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    Les Premiers, les Derniers
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    lionelb30
    lionelb30

    385 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2016
    Film toujours original en temps que realisateur ou comedien , Bouli Lanners est souvent remarquable. Entre derision , marginalite , ces films ont une atmosphere bien particuliere. Mais celui ci n'est vraiment pas abouti avec une histoire qui part dans tous les sens et des personnages mal définis malgres plein de comédiens bien singulier. Decu mais impatient pour le prochain.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2016
    S’il fallait évoquer la personnalité de Bouli Lanners, un mot viendrait de suite à l’esprit : protéiforme ! Voilà quelques années déjà que sa présence plane avec force sur le cinéma européen, en tant qu’acteur (il peut et a presque tout joué), réalisateur mais aussi en tant qu’homme (ses interviews sont toujours un sommet de franc parler dotées d’un humour bourru mais désopilant). Ce charisme tient à sa personnalité, à son indéniable charme, mais surtout à une qualité que tous revendiquent, mais dont peu dispose, le talent !

    Avec « Les premiers, les derniers », il propose, tout autant qu’il impose, un genre cinématographique qui n’avait pas encore trouvé ses fondements, le film pré-apocalyptique ! De mémoire, on pense à « Take shelter », ou encore « Les fils de l’homme », mais qui se placent sur le dérèglement psychologique ou déjà au niveau du domaine de l’anticipation. Ici, nous sommes au crépuscule d’une civilisation au bord de l’implosion. Laquelle ? Elle n’est pas définie, même si évoquée. Sociétale (toute forme de vie « normale » semble avoir déserté les lieux), sociale (loi du talion avec ses «gangs », sécurisation à outrance), morale (plus de limites, pouvoir de l’argent…) ou encore spirituel (l’action semblant avoir pris le pas sur l’esprit)… on perçoit un monde moribond, à la limite du putride.

    Cette fable acerbe sur la peur, sur nos peurs, sera pourtant révélatrice pour nos deux baroudeurs (Lanners et Dupontel sont géniaux !) d’une autre voie, plus sereine et quelque part pérenne. Ce microsome qui évolue dans cette zone de non droit, n’est pas sans rappeler la trame d’un western. La symbolique y est forte par son double sens, d’abord parabolique (ce que nous vivons actuellement) mais aussi reposant sur l’espoir (du chaos renaît toujours le meilleur). Ainsi, chacun y trouvera une espèce de rédemption, une clé pour avancer (vaincre la vieillesse, la cupidité, se ranger du côté de la vie…).
    Bouli Lanners, par cette elliptique vision de ces deux affranchis du système, se fait visionnaire. Son extrapolation politique et sociale, repose autant sur la métaphysique (la réalité équivoque entre les protagonistes et leur environnement) que le mystique (qui se résume par le titre, mais aussi une présence christique ou celle des « innocents » qui seront les déclencheurs…). Il signe là un scénario incandescent et particulièrement intelligent.

    Et lorsque l’on évoque la vision, elle ne passe pas uniquement par le seul pouvoir du récit et des mots. La mise en scène est acérée et vive, renforcée par un aspect visuel, jouant également sur une antinomie de plans, oscillant entre aubes et crépuscules (la photo, les cadrages et le découpage sont surprenants et très souvent jubilatoitres). Quant à la bande originale aux accents à la Ry Cooper, à ces décors naturels angoissants et le reste de la distribution (mention particulière à David Murgia, Michael Lonsdale et Suzanne Clément), ils ne font que renforcer subtilement l’habillage du film, contribuant à en faire une œuvre personnelle totalement aboutie, fascinante et profondément originale.
    selenie
    selenie

    5 439 abonnés 6 017 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2016
    Bouli Lanners revient en tant que réalisateur-scénariste pour un film dans la droite lignée de son univers au style déjà bien reconnaissable. Une histoire originale dont l'inspiration lui fut donné par un voyage en train où il aperçut la voie d'essai de l'aérotrain de Orléans (désaffecté depuis des années). Un décor tout trouvé avec des airs de désertification industrielle idéal pour ce récit surréaliste où on a bien du mal à savoir vers ou et quoi Bouli Lanners veut nous emmener. Bouli Lanners nous emmène dans une odyssée brumeuse, assez intriguant, parfois sublime mais qui laisse trop de questions sans réponses.
    Yves G.
    Yves G.

