Avis : 31 - Page 2

Passionné de films d'horreur depuis toujours, le musicien Rob Zombie quitte pour un temps son groupe de « métal » pour se mettre à la réalisation. En quelques films (« La maison des 1000 morts », « Devil's rejects » etc...) il devient une référence du genre, presque unanimement saluée par la critique. « 31 » sort en 2016 et remporte lui aussi un honorable succès, tant populaire que commercial. Il nous fait vivre le calvaire d'un groupe d'amis kidnappés et enfermés dans une sorte de parc d'attractions où ils sont violemment confrontés à des tueurs sanguinaires. Certes, le scénario ne brille pas par son originalité mais on y retrouve toutes les influences qui sont chères au cinéaste. De plus, la qualité des personnages apporte une dimension supplémentaire qui démarque « 31 » des habituelles productions du genre. Du coup on s'attache assez vite aux pauvres victimes (dont la propre épouse du réalisateur, Sheri Moon Zombie, plutôt crédible dans son rôle) tandis que les « vilains » ont vraiment des « gueules à coucher dehors ». Le « nain nazi », bien que très peu politiquement correct, est assez incroyable, mais c'est bien « Doom head » qui remporte la palme du tueur le plus sadique avec une prestation totalement décalée et qui fait vraiment « froid dans le dos ». Bref, le sang est omniprésent... l'objectif est donc atteint et « 31 » s'impose facilement comme une référence du « survival » à l'américaine, bravo !

Après un the lords of Salem décevant,Rob Zombie nous revient avec "31" qui renoue dans le style house of 1000 corps es et devil rejects.
Sans pour autant les égaler, ce film possède de bonne répliques et un style bien propre à son réalisateur.

Le 30 octobre 1975, cinq personnes qui sont des forains intinérants sont choisies au hasard, enlevées et retenues en otage dans un endroit appelé "Le monde du crime". Durant la nuit d'Halloween, ils devront se battre contre des protagonistes sadiques et violents prêts à tout pour les éliminer.

Après un décevant et très long "Lords of Salem", Rob Zombie revient aux fondamentaux de son cinéma avec ce survival crade, agressif et violent. Après une introduction "ethnologique" disséquant les habitudes bien ordinaires de nos victimes à venir dans les profondeurs des Etats Unis, le jeu de massacre commence avec d'un coté, nos 5 protagonistes et de l'autre, des tueurs engagés pour l'occasion, avides de sang et d'argent. En effet, ce jeu est mis sur pieds par quelques vieux "rogatons" fortunés en quête de sensations fortes. Ce dernier film de l'ami Rob est un peu à l'image de ses précédents métrages à savoir "la maison des mille corps" et "the devil's rejects". On sent la volonté constante de faire peser sur le film une certaine amoralité et de déjouer les codes de fonctionnement du film américain moyen. Il y a également dans "31" une forme d'hommage à Tobe Hopper (Massacre à la tronconneuse) avec les 2 tueurs munis de tronconneuse...même si je continue à croire à titre personnel que ce n'est pas l'arme idéale pour engager un combat à mort (rires).

On soulignera une distribution brillante pour un film du genre bis: Sheri moon Zombie (as usual), Malcom Mc Dowell et Richard Brake impressionnant dans le rôle de Doom Head.

A noter enfin une très belle affiche et une bande originale de qualité notamment "dream on" d'Aerosmith(on peut faire confiance à Rob Zombie pour ce faire).

Un survival gore parmis tant d'autre, rien de bien nouveau, plutôt mal jouer, avec un fin couru d'avance.....

Un excellent 'Rob Zombie' qui revient aux bases du film d'horreur après un 'Lord of Salem' beaucoup plus sage. Ici, ça ne fait pas dans la dentelle, le rythme est soutenu, on ne s'ennui pas une seule seconde, les scénes gore s'enchainent, les divers personnages sont'hauts en couleurs'. Rob Zombie ne m'a encore jamais déçu.....une constance de qualité appréciable qui font de ce réalisateur, l'u des maîtres du ciné indé U.S. J'oubliai, la bande son, évidemment rock, est parfaite une fois de plus!

