Mon compte
    American Honey
    Note moyenne
    3,9
    1024 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur American Honey ?

    78 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    23 critiques
    3
    22 critiques
    2
    9 critiques
    1
    5 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Comandor
    Comandor

    11 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2023
    Ce film est vraiment trop sentimentale pour moi, je me suis ennuyé pendant toute la longueur du film si c'est uniquement pour voir des scènes d'amour et de la baise sans voir la moindre action et qui reste sur tout mou du genou, moi je trouve pas ça vraiment un beau film. Il n'y a que les beaux paysages qui sauve le film le reste est trop lent. J'ai juste attendu le mot fin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 octobre 2016
    excellent! voici l'image d'une Amérique decandente livrée à elle-même dans un monde sauvage et violent, une jeunesses piégée qui tente d'être heureuse malgré tout, un réalisme fascinant
    Archibald T.
    Archibald T.

    17 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2017
    Andrea Arnold semble être passée à coté de son , de ses sujets.
    Elle ne fait qu'effleurer la vie en collectivité de cette jeunesse américaine ainsi que l'Amérique profonde bourgeoise, chrétienne ou démunie rencontrée lors de ce road trip.

    On regarde sans déplaisir ce film malgré sa demi heure de trop mais une sensation de raté subsiste une foi s le générique de fin atteint.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mars 2017
    L'impression de baiser l'Amérique, dit la protagoniste du film après avoir volé une voiture. Le nouveau film d'Andrea Arnold est un parenthèse, une évasion, une libération scandaleuse dans l'Amérique profonde. Un chant à la jeunesse et à la naïveté. Une ode à l'insouciance et la manque de non-sens. Un portrait qui transforme le white-trash en diamants. Une déclaration d'amour -même une proposition de sexe- d'une britannique à ce pays si fascinant. Presque trois heures de voyage qu'on voudrait qui durent à jamais.

    La réalisatrice, qui possède un des regards les plus intéressants du cinéma actuel, suit la fuite de Star, une adolescente d'une pauvre famille déstructurée, avec un groupe de jeunes de passage par son village de Oklahoma. Jake, le coup de cœur de la fille, arrive à la convaincre pour qu'elle rejoint le groupe, qui voyage en fourgonnette de motel en motel parcourant le Midwest américain. Pour gagner un peu d'argent, ils essayent de vendre des magazines à tout genre de personnages qui créent un mosaïque fascinant de la société étasunienne.

    Quand on croit qu'il s'agit d'un road-trip courant, on découvre la sensibilité de Arnold qui fait que chaque plan, chaque cadre soit parfait, sans une seule chute tout au long des trois heures. La cinéaste traverse une région presque sans charme et grâce au détail de sa vision la rend un paradis adolescent: les fleurs dans une station d’essence blindée de routiers, les flammes dans le puits de pétrole où les ouvriers bossent, les insectes qui flottent dans les piscines des nouveaux riches, les couchées de soleil dans les parkings des supermarchés... Arnold s'infiltre dans le groupe de jeunes pour représenter leur perception hypnotisée par la beauté cachée dans les misères. Une troupe de futur incertain qui ne semble pas se faire des soucis à ce sujet.

    Cependant, cette réussite ne suffirait pas pour accrocher son public, étant un si long film. C'est la charge émotionnelle qui joue un rôle essentiel. L'amour rebelle de jeunesse, l'objet de notre désir qui nous attire et qui fait qu'on s'y lance sans penser aux conséquences. Dès la première rencontre du couple protagoniste on constate l'énorme affinité entre les acteurs. Affinité qui dévient extrêmement passionnelle dans les scènes de sexe qui se succèdent dans ce jeu du chat et la souris.

    American honey n'a pas recueilli de très bonnes critiques. On lui reproche de prétendre une vision réaliste et cru très par-dessous de la filmographie de Larry Clark ou Harmony Korine. Sauf que malgré leur qualités, ces deux réalisateurs ne se sont jamais intéressé de capter la rage et le désenchantement adolescent comme Arnold fait en tout douceur, visant plus sur la majestueuse "La balade sauvage" que sur la morbidité, l'imposture ou l'envie d'épater.

