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Un visiteur
3,5
Publiée le 2 septembre 2015
Belle réalisation à la française comme on les aime. Le jeu d'acteurs est très bon et très convainquant. Un scénario commun mais traité d'une manière différente. On aime, à voir!
En 2011, Alix Delaporte avait frappé fort avec "Angèle et Tony", un premier long métrage tout en retenue sur un sujet délicat. Ce film avait permis à Clodilde Hesme et à Grégory Gadebois d'obtenir, l'une le César 2012 du meilleur espoir féminin, l'autre le César 2012 du meilleur espoir masculin. Quatre années plus tard, Alix Delaporte est de retour avec "Le dernier coup de marteau", film dans lequel on retrouve Clotilde Hesme et Grégory Gadebois. De nouveau, ce film a été une source de récompenses, tout à fait méritées, pour ses interprètes : Prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir pour Romain Paul à la Mostra de Venise 2014, Prix d'interprétation féminine pour Clotilde Hesme au Festival International du Film de Marrakech 2014, Prix d’Interprétation Masculine pour Grégory Gadebois au Festival de Saint-Jean-de-Luz 2014. Dans "Le dernier coup de marteau", nous voici face à un mélodrame, mot ayant souvent (trop souvent ?) une connotation péjorative. Rassurez vous : "Le dernier coup de marteau" n'a aucun des défauts qu'on prête facilement (trop facilement ?) à ce genre pratiqué par le cinéma comme par le théâtre et la littérature. Dans ce film, aucun pathos, aucun effet tire-larmes, aucun sentimentalisme à deux balles : les scènes se terminent souvent de façon assez abrupte, la construction du film fait appel à de nombreuses ellipses, les chocs émotionnels sont amenés de façon détournée (cf. la perte de la perruque pour annoncer le cancer de Nadia). Le film joue beaucoup sur les hésitations des personnages. Nadia, qui souffre d'un cancer, est consciente de son état et hésite quant au devenir de son fils : auprès des grand-parents de Victor ? auprès d'un père qui, finalement, l'accepterait à ses côtés ? Le centre de formation ? Samuel, le père de Victor, ne se voyait pas du tout en père de famille mais, après tout, pourquoi pas. Quant à Victor, ne serait-on pas, tout comme lui, tourneboulé dans une situation comme la sienne : une mère dont la fin est probablement proche, un père qu'il ne connait pas, le football et ses vicissitudes, une petite voisine qui ne laisse pas indifférent. Tout cela, répétons le, n'est jamais appuyé et, jusqu'au bout, de nombreuses zones d'ombre laissent le spectateur se forger sa propre opinion sur ce que révélera la prochaine scène.
Un joli portrait d'un adolescent qui est noyé dans un ensemble bien trop inconstant. Les personnages sont attachants en même temps vu la situation, c'est normal, les acteurs sont bons, mais le film manque de rythme et d'émotion. La réalisatrice a fait le choix de la sobriété et de subtilité avec beaucoup de non-dits, mais sans pour autant tomber dans le larmoyant, elle aurait pu nous faire partager plus d'émotion, car je suis resté sur ma faim et me suis pas mal ennuyé sur la fin.
Un film attachant, qui a beaucoup de charme et qui pourtant souffre de beaucoup de défauts. Le principal étant l’incohérence du scénario. On a du mal à comprendre cette situation atypique. Pourquoi cette femme vit dans ce trailer glauque ? Comment a-t-elle connue le père de son fils, pourquoi s’étaient-ils séparés ? Le chef d’orchestre découvrant son fils veut lui faire un apprentissage à la musique classique ! , mais ne lui parle pas de sa passion pour le football !? C’est un peu un dialogue de sourd. Il y a un vrai manque de cohérence dans tout cela. Reste un film de type impressionniste, tout en touches de couleur, très réussi, en tableaux bien filmés, aux personnages attachants. Toutes les scènes sur la plage avec les immigrés espagnols sont excellentes, la famille est sympathique, pleine de vérité et de fraicheur. La plus belle scène est celle ou la jeune « gitane » rase les cheveux du jeune héros, au coucher du soleil , sur la plage , sur fond de musique new age. C’est beau, c’est émouvant, c’est sensuel. Clotilde Hesme joue magnifiquement bien, fragile, boulversante ,gravement malade ( on ne sait malheureusement rien non plus sur ce sujet ) , tout en douceur elle donne du corps à son personnage . Un film qui prouve un vrai talent à la caméra, une vraie sensibilité, mais où la faiblesse du scénario nuit à l’ensemble. Cinéaste a suivre.
