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    Au Revoir Là-haut
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    Caine78
    Caine78

    6 055 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2018
    J'avais adoré le livre, et il était peu dire que j'attendais beaucoup de cette adaptation signée Albert Dupontel, ravi que celui-ci ait enfin un projet de grande ampleur à mener. Résultat : une satisfaction, malgré une légère pointe de déception. C'est toujours le risque lorsque vous connaissez le roman : faire le jeu des comparaisons en sachant (surtout avec une durée aussi « courte ») que certains aspects adorés du roman seront quasiment absents ici, tout comme certains personnages, à peine esquissés. D'où une légère frustration, ce qui n'empêche pas le réel plaisir ressenti tout du long. Ces deux heures passent à la vitesse d'une balle, à la fois très fidèles au roman (sans doute parfois pas assez développés dans certaines scènes clés (notamment celle d'ouverture, immersive au possible)), tout en étant empreint d'une vraie identité visuelle, dans les couleurs, les costumes, la reconstitution, l'humour, la personnalité de Dupontel apparaissant constamment, notamment à travers plusieurs moments faisant appel à l'enfance, au jeu, au déguisement (superbe travail sur les masques), pour le coup de manière presque plus poussée que dans le roman. Et puis il n'y a pas à dire : même si celle d'origine est plus riche, lorsque vous avez un tel matériel de base pour travailler, difficile de vous louper totalement. Le résultat est moins corrosif, provocateur que ne pouvait l'être le prix Goncourt, mais on retrouve un minimum ce ton, ce discours pas franchement conformiste, ce regard différent de celui que l'on peut avoir sur la Grande Guerre, avec sa galerie de personnages étonnants, brillants, hauts en couleur, parfois émouvants, que l'on retrouve avec bonheur le temps d'une séance, d'autant que l'interprétation, sans être exceptionnelle, est globalement à la hauteur de l'événement (à l'image de Laurent Lafitte). Le réalisateur se permet quelques rares modifications, plutôt bénéfiques pour l'intrigue et l'émotion. Je n'ai pas été entièrement conquis, certains choix m'ont paru étonnants, mais au vu de ce que nous propose le cinéma français depuis de très nombreuses années, une œuvre ambitieuse, empreinte de lyrisme et de politiquement incorrect (un peu), cela ne se refuse pas : à vous de voir maintenant si vous souhaitez privilégier le superbe roman ou ce film, car selon ce choix, votre regard risque sensiblement de ne pas être le même.
    Redzing
    Redzing

    935 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2017
    Au lendemain de la 1ère Guerre Mondiale, un comptable et un artiste défiguré s'associent pour monter une arnaque aux Monuments aux Mort. "Au revoir là-haut" est un film ambitieux. Outre le fait que le sujet en question soit assez peu traité au cinéma, les thèmes abordés sont très sérieux (ravages de la guerre dans les familles, profiteurs en tout genres, exploitation des morts...). Mais Dupontel gagne son pari, grâce en premier lieu à une photographie et une réalisation très personnelles. Celles-ci exploitent les décors reconstitués de l'époque pour livrer des scènes à l'atmosphère singulièrement triste (la séquence de l'hôpital, le dîner dans l'hôtel particulier, la fête...) et souvent poétique, osant parfois quelques touches d'humour. S'il est un peu dommage que le conflit en lui-même ne soit pas davantage montré (la séquence d'introduction est réussie néanmoins !), Dupontel livre donc une approche intéressante de l'après-guerre. Côté acteurs, on retient surtout Laurent Laffite en grand salaud, mais Nahuel Pérez Biscayart est touchant en gueule cassée, Niels Arestrup est impérial en homme d'affaire désabusé, et Albert Dupontel est touchant en vétéran qui a tout perdu. Ainsi, "Au revoir là-haut" est un drame qui a le mérite de secouer le paysage cinématographique français. On lui fera plusieurs reproches (entre autres, un final artificiel, et un scénario qui s'éparpille par moment), mais globalement il s'agit d'une réussite.
    Yetcha
    Yetcha