Genre on nous repond les mêmes acteurs que dans les précédents films de Rob Zombie, on fait genre que ce sont encore des tarés qui vont tuer tout ce qui bouge, mais en fait non. A part ça pour ceux qui suivent la carrière de Rob Zombie au cinoche, pas grand-chose d'attrayant à se mettre sous la dent. Certes c'est gore mais vraiment sans intérêt.

Si le sujet n'a rien de très nouveau dans le monde du cinéma d'épouvante, son traitement cinématographique, par contre, l'est. Tout est dans la mise en scène et le mouvement de caméra qui privilégie le plan rapproché, voire le gros plan, ce qui par ailleurs pourra incommoder certains spectateurs. L'atmosphère quelque peu déjantée piquée de pointes d'humour plus ou moins noir, finiront par donner à ce film son caractère teinté de surréalisme. La photographie est soignée, la bande-son également. Les acteurs sont contrôlés. Tout cela nous change des navets habituels.

Un survival grandguignolesque assez étonnant puisqu'il fonctionne à ce point qu'on se prend réellement d'empathie pour les personnages et qu'on est sensible à la tension créée. Pas parfait pour autant avec notamment un abus de séquences clipesques avec un montage frénétique ou des effets de clignotants qui finissent par faire mal aux yeux. Mais dans le genre ce n'est pas mal et puis il y a la femme du réalisateur Sheri Moon Zombie qui est très joli, bien photographiée et qui joue avec un bout de chiffon sur la poitrine, manque de bol, il tiendra le coup jusqu'à la fin du film, on ne peut pas tout avoir

Je l'attendais avec tellement d'impatience ce nouveau film de Rob Zombie. Entre l'idée des clowns tueurs et les superbes photos de film, ce 31 nous mettait l'eau à la bouche sans avoir le droit d'y boire. Tous les codes de Rob Zombie sont de réunis dans sa nouvelle production : une ambiance old school, des personnages bien fournis, des dialogues salasses et une photographie soignée. Si tout ce qu'on aime chez Rob Zombie y est, on retrouve toujours des mêmes défauts : une production encore trop basique (ni trop gore ni effrayant). Ceci dit, même si le résultat n'est pas à la hauteur de mes attentes, le film reste sacrément fun.

En effet, le pitch de départ est intéressant. Ça permet surtout de laisser une grande ouverture à toutes péripéties et de soutenir un bon rythme. Bon commençons par le premier bon point : les personnages. Comme toujours avec Rob Zombie, ses personnages sont bien fournis. Que dire des excellents clowns tueurs et surtout et au grand surtout à Sick-Head (le clown nain, nazi et qui parle Espagnol). Le plan des frères à la tronçonneuse est une image hyper bad ass. Le clown final a une attitude qui peut faire penser au Joker dans Batman. Un kiff extrême tous ces clowns ! Qui plus est, les dialogues sont pervers et salasses. Le film est clairement jouissif et amusant.
La photographie est très soignée (autant dire que ça m'a fait totalement oublié que je regardais un DVD sur une télé full HD) et comme à l'habitude de Rob Zombie, il nous propose un bel univers horrifique. En matière de meurtres, on regrettera que ce ne soit pas aussi percutant que le look des tueurs.

Même si je trouve que c'est sans doute l'œuvre la plus sanglante du réalisateur, ça reste encore très classique (rien de nouveau à proposer). De plus, on regrettera aussi que tous les tueurs clowns ne sont pas assez mis en avant. Il y en a au final un peu trop pour que chacun puisse faire un réel carnage (6 tueurs pour 6 personnes, il y a clairement un problème de rapport). Les deux frères avec leur tronçonneuse, la seule fille clown et le clown final ne sont pas assez mis en valeur pour ma part. En mentionnant le clown final dans ma précédente phrase, c'est donc évident que la fin est décevante.

Ce nouveau film de Rob Zombie n'est donc pas à la hauteur des attentes MAIS le côté délirant sauve largement cette production. Malgré sa simplicité ou ses quelques lacunes, cette production reste bel et bien fun : on se fend la gueule à plusieurs reprises. Et puis on appréciera de nouveau de découvrir encore un film d'horreur un peu "old-school" (la patte de Rob Zombie).

