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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 septembre 2014
Ce film est incroyablement juste. J'y suis allée par hasard, sans même savoir que les acteurs jouaient leur vie, sans même savoir qu'il s'agissait d'une histoire inspirée du réel... cela ne m'a pas empêché de trouver ce film magnifique et d'en sortir un peu bouleversée.
"Party girl" est un film brut, où de chaque instant transpire la véracité de l'histoire qu'il raconte. Angélique, attachante en personnage principal, se veut libre de toute attache et ce, malgré sa volonté de se conformer aux attentes de ses 4 enfants, de son futur mari et de la société. Angélique aime le monde de la nuit, ses fêtes, ses clients. Elle se sent parfaitement chez elle dans le bar dans lequel elle exerce son métier de rabatteuse de clients et considère comme sa famille les "travailleuse de la nuit", bien plus que ses propres enfants. Elle va tenter de faire sien ce carcan étouffant de femme mariée bien sous tous rapport, de mère parfaite, avec tous les doutes et empêchements personnels qui l'assaillent, rôles pour lesquels elle n'est absolument pas faite. Et pourtant, nous sentons, à chaque plan, l'amour que lui porte ses enfants et reconnaissent les efforts qu'elle fait pour se rapprocher d'eux. C'est une ode au pardon la concernant. Car, honnêtement, la connaissant, il vaut mieux qu'Angélique soit comme elle est et vive de la façon dont elle l'entend au lieu d'être une épouse exécrable et une mauvaise mère (spoiler: ses enfants ont été placés ). L'on s'attache à ce casting époustouflant de vérité et de générosité, reposant en partie sur des acteurs non-professionnels. Les décors servent à merveille le film, en convenant parfaitement à chaque facette e l'histoire.
La puissance du film réside dans la singularité de la formulation du propos. En effet, hormis le sujet en lui même pugnace et efficace, c’est l'immersion quasi totale dans une famille peu banale qui fait de cette oeuvre une création originale. Une veste ou deux dans le visage, c’est le film punk de la sélection cannoise cru 2014.
Intéressant, "dérangeant et embarrassant voire inquiétant"... Malgré toutes ses limites, il en reste quelques impressions fortes et gravées dans les références personnelles...
Caméra d’Or au dernier festival de Cannes le prix est mérité. Le long-métrage est bien rythmé, propre et surtout honnête. Angélique jeune femme de 60 ans, après des dizaines d’années passé dans le monde de la nuit, décide de se marier. En partie vraie, cette histoire ou plutôt ce moment de vie est à la fois à plaindre et à envier. Les héros du film ne sont pas les plus riches ou les plus instruits mais ils s’aiment et eux malgré tout leurs différents se le disent. Le trio de réalisateurs nous fait part de cette vie sans mépris évidemment, sans fausses bonnes intentions, sans vouloir nous faire culpabiliser et surtout sans vouloir moraliser. Il sera plutôt question de nous montrer les beaux petits rien de la vie. Party Girl est donc pour un premier film très réussi ! C’est touchant, parfois beau, joué naturellement et surtout mis en musique génialement, simplement. Samuel Theis (qui joue également son propre rôle), Claire Burger et Marie Amachoukeli ont visiblement de l’avenir. Et nous le jeunes ou pas cinéphiles Français, nous comptons sur eux pour apporter un nouveau-souffle au cinéma Français. Courez voir cette brillante odyssée Familiale. Martin, Le Frisson de la Pellicule.
Une histoire vraie qui fait froid dans le dos. Le réalisateur filme sans complaisance un épisode de la vie de sa mère jouée par cette dernière. Le film est bon et digne d'un des meilleurs "strip tease", mais l'impossibilité pour le spectateur de s'attacher à cette femme égoïste laisse un gout amère.
Beaucoup d'émotions ... Histoire simple, acteurs qui n'en sont pas, ce film respire la réalité, l'amour ... Il aborde les thèmes essentiels que sont la vie de famille, l'amour (ou pas) et les doutes ... Très bon moment
On peut encore se chercher, même après avoir dépassé les soixante ans. Angélique, ancienne danseuse de cabaret, ne sait plus trop ce qu'elle veut après qu'un client régulier lui ait fait une demande en mariage. Veut-elle découvrir la vie d'un couple et son quotidien difficile ? Ou souhaite t-elle préserver sa liberté ?
