Derniers Avis : Au Revoir Là-haut - Page 8

Depuis 9 Mois Ferme, la sagesse semble l'avoir épris. Mais ce dernier film est une autre réflexion sur le cinéma. Excessif et exigeant, rien de tout ça n'en ressort et pourtant, Au-revoir là-haut est tout ça à la fois. Une poésie moderne.

Bonjour,
Je regarde que rarement des films récents, plutôt des documentaires ,car je suis souvent déçu des films et je suis exigeant.
En revanche, quelle surprise de découvrir ce merveilleux film.
Je n’ai pas vu le temps passer, les images sont très belles, les acteurs excellents,.
Le roman du même nom n’a pas à rougir devant cette comédie dramatique.
L’idée de suivre l’état psychologique d’Édouard tout au long de Film grâce au masque qu’il porte est une excellent idée et offre un peu de poésie au film.
Le Paris des années 20 est plutôt bien reconstitué.
Si l’arnaque des monuments aux morts est inventé par l’auteur, celle du trafic des cercueils se base sur une réalité historique.
Bref je recommande vivement ce film .
Visuellement une réussite, vif , rapide et intelligent,.
Bravo à Albert Dupontel qui m’a agréablement surpris!!!

Et voilà, j'ai vu tous les films d'Albert Dupontel cinéaste. Bon, c'est vrai que ce n'est pas une tâche ardue, étant donné qu'il n'y a que six titres, mais quand même. Tout à fait inconsciemment, j'ai bien fait les choses puisque je termine avec celui qui est, à ce jour, son dernier film. Et celui qui est aussi considéré comme son chef d'oeuvre. L'est-il ? Mais, comment peut-on affirmer ça ? Avant ce film, on connaissait Dupontel et son amour pour le film cartoonesque, physique et saupoudré d'humour noir, voire morbide. Dans ce style là, on peut clairement affirmer qu'il y a un meilleur film. Et le titre revient au "Créateur". Pour "Au revoir là-haut", on découvre un tout autre Dupontel. Un Dupontel beaucoup plus sensible. Mais ça n'est qu'un premier film dans ce style. On verra lors de ses prochaines oeuvres. Et là, on pourra désigner un meilleur film. Bon, celui-là, il vaut quoi ? Je l'admets, je l'ai vraiment pas senti au début. Ça sentait le cramé pour moi. Tout ce qu'il se passe alors que la guerre fait encore rage, ça ne m'a pas emballé du tout. Pour plusieurs raisons : déjà, l'image très orangée, comme on peut la voir chez Jeunet, ça ne m'a pas plu. Pas parce que j'aime pas ça, mais parce que j'estime que pour un combat de tranchées, ça colle pas. Quitte à flanquer une couleur inhabituelle, j'aurais préféré un sépia. Je trouve que ça aurait été plus raccord. Ensuite, le lieutenant, interprété par Laurent Laffite. Désolé, mais au moment de donner des ordres, ça sonne faux. On nous le présente comme un grand malade, mais ça n'est pas crédible une seconde. A cause d'un jeu faux, ça fait limite marrer. Et, pour en finir, et pour en revenir aux couleurs, il y a un autre qui me pose problème : à un moment donné, on voit le jeune soldat, grièvement blessé, se remémorer des souvenirs, allongé sur son lit. Tout le monde aura capté la référence à "Johnny s'en va t-en guerre". Là n'est pas le souci. Le soucis, c'est que sur ce noir et blanc, y a de vilaines traces de vert qui apparaissent. Et je trouve ça un peu craignos. Mais bon, ça n'engage que moi. Et après ça ? Je parlais de sensibilité tout à l'heure. Ça saute aux yeux qu'elle existe. Par moments, Dupontel fait même preuve de beaucoup de pudeur. Mais ça ne suffit pas. D'accord, l'histoire en elle-même est un vrai tonneau de cynisme et, conservant quand même ses vieux réflexes, Dupontel envoie quelques saillies d'humour noir. Mais ça ne va pas. Déjà, l'alchimie entre les deux personnages principaux est inexistante. Mais sérieux quoi. Les mecs ont fait la guerre ensemble, ont flippé dans la même tranchée, chacun a sauvé la vie de l'autre et ils montent une arnaque. Mais, on a l'impression qu'il n'y a aucun lien fort les unissant. Je ne demande pas une relation ambiguë. Mais un minimum de connivence. Or, ici, elle est aux abonnées absents. Donc difficile de se passionner pour l'histoire. La réalisation me pose problème également. Franchement, le film se serait passé dans le Paris d'aujourd'hui, on s'en serait foutu, on connaît. Mais le Paris de la fin des années 10, on ne connaît pas. Certes, la reconstitution est crédible, mais à cause d'une mise en scène bien paresseuse, Dupontel n'exploite carrément pas les décors à sa disposition. Quelques plans-séquences ça et là ne suffisent pas à gommer ça. Même au niveau de l'interprétation, c'est pas le Stromboli. Arestrup, pas de problèmes. Il est clairement au-dessus du lot. Il est tranquillou le meilleur acteur du film. Dupontel, Biscaryat et Balster, individuellement, s'en sortent. Laffite alterne le bon et le moins bon. Les autres, que ce soit Emilie Dequenne, Mélanie Thierry ou encore Philippe Uchan (pour ne citer qu'eux), ne servent absolument à rien. Tout cela est bien dommage. Pour moi, malgré son ambition artistique, "Au revoir là-haut" se regarde une fois et s'oublie aussitôt.

