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Un visiteur
2,0
Publiée le 18 novembre 2018
Le synopsis est intriguant, se basant sur les légendes urbaines thaïlandaises, la mise en scène sur fond de paysage de jungle sauvage contemple les besoins naturels de l’homme, l’insistance obsessionnelle de la part du réalisateur, une fixation longue durée qui m’a donnée mal au crâne, la frustration du sujet est biaisée.
Oh la vache ! C'est ardu ! Film sur les rêves et ça marche on s'endort !! Bon plus sérieusement, le film ne manque pas de jolies plans mais ces plans sont lents, très lents. L'histoire commence bien mais s'embourbe dans une relation abstraite et sans queue ni tête entre deux femmes dans un parc. Comme d'hab, je me demande bien qu'est-ce qui a bien pu fasciner autant les inrocks, Telerama et les cahiers du cinéma ? Le plaisir de n'y avoir rien compris ou une certaine part de snobisme peut-être...
D'une lenteur abyssale et d'une complexité scénaristique assumée, cette plongée entre rêve et réalité nous embarque dans les mythes multiséculaires de la Thaïlande. Le travail réalisé sur la lumière est absolument éblouissant, rendant plusieurs séquences envoûtantes. Pour le reste... il faut accepter de se laisser porter par la proposition onirique d'Apichatpong Weerasethakul sans rechercher trop d'explications.
J'aime les films atypiques, les réalisateurs qui prennent des risques en proposant des expériences cinématographiques. Donc pas de problèmes pour moi pour la lenteur et les plans fixes d'une minute. Par contre si on aime suivre les personnages dans leur quotidien banal et le fait de rendre le mélange entre les 2 mondes presque imperceptible, on a l'impression qu'il manque quand même quelque chose, cela n'est pas assez prenant. En tout cas cela m'a donné l'envie de voir les autres films de ce réalisateur.
Sans doute un film à classer dans l'histoire du cinéma, et encore. Une lenteur naturelle dans les films asiatiques, une thématique étrange sur fond de soldat en guerre, un calme sur fond de travaux secrets pour l'Etat, du non-dit. Beacoup de non-dits et des codes inaccessibles aux européens. J'ai fait un effort pour le regarder jusqu'à la fin, mais sans en retirer grand chose...
Film super lent où il ne se passe pas grand chose à part madame qui fait pipi dans la nature et monsieur dans une poche d'hôpital. C'est ça le caractère surnaturel ? 1,5/5
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 14 février 2021
J'adore quand un film arrive qui change la perception de la façon dont une histoire devrait être racontée. En plus d'être divertissant en soi il bouscule (dans une certaine mesure) le régime fatigué et éprouvé des effets spéciaux, des peurs diluées et des acteurs modèles de défilés avec des personnalités identiques. Cemetery of Splendour ne pourrait pas être plus loin que ce style de fadeur. Et pourtant en rejetant tout ce qui est éculé il crée malheureusement un manque d'intérêt qui lui est propre. Une école du nord de la Thaïlande a été transformée en hôpital de fortune pour accueillir des soldats atteints d'une maladie du sommeil inexpliquée qui les rend comateux pendant de longues périodes ponctuées de périodes d'éveil. C'est à peu près tout en ce qui concerne une histoire et elle s'étend pas bien au-delà pour remplir les deux heures de durée. La frustration que j'ai ressentie en regardant c'est que rien d'autre de dramatique n'était susceptible de se produire. Il n'est pas nécessaire que des scènes de si peu d'événements durent si longtemps l'une après l'autre. Tous ces moments prolongés sont des décisions artistiques délibérées et ne peuvent donc pas être balayés par des raisons budgétaires ou de manque de temps. La caméra est essentiellement statique. Les gens entrent et sortent du champ de vision comme dans un documentaire. Parfois on ne voit que l'arrière de la tête d'un personnage tout au long de la scène. Dans un véritable style documentaire le jeu des acteurs est très naturaliste et les personnages très crédibles. Bien que je félicite le réalisateur/scénariste Apichatpong Weerasethakul pour son refus d'utiliser quoi que ce soit de traditionnel dans ce projet et que je sois heureux que son travail ait reçu les éloges de la critique ce projet est si peu commercial qu'il n'est malheureusement pas du tout captivant...
Infinies splendeurs sensorielles. Œuvre irrésistiblement fascinante pour les spectateurs qui sauront s'abandonner à l'expérience cinématographique proposée par Apichatpong Weerasethakul. Chef d'œuvre de sensorialité sidérant que nous rapprochons volontiers des œuvres les plus mémorables de Bela Tarr et Andreï Tarkovski. Plus de détails sur notre blog ciné :
Des soldats atteints d’une mystérieuse maladie du sommeil... ont ils regardés ce film... L'idée était bonne, le film partait bien, mais... C'est lent, insipide, sans histoire.
Un film mystique hors du temps, avec une mise en scène au temps arrêté, proche d'un reportage photographique d'une grande beauté. Cependant, le rythme extrêmement lent rend le film difficile d'accès et abîme l'appréciation générale de l'œuvre.
Il s'agit d'un pur film art et essai, beaucoup trop abstrait pour moi. Il est surtout sujet de sommeil dans ce film, attention car il gagne vite le téléspectateur. Certaines scènes sont un peu spéciales et peuvent choquer. N'y allez pas par hasard, vous serez forcément déçus.
Je lis dans nombre de critiques que ce film est une expérience à vivre, de par sa lenteur, sa douceur, ses longs plans... C'est indéniable que le montage et l'histoire sont paisibles. Alors, disons que je n'étais pas dans le bon état d'esprit le jour où j'ai regardé ce film, trèèèès long. Tant pis, j'essaierai une autre fois...
J'attendais beaucoup de ce film, du mystère, du fantastique, quelques éclairs de merveilleux... Et je me suis ennuyé, profondément, car je n'ai rien ressenti, aucune fulgurance, aucune émotion, aucun amusement, et j'en suis désolé.