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Robinsnake37
1 abonné
131 critiques
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2,5
Publiée le 30 octobre 2021
C'est mon premier Nicolas Winding Refne et franchement je suis déçu, les couleurs sont belles, la musique électro est bien, mais le scénario m'a déplut, très compliqué à suivre, je ne suis pas rentré dedans. Mais l'interprétation de Elle Fanning est superbe et on s'identifie vite à ce personnage. Mais franchement, Keannu Reeves et Christina Hendricks ne servent à rien. Un film pour ceux qui aiment se prendre la tête
Je suis assez agréablement surpris par The Néon Démon. A priori le film s'écarte des sujets de prédilection de Nicolas Winding Refn, mais le fond reste au final le même : NWR montre le milieu d'un mannequinat où les filles se bouffent entre elles (dans tous les sens du terme). Les actrices sont impressionnantes dans leur rôles et tout transpire tellement le vice dans ce film, qu'il n'est au final pas plus facile à regarder que d'autres films très violents de NWR comme Bronson ou Only God Forgives. C'est notamment dû à une fin très extrême qui aura le mérite de laisser le spectateur bouche bée. Neon Démon garde quand même les défauts récurrents de NWR : une intrigue qui s'étire un peu en longueur (malgré l'esthétique magnifique du film) et des personnages qui ne dégagent aucune sympathie. Le film est quand même plus bavard que la majorité de ses précédents films et de ce fait, ce dernier est peut-être plus accessible. Bref, je ne peux que vous recommander Neon Demon, une œuvre sombre, violente et visuellement magnifique.
Un film qui se vit et qui se ressent,il parle avec ses lumières,sa musique et ses plans ! Peu de dialogues et malheureusement je dirais que l'expérience ne peut se vivre que sur grand écran ! Même si le coté technique est d'une beauté irréprochable,le reste m'emballe très peu ! Les personnages sont vides (c'est un peu le but) et bien que l'ambiance soit bonne le film est très long ! 2.5/5
Ce film a au moins le mérite de m'avoir fait comprendre que je déteste les films bourrés de symbolisme et où les personnages sont plus des concepts que de réels individus J'ai beau avoir vu des analyses dessus, lors du visionnage le film m'a paru d'un vide abyssal, les personnages sont creux et caricaturaux, les quelques dialogues sont inintéressants, l'imagerie gore ne m'a pas fait sourciller tant je me suis ennuyé tout le long de la séance Que ce soit la scène de spoiler: sexe avec un macchabée, le meurtre de Jesse, le suicide de Gigi ou encore quand Gigi vomit le corps de Jesse la sauce ne prend jamais
On comprend que l'esthétique du film puisse plaire et que le jeu des actrices soit bon. Par contre le scénario est quand même pas mal tordu et on reste sur sa fin lorsque le film se termine...
"The Neon Demon" est l'apogée du style Refnien, le réalisateur pousse ici le délire visuel et l'étrangeté macabre à son paroxysme. Il choisit le milieu de la mode pour dépeindre sa vision de la société contemporaine qu'il juge violente, terne et superficielle. En effet, Jesse (Elle Fanning), une jeune fille de 16 ans, décide d'aller à Los Angeles pour entrer dans le milieu de la mode. Immédiatement, elle attire les regards et fascine par une beauté pure et virginale. Elle a une aura et une prestance peu commune qui attisent la jalousie de ses rivales mannequins. Refn nous éblouit par un stylisme d'un esthétisme fou, visuellement tout est vraiment somptueux. Le danois pousse les manettes à fond et nous plonge dans un trip sensoriel d'une grande modernité. Il utilise pour cela des flashs aveuglants et une prédominance de la couleur rouge grâce à des néons (ce qu'il avait déjà fait avec succès dans "Only God Forgives"). Cette étrangeté lorgne sur les plates bandes d'un certain David Lynch par ce coté angoissant à mi chemin entre réalité et chimère. Cette ambiance onirique est transcendée par la très bonne musique techno de l'ancien batteur des Red Hot Chili Peppers: Cliff Martinez. Ce milieu de la mode, en apparence très beau et droit, se révèle beaucoup plus violent en profondeur. Par jalousie et pour éliminer une rivale, des mannequins en manque de réussite seront prêts au cannibalisme, au fétichisme, à la nécrophilie et aux rapports lesbiens pour s'imprégner de la "petite chose" que Jesse a en plus des autres et qui lui permet de briller. Refn vise à montrer une critique acerbe de la société moderne où compétition, narcissisme et beauté corporelle sont les seules choses importantes. En prenant comme toile de fond le mannequinat, il critique la superficialité de l'époque et le culte de l'apparence. Je retiendrais les paroles d'un manager de mode qui dit dans le film "La beauté ne fait pas tout. Elle est tout".
Bénéficiant d'une esthétique symbolique léchée la mise en scène oscille entre conte horrifique, apologue centré sur la quête de la beauté éternelle à travers les relations de jeunes mannequins tout entières dévouées à leur "art" et fantasmes masculins passablement pervers! S'enfonçant de plus en plus dans des délires psychédéliques révélateurs mais poisseux le réalisateur pousse son fantasme jusqu'au bout quitte à perdre de nombreux spectateurs. Particulier.