    1 283 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    Deux chasseurs de primes lancés à la poursuite d'un couple en cavale vont le défendre contre la population locale décidée à le lyncher.

    On se croirait dans le Far West au temps de la conquête de l'Ouest ? On est au milieu de la Beauce, dans le froid d'un hiver gris. Albert Dupontel et Bouli Lanners ne montent pas à cheval mais circulent en 4x4. Avec un GPS, ils recherchent le téléphone portable qu'ont volé deux doux dingues, en rupture de ban avec leur établissement psychiatrique.

    Le scénario du quatrième film de Bouli Lanners ne brille pas par son originalité. Mais l'essentiel est ailleurs. Une ambiance de faux western, avec des paysages plats comme la main filmés en Scope dans de longs travellings sur des personnages itinérants. Des gueules, des vraies gueules comme seul le cinéma d'auteur sait en offrir : Michael Lonsdale et Max von Sydow en vieillards métaphysiques, Suzanne Clément en maîtresse au grand cœur, Philippe Rebbot en protecteur christique et Serge Riaboukine en chef de clan haineux.

    L'exercice pourrait paraître trop stylisé, trop froid s'il n'était en même temps d'une infinie délicatesse. Comme dans ses précédents films, Bouli Lanners filme ses personnages avec tendresse. Il en montre la dureté mais aussi les failles. Albert Dupontel est - comme d'habitude - parfait dans le rôle principal. Il est, pour moi, l'un des plus grands acteurs de sa génération, excellent dans la comédie ("Bernie", "9 Mois ferme") comme dans le thriller ("La Proie", "Le Convoyeur"). À quand le grand rôle qui lui donnera le statut de star qu'il mérite amplement ?
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2016
    N’ayant rien vu ni lu à propos de « Les Premiers, Les Derniers », je suis allé voir le film en voyant uniquement l’affiche teintée de road movie. Et pourtant, il s’agit d’un film qui va bien au-delà du genre, un film inclassable et presque hors du temps. Un ovni pourtant très terre à terre avec une omniprésence biblique !
    Ça faisait longtemps que je n’avais pas été autant surpris et totalement conquis par un film.
    Comme quoi, avec du talent, un scénario et une vision artistique, il est possible de faire un très bon film avec un petit budget.
    L’ambiance terne, massive et poussiéreuse des paysages de la Belgique est capturée avec force, les personnages sont tous très emblématiques bien qu’en retenue, l’histoire est totalement imprévisible sur bien des points. On se laisse porter, parfois en flottant comme le vent, parfois en étant bousculé à l’arrière d’un pick-up lancé à pleine allure dans des nids de poules d'une route infernale.
    Imaginez Tarantino qui tourne une sorte de Dogma en Belgique et vous êtes encore loin du compte : cette pépite graphique et poétique est à ne manquer sous aucun prétexte !
    ffred
    ffred