    751 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Une histoire fantastique, des personnages vraiment excellents, des arnaques comme il y en a temps, dans tellement de milieux, même les plus invraisemblables. L'adaptation du livre est bonne, évidemment il y a des différences inhérentes au passage de la lecture à l'image. Pourquoi certains choix comme le destin du dessinateur ?!? Dupontel est toujours en encore un grand acteur, un grand réalisateur et un très bon directeur d'acteurs. Ce n'est pas aussi extraordinaire que ce que j'en avais entendu, mais c'est très bon.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    523 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2019
    Que dire devant un film aussi dérangeant, aussi inconfortable dont la mise en scène ultra technique, forcement laide, accentue tous les cotés artificiels ?
    Que dire devant ce même film intelligent, très peaufiné même parfois trop, respirant le soin des détails et l’esprit du superbe roman picaresque de Pierre Lemaitre ?
    Ce cinéma là n’est plus de ma génération aussi je ne suis pas en mesure d’être objectif. Je n’ai été sensible qu’aux dernières minutes et particulièrement à la magnifique séquence aussi belle qu’émouvante entre Edouard (sous le masque de Judex) et son père. Je trouve Dupontel particulièrement courageux d’avoir osé transcrire en film le Goncourt 2013 et aussi je trouve qu’il a superbement tenu le rôle qu’il n’avait pas choisit pour lui même. Je n’ai pas passé une bonne soirée n’aimant pas la dérision ni la méchanceté sur des sujets graves, les gueules cassées ont disparues aujourd’hui mais il n’y a pas une commune qui n’en ait pas gardé le souvenir…C’était trop tôt pour moi.
    Miltiade
    Miltiade

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Dans « Au revoir là-haut », Dupontel se montre toujours aussi fou, virtuose et drôle qu’auparavant, tout en étant encore plus spectaculaire.
    Quelque que soit le prisme choisi pour analyser le film, « Au revoir là-haut » apparaît comme une réussite. Son scénario retranscrit le foisonnement de péripéties et de personnages du roman sans embrouiller le spectateur ni paraître compliqué. L’image est somptueuse. Les cadrages virtuoses dont est adepte Dupontel s’enchaînent ici sans virer à l’épate, tant l’on est profondément happé par la narration.La direction artistique, qui s’exprime notamment à travers les masques portés par la gueule cassée Edouard Péricourt, apporte une forme poétique inespérée à l’image, très émouvante. Les acteurs composent de formidables numéros, des premiers aux seconds rôles, même les plus éphémères (Michel Vuillermoz, épatant).
    Seule facilité, l’interprétation par Dupontel de son personnage doucement ahuri manque d’originalité. Mais on comprend que le réalisateur n’ait pas eu l’énergie de se lancer dans une nouvelle performance alors qu’il réalisait le film.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2017
    Albert Dupontel à toujours montré un certain sens de la mise en scène et de l'esthétisme au travers de son cinéma. Travaillant ses cadrages et les mouvements de caméras avec soin, il a développé un regard que n'aurait pas à envier un cinéaste comme Jean-Pierre Jeunet par exemple. Une affinité qui transparaît assez avec le dernier né de Dupontel, Au revoir là-haut. Tiré du roman éponyme de Pierre Lemaitre, le cinéaste français opère un tournant notable dans son cinéma, s'attaquant pour la première fois au film d'époque et à l'adaptation. Avec un budget confortable et une ambition rare pour une production française, il offre un rafraîchissement délectable, imparfait mais au combien attachant.

    On se rend très vite compte que ce Au revoir là-haut ne sera pas aussi transcendant qu'on avait plus l'espérer malgré sa réalisation léchée. Techniquement, Dupontel déploie un savoir-faire qui laisse pantois entre l'excellence de la reconstruction d'époque à des trouvailles visuelles virtuoses comme une scène de bataille dantesque qui ouvre le film. Avec pudeur et gravité il présente l'horreur de la guerre sans trop en faire et surtout sans la dénaturé, là où certains cinéastes plus renommés avaient pu échouer à la tâche comme Nolan qui aseptisait la guerre dans son Dunkirk. Ici, le maître mot est clairement virtuosité avec ce sens du cadrage impressionnant qui sert plus souvent pour exprimer les rapports de force que l'écriture en elle-même. Ici, Dupontel offre un pur film de mise en scène en tombant dans ses plus grandes qualités comme ses quelques défauts. Visuellement l'ensemble est donc riche et délectable, mais le cinéaste à peut être tendance à en faire trop. Les plans séquences, les travellings complexes, etc. Il abuse de la performance, pour la performance. Même si cela fait plaisir de voir un réalisateur français autant s'amuser derrière sa caméra et même si l'ensemble est toujours très maîtrisé, on reste face à un aspect "démonstration de force" un peu vain.