Consternant. Fan de Rob Zombie vous serez forcément déçu, les autres passez votre chemin. Comment faire une ''purge'' pareille. Dans la vague des Saw et autre American Nightmare, le réalisateur glisse dangereusement vers un cinéma emprunté. Le style, de moins en moins élégant voir de plus en plus inesthétique, est pourtant bien présent. Les clowns, les seventies, les arrêts sur image, Shérif Moon Zombie, rejointe par un Richard- Night's King -Brake percutant, seule valeur ajoutée à ce petit film loin d'être sur son 31.

Un scénario extrêmement simple et direct, qui se révèle plutôt efficace au final, le ton pris par le réalisateur à la fois décalé et noir, donne un style particulier au film, pour clouer le tout la prestation de Richard Brake en "Doom-Head" est réellement bluffante..
A voir pour les amateurs du genre. 3.5/5

Qu'on aime ou pas, faut bien admettre que la mise en scène de Rob Zombie est vraiment nerveuse. Le casting est vraiment parfait et l'intrigue se suit sans soucis... mais sans surprise cette fois-ci. De plus, j ai eu comme un arrière goût de "Slashers" lors du visionnage.
Après, ne boudons pas notre plaisir, le film est vraiment efficace et les amateurs passeront un bon moment !!

N'étant pas l'homme le plus prolifique que le 7ème art ait connu (on est bien loin d'un malade comme Takashi Miike par exemple !), un nouveau film de Rob Zombie est toujours un petit évènement pour les cinéphiles. Après son expérimental et envoûtant " Lords of Salem", j'étais assez impatient de voir son nouveau « méfait »...et je ne peux pas cacher que pour moi, "31" est une petite déception. Tout d'abord, il faut noter que Mister Zombie a fait appel à ses fans via une campagne de financement participatif afin de livrer en toute indépendance son film le plus radical à ce jour. Cela partait d'un réel bon sentiment vu que de gros studios auraient été totalement refroidis par ce genre de projet (faire un film hyper violent sans qu'on puisse le mettre « PG-13 » pour faire plus de fric ? Et puis quoi encore ?!!). Malheureusement, il semblerait que Rob se soit finalement refroidi tout seul...Qu'est-ce qui ne va pas dans "31" ? Bin plusieurs choses en fait, tout d'abord le film ne brille pas par son pitch assez bateau (Lors de la nuit d’Halloween, des pervers observent et parient sur le sort de quelques personnes « choisies » au hasard qui devront survivre à un horrible jeu de massacre dans une usine désaffectée), mais bon cela passe encore. Ensuite nous nous retrouvons devant les habituelles marques de fabrique (certains diront « clichés », mais je trouve cela trop péjoratif) de Sir Zombie : 01) des lieux inhospitaliers (un désert aride et vide, un entrepôt-labyrinthe sombre et craspec). 02) comme protagonistes des rednecks « gentils » sans background qui ne font que parler de cul quand ils ne le pratiquent pas. 03) comme antagonistes des rednecks « méchants » sans background qui sont de parfaits dégénérés qui ne trouvent jouissance que dans le meurtre. 03) des plans assez accentués sur le joli postérieur de Madame Zombie. 04) une bande son composée de quelques classiques de la culture rock US 05) une violence tout aussi viscérale que graphique. Enfin, parlons-en de la violence : je ne sais pas si c'est un choix personnel ou une contrainte de la censure, mais on dirait que tout passage gore a été intentionnellement filmé de manière épileptique avec un montage bourré de plans cut d'à peine de 2 secondes qui s'enchaînent de façon quasi hystérique (Rob Zombie serait-il fan de Paul Greengrass et de la sa saga Jason Bourne ?). La fâcheuse conséquence de ce choix artistique assez douteux (en plus de nous filer une sacré migraine !) est que l'on n'est jamais choqué/dégoutté de ce qu'on peut voir à l'écran tant tout y est trouble et vague : un comble pour un film d'horreur !! Ah si, j'oubliais aussi un faux raccord/oubli plutôt inhabituel chez Zombie : des personnages présents au début du film ne réapparaissent plus de tout le métrage ( spoiler: ils sont passés où les deux black qui s'envoyaient en l'air à l’arrière du van ??