un film remarquable.C'est rare de voir une histoire aussi intéressante, foisonnante, passionnante. A la fois nous sommes émus et nous rions. Aussi, la qualité du film est vraiment haut de gamme, à tous les niveaux. Bravo et pour ce magnifique film.

Un véritable chef d'oeuvre. Chaque plan de cette adaptation du Goncourt est une révolution. Au revoir-là haut nous fait entrer dans les tranchées, dans la ville comme dans la ville. Justesse de ton et d'acteur, réalisation fraîche et réjouissante. Un grand film de cinéma.

Dupontel nous fait encore du bon cinéma. J'ai beaucoup aimé et l'histoire nous transporte jusqu'au bout. Pour moi un film à voir

Une adaptation cinématographique très réussite, un vrai plaisir pour les yeux ! Bien que le cadre du témoignage d’Albert à la gendarmerie soit propre au film et non au livre, ce cadre m’a beaucoup plus car cela met en avant une narration à la fois poétique mais remplie d’émotions qui se ressentes dans la voix d’Albert. Albert Dupontel un fait un travail merveilleux aussi bien en tant qu’acteur que réalisateur, des détails du livre sont explicitement dit dans le film (pas tous évidemment le livre fait plus de 600 pages) ce qui m’a agréablement surprise. Quant à la chute, j’ai préféré celle du film qui était à mon goût plus touchante que celle du livre bien que je respecte le travaille de monsieur Lemaître assurément.
Un corpus d’acteurs épatant, Laurent Lafitte incarne à la perfection l’abominable lieutenant d’Aulnay-Pradelle (« terriblement civilisé et foncièrement brutal » ).
Concernant l’esthétique, un grand bravo aux costumiers et à la créatrice des masques d’Edouard surtout qui sont magnifiques, puis les décors sont de même très réussis on se restitue bien dans le Paris des années 20 !
En conclusion, un vrai chef d’œuvre du cinéma français, un film à la fois touchant, drôle, émouvant qui se fait rare dans le cinéma français de nos jours (sans être mauvaise langue).

Ce qui nous a tout de suite choqués c'est l’inintelligibilité des dialogues. Des les premières secondes, Albert Dupontel parle et on réalise qu'il va être narrateur du film en voix off. Et là, on sait tout de suite que ça va compliqué. Dupontel a décidé d'utiliser une voix intimiste, chaleureuse, en mode bonne nuit les petits. Dommage, toute la technique de traitement du son est à la ramasse sur ce film. C'est le gros point noir. Comment laisser passer un mixage pareil? Les mecs qui ont vu le film lors de projections privées connaissaient tous l'histoire et les dialogues? On entent rien. On rate des informations importantes, et naturellement, la musique va super fort et passe par dessus des dialogues déjà étouffés et peu clair.
C'est souvent le cas dans le cinéma français, le son est le parent pauvre. Ici, on sent qu'il a été confié au neveu du producteur.
Dommage, le film est plutôt bien foutu. Je trouve que les scènes sont quand même un peu courtes, les plans trop rapides. Du coup le film s'essouffle, d'autant qu'il est relativement long. C'est un autre gros défaut du cinéma français, ne pas savoir se servir de ses scènes. Du coup c'est trop fatigant, pour les gens qui bossent dessus, et pour le spectateur aussi. Peut être que c'est pour ça que l'ingé son en a eu marre et s'est barré pendant le tournage.
Je ne comprends pas comment on peut laisser ça. Il existe pourtant des films français ou on entend les dialogues maintenant. Il existe des plugins, même gratuits, qui permettent d'optimiser la clarté de la voix, et de baisser un peu les mediums sur la musique. Bref, on est en 2019 les gars. Faut qu'on entende ce que disent les acteurs.
Sinon le film est plutot joli. Ça lorgne un peu du coté de Caro et Jeunet, et on en a marre, mais ça passe.