    1 501 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2016
    Voilà donc enfin mon premier gros coup de cœur de l'année. Note maximale pour ce nouveau film de Bouli Lanners (Eldorado, Les géants), devant et derrière la caméra. Car Les premiers, les derniers est réussi sur tous les plans. Mise en scène et scénario sont magnifiques. Avec une totale maitrise, il nous plonge dans un véritable western (c'est le mot qui vient automatiquement à l'esprit plusieurs fois) moderne, teinté de fin du monde (peut être seulement dans la tête des personnages). On ne sais pas trop à quelle époque cela se situe, de nos jours ou dans un futur proche. On ne sait rien ou presque des protagonistes, de leurs passés, de leurs histoires. C'est à la fois âpre, violent, doux et touchant. Aussi tendu qu'émouvant, aussi sombre que poétique, aussi pessimiste que plein d'espoir. Le tout avec un côté contemplatif ne nuisant en rien aux scènes d'action. Techniquement, c'est superbe. Avec une image grise et métallique, Lanners et son directeur photo arrivent à rendre sublimes les paysages plats de la Beauce (toujours défigurée par le viaduc du projet de monorail abandonné dans les années 70). Le casting est bien sûr à la hauteur. Le metteur en scène s'est aussi octroyé le premier rôle. Avec Albert Dupontel, ils forment un duo aussi étrange qu'attachant. Face à eux une belle brochette de seconds rôles. Serge Riaboukine, Lionel Abelanski, la belle Suzanne Clément, les jeunes David Murgia et Aurore Broutin, sans oublier les monstres sacrés Michael Lonsdale et Max von Sydow, ils sont tous impeccables. Les premiers, les derniers est donc sans conteste (pour moi) le meilleur film de Bouli Lanners à ce jour. Un western moderne crépusculaire aussi réussi sur la forme que sur le fond. Et à ce jour donc, le plus beau film de l'année.
    flo con d'avoine
    flo con d'avoine

    4 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2016
    Les films de Bouli Lanners sont toujours plein d'humanité, celui-ci n'échappe pas à la règle.
    Les acteurs sont bouleversants de sincérité et quels acteurs !
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2016
    Un film particulier, atypique, avec un rythme lent mais ce film est vraiment très intéressant.
    L'histoire et l'ambiance ne plairont pas à tout le monde et c'est dommage.
    En tout cas j'ai beaucoup aimé et je suis contente de ma séance.
    L'histoire est compliquée à raconter mais on va suivre différents personnages sur trois ou quatre jours dans un coin perdu en Belgique.
    Même si on le voit peu, j'ai beaucoup apprécié le rôle de M. Londasle.
    Et les deux acteurs principaux sont excellents chacun dans son rôle.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2016
    Mon Dieu que le Belgique est sinistre : une campagne froide, à perte de vue, des usines désaffectées où se cachent des corps momifiés et des cerfs sauvages, des entrepôts glacials sont les ingrédients principaux de ce drôle de film "Les premiers les derniers". Si l'étrangeté habite la fiction, elle n'en demeure pas moins cohérente dans la résolution finale. Les personnages, aussi attachants que désopilants, traversent ce monde glauque, à la manière d'un road-movie, voire d'un western moderne en plein cœur de l'Europe. Le récit accompagne deux agents privés qui ont pour mission de retrouver un téléphone portable, pour le moins spécial, provisoirement dans les mains d'un couple de SDF, handicapés mentaux. Ainsi, le réalisateur décline au milieu de ces quatre êtres hors norme, toute une série de portraits loufoques et inquiétants. On pense évidemment au fameux "C'est arrivé près de chez vous" qui mettait en scène dans un cynisme assumé, une galerie de personnages graves et drolatiques. Ici, la spiritualité sinon la poésie dominent. Le réalisateur, malgré les apparences, ne cherche pas à dérouter ses spectateurs. Il les entraine dans un univers étrange, où rien n'est vraiment sérieux, mais pour autant rien n'est non plus dérisoire et désinvolte. "Les premiers les derniers" est un film qu'il faut s'efforcer de regarder jusqu'au bout, parce que le bien et la lumière finissent toujours par surgir dans la grisaille humaine.
    Chris58640
    Chris58640