Malgré un grand potentiel apporté par la photographie soigné et une mise en place de l'intrigue plutôt prenante, au bout de 45min, on est lâché dans du "presque rien" jusqu'au "pas grand chose" que sont les dernières minutes... Hautement décevant.
Même si son histoire ne m'a pas totalement convaincu, ce long-métrage de Nicolas Winding Refn s'avère assez envoûtant dans son genre. Il faut dire que la mise en scène, qui n'est pas sans rappeler celle d'un certain David Lynch, est d'une très grande beauté et que la photographie est particulièrement soignée et fait d'ailleurs penser aux belles heures du giallo. Quant au casting, on a la chance d'y retrouver des très belles et talentueuses actrices comme Elle Fanning, Jena Malone ou encore Abbey Lee.
Visuellement prenant, the Neon Demon raconte une histoire de par ses choix artistiques, plus que par son scénario. La violence, ultra-graphique mais ultra-esthétisé du film, explose au fur et à mesure que le film avance dans sa folie Faustienne. Une vraie claque visuel et artistique qui prouve encore une fois la maitrise de NWR.
Très bel emballage cadeau, The Neon Demon brille par sa forme mais pêche dans son fond pour un résultat un brin frustrant. Cette histoire horrifique qui se déroule dans l'univers du mannequinat n'est franchement pas passionnante. Jesse une jolie mannequin qui attise la convoitise et la jalousie à cause de sa beauté juvénile se voit menacer mais ça a du mal à prendre la faute à des personnages creux dont le sort importe peu. Autant le casting est composé de jolies femmes avec en tête d'affiche une Elle Fanning incroyablement belle et pure, autant les rôles qu'elles campent sont à la hauteur des clichés que véhiculent les mannequins à savoir simplement être agréable physiquement. Seul le personnage de Keenu Reeves sort du lot avec un rôle de type détestable qu'il joue très bien. Passons sur les dialogues que les protagonistes échangent et qui sont loin d'êtres intéressants. La ou le long-métrage est une réussite c'est clairement sur l’esthétique extrêmement travaillé offrant une photographie sublime tout du long. Que c'est beau ! La réalisation très fixe de Refn donne vraiment cette sensation d'être devant une photo. De plus la b.o. électro à la fois tonique et inquiétante très présente accompagne excellemment bien les différents tableaux visuels. J'ai adoré cette b.o. envoûtante du plus bel effet et j'ai tout autant aimé les moments de silence très bien distillés. Cette imagerie et cette musique donnent une ambiance froide et érotique au film qui est la qualité première ici. Car oui l'histoire elle se veut de plus en plus étrange au fil des minutes jusqu’à accoucher d'une fin sans vraiment de sens à l'image du reste et qui laisse sceptique. Au final The Neon Demon est un beau gâchis avec un sujet qui semble juste être un prétexte pour faire de belles images, souffrant de longueurs et d'une histoire fade, son visuel et sa b.o. le sauvent. Ça reste malgré tout un film à voir pour ces deux grandes qualités mais il laissera un goût amer.
On aime ou non, mais The Neon Demon ne laisse pas indifférent. Sorte de thriller teinté d'horreur, le film nous en met plein la vue. Du bleu renvoyant au mythe de Narcisse au rouge symbole d'une violence inéluctable, les plans et scènes marquantes se succèdent et présentent une beauté - parfois morbide - de tous les instants.
La beauté, justement, c'est le thème au centre de toute l'œuvre, car "elle est tout". Si traiter de sa dimension éphémère et dangereuse n'est pas original en soit, c'est bien la manière d'aborder le sujet qui surprend. Une surprise qui a beaucoup divisé, de part des scènes parfois (trop ?) glauques, ainsi que la multiplication des éléments symboliques et métaphoriques, sources d'un récit très opaque pour qui ne prendra pas le temps de se plonger totalement dans ce film, d'y réfléchir même une fois le générique de fin terminé.
Si ces partis pris peuvent rebuter, est-ce pour autant un mal ? Le cinéma, comme le jeu vidéo, la musique, ou toute autre forme d'art, serait bien triste si chacun - spectateurs comme réalisateurs - se complaisait dans ce qu'il connaît, sans jamais s'ouvrir à des œuvres qui bousculent, quitte à ne pas être appréciées. The Neon Demon fait partie de ces œuvres qui divisent, mais qui marquent.
En gros tout le monde s’accorde à dire que c’est beau, et donc c’est bien. En résumé : la forme surpasse tout, surtout le fond. Bien, bien, tout est dans les apparences alors, ça résume complètement la société actuelle… Ben désolé mais pas pour moi, si un film ne raconte pas un tant soit peu quelque chose autant voir une photo, ou mieux un tableau, mais pour ça faut de la culture, et là encore ça coince. On le compare beaucoup à un clip, mais là il y a 1h55 de trop donc erreur de casting de réalisateur. Au moins faut avouer que les producteurs se sont donné les moyens. En effet, pas d’histoire, un montage foireux, des dialogues insipides mais une jolie musique et des mannequins en actrice. Du coup ça joue mal mais c’est pas grave, ça fait plaisir de voir des squelettes et de « dénoncer » le méchant milieu de la mode qui mange littéralement les jeunes filles innocentes. Si on sort ça en 1950 c’est un four, mais désormais c’est un plébiscite, comme quoi les mentalités évoluent vite parfois, juste pas dans le bon sens.