Avis : Marvin ou la belle éducation - Page 5

Je n'ai pas fini le film... je ne sais qu'en penser.
Trop lent, trop mou. Je n'ai pas réussi à me mettre dedans...

Anne Fontaine adapte le roman autobiographique d’Edouard Louis « En finir avec Eddy Bellegueule », avec une construction faite de flashbacks. L’histoire est forte. L’interprétation des deux comédiens Finnegan Oldfield (Marvin adulte, probable nomination pour le Cesar du meilleur espoir) et Jules Porier (Marvin enfant) est magistrale, le charme de Charles Berling, et d’Isabelle Huppert dans son propre rôle, est magnétique. Dommage que le portrait de famille, bien que fidèle au bouquin, soit si dénué de nuance et sombre dans la caricature.

Une adaptation bien moyenne voire médiocre de l'excellente autobiographie d'Edouard Louis. Le film est un peu "bordélique", les scènes de théâtre inutiles car peu compréhensibles. Le jeu de l'acteur principal adulte limite. Un peu amateur. Vraiment bof bof bof ce film.

Partagé par le nouveau film d' Anne Fontaine (2017) . M^me si au demeurant on retrouve les qualités propres aux film de mme Fontaine sur l'introspection et les relations humaines.
un film sur la difficulté de se réaliser, de vivre sa vie pleinement . Certes je n'ai pas lu le livre .
Une description cauchemardesque du prolétariat ouvrier ! Et encore le livre dépeindrait de façon plus brutale encore cette frange de la population. Enfin et surtout, un film assez empli de poncifs, tant sur la description et la fracture entre la ville et la province profonde. Poncif sur le monde "surfait" des arts, d'une certaine caste "parisienne" et comme pour appuyer le clou, les homos sont bien sûr riches puissants et écoutent de l'opéra .
Pour autant au delà de tous ses poncifs et du fait que le film dépeint une réalité mais réalité qui ne saurait être une généralité , le film est superbement interprété et empli de grands moments d'émotion . Avec Finnegan OLDFIELD EXCEPTIONNEL .Sans oublier vu la qualité de leur prestation : Grégory GADEBOIS, Vincent MACAIGNE et Catherine SALÉE .

Inspiré du roman à succès "En finir avec Eddy Bellegueule", "Marvin ou la belle éducation" est remarquablement porté à l'écran par Anne Fontaine, là ou le livre m'a ennuyé, le film a su me captivé. Tout d'abord l'excellente interprétation de Marvin enfant, ses flash back fréquents contribuent à mettre sans cesse le parallèle entre le passé et le présent. L'histoire est bien retranscrite sur cet enfant atypique au milieu du famille au néant intellectuel rarement vu. Certaines scènes sont très justes, les dialogues très bons, la mise en scène et la réalisation remarquables. Toutefois la durée du film trop longue fait perdre son rythme au film et devient par instant un peu lassant. Le gros point noir restant quand même cette accumulation de clichés sur les provinciaux blancs, beaufs, hétéros, incultes et cette transposition avec le Paris cultivé, raffiné, riche, les boites de nuits gays, le vieux beau et sa voiture de sport, etc,etc... Un film intéressant néanmoins pour comprendre la souffrance d'un être qui va se battre pour sa différence.

Après Coco Chanel, Anne Fontaine filme à nouveau la destinée d’êtres non conformistes et de héros ordinaires qui se cherchent parfois longtemps avant de se trouver. Dans un constant va-et-vient entre hier et aujourd’hui, on suit le parcours initiatique de Marvin, et les rencontres déterminantes qui vont lui permettre de (re)trouver son identité à travers le théâtre.

