Avis : Godzilla 2 - Roi des Monstres - Page 8

Ça écrase l'écran, broie les enceintes, tord les sièges et s'est ce qu'on demande à cette super production, de se sentir bien en sortant de la salle. Mission réussie. Pourtant, les deux premiers épisodes avaient fait mieux que d'offrir du plaisir, ils avaient fortement réussit à inscrire le mythe pour finalement laisser place maintenant à une production plus lourde et sans dénouement précieux.

Décidément, Godzilla et moi, on n’est pas très très copain. En terme de destruction massive, y’a pas photo, c’est un poids lourd mais d’un point de vue cinématographique, ben... c’est un poids paille. Bon, allez, tout au plus un poids mouche en faisant un p’tit effort pour les tonnes de pixels. Un poids coq ? Non, c’est trop là, faut pas déconner quand même.

Aucun rapport avec le premier volet qu’on a tous connu avec Jean Reno, un peu tiré par les cheveux. J’ai eu très peur dans la première partie mais la seconde m’a plus plu. Avoir pour y passer un moment sans se prendre la tête.

Question scénario on repassera et pour le casting c est de la figuration car le principal intérêt de cet opus c est l action et les effets spéciaux, alors oui c est spectaculaire. Mais si on cherche plus ... on sera tres déçu.

De la destruction massive pure et dure. Nettement plus mouvementé que le premier volet sorti 5 ans plus tôt, Godzilla : Roi des monstres ne fait pas dans la dentelle. S'appuyant sur un scénario faiblard aux acteurs transparents, il faut le souligner, la réalisation nous offre toutefois, des images sublimes, aux décors apocalyptiques impressionnants et aux combats titanesques. Une surenchère d'effets spéciaux qui peut en rebuter certains et en satisfaire d'autres. Coté divertissement ce nouveau Godzilla rempli parfaitement le contrat. Du grand art visuel.

Godzilla 2 - Roi des Monstres, est clairement ce à quoi on pouvait s'attendre. Le 1er volet réalisé par Gareth Edwards en 2014, avait la fâcheuse tendance de mettre le roi des kaïju au second plan pour privilégier la vision des humains (en particulier celle d'un soldat) quant à la catastrophe qui fait rage sous leurs yeux. Ce qui en soit était intéressant malgré ce manque de baston entre les monstres et qui peine à se rattraper dans les 20 dernières minutes. Ici c'est presque tout l'inverse ! Plus d'action, plus de bastons, plus de couleurs, plus spectaculaire et plus dantesque, voilà comment décrire simplement cette suite. Si la balance penche plus du côté de l'action, la dramaturgie ne baisse pas des moindres même si c'est assez basique dans le genre, Godzilla 2 est pour moi une très bonne suite, parvenant à trouver un juste équilibre entre action et drama et à rendre iconique toutes les créatures. spoiler: Le meilleur exemple restera pour moi les apparitions de Mothra visuellement magnifiques, tel un messie.
Et rassurez-vous, Godzilla est bien au centre du récit cette fois-ci, comme en témoigne ce plan de fin presque digne d'un tableau. L'utilisation des monstres est un des gros points forts du film, plusieurs codes se mettent en place, les personnages sont obligés d'essayer de comprendre les menaces pour pouvoir les contrer, ce qui est d'autant plus immersif pour le spectateur d'un point de vue scénario. Les monstres sont des personnages, ils ont des noms, des intentions, des caractéristiques ainsi que des moments où chacun montre à quel point il est balèze. On retrouve des thématiques chères au célèbre monstre japonais. Faut-il exterminer les monstres ou vivre avec (les bienveillants évidemment) ? Dans le film la vision de Mark Russell, père de famille qui a perdu son fils lors des évènements de 2014 à cause des créatures et joué par Kyle Chandler, contraste avec celle du Dr. Serisawa toujours interprété par Ken Watanabe, qui cherche à convaincre que Godzilla et l’humanité peuvent vivre en harmonie. De même, les monstres aussi nommés Titans sont sur Terre depuis bien plus longtemps que nous, certains étant même considérés comme des dieux. Cela revient à nous poser la question, à qui la Terre appartient-elle en fin de compte ? spoiler: De l’autre côté j’ai aimé cette idée de l’organisation éco terroriste qui cherche à réveiller les monstres afin de « restaurer l’équilibre » parce que les humains ne font que polluer la planète et pas qu’au sens propre…quelque part c’est un petit peu le plan de Thanos m’enfin.
Michael Dougherty propose un spectacle proche du style de Roland Emmerich, avec bien sûr le mélange entre SF et action, et je ne dis pas cela parce que le réalisateur a lui aussi mis en scène un film sur le même monstre. La différence c’est qu’ici la photographie, la composition des cadres ainsi que les teintes de couleur choisies permettent au film d’avoir une identité, graphique et séduisante. spoiler: Il n’y a qu’à voir ce plan où Ghidorah est emprisonné dans un immense bloc de glace en début de film et qui suffit à nous faire ressentir la menace qu’il représente
Et cela, le premier volet ne l’avait pas mais on le rappelle ce dernier était beaucoup plus terre-à-terre. Le combat final est à la hauteur de nos promesses, peut-être un petit trop centré sur les humains par moments (comme dans le premier) mais les confrontations entre Godzilla, Mothra, Rodan et Ghidorah sont intenses et surtout loin d’être « linéaires », on voit que les mecs étaient inspirés pour les bastons.
En conclusion, je recommande cette suite qui fait très bien le job. Le film est une déferlante d’action et de monstres, avec de bonnes idées graphiques, un scénario un peu simpliste mais on se laisse prendre au jeu parce que le divertissement est dantesque. Bref, une promesse épique qui est respectée, et on ne demande rien de plus.