    184 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 janvier 2016
    Pour son premier long métrage, l’acteur Bouli Lanners a clairement voulu bien faire et cela se sent dans la forme de son film. J’entends par là qu’en plus d’avoir bien soigné son casting (j’y reviendrai), il a aussi soigné ses plans, son image, sa photographie. Visuellement, les paysages et les hommes qui sont filmés sont austères, brumeux, souffreteux, un peu glauques, et grâce à plein de petites choses, il parvient à créer une ambiance particulière très rapidement. Le ciel (souvent filmé) est toujours plombé, couvert et déprimant, les plans larges de la Beauce sont visuellement recherchés, avec de longs panoramiques. Mais le film a beau se dérouler dans le Loiret, on a perpétuellement une impression de « Middle West » américain grâce à plein de détails : le nom même de Cochise déjà, et puis tout le monde se déplace en pick-up dans des immenses lignes droites, il y a des salles de billard avec de la musique country, des petits hôtels un peu miteux et des entrepôts déserts. Et puis la musique du film, discrète mais agréable, fait penser à celle de « Paris Texas » ! Du coup, « Les derniers, les premiers » à un petit gout de « Red neck » (surnom peu affectueux donné aux bouseux américains qui se baladent en marcel et en pick-up) inattendu et original. Le casting est emporté au premier plan par Albert Dupontel et Bouli Lanners lui-même. Dupontel en gros dur ombrageux, un rôle qu’il connait par cœur mais dans lequel il a l’intelligence de ne pas s’enfermer, Lanners en comparse tourmenté par sa santé défaillante. Les seconds rôles, et notamment les deux paumés (handicapés mental légers, ca devient vite une évidence) incarnés par David Murgia et Aurore Broutin sont assez incroyables de force et de sensibilité. Les scènes avec eux ne mettent pas forcément très à l’aise, surtout au début car on ne comprend pas bien à qui on a à faire et quel est leur but mais l’attachement qui les lient devient vite très touchant, même si on n’est pas sur de bien les cerner ! Et puis il y a aussi Michael Lonsdale, Lionel Abelanski, Suzanne Clément, Serge Riaboukine, bref, des « gueules » comme on dit au cinéma. En réalité, si le film de Bouli Lanners a une faiblesse, et elle est de taille, c’est son scénario. Honnêtement, même en gardant l’esprit le plus ouvert possible, on ne comprend pas tout, on est parfois a deux doigts de décrocher devant certaines scènes un peu étranges, on se demande de temps en temps « Mais enfin, il veut en venir où exactement avec son film ? » et ça, ce n’est pas très bon signe. Au-delà du côté un peu « western » de son scénario (les bons, les méchants, les simples d’esprits, les règlements de comptes, les traquenards, les gros calibres) qui n’est pas innitéressant, il y a une touche religieuse (annoncée par le titre du film lui-même) un peu étrange et qui m’a laissé un peu dubitative. Tous vont croiser un personnage un peu décalé, christique, qui apporter aux deux paumés une aide inattendue et improbable et qui va, à sa manière, punir les méchants. Ce personnage appelé Jésus ( ?), stigmatisé accidentellement à la main droite, est le vrai mystère du film à mes yeux. Je sens bien que Bouli Lanners a voulu dire quelque chose, en plongeant un personnage comme celui là au milieu d’une sombre affaire de vol et de règlements de comptes, mais son propos n’est pas très lisible. C’est exactement la même chose pour l’histoire annexe de ce marginal mort depuis plusieurs années et momifié que les deux comparses trouvent par hasard dans un squat et dont le sort travaille visiblement Gilou. Ca signifie quelque chose pour son personnage (peur de la mort, de la solitude) mais là encore, c’est un peu brumeux. Et puis il y a ce cerf, qui apparait dans deux scènes un peu incongrues et qui doit surement symboliser quelque chose aussi, mais quoi ? En fait, le scénario de « Les premiers, les derniers » est à l’image de la météo du Loiret dans le film : toujours couvert, brumeux, un poil déprimant aussi. Pourtant, l’histoire d’amour entre Esther et Willy, la fin plutôt optimiste du film, l’amitié sincère entre Gilou et Cochise, la présence permanente du petit chien Gibus et même quelques touches d’humour (un peu trop rares néanmoins) auraient pu alléger le film, mais on n’a l’impression au final que rien n’y fait, l’aspect déprimant et tortueux est le plus fort, couplé à une désagréable impression de ne pas toujours tout comprendre de ce qui se passe sur l’écran. Comme moi, beaucoup auront une impression de coquille vide au sortir de la salle, l’impression d’un film étrange qui les a un peu perdus en chemin. Il est évident qu’avec un film aussi peu lisible, aussi peu accessible au grand public, Bouli Lanners ne va pas remplir les salles. Mais il aura livré un premier film très personnel et très appliqué, ce qui laisse espérer que ce premier film ne sera pas le dernier !