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    Cemetery of Splendour
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    3,0
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    72 critiques spectateurs

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    deeejod
    deeejod

    5 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    A la vision du film j'ai lutté contre le sommeil, l'ennui et l'exaspération en dépit de quelques très beaux plans et de quelques belles idées. A la lecture des critiques j'ai appris que c'était une merveille absolue, une plongée incroyable dans la Thaïlande d'aujourd'hui. Je dois donc être beaucoup trop idiot pour comprendre, je me fie bêtement à mes émotions, quasi inexistantes ici. Le cinéma asiatique est décidément intouchable dans notre pays.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Exactement le genre de film qu'on idolâtre ou on s'ennuiecomme un rat mort. Moi, j'avoue, à part un certain intérêt pour l'originalité de certaines séquences (mais ça ne me suffit pas), je ne suis pas rentré dedans. Plans fixes très longs, intrigue minimale, onirisme un peu artificiel...j'ai eu l'impression de regarder un film où le metteur en scène dirigeait des acteurs sans que ceux ci comprennent bien quel était leur rôle. Il parait que le gars fait toujours un peu comme ça, bon, moi, c'est pas mon truc. J'ai lu des avis différents, mais à chaque fois, je n'ai pas bien compris leur expression de l'intérêt qu'ils y ont trouvé. Bon, si quelqu'un d'autre l'a vu...sinon, si vous êtes vraiment fan du cinéma...comment dire...difficile d'accès, foncez.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 mai 2016
    Etant un film contemplatif, Cemetery of Splendour nous sort de notre zone de confort habituel pour nous plonger dans une errance onirique où l'irréel se mêle au réel laissant le spectateur parfois dérouter mais dans un procéder frais et rafraîchissant redéfinissant un peu à sa manière ce que doit être le fantastique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 septembre 2015
    Je ne vais pas détaillé trop, car j'ai perdu 2 bonnes heures.
    Quoique j'ai fait la sieste du coup
    Film contemplatif, mais dont le sens échappe à nos sens.
    Beauté des images... Bof, intérêt des dialogue, bof bof, traitement du sujet, bof bof bof. En bref, c'est formellement invisible, sauf pour la presse française, sur la foi de laquelle je me suis fonde pour aller le voir.
    Honnêtement, seulement si vous chercher un endroit calme pour bien dormir
    Sébastien M.
    Sébastien M.

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Entrée en matière mortellement longue. Quelques sursauts d'étrangetés...dont une scène vomitive dans la forêt. Mauvaise expérience.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 octobre 2015
    Déjà Oncle Bout de mie et sa palme d'or 2010 fallait comprendre! Le cinéaste a remis ça! En pire!(heureusement sans la palme cette fois). alors unique recommandation pour ce film : tenir! Tenir jusqu'au bout! (plusieurs ont quitté la séance en cours) Et lutter contre l'endormissement (néanmoins sans risque , et surtout pas celui de louper quoique ce soit) . Soporifique! J'ai vu : poetique, une merveille , sur l'affiche, pas dans la salle. Par contre hypnotique c'est vrai, ça marche! Au bout de 10 min les paupières sont loooouuurdes. Sur l'écran, juste de belles images (c'est très coloré)d'un pays que j'aime beaucoup . Une atmosphère typique , j'ai l'habitude, mais pesante .oulala! Apathique . Lénifiant!
    lioneldelyon
    lioneldelyon

    14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Les films d'Apichatpong Weerasethakul sont toujours difficiles d'accès et Cemetery of splendour ne fait pas exception.
    Contemplatif, poétique, hypnotique, parfois hermétique, on retrouve ici tout ce qui fait la patte du réalisateur.
    On découvre de (trop) longs plans fixes, admirablement cadrés, un sens aigu de la lumière. Sur le plan technique, tout est particulièrement léché. Mais il faut bien reconnaître que malgré quelques beaux moments de pure émotion, l'ennui domine le plus souvent.
    Reste à comprendre ce que le réalisateur a voulu nous dire dans cette histoire de soldats qui rêvent. Il y a certes une dénonciation de la junte militaire au pouvoir en Thaïlande. Mais, je suis pour ma part souvent resté à quai de cet univers trop onirique. Sans doute suis-je trop terre-à-terre... Pourtant force est de constater que je suis ressorti étrangement zen de ce film.
    Mais au-delà du propos, certes plus accessible que dans ses précédents opus, cette expérience sensorielle rebutera les habitués d'un cinéma plus classique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    Le cimetière du pendu