Une enfance difficile dans une famille très très prolétaire la campagne peu enclin à accepter un enfant avec une sensibilité différente pourtant parfois une rencontre peut changer la vie

Un beau film sur l'enfant qui souffre et qui fait de sa souffrance une force.
On voit bien qu'il ne renie pas sa famille. Il sait l'amour qu'il a reçu même si la tendresse n'était pas présente.
Il veut juste combattre les idées qui font que le jeune homosexuel qui grandit doit mentir ou se battre pour survivre.
Une très belle mise en scène et des acteurs formidables

l'histoire douloureuse et le récit de l'enfance de ce jeune garçon
Marvin Bijou molesté aussi bien à l'école que dans sa propre famille
et ça Vincent Macaigne l'explique très bien jusqu’à sa découverte grâce
à la principale de son collège du théâtre qui va lui ouvrir de nouvelles voies.
les deux acteurs qui portent Marvin sont magnifiques authenticité mais que dire
de la prestation extraordinaire de Grégory Gadebois en père alcoolique et absent
qui transcende les scènes où il apparait.

Anne Fontaine est une réalisatrice des corps. Elle s'est distinguée dans un cinéma qui transcendait le beau masculin comme dans "Perfect Mother" ou "Nettoyage à Sec". Cette fois, elle s'intéresse à un jeune acteur, Marvin, qui, au moment de rentrer sur scène, s'apprête à rejouer tout le fil de son enfance. Et justement, "Marvin ou la Belle Education" est un film sur le fil. Il retrace avec âpreté, parfois un peu d'excès dans la caricature, la difficulté à devenir soi pour un enfant sensible, moqué à l'école, et évoluant dans un milieu familial sinon vulgaire, en tous les cas, très peu éduqués. C'est en quelque sorte un film d'initiation. D'autres auteurs s'y sont essayés et on ne peut pas s'empêcher de penser à des œuvres d'André Téchiné, dont le très subtil "J'embrasse pas" qui retraçait le parcours d'un jeune provincial qui monte à Paris pour faire fortune et tombe dans la prostitution masculine. Il ne s'agit pas ici d'un véritable parcours de prostitution, mais d'une tentative pour assumer une identité, pour reprendre un auteur connu, malheureuse. Bien sûr, l'œuvre d'Edouard Louis est en filigrane de ce récit lumineux et saisissant. La réalisatrice parvient à rentrer dans l'intimité meurtrie de ce garçon qui choisira l'art pour advenir de lui-même. On regrettera le risque de la stéréotypie, particulièrement dans la manière dont la réalisatrice met en scène cette famille du côté d'Epinal. Pour autant, "Marvin ou la Belle Education" est un film merveilleux et touchant, qui entraîne le spectateur dans un hymne à la non-discrimination. Il faut saluer aussi l'interprétation des deux héros, le petit garçon et son double devenu grand, dans un récit qui fait la part belle aux femmes, des femmes intelligentes et éternelles.

un film touchant et impeccablement interprété. Bravo aux acteurs et actrices qui ont fait un excellent boulot.
C'est très difficile d'être différent et, surtout quand on vient d'un milieu rural.
Ce film m'a fait penser obligatoirement à Billy Elliot que j'avais adoré à l'époque.
Un film combat

Un film tout sauf manichéen, un scénario qui se construit couche par couche avec subtilité, avec un personnage en perpétuel évolution, une narration (pas toujours dans l'ordre) qui avance encore et toujours. Finnegan Oldfield est une nouvelle fois royal... Un film à ne pas rater !

Un très joli film sur la construction d'une belle personnalité et sur le regard des autres sur l'homosexualité, son acceptation et sur le rapport du théâtre au réel. Un Grégory Gadebois parfait dans un rôle difficile. Finnegan Oldfield est resplendissant de mélancolie. Les seconds rôles sont eux aussi très bons.

Un drame superbement mis en scène et complété par un beau casting. Constamment à fleur de peau mais sans jamais tomber dans le patho, le film rend ses personnages profondément attachants. Finnegan Oldfield joue son rôle avec une sensibilité si extrême que cela en devient criant de vérité. Le sujet déjà souvent abordé prend ici une tout autre dimension au vu de l'ensemble des qualités. A voir et à méditer sagement.

Un film très touchant et profond dans les émotions aussi une très histoire qui peut arriver à n importe quel personne un très bon moment devant l écran