). Mais alors, tout est mauvais dans "31" ? Et bien voilà le plus gros paradoxe du film : il est loin d'être un navet justement ! Il y a réellement de bonnes choses dans le nouveau bébé de Rob : 01) la scène pré-générique en noir et blanc épuré, où un pur taré au regard halluciné semblant briser le quatrième mur en déblatérant un monologue des plus flippant, est tout simplement la meilleure que Zombie ait tournée dans un de ses films ! 02) le fait de ne pas s'attarder sur le développement des protagonistes et antagonistes nous permet d'être directement dans l'action et de ne jamais en sortir jusqu'à la fin, ce qui est accentué par la construction du récit directement inspiré des jeux vidéos modernes où l'on passe d'un niveau à l'autre en affrontant le boss du coin (ceux qui ont joué à "Dead Rising" se souviendront avec plaisir des dix psychopathes). 03) l'ambiance générale qui nous rappelle sans cesse les œuvres du réalisateur ("La Maison des 1000 Morts" et "The Devil’s Rejects") et d'autres grand classiques ("La Colline a des Yeux", " Massacre à la Tronçonneuse") 04) L'originalité des antagonistes qui mêlent avec subtilité grotesque et morbide : spoiler: un nain psycho fan d'Hitler qui parle en espagnol, un ersatz d'Harley Quinn dont la violence perfide n'a d’égal que son amour pour son homme, un colosse allemand terrifiant amateur du "Lac des Cygnes"
. 05) des protagonistes moins clichés qu’à l’habitude : ici point de coups bas pour sauver sa peau ou de décisions stupides ne conduisant inexorablement qu’à la mort , les gentils restent lucides et soudés pour pouvoir survivre. 06) la performance de certains acteurs : Sheri Moon Zombie qui a mis au placard son jeu monolithique pour être enfin une véritable scream queen (sa meilleure prestation jusqu'à présent !) ; Malcolm McDowell fait un excellent job en aristo dégénéré qui enchaîne les tirades pompeuses avec une justesse flamboyante ; et surtout Richard Brake absolument délicieux en psychopathe hyper flippant qui se fait un point d’honneur à transformer ses proies en chair à saucisse. Bref, sans être un mauvais film ni son chef-d’œuvre absolu, le nouveau film de Rob Zombie est un spectacle grand-guignolesque, viscéral et divertissant. Il est juste regrettable que cette sorte de rencontre entre "Running Man" et "Hostel" ne soit pas pour d’obscures raisons plus brutale : on a juste l’impression de mater un jeu vidéo convenu et faussement trash

Les quelques moments délirants sont gâchés par une grande confusion dans la réalisation et le peu d'attachement qu'elle apporte aux protagonistes.

En regardant ce film on entendrait presque Rob Zombie nous chuchoter à l'oreille "prends toi ça dans la face petit curieux de cinéma d'épouvante", ce réalisateur est totalement décalé et assume entièrement son genre cinématographique. Je dois dire que c'est beau, la réalisation est comme souvent avec lui bien fichue, bien gore, un peu trop épileptique par moment mais dans l'ensemble, on accroche facilement à l'atmosphère, la BO est de toute beauté aussi je dois dire.

Malgré tout, il m'a été difficile d'accrocher, la faute à un scénario peu poussé mais trop exagéré, on n'y croit jamais vraiment hors, j'ai besoin d'y croire un minimum pour apprécier le tout. On enchaîne les plans grotesques et seuls les scènes de début et fin m'auront réellement marquées, pourtant Rob Zombie n'en est pas à son coup d'essai, c'est vraiment un film qui le caractérise mais impossible pour moi d'y trouver mon compte en terme d'adrénaline.
Ça reste un film bien fait qui pourrait en faire flipper quelques uns, à ne bien sur pas prendre au sérieux, même si je n'ai pas aimé personnellement il reste un film de genre avec une signature bien prononcée.