Derniers Avis : La Vie très privée de Monsieur Sim - Page 2

Une vie sans rythme pour ce personnage qui sans cesse s'échappe.
On ne sait pas grand chose de lui, sauf qu'il avait un ami, un très grand ami, Lino qu'il ne voit plus.
spoiler: Et très vite, on sent par le personnage de Samuel que si les femmes le laissent indifférent, lui ne laisse pas forcément indifférent les hommes. S'en suivent les terpitudes de Mr Sim, sur les chemins de sa vie. Avec les larmes aux yeux devant des révélations trop tardives.

Un film touchant, subtilement dosé et magnifiquement interprété par JP Bacri.

Une chronique existentielle comico-dépressive attachiante, portée par un JP Bacri dans un rôle sur-mesure.

Adaptation d'un excellent roman de Jonathan Coe, le film déroule avec tendresse et humanité l'errance – road movie en bon franglais – désabusée, désespérée puis régénérante d'un quinquagénaire mal, très mal dans sa peau et très seul. Chacun y trouvera un peu de souvenirs personnels tant l'histoire et délicate et sensible. Mais tout cela avec beaucoup de drôlerie et un Jean-Pierre Bacri au plus haut niveau de son jeu. Il est omniprésent mais bien entouré, il est le film ! Une comédie très réussie, intelligemment réalisée et sans temps mort.

Faut vraiment être une fan de JPBacri pour aller jusqu'au bout.....
C'est long et ennuyeux. A part les 15 première minutes qui sont drôles, le reste est vraiment rébarbatif.

Au crédit de ce film la formidable interprétation de Bacri. Le rythme et la musique sont aussi très agréables. Au débit de ce film, Lacoste qui est vraiment neuneu, et le fait d'avoir cédé à cette mode ridicule du film ellegébété.

François Sim (Jean-Pierre Bacri) est seul et assez dépressif : il est sans emploi, sa femme l’a quitté, il ne se sent pas proche de sa fille, sa relation avec son père est assez inexistante… Il est embauché comme commercial pour vendre des brosses à dents et doit parcourir la France.C’est l’occasion pour lui de retourner sur les traces de sa famille, de son enfance, de l’histoire de son père. Il profite aussi de son voyage pour lire la biographie d’un navigateur dont l’histoire lui semble proche de la sienne.
Le personnage de Monsieur Sim est très touchant et Jean-Pierre Bacri l’interprète à la perfection : seul malgré lui, il recherche à rompre sa solitude avec des inconnus qu’il croise mais a du mal dans les relations avec les gens dont il devrait être proche, sa solitude le conduit même à discuter avec son GPS. Son personnage n’est pas celui du bougon qu’on le voit souvent jouer : il est avenant (à sa façon), souriant (même si triste), on a beaucoup d’empathie pour lui.
C’est une jolie histoire, simple, à la fois dramatique mais avec quelques traits d’humour. Les différents personnages sont très attachants, et les acteurs qui les interprètent sont très justes (Mathieu Amalric, Carole Franck, Valeria Golino, Vincent Lacoste, Isabelle Gélinas…).
Enfin, la musique de Vincent Delerm sert parfaitement le film, toute en délicatesse.
Un joli petit film.

Un moment un peu déjanté, plutôt agréable, que Bacri porte sur ses épaules fatiguées. Avec un joli pas de côté sur la notion de genre. Et puis Bacri ne fait pas trop son Bacri : il est moins râleur, plus tendre que d'habitude peut-être...

Jean Pierre Bacri est la principale raison de voir ce film inégal de Michel Le clerc. Sa composition d'un VRP seul et qui tente de relancer sa vie, est tout en nuance, composant un homme recherchant le contact et plus en phase avec son époque. Le film interroge sur le sens de la vie, à l'image de cet allégorie du marin sur l'océan. Malheureusement, le film se perd aussi dans des sous intrigues pas indispensable, faisant perdre de la force à son propos . Dommage donc, même si la composition d'un Bacri plus touchant que râleur, mérite le détour

Pour les amoureux de Bacri, exclusivement.... Une histoire alambiquée et tortueuse, que l'on a du mal à suivre.... Pour ceux qui aiment divaguer dans la tête de cet acteur exceptionnel..

Un des plus beaux rôles de Jean-Pierre Bacri.
Drôle et émouvant.
Un joli film un peu triste sur la solitude

François Sim cherche sa place dans le monde. Avec les femmes, avec son enfant, avec son père et enfin avec toutes les personnes qu’il croise. Il ne semble jamais ajusté à la situation.

Chaque fois qu’une nouvelle occasion s’offre à lui : il ne passe jamais à l’acte, il ne franchit jamais le pas.