    5 ans après son chef d'oeuvre "Oncle Bonne", c'est le retour du cinéaste Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. Un rythme lent de travail qui scié bien au rythme lent de ses films, un rythme lent qui scié aussi bien au sujet du film. Il narre l'histoire d'infirmières dans une école transformée en hôpital en pleine jungle soignant des militaires atteints par une mystérieuse maladie du sommeil.

    Recueillis dans cet hôpital de fortune ils essayent un nouveau traitement par luminothérapie. Un long néon vertical est disposé au côté de chaque lit où gît un soldat, projetant une lumière qui varie parfois de couleur. L'archaïsme et la poésie naïve des tubes lumineux font écho à l'archaïsme et à la poésie des effets spéciaux de "Oncle Boonmee". Cette énergie chromatique qui vient d'on ne sait où communique avec la jungle tout à côté qui pénètre dans l'hôpital par la fenêtre.

    Pour tout dire l'hôpital et le film en lui-même ressemblent au tableau de Cézanne, " La maison du pendu". Cette huile sur toile en photo tout au-dessus représente un chemin qui glisse vers deux solides maisons. Derrière s'étend le paysage verdoyant de la campagne française qui se perd dans le ciel bleu. Sans se la péter musée d'Orsay l'intérêt de la toile réside dans la disposition des couleurs. Le vert des toits rappelle la verdure qui borde les maisons...

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    Fernand C.
    Fernand C.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Nous qui nous sommes laissés endormir, ce film tout en lenteur peut nous réveiller !! On ne comprend pas tout, pour ne pas dire pas grand chose, mais qu'importe : l'émotion est là, la fascination pour un monde où le rationnel n'a plus le dessus, où les mondes souterrains influent l'histoire actuelle, où l'humain reste profondément la solution du futur. Au fond, c'est un film directement politique, non seulement parce qu'il y a eu un coup d'Etat militaire en Thaïlande et que l'armée y contrôle tout, que le pays est en sommeil forcé, travaillé par son histoire ancienne et notamment ce roi que l'on ne peut mettre en cause, mais aussi et surtout parce que l'endormissement nous guette tous face à la loi du marché. Il faut aller voir ce film surprenant et magnifique. Je compte bien y retourner.
    Hardecho
    Hardecho

    21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 février 2024
    Une demi-étoile pour l'originalité au milieu de toutes ces productions hollywoodiennes ultra-formatées. Pour le reste, je me range clairement du côté de ceux qui n'ont pas vu la spiritualité et l'onirisme mais juste l'ennui abyssal que génère cette oeuvre: on oublie très vite le pitch pourtant prometteur à force de plans fixes interminables, avec cette caméra posée loin, si loin de personnages qui n'ont de toute façon rien d'intéressant à dire. A fuir, tout simplement.
    pradap9L
    pradap9L