    L'histoire se situe ici entre l'adaptation fidèle et des ajouts originaux dans un parfait équilibre. A la fois drôle et touchant, l'intrigue nous emporte sans trop de difficultés même si elle n'atteint pas des sommets de dramaturgies. Plus accessible que le roman, mais aussi moins profond, le film trouve un juste milieu convenable mais qui manque véritablement d'une prise de risque notamment dans la critique de la société moderne à travers cette étude de l'époque. Cette dimension est bien présente mais trop discrète, que soit dans la satire acidulé ou le drame plus classique. Le récit se montrera finalement jamais pleinement poignant mais fonctionne relativement bien surtout grâce aux talents des comédiens. Même si il est plus discret qu'on aurait pu le penser, Nahuel Pérez Biscayart offre une performance bluffante. Tout dans la gestuelle et le regard, il marque chaque scènes de sa présence élégante et incroyablement sensible. Albert Dupontel fait ici office de personnage principal, il reste dans son registre habituel mais apporte suffisamment de subtilité et d'énergie pour qu'on prenne plaisir à le suivre tandis que Laurent Lafitte offre une prestation de parfait salaud absolument délectable. On regrettera une sous-exploitation du casting féminin mais tout le monde se montrent justes et impeccables.

    Au revoir là-haut est un très joli film. Une adaptation parfaitement dosée et un exercice de mise en scène parfois un peu trop appuyé mais toujours impressionnant. Albert Dupontel signe incontestablement son meilleur film, peut être son plus classique aussi, mais il gagne une ampleur et une ambition qui fait plaisir à voir au sein d'un cinéma français qui à une tendance à être bien trop frileux. Ce Au-revoir là-haut n'est donc pas le chef d'oeuvre promis, ou attendu, la faute aussi à une histoire pas si transcendante mais il reste un objet de cinéma saisissant et totalement maîtrisé qu'on ne peut qu'aimer à défaut de vraiment l'adorer.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    115 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2018
    Un magnifique film d'Albert Dupontel. Une formidable brochette de bons acteurs, dont Albert Dupontel lui même, Un scénario en béton adapté du roman de Pierre Lemaître. Une photo parfaite, des décors sublimes et une ambiance magique. Un film de qualité qui fait plaisir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    film fantastique quelle poésie quelle émotion.
    j'en ressort grogui et bouleversé.
    les acteurs sont éblouissants.
    Shephard69
    Shephard69