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 février 2016
    Personnages émouvants, attachants et drôles, paysages magnifiques. Le jeune couple fugitif, particulièrement la jeune femme, m'a beaucoup ému.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 janvier 2016
    Des friches industrielles qui font penser à un monde post-apocalyptique... Et puis non, en fait. Un scénario dont on pense qu'il tournera vite au polar... Et puis non, en fait. Des pistes nombreuses suggérées dont on pense qu'elles seront exploitées plus tard... Et puis non, en fait. Des personnages attachants qu'on espère découvrir un peu plus... Et puis non, en fait.
    Les Premiers, les Derniers, de Bouli Lanners, c'est cela. Un film par bien des aspects prometteur, mais qui finit par tourner en rond. Pour autant, ce n'est pas inintéressant. Dans le sens où cela sort de l'ordinaire. Mais à trop hésiter entre plusieurs voies, on a du mal à adhérer au projet. C'est dommage car on sent que le réalisateur a du talent, et les acteurs y sont tous bons.
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    De superbes paysages plats de Beauce avec ses entrepôts, ses silo, ses usines aux airs désaffectés. Un ciel nuageux, une lumière grise et jaune. Des intérieurs petits et sombre. Une Suzanne Clément impeccable comme d'habitude. Une histoire de poursuite et de recherche qui amène les personnages à se croiser tandis que le spectateur est le seul à démêler les fils de l'intrigue.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 148 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2016
    Et dire que, à en lire certains, le cinéma des frères Dardenne reste encore aujourd’hui, pour eux, ce qui se fait de mieux en Belgique… Ah mais que c’est ignorer ces merveilleux formalistes comme peuvent l’être des mecs comme Jaco Van Dormael ou bien encore, comme c’est le cas pour ce film, de Bouli Lanners. Ah ça ! Franchement, ce film, qu’il est formellement beau. Cadre, photographie, rythme, écriture, musique : il y a un sacré savoir-faire ainsi qu’une sacrée patte qui s’expriment là-dedans. Ceux qui ont déjà vu « Eldorado » retrouveront d’ailleurs vite leurs marques. Encore une fois, le plat pays prend des allures de Far West grisâtre mais ô combien envoutant. Seulement voilà, pour le coup, je trouve que l’ami Bouli prend davantage ses distances avec le rire jaune (même s’il est encore présent) pour davantage se rapprocher d’une certaine mélancolie noirâtre qui à parfois des accents de « No country for old (belgian) man ». Bref, pas de surprise avec ce film pour qui connait l’univers de Lanners. Seulement voilà, pour qui sait être sensible, comme je peux l’être, à la démarche du bonhomme, cette nouvelle déclinaison de son œuvre aura malgré tout de quoi toucher à nouveau. Parce que oui, même s’il se répète un peu dans ses thèmes et ses personnages, Bouli Lanners est un auteur entier, soigneux et surtout incroyablement sincère dans sa manière de traiter ses personnages. S’ils sont certes tous cabossés et peu reluisants, chacun dégage une réelle humanité, parfois amusante de puérilité, parfois touchante d’humilité. Alors bon, quand on a la possibilité de voir un film irréprochable formellement, interprété par d’excellents comédiens, le tout au service d’un propos sincère et touchant, il serait dommage de ne pas en profiter…
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    Un film atypique...au rythme lent voire très lent...des beaux moments les scènes avec Mickaël lonsdale notamment...mais avec des moments d'ennui...les deux acteurs principaux sont très bon...
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