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    Party Girl
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    3,5
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    165 critiques spectateurs

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    benzinemag.net
    benzinemag.net

    19 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Film réalisé et tourné par des membres d’une même famille, Party Girl séduit par le jeu incroyablement juste de ses acteurs pourtant non professionnels, par la manière de filmer au plus près de son sujet et de ses personnages et de raconter la vie de ce coin paumé de la Lorraine, à la frontière allemande. Sans apitoiement, ni misérabilisme, avec des personnages ni mauvais ni mauvais, les trois auteurs signent un film beau et touchant sur la vie tumultueuse d’une femme incroyable, libre, amoureuse des hommes et de la nuit au point d’avoir délaissé ses enfants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 octobre 2014
    Caméra d’or au dernier festival de Cannes, Party girl est un film réalisé par trois jeunes cinéastes prometteurs : Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis.

    Ces trois là se sont rencontrés sur les bancs de la Femis, éminente école parisienne de cinéma, particulièrement prolifique ces temps ci. Ils sont unis par le même amour du cinéma et des visions communes. Liés par une profonde amitié et une intimité dont ils ne se cachent pas, ils se sont lancés avec Party Girl dans une aventure particulièrement audacieuse. Le propos initial est d’adapter au cinéma les aventures réelles d’Angélique Litzenburger, qui y interprétera son propre rôle et qui s’avère être la mère du réalisateur Samuel Theis.

    Angélique est une femme de la nuit, entraineuse de cabaret depuis toujours. Ce monde n’a plus aucun secret pour elle : les cabarets de sa ville, elle les connaît. Seulement, la soixantaine arrivant, Angélique décide, à la grande surprise de son entourage, de se ranger pour s’offrir une vie plus paisible, plus « normale ». Michel, un client habituel sera le prince charmant à la main duquel elle prendra son envol.

    Les différents participants du film, à commencer par Angélique, sont tous campés par les membres de la famille de Samuel Theis, à l’exception de Michel (qu’interprète magistralement le comédien Joseph Bour), marquant ainsi le film d’un réalisme quasi documentaire alors qu’il est aussi une fiction très scénarisée. Evidement intime et personnel, le film touche par son authenticité. Samuel Theis, et ses deux acolytes, parlent d’un milieu qu’ils connaissent bien avec justesse, empathie, sensibilité.

    Doit-on néanmoins s’associer à tout concert de louanges ? Si le film demeure attachant en ceci qu’il est original et exhibe de réelles qualités, l’emballement général de la critique ne serait-il pas pour le moins superfétatoire ? Le parti-pris revendiqué du « docu fiction » ou du cinéma naturaliste aurait dû, avec de telles bonnes idées, prendre une autre ampleur. La façon dont est dirigé le rôle d’Angélique manque de densité et de profondeur, et c’est peut être là que réside un des « hics » du film. Malgré le charisme de la femme, il est difficile de s’émouvoir et de compatir au personnage.