    284 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Albert Dupontel a toujours été un réalisateur au ton irrévérencieux et son sixième long-métrage sait garder le même état d'esprit tout en gagnant en maturité et en maîtrise technique, trait remarquable sur bon nombre de plans et de mouvements de caméra absolument superbes. Basé sur le roman éponyme de Pierre Lemaître et avec en toile de fond le Paris au lendemain de la Première Guerre Mondiale, un film qui livre à la fois un touchant drame intimiste et une récit d'une plus grande ampleur émotionnelle. Un scénario sans temps mort, impeccablement écrit et servi à la perfection par un casting français magistral, de Niels Arestrup à Laurent Lafitte en passant par la révélation qu'est Nahuel Perez Biscayart. Splendide.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    58 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Adapté du roman éponyme de Piette Lemaitre, Au revoir là-haut raconte l’histoire de deux anciens Poilus qui, à la toute fin de la première guerre mondiale, faisant face à l'incapacité de la société française de leur ménager une place, s’entraident et s’associent dans la production de faux monuments aux morts. Réalisé par Albert Dupontel (Bernie, Enfermés dehors, Président), le film prend la forme d’une comédie dramatique dépeignant la France des années 1920 de manière magistrale avec une photographie de très grande qualité et une bande originale mémorable aussi enjouée que mélancolique. Le soldat Maillard brillamment incarné par Dupontel joue parfaitement le rôle du modeste comptable qui cherche sa place tout en prenant soin de son ami Édouard Péricourt, dessinateur de haute bourgeoisie, rejeté par son père pour son homosexualité et obligé de porter toutes sortes de masques abracadabrantesques après s’être fait exploser la mâchoire lors de la guerre. Difficile à suivre, la trame scénaristique est pourtant fort intéressante avec sa multitude de personnages plus ou moins fourbes comme le lieutenant Pradelle et Marcel Péricourt, spoiler: promettant une scène particulièrement émouvante avec son fils sur la fin
    . Assez complexe à cerner, Au revoir là-haut a tout du film intrigant et profondément marquant pour sa réalisation artistique.
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Vu sur Canal. Pas de regret de ne pas l'avoir vu en salles. Adaptation illustrative et figée du roman de Pierre Lemaître. Déjà, si Dupontel voulait bien se donner la peine d'ar-ti-cu-ler, on profiterait pleinement du récit (c'est LE mal du cinéma français, la moitié des acteurs marmonnent dans leur barbe, réduisant les dialogues à une bouillie inaudible). Ensuite, l'adaptation révérencieuse dudit Dupontel manque singulièrement de chair (désolé de la métaphore, s'agissant de l'histoire d'une "gueule cassée"). Bref, malgré de beaux décors, de beaux costumes, de belles reconstitutions et une pléthore d'acteurs côtés, c'est une sacrée débâcle. Mais le réalisateur aurait dû le savoir : l'adaptation d'un livre est un exercice très... casse-gueule.
    Stephenballade
    Stephenballade

    357 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    "Au revoir Là-haut" ne m’avait absolument pas tenté. Ni le titre, ni l’affiche. Et les multiples avis dithyrambiques n’ont en rien changé ma décision. Pas même vacillé. Eh bien je fais mon mea culpa quant au fait que je n’ai pas apporté ma modeste contribution quant à la réussite commerciale de ce film. Bon vous me direz que ce n’est pas une place de plus ou de moins qui aura changé la donne. Mais quand même ! c’est un film français, après tout !! Et un film de cette qualité-là, eh bien j’estime qu’on n’a pas le droit de le rater ! Ou de le bouder. Enfin bref ! Voilà mon erreur à moitié réparée. "Au revoir Là-haut" : un sacré film quand même. Un long métrage durant lequel une question vint peu à peu me turlupiner : au revoir Là-haut ou adieu Paradis ? Ma foi, il me semble que ça revient au même, parfaitement résumé dans le titre. Toujours est-il que j’ai été absolument bluffé. D’abord par la logistique et les moyens mis en œuvre. Franchement, Albert Dupontel a su faire déployer les moyens. On est loin du budget des plus grosses productions américaines, mais à l’œil, ça ne se voit absolument pas. Les décors, les costumes, le grand nombre de figurants… Et cette façon de descendre sur cette fourmilière serrée autant que des sardines. Oui en prend plein les yeux. Et cela sans même connaître le bouquin, comme par exemple moi qui ne savais absolument rien de l’histoire mis à part le succès qu’elle connut dans les salles. Dans tous les cas de figure, impossible de ne pas être impressionné et surpris par la fastueuse direction artistique. Pourtant rien ne laisse augurer un tel spectacle, du fait que ça commence de façon anodine dans un miteux commissariat. Ah j’ai dit que le début était anodin : en apparence ! Le film a beau se dérouler à 95% sous forme de flashback, ça ne rend que plus belle la chute de l’histoire, et cela même si la fin a été changée par rapport au roman (avec la bénédiction de l’écrivain, bien sûr). Et quand en plus tout est parfait… Oui, tout est parfait ! La réalisation, le montage, la mise en scène, le teint un peu pâlot de l'image, la musique (chapeau bas à Christophe Julien qui a su s’inspirer de grands compositeurs tels que Nino Rota, Ravel et… Ennio Morricone, excusez du peu), et bien entendu l’interprétation. Il est évident que nous serions tentés de parler davantage d’Albert Dupontel qui a réussi la prouesse d’être devant et derrière la caméra, de Nahuel Perez Biscayart pour l’immense qualité de son expression corporelle, tout simplement parce qu’ils sont sur le devant de la scène. Mais il serait injuste de ne pas parler de Laurent Lafitte car c’est vraiment lui qui m’aura étonné le plus. En ce qui me concerne, sans connaître plus que ça sa filmographie, je le voyais plus comme un trublion qui aime amuser la galerie. Or ici, il est à l’exact opposé de mon imagination. Mieux : à des années-lumière ! Et lui aussi est parfait dans la peau de son personnage aussi dangereux qu’utile dans la destinée des deux personnages principaux. Et puis j’ai envie de parler d’Héloïse Balster, cette jeune fille qui m’a rappelé quelqu’un aussi bien dans sa façon de bouger que de parler, mais ça reste personnel et pour le moins anecdotique. Quant à Niels Arestrup, dont la silhouette rappelle un peu celle d’Anthony Hopkins, il joue parfaitement son rôle selon la description peu envieuse donnée et dessinée par son propre fils. "Au revoir Là-haut" est donc un grand film. Et cela de façon définitive. Merci Monsieur Dupontel. Merci d’avoir consenti à réaliser ce film après bien des péripéties quant à assoir quelqu’un dans le siège inconfortable du cinéaste. Cela aurait été dommage de passer à côté de ça.
    mat niro
    mat niro

