A mes yeux, ce film est une ligne de code qui se calque sur toutes une liste de prérogatives de style et d'intentions sans aucune imagination, en gros, on nous refile une surface vide histoire de faire le job ! Je suis direct, rien ne sert de tergiverser, de ce faire la bise avec un sourire d'hypocrite. On va notre affaire dans des règles plus âpres !
Il y'a bien quelques arguments derrière cette entrée en matière un tant soit peu porté sur une légère offensive. Derrière la multitudes de sujet que la série nous à déjà servit et que l'on nous réchauffe gentiment viennent s'ajouter un peu plus de politique et de constat sur un monde " nouveau ". Tour à tour, on se prend une scène d'insurrection en Grèce, une vision sur l'internet et de son importance grandissante et puis bien sur une genèse familiale comme plus personne n'en fait aujourd'hui ... Une Bis Repetita avec de nouveaux termes, tel que " Asset " et bien d'autres encore, à mon plus grand désarroi. Oui, on marque sa situation, on lève bien la patte.
Du coté du casting, sur papier, chapeau. En transcription, le minimum requis ! Dans le meilleur des cas. Alicia Vikander dans un premier temps avait de quoi mettre un grand coup de pompe dans la fourmilière des attentes formatés,
elle entre au contraire dans la fausse posture de la rébellion et ne change strictement rien à rien. Joan Allen faisait déjà le travail de ce coté, bien mieux même. Exit son personnage. Le constat s'applique à Julia Stiles qui ne sert que de moyen de chantage affectif, un procédé que je juge vraiment déplorable et injuste pour ce personnage qui avais sans doutes là une fenêtre de tir idéale. Mais bon ...
. Matt Damon est lui à cent lieux de ces compositions les plus inspirés, il fait des cabrioles et des grimaces et trouve tout cela dans la lignée. Son chèque est j'espère sympa. Tommy Lee Jones doit lui aussi avoir du gérer quelques zéros dans la bagarre. On lui souhaite ...
Vous l'aurez compris, je suis loin d'avoir passé un très agréable moment devant ce cinquième film de la Franchise, le quatrième ou Bourne en est son épicentre. Tony Gilroy l'as des choix de facilités laisse sa place à Paul Greengrass qui retrouve son siège et le maximise à son image, lui offre une assise qui visiblement lui sied à ravir. Sa caméra bien énervé suit touts les moindres faits et gestes de ses protagonistes à grand coup d'éclats, de speed, qui tarabuste en toutes circonstances le tout sous un regard bien pantouflard de son chef d'équipe bien entendu. C'est bien.
Jason Bourne n'est pas un mauvais film, il est juste d'un autre temps, là ou un bon vieux James Bond se laisse regarder malgré sa couche bien garnis ce long-métrage lui - me - désole. Suis-je dur en affaire ? Non, je ne crois pas.