Le pitch résumé en une phrase (un ado, qui vit misérablement dans une caravane auprès de sa mère gravement malade, va rencontrer son père qu'il n'a jamais connu), pourrait faire craindre que tous les éléments sont réunis pour un parfait mélo. Or, s'il est un reproche à faire à Delaporte, ce n'est sûrement pas celui d'avoir fait un film misérabiliste et larmoyant. Au contraire même, LE DERNIER COUP DE MARTEAU est une oeuvre tout en sobriété et dont il se dégage, paradoxalement, un souffle d'espoir en dépit des circonstances extrêmement défavorables. Le revers de la médaille, c'est qu'à force de retenue, la réalisatrice ne réussit pas à nous émouvoir et on finit par se sentir frustré et même s'ennuyer devant ce film dont le côté appliqué et contraint ressort un peu trop. Pour le coup, on aurait aimé un peu de lâcher-prise ! Enfin, si le jeune Romain Paul est remarquable, Grégory Gadebois au physique de épais de camionneur m'est apparu comme une erreur de casting dans ce rôle de chef d'orchestre. Dommage car son jeu n'est pas en cause, mais un Depardieu en danseuse étoile.. non, vraiment, ça a du mal à passer.
Un peu déçue par rapport au film précédent ("Angèle et Tony") car trop de longueurs, l'histoire est trop survolée à mon goût. Mais bon film quand même, avec de bons acteurs, dont le jeune garçon, très attachant.
Je ne m'en souviens plus en détails.... Mais j'ai beau aimé, la quête de cet enfant entre espoir et fuite de son quotidien! Son avenir....peut être son père .... Les 3 acteurs sont excellents comme dans leurs premier film ensemble!...
Malgré un alignement de sujets dramatique le film reste plat et ne mène qu'a l'ennuie reste alors un objet filmique dénué de sens cinématographique un plan coupé trop tôt un focus absent des plans se voulant esthétique alors qu'ils ne sont que la prise d'une réalité.
Une histoire remarquablement jouée accompagnant une sincérité et une humanité affichée dans les différentes scènes du scénario : les 3 acteurs du film sont vraiment à la hauteur et n'oublions pas la relation touchante entre Victor et sa mère nous emmenant vers des émotions fortes! D'autant plus touchante que Nadia est gravement malade Bravo aussi au personnage de Samuel Ravinski qui par son allure froide au début du film fini par tomber le masque et à aider le jeune Victor.
On se souvient avec un souvenir ému d'Angèle et Tony, premier long-métrage d'Alix Delaporte. Il y avait cette douce véracité des sentiments, cette manière de transmettre les malentendus dans les silences et un duo de comédien(ne)s (Grégory Gadebois et Clothilde Hesme) formidable. Heureusement, tout cela se retrouve dans ce deuxième long-métrage qui voit pourtant l'arrivée d'un troisième personnage, ici central. Pour en savoir davantage, cliquez sur le lien ci-dessous:
Si vous avez besoin d'un moment de légèreté traitant de thèmes pourtant lourds, pas besoin de chercher plus loin, ce film est fait pour vous. Vu en totale inconnue, le dernier coup de marteau traite avec légèreté une trame certes classique ("je fais un gosse mais ma carrière de chef d'orchestre ne me permet pas de l'élever et je le néglige ainsi que sa mère, jusqu'au jour où ce dernier retrouve ma trace) mais Alix Delaporte ne tombe jamais dans le piège du mélo et nous pond une histoire simple sans jugement, avec de belles prises de vues de l'Hérault, des séquences musicales magnifiques (tournant autour de Mahler et sa symphonie n°6 dite tragique; le titre du film ayant un rapport étroit avec le compositeur) si vous avez fait partie d'un ensemble orchestral. Et la réalisatrice réussit à mettre ses personnages en avant grâce à une magnifique direction d'acteurs, notamment le jeune Romain Paul qui crève l'écran et une parfaite Clotilde Hesme. Un assez joli moment, peut-être un peu court mais qui a le mérite de ne pas sombrer dans un classicisme tellement vu et qui vaut la peine d'être visionné...
"Film sublime; chargé de sensibilité et d'amour", etc, etc, ...Quelle purge oui ! Dès le début on sent le nanar pour BCBG Rive Gauche. Scénario digne d'un reportage M6, séquences hachées, à pleurer de désespoir d'un cinéma français complètement ennuyeux. Bonne séance pour les gogos ! La honte.
De ce sujet qui ne déparerait pas dans la filmographie des Dardenne, la réalisatrice tire un film plein de sensibilité mais sans pathos, porté par un jeune acteur attachant (Clotilde Hesme et Grégory Gadebois sont également très justes). Cette histoire ne peut se terminer en happy end, mais le film conclut tout même sur une image lumineuse, un visage rayonnant. Allez voir Le dernier coup de marteau, il mérite d'être vu !
Émouvant et d'une justesse remarquable. un film qui vous transporte au coeur de cette famille perdue. Le jeune garçon est juste incroyable et bluffant de naturel et de sincérité.