    302 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    Albert Dupontel adapte ici avec brio le roman de Pierre Lemaitre, prix Goncourt en 2013. Ce film, comme le dit si bien le réalisateur est un "pamphlet élégamment déguisé contre le monde actuel". Les 15 premières minutes avec les combats l'avant-veille de l'Armistice sont remarquables de réalisme. Chaque personnage du film représente un aspect de notre société : Albert Maillard (Dupontel) le type un peu simplet, Edouard Péricourt (Nahuel Pèrez Biscayart) le poète défiguré et Niels Arestrup, la réussite sociale. Ajoutez à cela un Laurent Lafitte en ancien sergent tyrannique et le décor est planté. Tout cela donne un grand film teinté d'humour et d'émotion et l'on sent que le réalisateur a pris autant de plaisir à adapter le livre en le vulgarisant quelque peu, que le spectateur à le visionner.
    Jake S.
    Jake S.

    68 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    Un bon film et une bien belle histoire mais que dire de plus ? Je n'ai pas été spécialement emballé par ce nouveau film d'Albert Dupontel, bien qu'il y ait de nombreux aspects positifs à en retirer ! Tout d'abord je citerais la réalisation qui est tout simplement splendide, rien à redire. Vous saurez apprécier les plans séquences et plans prise haute à la grue dans cette belle reconstitution du Paris de 1919. Ensuite, les acteurs ne sont pas mauvais et certains sortent même de leurs rôles comiques habituels à l'image de Laurent Lafitte en lieutenant pervers et corrompu. Cependant l'histoire me laisse un peu plus sceptique et j'ai du mal à comprendre l'enjeu final pour le personnage de d'Edouard Péricourt spoiler: (veut-il seulement rendre son père fier de lui ? Si c'est le cas c'est paradoxal puisque toute sa vie il n'a fait que rejeter son autorité...)
    . On s'y perd aussi au niveau du point de vue d'Albert Maillard. spoiler: Outre le fait de trouver une femme et de gagner sa vie en sortie de guerre, pourquoi suit-il Edouard dans ses arnaques ? Que veut-il dans le fond ?
    Je n'ai malheureusement pas lu le livre mais quelque chose manque dans le scénario pour expliciter les motivations des personnages... Cela dit, d'un point de vue global, ce nouveau Dupontel reste un bon film, une narration bien ficelée et une réalisation qui sort de l'ordinaire. A voir.
    Lokdu B.
    Lokdu B.

    47 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2017
    Un chef d'oeuvre signe dupontel. On ne s'ennuie pas une seconde avec la dose d'humour qui faut pour ce genre d'histoire. Salle presque pleine et le ressentie etait je crois pareil pour tout le monde scotcher. Sa ma donné envie de lire le Roman. Les dialogues son juste parfait les acteurs vraiment Tres bon. Une speceial pour lafitte Que je dois avoué je n'aime pas trop comme acteur mais la parfait. Bref Tres bon film a voir absolument. sa change des cretineries qui ya en ce moment a l'affiche
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