    ///Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    moket
    moket

    438 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Un road trip en compagnie de jeunes Américains désœuvrés qui vivotent de leurs arnaques. Les images sont belles mais le film ne va nulle part et est terriblement long et répétitif.
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Un road-movie envoûtant et fascinant qui suit le quotidien de jeunes marginaux à travers les routes du Midwest américain, porté par des comédiens impressionnants de naturel, avec notamment un grandiose Shia LaBeouf. Prix du jury à Cannes en 2016.
    maxime ...
    maxime ...

    197 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2023
    American Honey viens clairement de m'envoyer une gigantesque bouffée d'air avec cette drôle d'évasion ! Andrea Arnold dont j'avais vu Fish Tank il y'a maintenant fort longtemps risque d'en secouer plus d'un, je me sens de par cette constatation beaucoup moins seul ...

    Avec moins de banalité dans mes paroles, ce film est une évasion sur fond de trash, selon toutes les interprétations possibles du terme. Dès sa première scène, l'on plonge avec Star, dans cette benne à traqué la bouffe que les autres jettent ! On ne peu faire plus explicite que la traque du poulet sous-vide en plein cagnard ...

    We found Love, le titre si entrainant de Rihanna, viens changer immédiatement l'ordre de marche de l'histoire. Cette chanson, et la danse qui s'ensuit redéfinit les codes et bouscule les choses avec radicalité. C'est ce biais qui pousse à fuir une autre danse, à prendre la tangente par la fenêtre, de mettre les voiles à pleine course.

    Puisqu'il s'agit de poursuite, il faut le dire de suite, celle-ci sera démente. On suit au fil des pérégrinations une genèse rapide, vite évoqué, de cette bande qui se lie par une ambition, faire du fric ! La vente, par touts les moyens narre un rêve qui à terme se délite autour d'une solitude, d'un point de retrait absolu, d'une tout autre évasion. Car oui, de cette liberté sous condition, les coutures sautent, et vite, là aussi !

    Tout semble être éphémère semble nous dire le parcours de Star. Le jolie moment qu'elle passe dans le camion à écouter le " Boss " en est par exemple, là de suite, une évocation qui me semble bien refléter l'image. La musique, point de ralliement, d'ancrage, stimule les émulations, fédère une désunion aussitôt le vacarme du quotidien repris. Cette B.O, au passage, est vraiment incroyable !

    De ses routes, motels, paysages et natures en touts genres, l'on garde en tête une mise en scène folle d'une Andréa Arnold qui vibre de la condition de ces protagonistes. Elle partage un idéal de fièvre et de colère munie d'empathie, le American Honey chanter en cœur m'a paru en tout cas, venir me raconter cela.

    Rien ne prépare au pire, pourtant, l'on entrevois, sans aucun misérabilisme culpabilisateur une démarche de rendre grands ses paumés, ses désœuvrés, ses marginaux ayans tout quittés. Ici, pas de jugement ou de truchement quelconques, les visages qu'ils soient connus, ou inconnus, viennent tour à tour se singularisé pour au fond complété une galerie, une galerie que je nomme, sublime.

    Son champ lexical, à base d'insectes en semi mort cérébrale complète une métaphore de vide. Ce dernier, passé la posture, creuse encore à réduire les énergies, à endiguer les risques pour mieux faire entendre sa voix moribonde de misère existentielle combattu par les velléités à survivre malgré les coups de cafards de ses êtres mal embarqués au départ ... Qui le reste, mais avec un panache si je n'ose dire !