Un film totalement explosif!!
Pas une minute de répit, de l'action tout du long, des effets spéciaux grandioses, un film à aller voir au cinéma absolument! 4.5/5

Le scénario et les dialogues sont inutiles mais les effets spéciaux sont époustouflants et assez d’actions pour qu’on ne s’ennuie pas

"Godzilla 2 - Roi des Monstres" est la suite de "Godzilla" et est réalisé par Michael Dougherty. Et après un premier volet qui essayait de prendre le genre du film de gros monstres à contre-pied, ce second opus se veut être beaucoup plus classique dans sa démarche. Pour le coup, on se retrouve bien plus devant un long-métrage qui est venu pour tout faire péter et nous montrer des images absolument dantesques. Et globalement, dans ce sens-là, le film réussit son coup, bien mieux que le précédent même. La démesure est absolument affolante au sein de ce projet, on pense rêver tant tout semble absolument fou dans ce que l'on voit. Si les effets spéciaux ont quelques faiblesses, le rendu du design des différents monstres est vraiment bluffant, ils sont tellement impressionnants. Leurs combats sont vraiment dantesques et prennent vraiment une grande place au sein du film, bien plus que dans le précédent. La mise en scène traduit totalement cela d'ailleurs, grâce à des plans mettant énormément en valeur ces monstres. Que ce soit de par de nombreuses contre-plongées ou par le fait d'opposer les humains à la grandeur de ces créatures. C'est donc un film relativement divertissant et absolument dantesque à voir ! Mais forcément, comparé à l'approche plus tranquille du précédent opus, l'histoire sera donc bien moins intéressante. Elle est même complètement débile à certains moments, on sent bien que ce n'est pas la priorité. Elle contient énormément de facilités pour pouvoir amener l'action le plus vite possible. Notamment du point de vue du personnage du Dr. Emma Russell, dont on n'arrive jamais à comprendre les intentions tant elle semble tout le temps changer de point de vue sur la situation. De toute manière, tous les personnages sont absolument anecdotiques et ne répondent qu'au bon déroulement du scénario. Par conséquent, n'allez pas voir ce film si vous voulez plus que du divertissement. De ce point de vue, le film y va à fond, mais ne vous attendez pas à plus. Pour conclure, du grand-spectacle.

Godzilla 2! Je n'ai pas du tout aimé le 1. Pourtant le 2e est très satisfaisant fait par un inconnu. L'histoire nous accroche jusqu'à la fin comme les acteurs (un like pour l'actrice de stranger things qui offre une prestation convaincante). Là où le film rend dans la démesure toute nature c'est dans la manière de tout détruire. Entre jeux de lumière somptueuse dévastation et plan ultra large on ne peut que pensée que la photographie est sont point faible.. Bien au contraire visuellement il est un point fort indéniable.

La critique de ce film est assez simple. Visuellement c'est réussi, les combats entre les monstres sont impressionnants spoiler: (j'ai vraiment aimé l'idée d'avoir un monstre à l'intérieur d'un volcan, c'était malin et très bien fait)
. Par contre le film souffre d'une histoire banale, des personnages caricaturaux et vraiment pas futés spoiler: (mention spéciale à la mère)
. Pour conclure c'est un bon divertissement mais alors ne vous attendez pas à un film recherché, intelligent car hormis les scènes d'action il y a peu de choses à retenir de ce film.

