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    L'Homme irrationnel
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    448 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2015
    Avant de parler d'un film de Woody Allen, il convient de préciser l'angle avec lequel on l'observe.

    En ce qui me concerne, j'ai de sérieuses difficultés à le considérer comme un film normal. Autrement dit, je ne peux guère que le comparer aux autres Woody Allen.

    Dans cette optique, L'homme irrationnel s'avère être un met autrement plus épicé que les précédents opus, passablement insipides à mon goût. Le film est fluide, direct, sans temps morts, et réserve de belles surprises scénaristiques. Mieux vaut d'ailleurs ne rien savoir de l'intrigue pour bien en profiter.

    Les personnages paraissent au départ archétypaux, avant qu'une scène pivot dans un bar fasse basculer l'histoire dans un tout autre registre. On retrouve alors un peu de cette noirceur qui était tellement plaisante dans Match point.

    Si Joaquin Phoenix assure le minimum, Emma Stone est très convaincante. La scène finale en forme de pirouette rappelle elle aussi Match point (balle de tennis vs lampe torche), et donne à la fin du film un air à la fois féministe et pragmatique.

    Malgré quelques scories résiduelles (la lumière toujours trop dorée de Darius Khondji, les discours philosophiques trop superficiels), L'homme irrationnel est une vraie gourmandise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 octobre 2015
    Joaquim Phoenix toujours là où on ne l'attend pas, brillant, dans une histoire que l'esprit tortueux de Woody Allen nous a bien concocté.Une mise en place un peu longue de l'intrigue, mais que la suite rattrape avec efficacité. Un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 octobre 2015
    Après deux films réussis (Blue Jasmine et Magic in the Moonlight), Woody Allen revient avec un nouveau film lui aussi réussi. Le scénario semble banal et simple : un prof de philosophie dépressif, joué par un excellent Joaquin Phoenix, atterri dans une petite université de la côte ouest des États-Unis, où il fait la connaissance d'une jeune étudiante étonnante (sublime Emma Stone) et entame une liaison avec l'une de ses collègues prise dans un mariage bancal (Parker Posey toujours parfaite dans ses seconds rôles). Mais, c'est sans compter sur la géniale inventivité de Allen qui fait passer son film, en un instant, de la comédie universitaire, à la romance, pour finir en film noir hitchcockien. L'Homme irrationnel est un film cynique, plein d'élégance et d'humour, qui traite des thèmes favoris du réalisateur: la morale, le hasard et la mort. Un petit film (par sa durée, bien sûr) mais grand par sa réussite, qui peut se résumer ainsi: un petit guide improbable et surprenant sur le crime parfait !
    Jmf29
    Jmf29