Ce film m'a profondément bouleversé et en parallèle m'a tellement donné d'émotions positives, une sorte de dichotomie qui m'a été servie par une réalisation et un jeu d'acteurs absolument extraordinaires.
Je ne suis pas un grand fan des films d' Albert Dupontel ni même de son humour dans ses spectacles, pourtant là j'avoue qu'il a frappé très très fort, comme le film "un long dimande de fiancailles", ce genre de film est absolument une perle rare qu'il détenir dans sa collection de films, vu aujourd'hui après des mois que je devais le voir sur conseils d'amis, c'est fait, et avec mon épouse nous avons passé un moment extraordinaire. Tout est magnifique, nous n'avons pas vu le temps passer tellement plongés dans ce bijou du 7° art.
Bravo M. Dupontel !

Je n'ai pas lu le livre de Pierre Lemaître, mais j'ai été profondément touchée et émue par le film d'Albert Dupontel qui pour moi est un véritable chef d'oeuvre. Le jeu des acteurs est juste, Albert Dupontel étant parfait comme à son habitude tout comme Niels Arestrup et j'ai également pu découvrir l'acteur Nahuel Perez Biscayart, magistral! Ce film est terriblement poétique...On n'en ressort pas indemne. À voir absolument.

Du drame, de l'aventure, de l'amitié, de l'amour, de l'humour... Voilà du bon cinéma populaire, hyper romanesque, à ranger dans le rayon "belles histoires / feel-good-movies". On oubliera quelques traits caricaturaux et autres afféteries visuelles pour retenir l'enthousiasme fonceur et communicatif de Dupontel (derrière et devant la caméra), ce plaisir goulu et généreux à conter, qui diffuse de belles émotions.

Très beau film.. Les décors sont somptueux et les décors de Paris dans les années folles sont juste et plein de charme... Que dire de l'histoire... Originale nous tient en haleine et arrive à nous émouvoir... Je recommande,

Film sympathique, je ne m'attendais malgré tout pas à cela. J'ai été un peu déçu par rapport à mes attentes. Je m'attendais à un film plus dense, plus épique. Il s'agit surtout d'un film basé sur le dialogue et embelli de décors et costumes somptueux et soignés. Pas mal, de bonne facture, mais je ne l'érigerai pas dans les plus grandes oeuvres de ces dernières années, loin de là.

Honnêtement, la bande annonce ne pas du tout attirée. Ni l'époque, ni le style farfelu de ce qui est montrer. Je l'ai finalement regardé, est c'est un chef d'oeuvre selon moi. Le jeu d'acteur incroyable, l'histoire et la réalisation époustouflante. Les émotions que fait passé Nahuel Perez Biscayart en ayant quoi? 10 lignes de textes dans tout le film? Un film juste exceptionnel, que je recommande absolument, même si vous avez du mal avec l'époque ou la bande annonce. Foncez, vous ne serez vraiment pas déçu.

Que dire devant un film aussi dérangeant, aussi inconfortable dont la mise en scène ultra technique, forcement laide, accentue tous les cotés artificiels ?
Que dire devant ce même film intelligent, très peaufiné même parfois trop, respirant le soin des détails et l’esprit du superbe roman picaresque de Pierre Lemaitre ?
Ce cinéma là n’est plus de ma génération aussi je ne suis pas en mesure d’être objectif. Je n’ai été sensible qu’aux dernières minutes et particulièrement à la magnifique séquence aussi belle qu’émouvante entre Edouard (sous le masque de Judex) et son père. Je trouve Dupontel particulièrement courageux d’avoir osé transcrire en film le Goncourt 2013 et aussi je trouve qu’il a superbement tenu le rôle qu’il n’avait pas choisit pour lui même. Je n’ai pas passé une bonne soirée n’aimant pas la dérision ni la méchanceté sur des sujets graves, les gueules cassées ont disparues aujourd’hui mais il n’y a pas une commune qui n’en ait pas gardé le souvenir…C’était trop tôt pour moi.