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    Le dernier coup de marteau
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    91 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Ceux qui se souviennent d’« Angèle et Tony », lauréat du César du meilleur premier film il y a deux ans, seront peut-être un peu déçus. Une histoire d’amour subtile, pudique, tendre, délicate, en un mot belle, qui avait séduit public et critiques. La réalisatrice retrouve son impeccable couple d’acteurs, Grégory Gadebois et Clotilde Hesme (qui ne se croiseront cependant jamais ici) pour une histoire toute aussi tendre et juste mais malheureusement beaucoup trop anecdotique pour nous enchanter autant que son premier long-métrage.

    Point d’amour entre un homme et une femme ici, mais l’histoire d’un adolescent de quatorze ans qui tente de renouer le contact avec son musicien de père alors qu’il sait pertinemment que la maladie va emporter sa mère. On suit donc le jeune Romain Paul, un jeune comédien prometteur et stupéfiant de naturel, dans ses errements près de Montpellier. Hésitant entre une formation de footballeur et un nouvel intérêt pour la musique, alternant sa vie dans une caravane avec sa mère mourante et la découverte d’un père qui ne l’a jamais reconnu mais qu’il apprivoise, il est quasiment de tous les plans et il porte le film.

    Mais, contrairement à « Angèle et Tony » et en dépit de la qualité de l’interprétation, les sentiments et l’émotion ont du mal à filtrer et nous parvenir. Cet excès de pudeur rend le film par moments un peu froid et ce malgré le contexte chaleureux d’abords de Montpellier rarement montrés au cinéma. Qui plus est, la fin est un peu abrupte et vu la durée du film, on se demande si la réalisatrice n’aurait pas mieux fait de donner une fin plus explicative à son histoire. Petite déception donc malgré la justesse de chaque mot, chaque geste et chaque situation filmée. Gageons que le passage au deuxième film est toujours le plus ardu et que son troisième rattrapera cela !
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Loin de faire le portrait misérabiliste d'un ado balancé entre une mère gravement malade et un père absent, Alix Delaporte livre une chronique de l'adolescence sans mièvrerie, avec la délicatesse qui faisait déjà la réussite de son précédent film. (...) Elle avance par subtiles touches, sans jamais chercher à imposer une vérité, mais en captant les interrogations et les doutes d'un ado face à ses premiers choix décisifs. La mise en scène, proche des corps mais toujours très retenue, sert le propos avec sensibilité et justesse.

    LA SUITE :
    Michel C.
    Michel C.

    241 abonnés 1 386 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Film délicat, pêche par les dialogues très restreints, et pour ma part un manque d'action. Beaucoup de non-dits, d'échanges s'arrêtant au niveau des regards....Des acteurs certes en pleine progression, assez freinés par un scénario lent et timide. C'est d'autant dommage car les décors (naturels) sont magnifiques - il n'y a pas à forcer - et la musique assez tristounette (Mahler oblige) donne - elle - quelques frissons - Assez fade !! **
    pierrepp
    pierrepp

    13 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2015
    trés beau film sensible avec de la pudeur et parfaitement maitrisé de bout en bout , avec de magnifiques acteurs dont l'adolescent, et la musique de Malher , plus l'ambiance du bord de mer vers montpellier .Une réussite
    hulot02
    hulot02

    15 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Après un excellent premier film (Angèle et Tony) on attendait beaucoup du deuxième long métrage de la réalisatrice Alix Delaporte. Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'on est comblé par ce petit bijou profondément bouleversant et d'une rare subtilité. Superbement écrit le film est d'une grande densité thématique tout en ellipse sans jamais forcir le trait. La photographie est superbe et participe à cette sensation de pureté et d'évidence que trimbale le film. Enfin si l'on prend un plaisir immense à revoir les excellents Clothilde Hesme et Gregory Gadbois à l'écran, c'est le jeune Romain Paul, absolument impressionnant, qui emporte tout sur son passage et confère à ce film d'une grande ampleur un supplément d'âme et un caractère unique.

    A voir absolument.
    Kverketo
    Kverketo

    7 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2015
    Tout est suggéré dans le film, il y a peu de mots. La mise en scène met en valeur une succession de détails qui rend le scénario faussement simple même si parfois il y a quelques longueurs...
    tixou0
    tixou0

