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cinono1
259 abonnés
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3,5
Publiée le 3 juin 2018
Petit spectacle que ce film, un Frears assez mineur. L'ensemble s'avère plaisant et soignée mais manque par beaucoup de caractère. Le couple vedette assure mais c'est Simon Hellberg en pianiste virtuose et discipliné qui tire les marrons du feu, spectateur comme nous des prestations de la "Castafiore" mais convaincu à l'accompagner dans son rêve. Hommage à la musique et au besoin d'être soi-même, le film vaut pour son optimisme.
Le film est pas mal dans ensemble. Le casting assure plutôt bien, la mise en scène et bonne sans être extraordinaire. À la limite, le plus difficile à supporter et l'actrice principale à travers ce rôle qui casse les oreilles.
Meryl Streep est encore une fois savoureuse dans cette histoire adaptée d'une histoire vraie. Histoire que l'on peut retrouver dans le film Marguerite avec Catherine Frot. Mais Florence Foster Jenkins délivre un portait plus "léger" que le film français. Il y a bien sur cette tendresse grandissante que l'on ressent envers cette "artiste dans l’âme", mais Stephens fears rajoute une couche comique avec les excellents Hugh Grant et Simon Helberg de la série <big Bang theory.
Ce numéro d'artiste arrive à nous émouvoir avec tendresse pour cette femme à qui tout le monde ment, en nous en fait rire sans culpabilité. Mais les personnages sont loin d’être des moqueurs sans cœur. Chacun possède ses faiblesses, son histoire et toutes ces indications permettent de mieux cerner l'attraction autour de Florence Foster Jenkins. Le film traite ainsi de plusieurs histoires personnelles plutôt que de parler de moqueries et autres situations gênantes.
Cette profondeur en fait un spectacle touchant, très drôle et original malgré l'existence de Marguerite.
Comédie sympathique portée par un duo très convaincant, le long métrage met en lumière une personnalité musicale méconnue et inattendue. Le film vient poser la question de la considération de l’art et ses caractéristiques.
Un biopic sur Florence FOSTER JENKINS cette richissime bourgeoise qui a dévoué sa vie à la musique et au chant. Malheureusement elle chantait atrocement faux . Mery streep est très convaincante comme toujours. J'ai particulièrement bien aimé la prestation de l'acteur simon HELBERG que je ne connaissais pas . Cette version par rapport à Marguerite avec catherine Frot est plus légère et moins dramatique. Une belle reconstitution de l'époque avec de beaux costumes.
Bien que son orientation soit dramatique, ce film de Stephen Frears est plein de charme et d’humour. Et même si les envolées lyriques de cette pathétique cantatrice font surtout marrer, on finit par s’attacher et toucher par le personnage. Meryl Streep, Hugh Grant et Simon Helberg forment le trio gagnant de ce biopic aux décors et aux costumes élégants. A noter que cette version fait suite au « Marguerite » de Xavier Giannoli, avec Catherine Frot dans le rôle principal.
Plus mélancolique que la version française sortie plus tôt, avec une Meryl Streep tout aussi touchante que Catherine Frot, dans ce personnage qui fut à l'opéra ce qu'Ed Wood aura été au cinéma. Hugh Grant est meilleur acteur aujourd'hui qu'il ne l'était dans sa jeunesse, et on remarquera un prodigieux Simon Helberg dans le rôle du pianiste disposé à suivre cette cantatrice délirante dans tous ses excès.
Un film qui vaut d'abord pour son duo charmeur et complice, Meryl Streep et Hugh Grant. Très comiques à l'écran par leur blagues savoureuses, ils forment un trio détonnant avec le petit Howard du Big Bang Theory, qui fait ici des premiers pas réussis au cinéma ! Le remake américain est plus enlevé et moins triste que la version française qui est déjà un modèle de drame intelligent. Ici on met davantage l'accent sur la comédie qui fait part d'une morale assez triste que sur un drame où jaillissent quelques traits d'humour, et le remake n'en constitue dès lors pas un plagiat mais une belle adaptation (avec le cadre spatio-temporel qui évolue également). Un brin niais par moments, mais on prend un véritable plaisir coupable à suivre les affreux chants de ce canari enroué voire coincé dans la tondeuse à gazon, et le final, décidément très guimauve lors du spectacle devant les militaires afin d'en faire une happy-end à l'américaine, se reprend bien vite avec une séquence émotion qui, si elle ne tire pas une larme, reste assez émouvante lorsque l'on pense à ce que cette pauvre femme a vécu... La compassion remplace le plaisir coupable, et le spectateur se prend même à avoir honte de son voyeurisme. Une comédie dramatique assez enjouée qui, malgré un peu trop de facilités lors de la scène du chant final, reste très agréable à regarder (à écouter cela reste une autre affaire ! N'est-ce pas Madame Jenkins...). Une pensée pour les acteurs qui ont dû subir cela à répétitions... Et un bravo au petit "Howard"...
Un biopic assumant sans doute plus la part de tragique que de comique de son sujet, tellement le destin de cette personnalité hors normes a de quoi intriguer. Meryl Streep est ici fidèle à elle-même, toujours très investie dans son personnage, et Hugh Grant comme Simon Helberg offrent le parfait contrepoids dans cette histoire qui se suit plaisamment. Côté réalisation, Stephen Frears n'a rien d'un débutant mais livre ici un travail très classique, propre au genre, s'attachant surtout à la mise en valeur des personnages sans chercher à en faire des tonnes dans le pathos. Sensible et parfois drôle, le film demeure aussi attachant que son sujet de bout en bout, grâce à quelques beaux moments d'émotion.
Stephen Frears est sans aucun doute un réalisateur fascinant...il peut changer de genre de film en film tout en gardant son regard impertinent et juste sur les histoires qu' il décide de nous raconter . Après le film français "Marguerite " qui n était qu'à moitié réussi ( il vaut beaucoup de chose à l interprétation de Catherine Frot ) voilà donc quasi la même histoire contée par une équipe artistique qui va défendre son sujet et non des ambitions visuelles qui ne servent à rien. La distribution est éblouissante c est drôle oui mais surtout très émouvant. Sans doute au plus près du personnage évoqué dans les deux films .
Dur à avouer mais cette version est plus réussie que celle avec Frot. Les personnages sont plus travaillés, on en sait plus sur eux, leurs points faibles et qualités. On est aussi plus dans l'émotionnel. C'est réussi 3,6/5
Florence Foster Jenkins est une comédie réussie et enlevée. Meryl Streep chante bien mieux que dans le film Ricki and the flash, le film de Jonathan Demme. D'ailleurs cette Ricki par son accoutrement et ses chansons très pénibles à entendre, est la petite fille spirituelle de Florence Foster Jenkins. Stefen Frears ne juge pas. Son film est plein de nuances et d'émotions. Il ne pointe personne du doigt, et il arrive avec beaucoup de talent à recréer l'ambiance de l'époque. Hugh Grant trouve un beau rôle généreux et sensible mais avec ses contradictions. Quand son personnage de St. Clair Bayfield lit les critiques de la presse sur la prestation de son épouse au Carnegie Hall, on a vraiment l'impression de lire les différentes critiques très complaisantes des journalistes français pour n'importe quel film d'auteur du cinéma français. Comme quoi l'histoire nous renvoie à notre époque.
Les acteurs (tous les acteurs) donnent du relief à ce film qui aurait pu rester très académique. C'est, de toute façon, bien meilleur et enlevé que Marguerite.