    American Honey dure environ 2h30, comme son sujet, le temps carbure, virevolte, et déphase un laps de par son cadrage, sa virevolte scénaristique, dans le découpage et dans le geste significative de sa réalisatrice qui embrasse le naturalisme pour en faire vivre une substance effervescente. J'ai adorer çà, à tel point que je veux déjà le revoir.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2017
    American Honey, prix du jury du dernier festival de Cannes, est un film entêtant, un road-movie qui évoque le cinéma de Larry Clark mais qui délaisse le trash pour la romance, évite le misérabiliste que le sujet laissait pourtant présager et est parcouru de véritables moments de poésie. Solaire et sensuelle, la mise en scène d'Andréa Arnold épouse les corps de ses personnages. Les acteurs, Shia Labeouf en tête, sont d'un naturel désarmant, ils incarnent une jeunesse, hors du temps et des conventions, une Amérique white trash féru de rap tout en étant à la recherche d'un idéal qu'Andréa Arnold a l'intelligence de ne jamais réellement dévoiler. Alors oui, la romance est un brin naïve mais elle est, à l'image du film, d'une grande sincérité et si l'ensemble aurait, sans doute, pu se délester de quelques longueurs, il n'en demeure pas moins qu'American Honey montre une Amérique que l'on ne montre que trop rarement. La bande originale qui imprègne le film lui confère un aspect aussi hypnotique. Les ballades en van , toujours en musique, donne sa cadence à un film qui prend son temps pour mieux dépeindre non tant pas la révolte de la jeunesse que son désir de vivre en s'affranchissant des contraintes du réel. Très beau.
    keser
    keser

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2017
    Et voila ce film est mon gros coup de coeur en ce début d'année 2017. Une récompense du jury de Cannes amplement méritée. Ce film nous emmène dans un road trip enivrant à travers les Etats Unis, qui met en relief la jeunesse Américaine. Mais pas n'importe laquelle, celle des oubliés du rêve américain. Un road trip donc indescriptible qui prends un peu de temps pour nous faire adhérer mais après ce n'est que du plaisir à savourer.
    Jero T.
    Jero T.

    1 abonné 47 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2017
    Je n'ai pas accroché du tout avec ce personnage, très énervante et antipathique. Cependant un road movie bien mené même si je n'ai pas compris ou le film a voulu nous emmener.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2017
    Star, c'est son prénom. Elle est à peine majeure, elle vit avec ses petits frères et sœurs au domicile d'un père brutal, loin d'une mère qui préfère à ses enfants, les cours de danse. Du désespoir pur, dans une Amérique désabusée et profonde où dorment des milliers d'électeurs de Trump. Et la rencontre a lieu, celle d'un homme volage, libre, qui lui vend un métier de vendeuse de magazines à travers le vaste pays d'Amérique. Elle se retrouve ainsi dans un camion rempli de jeunes gens comme elle, dont on imagine la désespérance, pétris de musique, de drogue et de liberté. "American Honey" est une œuvre flamboyante. Elle entraîne le spectateur dans un road-movie de musique, de paysages et de personnages. L'on rencontre des visages riches, des visages pauvres, des hommes et des femmes du peuple, attachants, parfois blessés. Surtout, le spectateur est embarqué dans un florilège de paysages qui donne à voir une vision de l'Amérique absolument magique. La beauté est le maître-mot dans ce film où la musique, le ciel se mélangent dans une sorte de grand poème psychédélique et lumineux. "American Honey" est une belle surprise en ce début d'année à consommer sans modération, pour sa musique, sa sensibilité et sa photographie.
    Marcel D
    Marcel D

    99 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    American Honey : a Star is born ?
    Road movie américain sorti le 8 février 2017 (durée : 2h43) réalisé par Andrea Arnold
    Avec Sasha Lane et Shia LaBeouf

    Prix du Jury du dernier festival de Cannes, American Honey nous emmène explorer une Amérique aussi scintillante que crasseuse. Road trip empreint de poésie, Andrea Arnold laisse s’exprimer ses protagonistes avec grâce et liberté, loin des strass et paillettes de La La Land.