Pendant des années, nous avons découvert le genre "film de monstre", qu'il s'agisse des "Dents de la mer", de loup-garou ou vampire, de "Kong" en multi-version et bien sûr ce lézard géant. Un genre qui était mauvais au départ au cause de ces moyens rudimentaires pourtant grandiose jadis mais qui finissent par réellement bien vieillir. Un roi des monstres, un roi des dinosaures ou roi absolu de la vie sur Terre, ce "Godzilla" n'est pas qu'un film de bastons titanesque cumulé à de parfaits effets sonores, il est aussi ce genre de film tel "Le jour d'après", "2012" ou l'an dernier "Aquaman", ou certes le scénario ne vole certainement pas haut, mais d'ou le principal message, l'environnement et la vie, sont la clé. L'un démontrait les conséquences monstres du réchauffement climatique, l'autre montrait les conséquences sur Terre d'un trop fort rayonnement solaire et de l'alignement parfait des planètes. Le suivant est la réponse d'un peuple inconnu qui répond des agissements de l'homme sur son mode de vie également inconnu. Celui-ci est la réponse à la création du nucléaire et des guerres utilisant des arme, une arme finissant par nous dépasser totalement et qui se retourne contre nous. Alors oui l'histoire est simplette, des éco-terroristes réveillant des divinités pour qu'elles repeuplent leur ancien monde et nous libère de cette destruction que nous allons nous-même provoquer et ré-équilibre l'éco-système. Ok, pas un scénario de Nolan ou Tarantino, pas scénario pour les Oscars ou les Golden. Ok, des personnages pas suffisamment approfondis mais ou l'on nous dit le minimum pour comprendre le pourquoi du comment. Mais finalement, quel intérêt de vouloir faire une méga production si le scénario est compliqué à souhait, car pour moi, j'ai été à moitié largué dans les dialogues hyper concentrer en infos scientifiques sur les ondes sismique. Mais c'est nécessaire pour avoir un peu de logique. Mais le titre n'est pas "Radiations nucléaires et sous couche subatomique", il est "Godzilla roi des monstres", donc à un moment donné, je suis mort de rire en lisant d'autres critiques ou le scénario et les personnages sont pointés du doigt. Si vous voulez passer 2h30 à réfléchir et être mentalement mort, je vous en prie. Moi, je lit "Godzilla", je veux par la plus logique des manières, un visuel et une qualité audio pas possible. Et sur ce plan là, j'y viens enfin. Warner et Legendary nous livre un second volet 2 fois plus monumentale et 2 fois plus énorme sur la qualité sonore. des plans numérique parfait ou nos créatures mises en valeur et nous, on en profite à 300 %. Un vrai kiffe de revoir Vera Fermiga des "Gonjuring", mais qui pour l'occasion ne sera pas une gentil dame. Millie Bobby Brown, pour son premier rôle sur grand écran après et pendant "Stranger Sing", livre une belle prestation et s'avère être le cerveau final parmi les autres. Une véritable prouesse technique pour des effets énormes et des combats juste magnifique. spoiler: Le design des titans est une vrai perfection et j'ai été vraiment surpris de voir un mammouth géant parmi eux.
Chaque plan avec ces mastodontes est un régal. Quand au roi Ghidorah, il est magnifique, une entrée fracassante dans un film qui en sera pas moins plus fracassant. Un film donc écologiste sur les conséquences du nucléaire qui incite encore à se reposer la question, et dont ces animaux géants sont une réponse pour calmer l'homme dans sa soif de pouvoir. spoiler: De la poésie également avec la présence du grand papillon Mothra, dont les plan coloré sont un vrai régal. Le plan final avec notre roi et ses chevalier en cercle sera parfait, nommant ainsi le protecteur universel. Le seul problème scénaristique est cette immense cité englouti, dont on ne sera quasiment rien. Mais qui reste visuellement magnifique.
Longue vie au roi.

Beaucoup de bruit (pour rien...) dans ce film au scénario indigent qui ne génère ni émotion, ni suspens. Il fait même sourire à certain moment (bien que ce ne soit pas à priori un film comique) . Bref, trop, c'est trop..A part le "Godzilla" de Roland Emmerich de 1998 (avec Jean Reno) aucun des suivants n'arrive à sa cheville .

Ce film est un film de monstres et il le fait très bien...Quand on va voir Godzilla, c'est pas pour son scénario! Ce film est un hommage aux films de monstres japonais, les effets spéciaux sont DANTESQUES! on arrivera difficilement à faire mieux en terme de spectacle! Les jeux d'échelles sont époustouflants, la musique aussi ainsi que la photographie! La quintessence du film de monstres!

Ce film mérite peut être pas un 5 étoiles mais il se doit de remonter cette note de 3,2/5. Faut encourager ce genre de film. On en prends plein la vue pas le temps de se reposer. Et le final fantastique.