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Joaquim Pheonix grandiose dans ce rôle de prof de Philo Ultra populaire, un personnage exposant de vrais questions philosophiques, une ambiance à la Woody A, une déilicieuse Emma Stone et une chute qui tombe à point nommé.
    Un plaisir cinématographique, aussi bon que l'apprenti gigolo.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2015
    Woody Allen et les frères Coen suivent plus ou moins la même trajectoire, alternant comédies et films plus dramatiques. Cet Homme irrationnel s'inscrit dans la seconde catégorie, même si le début est plutôt placé sous le signe de la comédie de moeurs et du jeu amoureux. Un événement de rupture oriente ensuite le récit vers une dimension plus sombre où le réalisateur laisse libre cours à son goût pour les intrigues criminelles, quelque part entre Crimes et Délits, Meurtre mystérieux à Manhattan et Match Point. Une dimension où il laisse aussi libre cours à l'expression de sa philosophie, en opposant le rationnel et l'irrationnel, la "masturbation intellectuelle" et la vraie vie, l'illusoire désir de maîtriser les choses et l'importance implacable du hasard. Pour exprimer tout cela, il revisite deux thèmes classiques de la littérature et du cinéma, l'esthétique du crime parfait et la "moralité" du crime. Il convoque ainsi Hitchcock et Dostoïevski, mais également - et c'est plus original - Sartre et le courant existentialiste français, pour un détournement à sa façon. En gros : l'enfer c'est les autres et le meurtre d'un de ces autres est une action qui peut donner du sens à l'existence. Voire la rendre joyeuse en comblant un vide... Woody Allen traite cette matière avec un mélange d'humour et de noirceur, de cynisme et d'absurde, qu'on lui connaît bien. Pas de grande surprise, donc, mais l'ensemble se suit avec intérêt et plaisir. Comme toujours, c'est subtilement écrit, bien réalisé (en explorant les subjectivités des deux personnages principaux par le biais de deux voix off successives) et bien rythmé par le montage. La photo de Darius Khondji est plus sobre qu'à l'accoutumée, mais réserve quelques effets intéressants, notamment lorsque la silhouette de Joaquin Phoenix apparaît vibrante et presque irréelle dans un beau contre-jour. La BO jazzy est agréable. Et enfin l'interprétation s'avère convaincante (sans tic allénien dans la diction), avec une petite surprise : Joaquin Phoenix, en héros romantique ventru et tourmenté, se fait voler la vedette par Emma Stone (déjà présente dans Magic in the Moonlight) qui est d'une justesse parfaite. Quelques bémols cependant : une valse-hésitation générale entre légèreté et gravité qui empêche le film d'atteindre des sommets dans l'une ou l'autre tonalité, quelques évolutions trop attendues et un dénouement que l'on aurait pu espérer plus fin. Mais cela reste globalement un "bon Woody Allen", comme on dit.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    J'ai regardé la montre durant 40 minutes me demandant si je partais. La musique est mauvaise, elle illustre le bon roman à l'eau de rose!! Bref, avec une réduction, par temps de pluie et quand on est seul, on peut aller le voir.
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Comédie romantico-dépressive dans un premier temps, film plus sombre à influence hitchcockienne par la suite, "L'Homme irrationnel" vaut pour sa capacité à alterner et mélanger deux tonalités différentes; l'une légère et ludique, l'autre beaucoup plus inquiétante. Constamment imprévisible, le film met en scène le fameux cliché de l'étudiante ( Emma Stone) qui tombe amoureuse du prof charismatique et intriguant (phénoménal Joaquin Phoenix), sauf que ce dernier est au bout de rouleau et débite ses cours de philo théoriques avec une lassitude criante. Et c'est là où je retrouve toute la malice de Allen, dans l'utilisation opportuniste de ces références philosophiques très générales (chez Kant, le mensonge n'est pas permis; pour Sartre, "l'enfer, c'est les autres") qui vont se vérifier dans la pratique, à savoir dans une deuxième partie haletante et génialement cynique, où le bonheur se trouve dans l'immoralité. La légèreté et la noirceur, le cliché et la surprise, le rationnel et l'irrationnel, tous ces contraires se confrontent et s’emboîtent dans un scénario très bien ficelé et à travers des dialogues d'une grande finesse. Concernant l'écriture, j’émettrais toutefois un bémol sur le contenu répétitif de la voix-off masculine, celle-ci devenant quelque peu lassante à la longue. Malgré ses lourdeurs, comme une musique enjouée qui finit par créer une dissonance gênante avec un scénario prenant une tournure sombre, "l'Homme irrationnel", qui renoue avec la veine de "Scoop", reste assez jubilatoire, à l'instar de son final mordant et savoureux. Un film très plaisant et d'une grande élégance formelle.
    1ou2mo
    1ou2mo

    6 abonnés 463 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Une sensation mitigée en sortant de la salle. Le film est bien mais aurait pu être plus accrocheur. Scénario pas inintéressant, acteurs bons , la p'tite réserve donc : ce côté narratif surexploité et des bavardages traînant en longueur sabordant ainsi l'attention du spectateur.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Un cru de première qualité pour Woody. Inépuisable, celui-ci continue à alterner pures comédies et films plus psychologiques, tout en sachant conserver un ton qui lui est si particulier. Courez-y, vous ne le regretterez pas!
    Léa A
    Léa A

    42 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Un Woody Allen traditionnel donc, qui mêle à une esthétique très classique, un récit rocambolesque, toujours à travers des thématiques phares de son oeuvre comme la mélancolie et les relations hommes/femmes. Pas de surprise, mais un bon moment de cinéma. (...

