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    Mademoiselle
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    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Une riche Japonaise, sa servante sud-coréenne et un escroc qui se dupent (ou s'aiment) pendant 145 minutes, c'est trop long ? Chef, oui chef, d'autant plus que les trois personnages n'ont aucune épaisseur et ne semblent guère intéresser Park Chan-Wook lui-même, qui raconte poussivement cette histoire en trois parties aux dialogues très explicatifs et aux voix off redondantes, même s'il se montre un peu plus habile pour dénouer les fils de l'intrigue que pour la mettre en place. On peut ajouter que le quatrième personnage (le tonton pervers), censé être assez effrayant, n'est lui non plus guère convaincant, mais s'avère un bon prétexte pour le cinéaste pour intégrer une dimension érotico-sadienne laborieusement transgressive. Formellement, on est aussi très loin du choc vanté par beaucoup: c'est relativement séduisant mais surtout vain, principalement à cause d'une virtuosité assez toc. On pense à Bound, qui faisait tout mieux: plus sensuel, plus nerveux, plus ludique, le film des Wachowski assumait son statut de série B haut de gamme, là où Park Chan-Wook veut jouer à l'Auteur forcément invité dans la compétition cannoise: en résulte un film pas désagréable, gentiment romanesque dans son dernier tiers, mais globalement boursouflé et assez fade.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    797 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Park Chan-wook étant mon réalisateur préféré, j'avais terriblement hâte de voir ce film!

    Le sujet au premier abord ne m'excitait pas réellement, mais s'il a bien quelque chose que le realisateur sait faire, c'est justement s'approprier un sujet, jouer avec et l'explorer sous toutes les facettes!

    The Handmaiden nous narre donc une histoire se déroulant en pleine colonisation japonaise en Corée, dans les années 1930,où la riche japonaise Hideko (Kim Min-hee) embauche la jeune servante coréenne Sook-hee (Kim Tae-ri) dans un gigantesque et sombre manoir appartenant à son oncle tyrannique ; elle ignore que cette dernière ourdit des plans maléfiques organisés avec un escroc (Ha Jeong-woo) qui se fait passer pour un comte japonais.

    On est directement happé par les plans de maître du réalisateur, sa somptueuse photographie, la maitrise du cadrage et du montage, ainsi que par une musique des plus envoutantes : sur la forme il s'agit sans aucun doute du plus beau film du réalisateur, ce qui ne veut pas rien dire !

    Nous suivons l'histoire de Sookee avec délice, tombant amoureuse d'Hideko malgré sa mission, pour qu'au premier tiers du film,un twist absolument sensationnel survienne, et nous montre un regard encore plus sombre et saisissant sur cette histoire de passion, de manipulation, de trahison et d'érotisme !

    Park Chan-wook joue réellement avec le spectateur, ne le lâchant jamais, malgré les thèmes abordés dans le film que sont le sexe, la perversité, la domination... le tout sans concession ce qui confère au film un aspect brut mais néanmoins sophistiqué, sublimé par la caméra du réalisateur et le talent des acteurs, notamment les 2 actrices principales, absolument incroyables !

    Je pourrai parler du film pendant des heures en clamant qu'il s'agit sans nul doute du meilleur film de l'année, d'un chef-d'oeuvre et de la plus authentique romance lesbienne de l'histoire du cinéma, mais non je ne dirai qu'une chose : regardez cet immense film par vous-même ;)
    kill_your_tv
    kill_your_tv

    3 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Magnifique ! Intense, élégant, pervers, poétique, érotique, esthétique, percutant, doux, sournois et beau :
    c'est du grand art.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Je suis un fan de Park Chan-Wook de la première heure, c’est-à-dire depuis 16 ans et son « « JSA (Joint Security Area) » toujours inédit au Cinéma en France, jusqu’à ses thrillers plus gores comme « Old Boy » (2004). « Mademoiselle » a aussi son lot de gore dont le Cinéma coréen se fait une spécialité mais, et c’est nouveau, c’est aussi un sommet de l’érotisme. Tout ça heureusement n’est pas gratuit et est mis au service d’une histoire machiavélique dont la construction, très originale, est vue sous l’angle de chacun des protagonistes. C’est jubilatoire en terme de manipulations, façon « 1 garçon, 2 filles, 3 possibilités » pour parodier le film « 2 garçons, 1 filles, 3 possibilités » (Threesome) sorti en 1994.
    Le film est brillamment réalisé et photographié, dans des décors somptueux, mais malheureusement il est un peu trop long. Néanmoins, c’est une vraie bonne expérience de Cinéma, très originale, qui vous marquera sans nul doute.
    Je finirai avec un avertissement aux parents qui seraient tentés d’emmener leur enfant de 12 ans voir ce film ou à le laisser y aller seul, comme la loi les y autorise. Quand on va voir le visa du CNC pour ce film, il est mentionné « Interdiction aux mineurs de moins de douze ans assortie d'un avertissement en raison de la perversité de nombreuses situations et de scènes difficiles ou non adaptées à un public jeune. L'avertissement suivant sera indiqué: "Plusieurs scènes de ce film sont susceptibles de heurter la sensibilité du public." ». Quand on va voir, sur imdb, les visas cinématographiques dans le monde pour ce film, on s’aperçoit qu’il y a, comme toujours un décalage entre la France et les autres pays du monde puisque pas un seul autre pays n’autorise ce film à des enfants de moins de 16 ans. C’est plutôt 17 ans pour les USA, 18 ans pour l’Australie, Taiwan, le Japon et la Corée et même 21 ans pour Singapour ! Allez comprendre…
    Vinz1
    Vinz1