    Au regard des réelles qualités de mise en scène des trois réalisateurs, de la justesse du regard qu’ils posent sur la fille cadette, placée en famille d’accueil, ou sur le personnage du mari d’Angélique, nous aurions pu avoir à faire à un grand film. Mais il faudra nous contenter d’un agréable premier film qui, malgré ses imperfections, laisse à penser un bel avenir pour ce trio de metteurs en scène.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    70 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    On peut difficilement douter de la sincérité des trois réalisateurs qui ont œuvré sur "Party Girl" : le film est clairement un bel hommage de la part d'un fils pour sa génitrice. Angélique Litzenburger est ainsi filmée avec amour sans que soient occultés les éléments troubles de sa personnalité, de même que ceux des autres personnages. On peut aussi louer la façon dont les difficultés sont abordées, les disputes étant frontales et réalistes, de façon à ce que toute tension soit perçue avec limpidité. Et pourtant, quelque chose de très gênant se dégage de "Party Girl", l'impression d'être un intrus au milieu d'une histoire de famille un peu encombrante. Cela est dû en grande partie au style naturaliste du métrage. En effet, le trio est loin d'atteindre le talent d'Abdellatif Kechiche : alors que ce dernier parvient à instiller avec brio beaucoup de lyrisme derrière des histoires terre-à-terre, l'atmosphère générale demeure ici écrasante. Il faut dire que les cinéastes usent de beaucoup d'effets maladroits (zooms sur les mains pour montrer le stress éprouvé, caméra à l'épaule qui change de point de vue afin de souligner l'émotion que le spectateur est censé ressentir, etc.) qui ne rendent pas du tout service à leur propos. Le film devient donc d'une certaine façon misérabiliste, comme si des Parisiens nantis avaient voulu se confronter au « vrai monde » en menant une « excursion en province »… Cette désagréable impression se renforce lorsqu'apparaît Samuel, le fils qui « a réussi » à Paris et qui vient donner des cours d'orthographe et des leçons de bonne conduite dans sa ville natale. Le malaise est d'autant plus éprouvant que le personnage est l'un des réalisateurs jouant son propre rôle et qu'il a tout de la caricature de l'adulescent parisien tête à claques...
    "Party Girl" n'est pourtant pas si mal, il dispose d'une bonne histoire et les réalisateurs ont tout de même du talent, mais il aurait pourtant été si facile d'éviter l'écueil d'un naturalisme si oppressant ou d'adopter un regard moins méprisant – même si je suis certain que ce mépris de la part des auteurs est inconscient : leur bonne volonté est manifeste, mais le choix d'un humanisme dégoulinant et d'un filmage proche de celui d'un reportage limitent fortement l'empathie éprouvée. On regrettera aussi la faiblesse de la fin : spoiler: Angélique s'en va tout simplement vers son destin, du sous-Velvet Underground en fond sonore
    . Choix paresseux qui semble bien plus inspiré par la mode que par une impulsion cinématographique...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    Angélique est égoïste, antipathique... même ses enfants essaient de s'en débarrasser en la casant. Mauvais film, beaucoup de longueurs même si on ne reste pas indifférent.
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    10 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2014
    Étranger à ce monde de la nuit, ce film quasi documentaire me procure une émotion de compassion pour ces personnes et aucune envie de le fréquenter. Ce sont les enfants qui ont subi les revers de cet environnement. L'être humain a une faculté de rebondir des bas-fonds insoupçonnable. Chapeau bas à ces jeunes gens pour leur destin et leur jeu dans ce film.
    reymi586
    reymi586

    411 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Party Girl est un très grand film. On ne peut qu'être touché par ces personnages tous aussi authentiques les uns que les autres. On pourra dire que c'est facile car ces personnages jouent leur propre histoire mais c'est d'autant plus remarquable vu les différentes prestations délivrées. Pour des acteurs amateurs c'est impressionnant, en particulier le couple Angélique Litzenburger / Joseph Bour. On se balade entre deux pays, entre deux langues, entre les deux vies d'Angélique et tout ça avec un réalisme fou. Vraiment super !
    chris5567
    chris5567

    15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2014
    Une pépite : Party girl, un des plus beaux films de l'année du cinéma français, caméra d'or de la première oeuvre à Cannes. En plus un film subventionné par la région Lorraine et la CUS de Strasbourg. À et à revoir! Ce film mérite d'être vu par le plus grand nombre!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    Que dire... à part ennuyeux à souhait... rien ne se dégage de se film... je ne sais même pas comment j'ai fais pour rester jusqu'à la fin...
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    35 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    Un bon film naturaliste, émouvant (très) et parfois drôle.

    Sans concession au « politiquement correct », dans un milieu sans glamour, même si la beauté n'est pas absente.

    Vraiment une bonne expérience cinématographique et une très bonne bande son.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Super film/documentaire. On est vraiment immergés dans la vie d'Angélique. Tout le monde joue son propre rôle, jusqu'aux petits enfants... Ils sont tous très touchants.
    jpgo
    jpgo

