill Your Friends est une plongée horriblement divertissante et hilarante dans le monde trouble des coulisses de la musique...

En 1997 à Londres, Steven Stelfox est producteur de musique et cherche sans cesse de nouveaux talents. C’est un univers dur et stressant où il va tout tenter pour protéger sa carrière.
Les références musicales sont là et la bande-son est excellente. La réalisation est stylée avec des répliques directement adressées aux spectateurs. Nicholas Hoult est très charismatique dans ce rôle qu’il interprète très bien. Mais ce film est quand même un peu cliché, nous faisant croire que dans la musique tout tourne autour de l’alcool, la drogue et le sexe. Il reflète surtout la course à la gloire que l’intérêt pour la musique. Malgré quelques surprises, le film tourne en rond et devient vite inintéressant. Une histoire sympathique mais je n’ai pas accroché à ce monde de producteurs véreux.

Nous avons là un petit bijou de cynisme revendiqué, tournant à l'humour noir. Arrivisme poussée à son paroxysme, soif de pouvoir, mépris du public tout y est avec une interprétation fabuleuse de Nicholas Hoult. Le réalisateur a fait le choix de ne pas s'encombrer de fin morale, ni châtiment, ni rédemption rendant le film définitivement noir. Quant à la bande son, ne connaissant rien de la musique proposée je me suis surpris à l'apprécier.

Critique même pas déguisée envers le monde de la musique britannique, enfin de ses coulisses plus exactement. Et tout le monde y passe : le patron du label, les directeurs artistiques, le directeur financier, les agents et les chanteurs. C'est une virée dans le sordide et la démesure mais aussi le délire qui n'est permis que par la stupidité des fans comme il est précisé : si la soupe se vend, c'est qu'elle se mange! Kill your friends est dérangeant par son approche très acide de ce monde, sous un côté un peu déluré il n'en pose pas moins de vraies questions sur cette industrie et sa philosophie. Si l'action du film se déroule en 1997, en plein essor de la Brit Pop, c'est surtout pour ne pas effaroucher les majors du disque actuelles. Il n'en demeure pas moins que le propos fera malgré mouche car intemporel. Dans le registre des regrets, on peut signaler des prises parfois trop saccadées et des flashbacks pas toujours utilisés à escient mais fort heureusement le tout se laisse amplement apprécier.

Trash et cynique, cette comédie bourrée d'humour noir aux allures de thriller est menée tambour battant. Critique acerbe du milieu qu'il dépeint, il ne se dote pas moins d'une BO qui déchire.

Une satire du milieu branché de la production musicale avec ses paumés, ses excès, ses rituels, ses filles, sa coke sous l’angle d’un odieux personnage, charmeur et prêt à tous, y compris aux meurtres, pour assouvir sa soif de puissance. C’est rock, percutant, déjanté, un peu bavard parfois et presque gore sur la fin… Qu’importe si la crédibilité n’est pas toujours juste, on ne s’ennuie pas avec Nicolas Hoult, décapant à souhait. Ce n’est pas un grand film mais c’est tout de même assez drôle.

Pas trop mal, mais pas génial non plus. Photo pas terrible, beaucoup de plans serrés (80%) pour masquer le manque de budget. Histoire archi vue spoiler:
d'un ambitieux cadre qui tue pour grimper. spoiler:

Bonne interprétation.

J'avais un peu peur en me mettant devant ce film car le thème me tentait beaucoup mais j'avais peur du côté trash et comique et les 20 premières minutes ne m'ont guère rassuré et je craignais de ne jamais parvenir à entrer dans ce film mais en fait au bout d'une demie heure je me suis pris au jeu et j'ai trouvé la fin très agréable à suivre. Le personnage principal (incarné par Nicholas Hoult qui s'en sort comme un chef) est tellement antipathique qu'on rêve de le voir sombrer et on se demande ce qu'il va bien pouvoir encore inventer pour tirer son épingle du jeu et écrabouiller ses concurrents. Un thriller plaisant et cynique que je suis content d'avoir finalement tenté.

Un peu de "99 Francs" pour le années 90 et le business crasseux de drogue et de violence,
une touche de "Le Loup de Wallstreet" pour l'arrivisme extrême doublée d'une hypocrisie douce-amère et,
une pointe de "Bernie" pour le côté déjanté du personnage et l'humour au millième degré.
Bref : rien de transcendant mais on s'amuse bien!

Un excellent film sur le rockn'roll. Nicholas Hoult incarne à la perfection un manager de musique. Un biopic brillant.