    642 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mars 2015
    Que voilà un joli film.... Pour bobos. Qui pourront s'émouvoir à bon compte de l'édifiante histoire d'une Fantine contemporaine (ce sera donc une mère célibataire frappée par la maladie, et la crise, élevant dignement non pas quelque gentille Cosette, mais son équivalent en garçon, dans une roulotte - en fait une sorte de mobilhome crapoteux, avec des voisins gitans - et sur le point de devoir préparer - eu égard à son mal, évidemment incurable - l'abandon de ce dernier à ses parents sûrement façon Thénardier, loin dans le "Nord" - la scène est à Montpellier et alentours...). Comment cette pauvresse a-t-elle pu, plus de 14 ans plus tôt, séduire un chef d'orchestre présenté comme réputé ("Samuel Rovinski", alias Grégory Gadebois), et s'en retrouver grosse de "Victor" (Romain Paul) ? On ne le saura pas. Le spectateur doit pratiquer l'empathie.... façon comblement des béances du scénario. Il y en a d'autres - qu'on pourrait imaginer en ellipses..... Hum.... Aux amateurs de s'en repaître. Gadebois est un bon interprète, certes, mais pas franchement crédible en "maestro" (comme tout chef d'orchestre, il est aussi instrumentiste - ici, pianiste - avec des gros doigts boudinés....jamais rencontré le modèle...).
    Que voilà un joli titre : "Le dernier coup de marteau".... Dont l'explication arrive avec l'opportunité d'un cheveu sur la soupe, et par la voix du gamin. Le géniteur de Victor doit diriger la 6e de Mahler, sous-titrée "Tragique"... Le finale de l'oeuvre comporte 3 coups de marteau prémonitoires pour le compositeur - le dernier est souvent escamoté par les chefs d'orchestre. Alix Delaporte tente donc un renouvellement du mélo cinématographique, avec arcature musicale "classique" (post-romantique en fait, pour Mahler), et embranchement foot (pour le métissage des genres). Intention louable... Mais résultat très décevant - point positif : ne dure qu'1 heure 23....
    traversay1
    traversay1

    3 151 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2015
    Sensible mais fragile. On connait la patte d'Alix Delaporte depuis Angèle et Tony, elle est présente de la même façon dans Le dernier coup de marteau. De façon moins évidente, peut-être, tant cette fois-ci la réalisatrice a ramifié son intrigue dans plusieurs directions qui toutes convergent vers l'adolescent joué avec talent par Romain Paul. Des histoires de filiation complexes qu'Alix Delaporte se refuse de noircir malgré les circonstances. Et qu'elle illumine avec la 6ème de Mahler comme si la musique adoucissait les douleurs. Clotilde Hesme et Grégory Gadebois, en retrait, se fondent joliment dans le décor. Ils n'ont pas à prouver quoi que ce soit, on connait leur vérité de jeu. Cependant, bien trop court (alors que les 3/4 des films souffrent de longueurs), Le dernier coup de marteau qui, malgré son titre, est plus subtil que démonstratif, manque d'un peu d'intensité et de densité émotionnelle pour nous embarquer totalement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Victor, 13 ans, vit avec sa mère dans une caravane, au bord de la Méditerranée. Il est du genre renfermé, voire un peu buté, mais son regard ne se dérobe pas devant les adultes. C’est un bon petit gars, doué en classe et au foot… Un ado normal, partagé entre ses rêves. Intégrer le centre de formation du club de Montpellier. Retrouver son père qui vient justement diriger la 6e symphonie de Mahler à l’Opéra régional. Et surtout aider sa mère, atteinte d’un cancer…
    Mais les rêves de Victor sont aussi ses angoisses. Car malgré le maillot de Zizou, il n’est pas si sûr de son talent de footeux. Il se demande aussi si c’est si bien que ça d’abandonner sa mère dans son état. Et comment ne pas s’interroger sur sa proximité avec ce père qu’il ne connaît guère et qui a tant de mal à lui transmettre ses émotions musicales. Quand on va sur ses 14 ans, on a le droit d’hésiter. Et même de ne pas vouloir choisir.
    Par petites touches, on progresse dans l’univers de Victor. C’est le mérite de la réalisatrice de construire son puzzle en douceur. Avec pudeur et sans pathos face à la maladie, comme dans la très belle scène de baignade ou la mère perd sa perruque. Alix Delaporte privilégie l’émotion, mais sous contrôle. Et face aux émois de l’adolescence, elle choisit la délicatesse. Son film sonne juste, mais pas très fort… Et le dernier coup de marteau ne fait pas si mal que ça au cœur ! Peut-être que tout est trop calme, finalement dans la vie de Victor…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Ce film est bouleversant, d'une grande délicatesse et tendresse .
    Alix Delaporte est incontestablement une cinéaste rare .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mars 2015
    Un très beau film, dans la lignée de Angèle et Tony. Pudique et émouvant. Une maitrise dans l'écriture de chacune des séquences
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mars 2015
    Vu en avant premiere hier!
    Très beau film d'Alix Delaporte baigné dans le soleil de la Camargue.
    Le jeune Romain est prodigieux (primé au festival de Venise) et est entouré de deux acteurs sensibles et puissants (si c'est possible).
    L'histoire est vraiment belle, émouvante et forte.
    A ne pas rater.
    Loïck G.
    Loïck G.