    123 abonnés 2 291 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Des acteurs aussi beaux que formidables au service d'un script des plus ingénieux, ainsi qu'une photographie hyper léchée et un érotisme attrayant font de ce digne successeur de "Les diaboliques" du grand Clouzot, un des meilleurs films de l'année 2016. Et Park Chan-Wook prouve encore une fois qu'il est un excellent réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2016
    Vrai dépaysement, de superbes actrices, des acteurs avec du talent, une très belle histoire.... Une poésie lié à la luxure ... Des scènes erotiques qui sont vrai.... Une belle surprise..... Et le déroulement du film est le meilleur.... Que du bonheur...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Un film découpé en trois parties distinctes sublime, épatant, bouleversant et porté par un casting exemplaire. Park Chan-Wook est décidément un immense réalisateur qui n'a pas fini de surprendre.
    Sébastien T
    Sébastien T

    12 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    "Mademoiselle", une poésie superbe, une douceur à nul autre pareil, j'aimerais déjà le revoir, pour me replonger dans cette intrigue amoureuse si confondante, à l'esthétisme si agréable...
    Robin M
    Robin M

    61 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    En transposant le roman Du bout des doigts de Sarah Waters dans la Corée colonisée des années 1930, Park Chan-Wook se hasarde pour la première fois dans le genre du film d’époque. Une incursion qui pourrait paraître étonnante, si elle ne répondait pas à l’inclinaison du cinéaste pour un certain sadisme corporel et spirituel. Une position sur l’échiquier cinéphile qui le place comme le maître d’une cinématographie, celle sud-coréenne, déjà bien tourmentée. Il trouve, en effet, chez la romancière galloise les ingrédients nécessaires à ses obsessions sous les traits des différents personnages : Sookee (Kim Tae-ri), une jeune pickpocket virtuose qui entre au service d’une riche héritière japonaise ; Hideki (Kim Min-hee), cette envoutante maîtresse emprisonnée par un oncle lubrique ; et le « Comte » (Ha Jeong-woo) tirant les ficelles d’une machination visant à s’emparer, avec l’aide de sa complice Sookee, du magot.

    Par son ampleur (2h25), Mademoiselle s’affilie au classicisme des grandes sagas qui avaient périclité à la fin des années 1970 dans une société visant, même dans le domaine cinématographique, à une plus grande efficacité. La durée est ici perçue comme un moyen d’expression propre qui permet, paradoxalement, aussi bien de perdre que de guider le spectateur dans les différents degrés du complot. A l’instar de Rashomon (Kurosowa, 1950), le film multiplie ainsi les regards en changeant brusquement à deux reprises de points de vue – Sookee, Hideko et le Comte – pour faire émerger dans la répétition des scènes une vérité suprême. Néanmoins, le fonctionnement autarcique de chaque récit rend aride le procédé pour ne laisser qu’une sensation de déjà-vu. Park Chan-Wook tente alors, tant bien que mal, de sauver ce scénario finalement assez classique par sa mise en scène.

    Le cinéaste sud-coréen instrumentalise sa réalisation pour participer, lui aussi, à ce jeu de manipulation. Il enferme ses personnages dans une maison de poupée perdue architecturalement entre les traditions anglaises et japonaises. Il en étire les perspectives par des travellings, assez impressionnants, pour construire une sorte de sarcophage labyrinthique. Les protagonistes sont réduits à des figurines qui se regardent en chiens de faïence. Ils sont les pions du théâtre de Park Chan-Wook qui se dédouble au sein des lectures sadiennes organisées par l’oncle. Le spectateur devient alors le témoin d’un jeu de regards altéré par les véritables désirs charnels des personnages. Ainsi la relation saphique entre les deux actrices repose sur un rapport au double, comme lors de la scène où Hideko habille Sookee de ses vêtements, qui conduit à la fusion complète des corps. Au moment du rapport sexuel, Park Chan-Wook joue alors sur la symétrie des corps pour faire disparaître les visages des actrices.

    Cependant, le cinéaste apparaît dans Mademoiselle comme un marionnettiste libidineux se jouant de ses personnages pour répondre au cahier des charges de ses propres névroses. Ce thriller verbeux s’impose comme une projection, vulgairement esthétisée, d’un fantasme lesbien dirigé par et pour un public masculin hétérosexuel. Park Chan-Wook fait du désir féminin une sorte de perversion ne pouvant trouver sa jouissance que dans les multiples références phalliques comme cette fellation faite sur le doigt de Sookee par Hideko. Le réalisateur renoue ainsi avec les récits érotiques de l’ère Meiji que l’oncle orchestre : des boules de geisha à l’inculcation d’une culture du viol. Cette subversion est d’autant plus dérangeante qu’elle semble se restreindre lorsqu’un désir uniquement féminin éclate pour rester, par autocensure, dans une normalité machiste face à la sexualité.

