Avis : Floride - Page 8

Un Jean Rochefort poignant et juste pour un film honorable même s'il n'évoque que partiellement la maladie d’Alzheimer. Pour être confronté directement au problème, on ressent bien le choix difficile du placement en maison médicalisée, et la perte de repères. L'onirisme offert ici avec ce voyage en Floride permet une certaine légèreté à un film dont le sujet est terriblement douloureux. J'ai préféré nettement "Still Alice".

Moi quand je vois Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain au casting ça ne peut que pousser ma curiosité devant cette comédie dramatique. Alors, le film n'a pas beaucoup d'idées, mais grâce à ses deux acteurs il va réussir à faire un film sympathique. En effet, Kiberlain et surtout Rochefort tiennent le film à bout de bras. On tombe d'empathie avec la première, et on rie et pleure avec le second, qui nous livre une performance ahurissante. J'ai du mal à imaginer un autre acteur que Rochefort pour ce rôle, qui manie parfaitement ambiguïté du personnage. Il rend le film doux, et drôle alors que l'on parle de la vieillesse, en cela le pathos est évité. Un film touchant c'est le mot qu'on retient, mais au delà du grand numéro de Rochefort, le film manque un peu de magie, de passion,de scènes variées, là on aurait touché l’excellence sans doute.

Voici une comédie portée par le charme de deux acteurs brillants Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain. Au travers de la sénilité d’un père âgé, sa fille met sa vie de côté pour prendre au mieux, soin de celui-ci. L’acteur sème le doute, on ne sait pas si sa maladie est réelle, sa performance joue sur de nombreux tableaux et c’est ce qui crée l’intérêt de Floride. Sandrine Kiberlain apporte cette douceur de fille exemplaire qui oublie cependant de vivre. La mise en scène est malheureusement trop linéaire et il manque ce grain de folie qui aurait pu rendre Floride poignant et touchant. Une belle prestation néanmoins.
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Bien aimé cette comédie dramatique sur un sujet très actuel et auquel je suis confronté dans mon entourage familial…pour avoir vu ce film au retour d’une visite à ma mère à l’EHPAD, je dois dire reconnaître que j’ai souvent souri et même ri du personnage joué par Jean Rochefort, alors que la réalité est plus sombre, la maladie allant souvent de pair avec la dépression…Jean Rochefort a l’âge du rôle, mais toujours et heureusement bon pied, bon œil…il est donc dans un rôle de pure composition… toujours élégant, facétieux, attendrissant…parfois bouleversant , séducteur ou agaçant, attendrissant et effrayant…à ses cotés Sandrine Kiberlain, en femme devant jongler entre responsabilités professionnelles , filiales, et vie amoureuse…suit le dur chemin de tous ceux qui ont été confrontés à cette maladie et la difficulté d’envisager le placement en institution…les autres personnages sont plus ternes , à l’exception de la lumineuse Ivona en auxiliaire de vie venue de Roumanie et jouée avec justesse par Anamaria Marinca…Et que dire du décor, cette belle villa avec son immense verrière et ses échappées sur le lac d’Annecy… un reproche cependant, le film est trop long, en voulant montrer la dure réalité du parcours qui mène au placement en institution, le film perd en exubérance et Philippe Le Guay aurait pu couper dans certaines scènes trop appuyées ou dans des flash-back inutiles…

J’ai beaucoup aimé certains films du réalisateur Philippe Le Guay (je pense en particulier aux films suivants très différents entre eux : « Le Coût de la vie », « Du Jour au lendemain » ou « Les Femmes du 6e étage »). Néanmoins, avec « Floride » le charme n’opère pas autant. Le sujet sur la vie familiale avec la maladie d’Alzheimer est très intéressant mais a été bien mieux traité dans « La Finale » sorti en 2018. L’interprétation de Jean Rochefort est parfaite mais le film est un peu trop long et souffre de quelques baisses de rythme. Il y a quand même quelques scènes très bien réalisées où l’on voit bien la confusion entre la mémoire du protagoniste et la réalité mais l’ensemble n’est malheureusement pas du même niveau.

Un sujet fort, un mal insaisissable et lourd pour les proches, parfaitement retranscrit par des acteurs qui l'exposent avec émotions et rires. Une incroyable composition de Jean Rochefort très bien entouré.

Que d'émotions dans film qui traite d'alzheimer.

Jean Rochefort est exceptionnel et attachant !

Sandrine Kiberlain est d'une beauté et d'une élégance incroyable !

Le scénario est intéressant mais trop dilué à mon goût... On s'y perd parfois entre les délires du vieil homme et la réalité. Néanmoins le film est réussi et on arrive à être captivé par l'ensemble du jeu.