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    A l'instar de "Mange tes morts", Party Girl est un film naturaliste, joué par des comédiens non-professionnels interprètes d'une comédie dramatique puissante et émouvante.
    Angélique, la soixantaine, mère d'une famille désintégrée, est entraîneuse dans un cabaret de la frontière franco-allemande.Elle va voir sa routine bouleversée par la demande en mariage d'un de ses clients. Elle va dès lors être écartelée entre le souhait de reconstituer sa famille au travers de ce mariage, d'amour pour lui mais pas pour elle, et son addiction à la vie nocturne et à ses pseudo-fêtes.
    Ce film est magnifiquement conduit par les 3 réalisateurs qui trouvent toujours le ton juste sans tomber dans le pathos. Une très belle réussite et une Caméra d'Or tout à fait justifiée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Dans le genre, c'est un OVNI ! Mais que c'est beau,que c'est bon , et en même temps rien d'extraordinaire ,ce qui le rend encore plus fort !
    blekleroc
    blekleroc

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    les auteurs du film écrivent à propos d'Angélique libre ou égoïste, spontanée ou inconséquente, généreuse ou irresponsable?
    Angélique est hôtesse de bar, elle joue son propre rôle , c'est la mère d'un des auteurs du film. Elle est entouré de ses enfants, également ses vrais enfants .Angélique est un personnage au cinéma et un personnage dans la vie. Difficile de la juger quant à ses choix notamment cette vie de noctambule. Mais la caméra c'est l'oeil de son fils et on adopte son point de vue. donc on l'aime malgré tout c'est-à-dire inconditionnellement.
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 septembre 2014
    Grandiose navet, totalement invraisemblable… C'est comme chez les frères Dardenne, même climat, même ambiance de voyeurisme condescendant sur le petit peuple qui en bave sauf que là, le caméraman est suffisamment rapide pour filmer les acteurs de face. Au milieu du guet, on se dit que, de dos, finalement, on aurait pas raté grand chose. Une belle daube, mais strasbourgeoise. Sans aucun interet. A oublier très vite.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    «Party Girl» c’est avant tout un choix radical de traitement. Celui d’un cinéma-vérité qui renvoie directement à ce qu’ont pu faire Cassavetes, voire Pialat.
    Basé sur un scénario inspiré de la vraie vie de son héroïne, Angélique Litzenburger, «Party Girl» narre la tentative de passage d’une vie à une autre.
    A l’aube de ses 60 ans, Angélique décide de changer de vie, laisser derrière elle ce passé fait de nuits blanches à travailler dans les cabarets, à séduire les hommes.
    Les trois coréalisateurs (dont le fils de l’actrice principale) ont pour cela décidés de laisser une grande part à l’improvisation. A ce titre, le film, qui semble être tourné dans sa continuité ( ? ) reflète ce procédé.
    Si on semble encore tâtonner dans l’interprétation lors des premières séquences, cette sensation disparaît très vite pour laisser place à une docu-fiction proche d’un néo-réalisme hyper prenant.
    Les acteurs, entre non-comédiens, et vrais membres de la famille de l’actrice et d’un des réalisateurs, donnent dans une juste mesure la force nécessaire aux personnages qu’ils interprètent. Et si l’improvisation tient une place importante tout au long de l’histoire, la justesse des dialogues et de la narration cadrent l’ensemble dans un récit à la touche dramatique envoutante. La réalisation, elle, plutôt banale et répétitive (cadres serrés et peu justifiés) n’égratigne en rien la force d’un récit qui ne souffre jamais d’une curiosité déplacée. Les coréalisateurs évitent ainsi de poser un regard stéréotypé avec un penchant populaire.
    Là où Angélique concentre les forces du film c’est dans sa propension à nous parler du désir et de la liberté ; la sienne comme celle des membres de sa famille, avec pour lien, le mariage qui finalement réunira plus de deux êtres.
    Ce portrait de femme à « l’accent vérité » finit donc par nous toucher et évite la principale faute dans laquelle ce genre de récit peut plonger, celle du voyeurisme.
    La conséquence d’une interprétation laissée libre, en grande majorité par des scènes où l’improvisation est l’articulation majeure. Si certaines erreurs ne sont pas évitées (une empathie trop présente par certains moments), «Party Girl» livre une jolie proposition de cinéma, différente et dans la continuité de ce que certains grands réalisateurs avaient déjà fait. A défaut d’être au même niveau, nous sommes loin d’une copie factice et l’essai vaut d’être salué par les accents de vérité et les notes touchantes que le film, et surtout Angélique Litzenburger, nous donnent avec générosité.
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