Le film nous pose la question de l’identité intime de chacun de nous et de la difficulté à la découvrir. Pouvons-nous aller contre ce que nous sommes ?

Le film est conçu comme un chemin initiatique. Pour renforcer son propos, le réalisateur Michel Leclerc superpose au cheminement de Monsieur Sim le récit véridique et tragique d’un grand imposteur : le marin britannique Donald Crowhurst qui avait triché pendant la première Transat en solitaire. Cette habile superposition nous tient en haleine tout le long du film. Monsieur Sim connaîtra-t-il le même destin que Donald Crowhurst ?

Jean-Pierre Bacri incarne avec justesse le personnage de François Sim, loin des clichés habituels du râleur invétéré. Bravo également à Mathieu Almaric, il sert avec sobriété le personnage visible et invisible qui accompagne Monsieur Sim comme pour mieux souligner ses révolutions intérieures.

Vous avez ici un formidable acteur Jean-Pierre Bacri qui est à son top. Il donne dans ce film une performance hors du commun et qui lui va comme un gant. Je suppose qu'aucun acteur sur terre ne pourrait jouer un tel personnage. L'histoire d'un voyageur de commerce spécialisé dans les brosses à dents biologiques qui se rend compte soudainement qu'il a gâché sa vie entière, il lui manquait tout, famille, copines, amis, tout. Jean-Pierre Bacri a toujours été un spécialiste de ce genre de personnages. Des personnages amers, cyniques, désabusés qui ne croient plus en rien. Vous voyez dans La Vie très privée de Monsieur Sim des séquences amusantes mais aussi déprimantes. J'ai beaucoup apprécié le parallèle entre son personnage et celui du navigateur perdu. Un marin britannique nommé Donald Crowhurst qui a vraiment existé. C'est un film tellement poignant sur la solitude et aussi un long métrage intéressant qui apporte un point de vue décalé sur la vie...

Comment faire un film passionnant avec une vie qui ne l'est pas ?
Donner du relief à un personnage qui n'a que celui de l'ennui ?
Faire rire et sourire avec des situations lassantes, exaspérantes, tristes ?
Trouver la finesse de l'émotion dans des situations banales à en pleurer... en apparence.
C'est toute la réussite de ce film, et tout le talent de Jean-Pierre Bacri.
Je regrette de le découvrir aussi tard.

Jean Pierre Bacri formidable dans ce rôle dramatique mais terriblement sensible, touchant, humain aussi par la palette de sentiments su'il dégage. Cette forme de solitude, de désespoir, de vie un peu ratée, nous rend attachant ce personnage renfermé, souvent un peu minable, acariâtre et solitaire qui dans une relation qui va se reconstruire peu à peu avec son père, dans un autre cadre, va gagner en humanité et en plaisir de vivre. Car ce qui est le fond du film est un peu le sens de la vie, la valeur de la vie en tant que telle. La vie sans le plaisir de vivre, sans l'estime de soi vaut elle le coup. Jean Pierre Bacri est remarquable et sa ballade à travers la France au gré également de son travail de représentant de brosses à dents nous apporte aussi quelques beaux moments d'humour caustique que seul Jean Pierre Bacri dans le cinéma français peut interpréter tant l'acteur se confond souvent avec l'homme ou vice versa. Pas un film trépidant mais une comédie dramatique poignante et attendrissante, un regard social également, avec un grand acteur.

La vie très privée de Monsieur Sim, un film de Michel Leclerc (Le nom des gens, Télé-gaucho, La lutte des classes ...) adapté du roman de Jonathan Coe, est un road-movie touchant, une errance d'un homme seul, insignifiant, maladroit socialement et totalement perdu dans sa vie. Magnifiquement interprété par Jean-Pierre Bacri (oscarisé pour ce rôle en 2016) le personnage fera des rencontres décisives et comprendra l'origine de son terrible vide intérieur. Une introspection bien menée, bien réalisé, avec une belle distribution. Agrémenté d'une musique de Vincent Delerme qui semble reprendre et tourner autour du magnifique thème de la chanson "La rua Madureira" et des thèmes du musicien brésilien Antonio Carlos Jobim. Un beau film avec l'insertion d'une très belle histoire parallèle spoiler: (l'histoire vraie de Donald Crowhurst, évoqué à travers des images d'archives et des extraits de l'ouvrage L'Étrange Voyage de Donald Crowhurst (publié aux éditions Stock en 1971)

S'il m'a été plus difficile d'adhérer au décalage du personnage de Paul Clément, interprété par Edouard Baer dans "La lutte des classes ( 2019), Monsieur Sim, lui parlera à tout le monde, car nous avons tous été, plus ou moins un Monsieur Sim quelque part un jour dans notre vie. L'histoire de ces hommes à la dérive est universelle, c'est ce qui la rend puissante.