Avis : Nous trois ou rien - Page 3

Comment les dictatures iraniennes successives ou les difficultés d'intégration de la population immigrée peuvent-elles devenir des sujets de films humoristiques? Kheiron, concerné au premier chef par sa propre histoire familiale, réussit dans ce film à relever ce défi de manière originale. Avec un humour toujours présent même dans les pires situations, avec beaucoup de tendresse, il rend un hommage émouvant -même si parfois énervant à force de naïveté - à toute sa famille, aux réfugiés iraniens et... à la France, "terre d'accueil" aux banlieues si souriantes (!). Sur le plan cinématographique, le casting plutôt relevé compense gentiment les petits défauts d'un film qui paraît parfois un peu bricolé.

Petit miracle sur la tolérance en cette période plus qu'instable.
J'ai pu lire que le film était comparé par beaucoup a Intouchables, bien que la trame soit totalement différente et ce avec raison.
Nous vivons ce biopic en 2 lieux distincts: en Iran ou nous découvrons que le Shah (et non chat, différence comestible primordiale) n'était pas si reglo que ça mais fut remplacé par pire, ce qui rappelle le président et en ce sens, Kheiron rejoint le bijou géorgien précité; et en France ou l'intégration sociale est le thème central de même que le parcours de "migrant" qui prévalait déjà dans les années 1970.
Le mérite du film est de partager a la fois rire, sérieux et tendresse (avec de magnifiques séquences notamment le plus bel appel téléphonique servi par un magnifique et méconnaissable Darmon et Leila Bakhti parfaite.
Mais ce qui frappe le plus, c'est la preuve d'amour de Kheiron qui bouleverse dans le rôle de son père et lui rend le plus bel hommage possible preuve d'amour filial indélébile.
Et quel musicalité, qu'elle soit de teinte rai ou un magnifique thème au piano dont on reconnaît la patte d'Einaudi.
Vraiment un film universel a recommander vivement...

Kheiron trouve le ton juste, entre réalité politique, humour et une mise en scène optant souvent pour un certain sens de l'absurde (...). Le film compte néanmoins quelques trous d'air – un manque de rythme qui empêche l'adhésion totale – mais reste un premier essai intéressant qui mérite qu'on s'y attarde.

LA SUITE :

Un des pires films que j'ai vu. Il y a un énorme problème de crédibilité (l'usage du français ne permet pas de rentrer dans le film), des problèmes de narration, de rythme, des jeux d'acteurs très inégaux (dès le début les scènes dans la prison sont très mal jouées, tout au long du film on dirait une mauvaise imitation d'un vrai film). L'optimisme ambiant est louable mais il est excessif. Enfin les dialogues sont souvent lourds, plein de clichés.

J'attendais plus de ce film à la bande annonce prometteuse. C'était une excellente idée que de traiter un sujet sombre de façon humoristique, mais la partie iranienne est à mon goût un peu ratée. Pourquoi diable, alors que l'on se trouve en Iran, faire parler les acteurs comme s'ils étaient Français, avec nos codes et nos expressions à nous ? J'aurai préféré plus d'authenticité. La partie en banlieue parisienne est sympa et les acteurs sont formidables. J'ai malgré tout passé un bon moment et bien rigolé plusieurs fois.

Ce film nous montre un bel exemple de dévouement et d'intégration. Kheiron nous conte l'histoire de son père, puis son histoire. L'évocation est émouvante bien que le coté narratif dérange quelque peu. Ce drame nous montre de très belles images ; des scènes fortes évoquant le mariage, la naissance … La partie se déroulant en France nous délivre heureusement des scènes comiques. L'actrice Leïla Bekhti fait preuve d'une belle présence. A l'affiche également Michel Vuillermoz le Maire de Pier¬re-fitte, et la sympathique participation de Gérard Darmon.
Le pitch : Iran 1955 : les parents de Kheiron oppressés par le Shah. La naissance de Kheiron en 1982 va provoquer un an plus tard leur fuite vers Istanbul puis la France.