    Des personnages attachants

    Fort d’un casting sauvage très réussi et consacrant onze acteurs novices sur les quinze membres de cette joyeuse troupe, American Honey retrace le périple de Star (premier rôle d’une Sasha Lane qui crève l’écran) sillonnant les routes américaines pour fuir sa piètre condition en vendant des magazines peu convaincants. Mais elle peut heureusement compter sur un Shia LaBeouf très juste dans la peau de Jake, à la fois tête brûlée, sensible aux charmes de la nouvelle mais aussi sous le joug de la patronne Krystal.

    La fraîcheur des moments en groupe ou plus intimes vient récompenser la part belle laissée à l’improvisation. Les vannes fusent, l’énergie ne faiblit pas malgré la longueur du film, dans une succession de scènes cohérentes et non répétitives. L’héroïne se cherche avec force et fragilité, passe par différentes routes et divers sentiments. Elle avance, recule, piétine, court, hésite…

    L’Amérique entre crasse et grâce

    Filmé en 4/3 et la quasi-totalité du temps en lumière naturelle, American Honey propose une magnifique photographie. On prend plaisir à s’installer dans le van au milieu de ces laissés pour compte et à arpenter un mid west à la fois sauvage et habité par une faune pas toujours recommandable.

    Durant les 2 heures 43 (rassurez-vous : le temps passe très vite !), nous ferons de nombreuses rencontres dans cette Amérique où une jeune chrétienne prie Dieu alors qu’elle semble contrôlée par le Diable, où les vieux cowboys charment les midinettes à coup d’alcool, de ver et de viande grillée, où ceux qui récupèrent le pétrole achètent leurs bas fantasmes avec quelques billets. Une Amérique où l’on se prend pour Spiderman même dans une benne à ordures, où l’on se questionne sur un Dark Vador aussi squelettique que réel.

    Cette dualité entre crasse et grâce prend tout son sens lors de la scène où Star fait pipi devant tout le monde en admirant les sublimes canyons, symbole d’une jeunesse engluée dans un quotidien peu reluisant mais toujours empreint de rêves et de libertés.

    Une poésie sublimée par une bande-son fascinante

    Les chansons s’enchainent, entre rap, country et folklore américain, donnant du rythme et du sens aux images et aux situations. La bande-son est remarquable, tant par sa qualité (« Beginning of everything ») que par sa quantité et c’est avec un vrai plaisir que l’on réécoute les différents morceaux une fois le film terminé.

    Ces considérations sonores viennent renforcer cette poésie moderne constante du début à la fin, à l’image d’une conclusion magique (attention spoilers !). Au début, l’héroïne se prend pour un oiseau plein d’espoirs, avant de devoir redescendre de plusieurs crans (symboliser par les fils électriques)… Au point de se transformer en insectes, ces viles créatures qui semblent partager le même quotidien que tous ces marginaux, cherchant tous à survivre tant bien que mal. Star apprend beaucoup de ce voyage initiatique qui la fait évoluer au cœur de cette Amérique sucrée. Pense-t-elle qu’elle a enfin trouvé un milieu propice à son épanouissement, comme cette tortue plongeant dans l’eau ? A moins qu’elle ne cherche à se suicider pour fuir cette vie nauséabonde ? Ce milieu, ce système va-t-elle l’accepter ? Est-elle prête pour ça, à l’image de sa relation compliquée avec Jake ? En tout cas, elle finit par ressortir essoufflée de cette apnée improvisée… avant de voir une luciole illuminée s’envoler vers les sommets…