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    btravis1
    btravis1

    99 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Le nouveau woody allen est meilleur que le précédent mais moins bon que certains de ses films. Il reste cependant très plaisant à regarder. D'abord parce que le casting est de qualité, Joachim Phoenix en tête, qu'ensuite l'histoire est intéressante même si déjà-vu. Donc ce n'est pas forcément très original, Woody Allen ne révolutionne pas le genre et se contente un peu du minimum, mais on passe un bon moment.
    cinema76
    cinema76

    6 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Inconditionnelle de Woody Allen , merci pour ce nouveau film dans la lignée de Match Point pour le suspense, Joaquin Phoenix formidable comme dab
    Fritz L
    Fritz L

    163 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    « Le rassurant de l’équilibre, c’est que rien ne bouge. Le vrai de l’équilibre, c’est qu’il suffit d’un souffle pour tout faire bouger ». Ce n’est pas Woody Allen qui contredira Julien Bracq, avec « L’homme irrationnel » tant le film joue avec l’équilibre. A un point tel que c’en est fascinant et envoûtant.

    Avec « Match point », on avait découvert un travers nouveau chez le réalisateur, le cynisme, celui qui tend à flirter sciemment avec l’immoralité, hypocritement lissée au point de la cautionner. Avec « L’homme irrationnel » Allen retrouve cette veine, et disons cette verve qui amuse plus qu’elle ne dérange.

    De cette incroyable facilité scénaristique, où le sentiment culpabilité est malmené, on touche aux questionnements existentiels de l’amour (de soi, celui qu’on porte à l’autre), de l’ambition (courir après sa réputation, conquête de l’inaccessible) et de l’estime de soi (fatuité, égocentrisme). La narration croisée en voix-off de Abe et Jill fait se juxtaposer le raisonnement à savoir qui porte la plus grande responsabilité. Allen ne tranche pas, goguenard, il laisse le spectateur se triturer les méninges, il le veut réactif. Et cela fonctionne, la salle était partagée, certains (face à une situation aussi désopilante) riaient, les autres gênés se recalaient constamment dans leurs sièges. Ce malaise palpable tient à l’écriture et à la construction du récit. Pas d’appesantissement, pas de verbiage, mais au contraire une vraie fluidité dans l’action et la parole, pour livrer un film au parfait équilibre.

    Ce même équilibre que l’on retrouve chez l’antinomique duo d’acteur, entre un imposant Joaquin Phoenix bouffi, imbu de sa personne et de la fraîche Emma Stone qui sous son apparente fragilité révèle un tempérament sombre. Leur talent respectif, couplé à la subtile direction d’acteur en font d’ors et déjà un couple de légende pour le cinéma.

    « L’homme irrationnel » est l’un des meilleurs films du cinéaste, il semble à l’apogée de son art, gommant de fait ce qui agaçait parfois chez lui ces derniers temps, discours en creux pour « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu », maniérisme allenien de son « Magic in the Moonlight » ou encore paresse de « Minuit à Paris ». Il touche ici sur la forme (exception faite de la photo toujours trop saturée) et le fond, au subtil mélange d’un film grand public intelligent et caustique, un vrai travail d’équilibriste !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Il y a un sentiment "bizarre" entre le "un peu bâclé" et le "je suis tellement pro." que je m'en tire quand même....Je parle de Woody Allen bien sur.

    Baclé :
    -Le casting : Joaquin Phoenix n'est pas crédible, ni physiquement (trop décati pour tomber une fraîche étudiante!), ni intellectuellement (Ses cours, ses pensées sont d'une grande banalité).

    Pas mal:
    - Je suis tellement pro. que le scénario (à la Match Point) est magnifiquement twisté......W.A. s'en sort
    RedArrow
    RedArrow

    1 541 abonnés 1 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Toujours un plaisir de retrouver un Woody Allen. Cette impression d'être avec un vieux tonton qui vous a vu grandir et qui vous raconte la sempiternelle même histoire à quelques variations près.
    Cette fois, c'est un prof de philo (avec tirades existentialistes et citations de philosophes connus à la clé) perdu aux tréfonds de son âme qui va reprendre goût à la vie en commettant le crime parfait.
    On est en terrain conquis, Woody le sait et il le fait très bien... quitte à se saborder (un peu) dans une dernière partie prévisible à souhait.
    Emma Stone domine entièrement le film, gommant, pour une fois, un Joaquin Phoenix bien pâle (et c'est rare) et on se prend même à rêver d'une autre fin où elle se serait alliée avec la géniale Parker Posey.
    Totalement anecdotique (comme 80% de la filmo de Woody ces dernières années), on ne peut pas s'empêcher de passer un bon moment devant "L'Homme Irrationnel".
    Il est fort, ce Woody, car il nous donne toujours une envie folle d'aller voir son prochain film... et on ira.
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