Le film "Nous trois ou rien".... Que dire ? Déjà, c'est une histoire vraie, celle des parents du réalisateur.... Et ça compte.
L'un des plus beaux films que j'ai eu à voir, avec des acteurs et une réalisation incroyables : fous rires, larmes, tendresse, colère, émotion, tout se mélange en 1h40 !
À voir absooooolument !
Réplique désormais culte : "je vous ai dit que j'avais honte ?" Ahahhahahah 😂
Quand vous aurez vu le film, vous comprendrez....
Courez vite le voir, vous ne le regretterez pas 😉

Moi qui me faisait une joie d'aller voir un des chef-d'oeuvre de l'an 2015, encensé par une critique unanime quand à son statut de monument, la chute n'en a été que plus dure. Long, niais, manichéen au possible, et sans la moindre subtilité quand au thèmes abordés, je me suis ennuyé durant tout le temps qu'à duré le film. Les musiques ont éxtrèmement mal vieilli, faisant penser à des partitions tirées d'un jeu-vidéo, le thème principal est horripilant au possible... Bref, le film accuse vraiment son âge, et si l'on a vu Mommy ou bien encore A Cœur Ouvert, le sujet récurrent de de nos jours, vous semblera ici traité sans la moindre subtilité. A éviter.

Un énorme coup de cœur pour ce film aussi drôle qu émouvant. Les acteurs sont épatants, l'histoire est incroyable et on passe du rire aux larmes en permanence. Difficile de croire que cette histoire est vraie. Chapeau à cette famille incroyablement courageuse et un immense bravo à Kheiron qui a su faire un premier film si bouleversant.

Film très surprenant qui raconte l'histoire d'une famille iranienne à l'époque du shah d'iran et de ayatollah khomeini sur le ton de l'humour un peu à la façon de Woody Allen. Cela rend la dureté de la situation plus supportable (tortures etc.). En fait cette histoire est 100% vrai ce qui la rend touchante. Par contre j'ai moins aimé la 2ème partie où ils s'installent dans dans la banlieue parisienne et où ils essaient de régler les problèmes d'une cité. À la fin, le côté happy end est un peu "too much". Ça fait un peu cliché avec tous les problèmes réglés .

Kheiron est un jeune humoriste, comédien et rappeur français d’origine iranienne. Dans son premier film, ou il raconte son histoire, il joue le rôle de son père Hibat . Aucune lecon n’est donnée dans ce film. Kheiron se défend d’en faire un film politique. Aucune mièvrerie, aucun pathos, c’est juste une histoire, racontée avec beaucoup d’amour et d’humour. Et c’est ce qui séduit. Coté casting,un sans faute, Kheiron a su s’entourer.

Nous trois ou rien est un film à ne pas rater, pour son humour, pour l’émotion qu’il dégage, pour la sincérité, pour sa fraicheur, pour , pour ….. Un film atachant

Nous trois ou rien est un jeu d'équilibriste d'une grande finesse entre un humour très travaillé qui vous tire des fous rires avec une facilité déconcertante, une tendresse inouïe portée par un regard fort sur la famille, l'amour, qu'il soit fraternel ou via le couple formé par Hibat et Fereshteh, toujours plein de sincérité et de pudeur. Ou encore un torrent d'émotions par la réalité de la situation, le combat politique, les actions menées.....

Les critiques positives m'ont incité à aller voir ce film au cinéma et bien je me suis ennuyé tout le long. Il y a 2 ou 3 séquences rigolotes, pour le reste le temps est un peu long. Je suis déçu.

Un regard intéressant sur ce qu'a été l'Iran mais aussi sur nos banlieues. De très bons acteurs dans un drame ou l'on a parfois les larmes aux yeux mais aussi des moments de rire bien appréciables.

Fable ou conte basé sur le parcours réel de la famille du réalisateur, très joliment fait, entre la lute contre le régime impérial iranien et l'exile en France (banlieue parisienne) où elle devienne le médiateur entre la marginalité d'origine immigrante et l'autorité de l'état. Un film sociétal conduit avec sensibilité, humour et grâce. Chargé de bonnes intentions ou tout le monde est bon et gentil, peut être un peu trop, justement ceci est le point où le film pêche de naïveté. Mais ça n'empêche apprécier la performance de tous les intervenants: acteurs protagonistes et secondaires, metteur en scène, scénariste.....On se régale avec les petits rôles et par dessus tout avec les notes d'humour malgré le sujet grave de lute contre la tyrannie. On passe un très bon moment.