    Vous l’aurez compris, American Honey est un vrai coup de cœur, tant sur le fond que sur la forme. En espérant vite revoir Sasha Lane dans un autre film !
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    26 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    La liberté mise en scène par “American Honey“ est une réponse en roue-libre aux oubliés du système libéral américain, ceux qui empruntent « l'American Way of Life » dans un van à plusieurs par des chemins de traverse qui les amènent d’un cul de sac vers un potentiel et dénié autre cul de sac. Paradoxalement, il n’y a aucune mélancolie, ni de fatalité, ni de promesses, mais une naïveté assurée et curative dans les errances de ces personnages, aux valises lourdes par leur passé respectif, mais dont le manque de place dans le coffre du véhicule qui leur fait traverser l’Amérique, ne leur permet pas de les apporter avec eux. Du coup, le voyage donne une légèreté et une coolitude communicative, une liberté transgressive sans prix, peut-être pas constructive pour nos esprits cartésiens, mais jouissive dans ses intentions ou ses instantanés. En filmant au plus près de ses personnages, parfois par une caméra approximative ou improvisée, A.Arnold nous convie au road trip, sans ceinture de sécurité, filme le brut de chaque situation avec une esthétique minimaliste et particulièrement efficace. Le casting ne donne pas l’impression de jouer, et semble vivre en osmose leur aventure. Véritable révélation de ce film, S.Lane porte son rôle avec un bluffant réalisme, pendant que S.LaBeouf hypnotise par une étonnante sobriété et R.Keough apporte une autorité borderline et mordante. On peut reprocher au scénario un certain minimalisme, couvert par la volonté réussie de faire passer du sensoriel plutôt que du récit. On apprend peu de choses sur chacun des personnages, leurs écorchures sont (volontairement) expédiées. Le film est trop long, sa dernière heure a tendance à recycler des situations auparavant filmées et n’apporte plus grand-chose. Mais la B.O. est impeccable et joue un rôle capital dans le ressenti global. Libre et affranchi, “American Honey“ est un trip sensoriel, une pause (un peu longue) hors-norme et faussement légère, qui donne envie de faire du stop et d’être pris pour partager ce voyage hors du temps et hors de tout.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    16 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    American Honey est un grand film. On pense d'abord aux grands films du genre avec Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford de 1940, puis aux Moissons du ciel (Days of Heaven) réalisé par Terrence Malick, tant la description de ces jeunes gens en grande précarité par Andrea Arnold, est rigoureuse et bouleversante. On voit aussi que malgré les années qui passent, la conditions de vie des précaires, des laissés-pour-compte, est vraiment problématique aux États-Unis. Près de 15 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté : 46,7 millions d’Américains sont dans une situation de pauvreté. On peut faire aussi un parallèle entre le film d'Andrea Arnold avec le très beau documentaire de The Other Side de Roberto Minervini. Dans les deux films, les personnages ont un état d'esprit assez libertaire. Si il existe une Amérique pudibonde, on voit que pourtant que les Rednecks de the Other Side ou les travailleurs pauvres des deux films, ont une grande liberté d'esprit. Que ce soit dans la réalité ou dans la fiction, les personnages sont autonomes, seule leur condition sociale détermine leur futur avec peu de chance d'évolution. Ce qui est frappant aussi dans le film d'Andrea Arnold, est l'abandon des personnages. Ils sont livrés à eux-mêmes, mais ils sont blindés, et leur désinvolture est une chance. Les personnages se questionnent aussi sur leur vie misérable. Star, interprétée par Sasha Lane, crève l'écran. Elle voit à la fin du film, une femme qui elle a arrêté de lutter. Cette femme droguée, abandonnée dans un taudis, seule avec 3 enfants. pourrait bien être bien Star dans 10 ou 15 ans. Une femme brisée par la vie. Pourtant au début du film il y a un autre exemple, avec une autre femme toute aussi pauvre, mais qui elle danse encore. Donc si on ne croit pas à une ascension sociale pour Star, elle pourra choisir de devenir l'une ou l'autre de ces femmes. Shia Labeouf trouve un de ses meilleurs rôles. .
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2017
    Il s'agit d'un road movie américain particulièrement excellent.
    Cette histoire est envoûtante, dépaysante, magnétisante.
    J'ai été passionnée par ces aventures au jour le jour.
    Voilà un divertissement très réussi.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top