    299 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Après un premier film réalisé sur la pointe des pieds, « Angèle et Tony » , la réalisatrice trouve ses marques en compagnie des mêmes comédiens , Clotilde Hesme, et Gregory Gadebois . Dans des rôles bien différents, ils donnent le ton et la couleur à ce récit d’un apprentissage de la vie pour un jeune garçon qui découvrira l’existence de son père bien longtemps après sa naissance. La manière d’établir les rapports entre les deux hommes est déjà une façon de penser originalement l’écriture du scénario, relayée par une mise en scène tout aussi prévenante et réaliste, malgré les apparences. Alix Delaporte appartient désormais à la relève du cinéma français. Vivement la suite.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2015
    Ce sont les histoires de Victor, de Nadia, de Samuel, de Fabio et de Luna, tous vont devoir accomplir quelque chose pour trouver qui ils sont et qui ils veulent devenir. Romain Paul, dont c’est le premier rôle au cinéma s’est mis dans la peau de Victor, 13 ans, qui vit une situation complexe entre le besoin d’avoir un père avant absent et la nécessité de garder une mère, en même temps il devra savoir s’il veut aimer une jeune fille, s’il veut partir de son habitat singulier, s’il veut devenir footballeur, s’il veut comprendre la passion de son père… Je ne vous dirais pas la fin, que la réalisatrice Alix Delaporte nous cache jusqu’aux dernières minutes, mais je vous direz juste qu’en le regardant, cette narration éclatée, entre toutes ces situations, m’a fait me demander si à la fin la réalisatrice me donnerez une ficelle, un message pour rassembler dans un contenant toutes les émotions qu’elle avait créé pour moi. Puis à la fin, cette réalisatrice m’a ému une dernière fois en me donnant un indice sur la vie futur de cet adolescent, ce qui était pour elle ce message si bien conservé. Tout en effleurant seulement les pépites de ce film, je dirais encore trois choses qui mérite que vos yeux se posent sur cette œuvre.

    D’abord le fait que tout dans ce film est suggéré, atténué comme pour le rendre plus vrai et donc plus fort. C’est un procédé qui devenait assez rare aujourd’hui. Ici il est mis au profit d’acteurs qui savent tout dire sans parler et à des décors qui permettent à tous de tout extérioriser. Quel plaisir aussi de ne pas être prit pour des infirmes. Toujours en subtilité et pour qu’aucun mots ne soit de la redite, Alix Delaporte a préféré faire parler les images, les regards et la musique. On comprend ce qui s’est passé sans l’avoir vu et sans un dialogue d’explication rébarbative. Au contraire, pour ceux qui auraient peur d’un film qui veut dépeindre l’adolescence dans sa forme exaltante, ici vous êtes privés de pathétique, de larmoyant, d’exaltant à la caricature, vous allez seulement voir des images qui parlent d’elles-mêmes.

    Ensuite, le fait que l’on soit un spectateur actif, sans cesse en échange avec Victor qui comme presque toujours seul, est en fait avec nous. C’est face à notre regard qu’il évolue, porté par cette 6ème symphonie de Gustav Mahler. Ainsi tandis qu’il marche, on réfléchit. A force de penser avec lui, on peut ressentir un peu de frustration lors de certaine séquence qui pourraient nous apporter nos fameuses réponses mais qui sont toujours coupées avant cela. A chaque fois que l’on pourrait avoir un message clair et non suggéré, il y a coupure avant que ce soit trop évident, comme pour nous laisser dans la peau de Victor qui lui, a une vie en suspens, où il ne sait pas vraiment ce que demain sera pour lui. C’est une façon assez douce et naturelle de raconter une histoire mais c’était aussi risqué car à force de tout murmurer le spectateur pouvait se perdre et sortir de la salle sans jamais avoir trouvé de message, de sens au film. Et pourtant à la fin tous se rejoint dans deux regards et dans la signification d’une symphonie, c’est un très beau message.

    Dire quelques mots sur ces acteurs filmés avec amour, ils resplendissent à l’image par leurs justesses et leurs sobriétés. Pour un premier film, Romain Paul est extraordinaire, quand on lui demande ce que représente pour lui le fait de jouer Victor il répond que c’est comme s’il voulait l’aider et que s’il retournait sur cette plage il redeviendrait sûrement cet adolescent qu’il a compris et incarné. Bravo.

    Enfin, ce film offre des instants inouïs d’amour, de sincérité et de vie. Par exemple quand Victor se fait raser le crâne par Luna, c’est dingue comme c’est banal en soi, mais l’image, le lyrisme qui est donné à ces adolescents crée un aparté délicieux, comme si certain moments de l’histoire devaient être immortalisés. Un beau coup de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Un bon film...de très bon acteurs...par rapport au précédent film de la réalisatrice" Angèle et Tony" le film est beaucoup moins intense et sensible...à voir néanmoins pour les acteurs...
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