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Cemetery of Splendour est un film d'Apichatpong Weerasethakul sortit en Septembre 2015. Ce film est dans la traditionnelle lignée de la filmographie du cinéaste asiatique ; cinéaste dont la principale volonté est de transmettre des messages à travers un Cinéma au visuel très terre-à-terre, principalement filmé dans un environnement de proximité, voir même local.
    Cemetery of Splendour est lourd, très lourd. Pas dans le sens pénible, difficile à assimiler, mais dans le sens d'imposer sa lourdeur, tout son poids, à l'esprit du spectateur, pour mieux impacter ce que ce long-métrage est vraiment. Le film sait ce qu'il fait, celui-ci impose litérallement son rythme, accélère puis ralenti son tempo, sans cesse pendant ses 2H02 du durée.
    De ce fait, je suis déjà séduit. Je me rends disponible, fortement à l'écoute, et je regarde attentivement.
    L'idée première d'A. Weerasethakul dans ce film est de transmettre un, voire 2 ou 3 messages, que je vais tenter d'évoquer ci-dessous :
    a.) L'opposition de la vie réelle, telle qu'elle est objectivement vécue sur Terre ; et les rêves du sommeil, ceux qui sont subjectifs et qui sont imaginaires. Je suis très intéréssé par celà : de cette façon, je comprends facilement les pensées de quotidien du réalisateur ; puis j'y découvre son imaginaire.
    b.) L'espérance d'un monde meilleur sur la santé humaine. En effet, sans dénoncer une seule micro seconde les coutûmes qui sont celles d'aujourd'hui, lui, espère un avenir où la guérison avec des pomades de graisses et autres matières naturelles, limites absurdes, suffiraient à guérrir (guérrir de maladies très graves, je veux dire, dont certains noms sont cités par un acteur dans un passage). A. Weerasethakul prône le principe de la guérison par la recherche du bien-être intérieur - corporel d'abord, puis mental, ensuite - et ce principe est de plus, tout à fait légitime et fondé.
    c.) Le cinéaste thaïlandais parle par ailleurs de transfiguration à travers l'amour dont tout homme et femme est censé être pourvu dans son fort intérieur. Lorsque je parle du terme d'amour, j'y entends l'amour en général, celui de tous (d'un point de vue relationnel) et de toutes choses (d'un point de vue matériel). Lorsque ce très prodigieux réalisteur évoque celà, il soumet, à travers les pensées de ses acteurs (pensées qui sont traduites en sous-titrage français) comme si tout cela en serait un acte éternel, un souffle intemporel, qui varieraient plus et moins, sans cesse sur cette Terre. Sans avoir à placer de barre de spoiler et en essayant de rester évasif, j'invite à tout spectateur de s'attarder sur la scène finale, lorsqu'un groupe faisant du stretching (ou faisant de la rééducation médicale, éventuellement...) fait du sur-place et dont le but serait d'aller vers l'idéal, un peu comme une recherche du bonheur perpétuelle. Lorsque l'on regarde le personnage principal qui, depuis lors de début du film, a maintenant la possibilité d'ouvrir les yeux, réellement et littérallement j'entends, ayant suivi cette quête de la guérison soutenue par son amie dôté de dons surnaturels ; je trouve cette scène comme une des plus magistrales qui m'ai été donné de connaître.
    Je reviens sur la notion d'opposition entre le monde réel et imaginaire du magnifique talent de ce cinéaste : son film ne se repose, de plus, pas seulement ce que je viens d'évoquer. Le film a le luxe, maintenu par une maîtrise cinématographique phénoménale de rythmes, de cadrages, de tons, de visuels, de bouleverser le spectateur par cette très forte et pourtant si subtile notion d'opposition. Quelques scènes, nottament après la prière de Jenjira, lorsqu'elle mange son sandwitch seule sur une table dans un jardin de l'hôpital, bouleversent le spectateur de cette notion d'opposition entre une mise en scène très sobre, sans le moindre artifice - et évidemment sans le moindre artéfact numérique visuel - et une mise en scène presque théatrale, tout à fait onirique, et pendant plusieurs minutes, qui tendrait à regarder un film de Cinéma de genre fantastique. Ou lorsque Keng fait découvrir le cimetière ancien de sous l'hôpital à Jenjira, autre scène tout à fait magnifique, incroyable de finesse, entre d'autres dont je n'irai pas plus loin afin d'en prendre comme exemples.
    Cette oeuvre cinématographique relève du génie. Je considère d'ailleurs, ce film là comme un des meilleurs du cinéma contemporain. Même si je crois qu'il est impossible de faire un classement de notations convenablement, afin d'en dire que c'est le 4ème, 12ème, 1er ou 30ème meilleur film ; il est indéniable que je considère celui-ci parmi les plus intelligents, de ces 10-20-30 dernières années.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mars 2016
    Voilà une autre manière de faire du Cinéma ! Un film splendide comme tous ceux de se réalisateur qui m'a encore une fois bouleversé et transporté dans un monde mysterieux ...
    Merci
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