Caméra d'or au Festival de Cannes, Party Girl est un très beau premier film, plein de nuances et d'intelligence. On y découvre le triste portrait d'une femme qui se ment à soi-même, cachant toutes ses cicatrices intérieures par des bijoux et autres apparats. C'est dans son regard qu'on décèle toutes les erreurs qu'elle a commises, dans ses rides qu'on sent que le temps a eu raison d'elle.
En dépit du désarroi qui s'empare de notre femme au fur et à mesure que le récit progresse, tout est filmé avec grandeur et éclat. Car Angélique est une personne de la nuit, vivant à deux cents pour cent les rencontres qu'elle peut faire, et les moments où elle se sent exister. Elle ne changera jamais la voie qu'elle s'est choisie, quitte à faire du mal à ceux qu'elle aime, quitte à abandonner ceux qu'elle a mit au monde. Mais cette volonté de vivre est bel et bien présente et fait la splendeur de Party Girl.
Le cinéma n'aime pas trop ce monde là, modeste et précaire. Jugé difficile à approcher et à filmer, il n'a pas empêché à ces trois jeunes réalisateurs en herbe de s'en sortir avec les honneurs. Avec une pudeur insoupçonnée et une douceur donnant au film un ton superbement intimiste, nous sortons de la salle mélancoliques, mais apaisés.
Très très beau film, qui m'a énormément touché! J'ai été émue face à l'amour qui se dégage de ce film, entre cette mère et ses enfants dont elle n'a pas su ou pas pu s'occuper et qui est pour moi le sujet central du film. On y découvre un monde à l'image de la réalité : fait de douleur, d'erreur, d'amour, de violence et de douceur, plein de beauté pour qui sait la voir.
Qui a dit que le cinéma français était mort et n'osait plus rien ? Caméra d'or à Cannes, critiques dithyrambiques, bel accueil public. Tout cela aurait pu paraitre douteux (cf. Les combattants). Dès les premières images le doute s'envole. Au cœur de l'été, voilà LA bonne surprise de l'année. Inspiré de personnages réels, Party Girl est un choc. Une histoire forte. Des acteurs non-professionnels tous incroyables, qui jouent leurs propres rôles. Filmée par son propre fils (entre autres), Angélique est (comme me l'a dit une amie) «touchante, émouvante, pitoyable, égoïste. Elle n'a rien d'admirable ». C'est vrai. Elle est aussi pathétique, mais elle est belle. Elle est belle parce qu'elle est libre. Une liberté qui a un prix. De partout le film suinte l'amour, la sincérité, la simplicité. Et un constat social tout aussi puissant. Et même si la mise en scène est parfois un peu chaotique et l'image pas très belle, la force du sujet emporte tout. Un film étonnant, traversé par un élan formidable, un désir de vivre. Un des plus beaux portraits de femme qu'on ait vu dans le cinéma français depuis bien longtemps...Ça donne une bonne claque mais c'est revigorant et ça fait du bien. Party Girl est de ces films rares qui vous remue et vous bouscule. Un petit bijou.
Grosse erreur: j'ai été voir ce film un dimanche à 16h... pas de meilleur somnifère, prête à dormir à 16h10 et bonjour la fin de journée. J'avais très envie de le voir: quelle déception! Ce film est d'un ennui mortel.Il manque plus que le noir et blanc et c'était la totale: dialogues mous, caméra flottante, rythme inexistant. J'ai mis une petite étoile car l'actrice principale (et tous les acteurs d'ailleurs) sont bons mais ça ne suffit pas. Mes parents étaient avec moi et c'est très dur de les traîner au cinéma: du coup j'étais très gênée et j'aurais du mal à les emmener la prochaine fois. Mon père est sorti en disant "Carton rouge pour ce film". Je suis bien d'accord. Chiant, chiant, et re-chiant.
Party Girl est un film qui ne ressemble à aucun autre et c’est ce qui fait son charme. Presque documentaire par moments, il nous offre une plongée dans un univers un peu barré mais aussi empreint d’une vraie émotion. C’est en tout cas l’un des plus beaux portraits de femme vu au cinéma depuis longtemps.
Ce n'est pas un film, au mieux un très mauvais documentaire ! Encore un film pour bobos planqués dans leur fauteuil .... Vulgaire, une femme qui se déshabille -au propre et au figuré- sans pudeur. Laid, très laid !!! Le même sujet aurait pu être traité avec esthétisme, un minimum de beauté.
Un scénario très fin, des comédiens amateurs très honnêtes et purs dans leur manière de jouer. On se laisse hypnotiser par cette histoire et on en ressort les larmes aux yeux. Bravo!