    Enfin, Park Chan-Wook écrase son récit par son besoin de montrer, de manière ostentatoire, son rôle de réalisateur. Il se contente de créer des effets de cinéma, parfois remarquablement pensés, plutôt que de tenter d’accompagner – voire même simplement de représenter – les motivations et les désirs de ses personnages. Ne voyant qu’un soucis plastique, il s’embourbe dans le décorum pesant du film d’époque. Le cinéaste ne parvient pas, pareillement à un Hou Hsiao-Hsien (The Assassin), à saisir les détails presque cachés qui permettent de faire frémir un plan et de sublimer les enjeux sentimentaux et sensoriels du temps qui s’écoule.
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    La bande-annonce laissait présager le meilleur, le film s'avère largement moins bien. D'abord le rythme y est très lent et le film beaucoup trop long. La bonne idée du scénario est le découpage en plusieurs parties avec en voix-off la personne que l'on suit plus particulièrement et bien-sûr les faux-semblants, qui manipule qui finalement ? Mais cela a ses limites, comme le scénario sur la fin, et l'atmosphère érotique du film ne prend pas toujours (sauf sur une ou deux scènes) et aurait mérité d'être plus appuyé. La photographie du film est très belle sur certains plans. Un film correct mais qui laisse un sentiment d'inachevé. J'en attendais beaucoup plus.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Dans les années trente en Corée, pendant la colonisation japonaise, une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique et pervers. Mais Sookee a un secret.

    "Mademoiselle" est le dernier long métrage de Park Chan Wook, réalisateur des réputés "old boy" et autres "sympathy for mister vengeance" . Le film est consacré à une intrigue des plus complexes et diaboliques visant à mettre la main sur la fortune d'une riche japonaise. Tout l'intérêt du film est que les choses ne vont pas se dérouler comme prévu et que les intrigues sont légions autour de cette ravissante jeune femme qui n'est pas tout à fait celle que l'on croit.
    "Mademoiselle" est un film réussi pour un public averti. Thriller érotique tordu divisés en 3 parties, le film remplit parfaitement son cahier des charges coréen: noirceur, faux semblants, vengeance et rebondissements. Il s'agit d'un film féministe où les hommes sont abusés et déloyaux.....ils sont tellement pathétiques que l'on a aucune envie de les plaindre. En effet, c'est le couple féminin Kim Min Hee (Hideko) et Kim Tae Ri (Sokee) plein de charme qui règne sans partage sur le film et emporte l'adhésion des spectateurs.
    Le film comporte pas mal d'images d'amours saphiques qu'il convient de réserver à un public averti. Pour le reste, le film est plutôt moins violent physiquement que d'autres films de Park Chan Wook, c'est sur le plan moral et de l'intrigue qu'il "sent le souffre".

    A noter également que le film est loin d'être dénué d'humour avec notamment une scène où le réalisateur parvient même à nous faire beaucoup rire lors d'une tentative de suicide montrée à l'écran...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    Ce nouveau film de Park Chan Wook est vénéneux et très érotique. On découvre une histoire en trois chapitres où cohabitent la littérature érotique, les rapports de soumission et l'arnaque... Les images et les plans sont ultra travaillés, le résultat est flamboyant... Attention, le film est à réservé à un public très averti, les scènes de sexe sont explicites mais parfaitement mises en scène.
    keser
    keser

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Film envoutant du début à la fin, malgré ma crainte quand à la durée du film, j'ai totalement adhéré à cette belle histoire. Les plans sont très soignés, la lumière impeccable et règne tout le long une atmosphère pesante tant il y a de non dits. Un film soigné qui nous tient en haleine jusqu'à la fin tant les situations peuvent s'inverser en quelques plans. A ne pas manquer un film qui méritait pleinement d'être montré au Festival de Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Incroyable, grandiose, malsain, fantasmagorique... tant d'autres adjectifs qui pourrait qualifier cet ovni. Le réalisateur de Old Boy nous ballade comme il l'entend et enchaîne rebondissements sur rebondissements, le tout avec une esthétique sublime et un rythme haletant. La thématique de la sexualité y est traitée de façon singulière et sauvage, sans pour tomber dans la vulgarité.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Un bon film dont la mise en scène sophistiquée est bien servie par des acteurs félins comme l'exige le scénario. Cependant la structure en "double twist avec changement de point de vue" est un procédé cinématographique assez fréquent et donc l'histoire qui se veut complexe et inattendue ne l'est pas tant que cela. Résultat : on passe un bon moment (surtout dans la première partie du film) mais on oublie tout dans les heures qui suivent la projection... "Old Boy", avec son demi-étage et son twist final, restait plus durablement dans les mémoires ; la preuve, tout le monde s'en souvient encore.
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