On est vite à se dire qu'on est tous concerné par la maladie.

Bien sûr, c'est bien joué et le fait de parler de la vieillesse est intéressant. Mais à aucun moment nous avons l'occasion de nous transporter dans le film qui est brouillon (peut-être comme l'esprit de Claude). Je suis restée dans mon fauteuil à attendre l'étincelle qui relèverait le niveau et cela malgré le jeu parfait des acteurs. Il y a des moments où l'on rit des idées saugrenues du personnage et des moments où le film est grave. C'est difficile de mélanger les genres. Là-dessus, le réalisateur n'a pas réussi.

Magnifique duo d'acteurs sur un sujet plus que touchant. On rit, on pleure, on espère, on s'illusionne... On retient cela "on ne devrait jamais se fâcher avec le vin et avec les gens...c'est une perte de temps".
Film culte !

Je trouve ce film très bien fait. Il nous montre exactement ce par quoi passe les familles face à cette maladie. Et ce que la personne touchée peut renvoyer comme difficulté. Le personnage de Claude est touchant et attachant même si parfois c'est un vrai salop. On se met facilement à la place de Carole (peut être parce que sa me parlait trop), et de ce qu'elle vit au quotidien et comme cela peut toucher sa vie privée. On voit peu à peu la descente dans la maladie de Claude, parfaitement interprété par Jean Rochefort, on finit par ne plus savoir si c'est du lard ou du cochon. Jean Rochefort qui nous prouve une fois de plus tout son talent, sa justesse et qu'il reste un des meilleurs comédiens français malgré les années (oui déjà dans Angéliques marquise des anges, il avait du talent). Sandrine Kiberlain est également excellente, j'aime beaucoup cette actrice, qui nous montre aussi sa descente puis sa remontée puis sa rechute pour un père qui avait occulté un fait pour ne finalement pensez qu'à ça par la maladie. Certes le film aurait pu être meilleur, dans le rythme notamment, parfois dans les enchaînements passé, présents et delire ou encore en enlevant ce trou de plusieurs mois qui m'a vraiment dérangé. Mais il est tellement représentatif qu'on est prêt à oublier. Vraiment sympathique, j'ai passé un très bon moment et je vous a le voir si le cœur vous en dit.

Philippe Le Guay adapte la pièce de Florian Zeller et signe une formidable comédie dramatique sur la vieillesse et l'espoir, aux répliques et situations qui apportent une certaine drôlerie, et servie par une belle mise en scène portée par l'irrésistible tandem Jean Rochefort / Sandrine Kiberlain, et où l'on ne peut s'empêcher de ressentir une profonde tendresse pour ce dernier. Un très bon moment.

Extraordinaire ce film qui aborde la question de la vieillesse, du rapport père-fille, de l'histoire personnelle des gens et de comment cette histoire forge une carapace. Au fil du temps, nous découvrons ce personnage très prenant, et nous éprouvons une compassion pour lui et son entourage. On comprend bien que sa fille cherche à le protéger et à ne pas voir la réalité en face. On comprend bien que Claude vieillit et que son histoire resurgit parfois, et qu'il perd pied. Qu'il perd la tête. Cette famille n'est pas dans le besoin, et l'argent arrange bien des choses.

Je n'ai pas accroché à 100% à ce film. Malgré la présence d'un J. Rochefort en pleine forme, et malgré une atmosphère émouvante, et attachante.
Il faut reconnaître que ce film décrit très bien le changement ou plutôt l'inversion parent-enfant, qui peut apparaître une fois que les parents deviennent trop vieux pour se prendre en charge.
Notamment s'ils sont malades, Alzheimer par exemple.
Sans rentrer dans le pathos, ce film nous montre bien comment peuvent évoluer nos relations avec nos parents ou nos enfants, et nos proches.
Tout s'inverse et les parents deviennent alors les enfants et vice-versa.
Le film est pas mauvais mais il manque ce petit truc pour le rendre plus attachant.

La maladie prend ici le pouvoir et rend ce qu'elle sait faire de plus pathétique: dégrader l'être humain pour lui retirer son humanité. Cette maladie là est comme un rouleau compresseur qui avance sans arrêt et sans recours. Le film décrit très bien ce processus et les acteurs ( très bons ) lui donnent toute la consistance qu'il mérite. C'est un film à voir.
dom

Un film qui aborde la maladie, c est toujours un exercice compliqué... c est dommage avec une telle distribution d avoir un tel résultat, décevant sur la manière de mené le film... ce qui m a le plus troublé c est de sentir la caméra suivre les personnages au point d en avoir le mal de mer ... rare ce ressenti... pas terrible en fait