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    Downsizing
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    blacktide
    blacktide

    40 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    La vie est naine...

    Il y a toujours eu dans le cinéma d’Alexander Payne cet humanisme de l’instant. Des fragments d’absolu baignant dans un ensemble d’inconnu, d’irrésolu. Car de la frustration émergeait souvent une douce mélancolie, où les minimes fulgurances emplissaient nos cœurs de partage et d’amour. Une émotion qui souvent dépassait son propre cadre, pour nous inviter à la chercher, la trouver ou s’ennuyer. Tout n’étant au final qu’une question de réceptivité et d’observation : savoir apprécier un moment, une émotion, une vérité cachée sous l’artificialité de son histoire. Mais le Cinéma de Payne peut avant tout se voir comme une illusoire « dérive des continents ». Des films sur les cassures, les ruptures, les fissures, qui répondent tous à un besoin de retrouver cet équilibre. Des films qui, sous l’ironie et le décalage, ne sont que des invitations à la reconstruction. Des œuvres optimistes en somme. Et Downsizing se voudrait incarner pleinement la démarche fabuliste de son auteur mais s’enlise dans l’inabouti et le changement de direction soudain de son concept.

    The Descendants souffrait parfois de sa parole, de son intimité, de son impuissance à élever la comédie humaine hors de son archipel de maladresses. Des lourdeurs qui au fond n’étaient là que pour renforcer cette distance, ce décalage, ce flottement habitant ce père de famille, perdu entre les choses brutes de la vie et le dépaysement apparent de la sienne. Car Payne a un certain don pour composer des portraits d’hommes brisés. George Clonney et Jack Nicholson y ont construit des rôles où l’émotion ne versait jamais dans l’excès, avec assez de justesse pour insuffler à leurs errements un souffle de renouveau. Des personnages qui se cherchent et se réparent. Toutes ces épreuves pour aboutir à une forme de réunion, qu’elle soit autour d’un verre, autour d’un père, autour d’une glace, dans un canapé ou sous une couverture.

    Downsizing ne déroge pas à ce caractère : le personnage de Paul Safranek est d’une parfaite cohérence dans la filmographie de Payne. Un de ces pommés magnifiques qui, sous l’artifice du rétrécissement, apprendra à devenir Grand. Une quête intérieure matérialisée par la mécanique du voyage. The Descendants faisait de son exotisme un lieu de perdition où le voyage ne serait que mental, comme des îles qui s’éloignent dans une larme d’agitation et de liaison : s’en dégageait alors une véritable chaleur, comme une Taverne de l’Irlandais où le désordre ne serait qu’intérieur et insaisissable. Dans Downsizing, le voyage est d’échelle : briser l’image idéalisée de la miniature par la trahison et l’abandon pour chercher dans sa nouvelle vie un idéalisme naissant. Comme une sorte de déclic provoqué par son voisin Dusan (un fantastique Christopher Waltz) qui lui confie voir de la tristesse sous son apparente bienveillance ; une confession renvoyant directement à celle de Monsieur Schmidt. Tout cela pour jouir de la vie et faire que celle-ci ait un sens.

    Le cinéma de Payne est au fond intensément de science-fiction : comprendre le réel en le confrontant à son contraire. Et en cela, Downsizing ne pouvait être totalement axé sur son concept (tout du moins du point de vue de Payne), n’étant qu’un prétexte pour parler l’Homme, ou plutôt de l’humain. Comme pour faire du paradis ou de l’utopie/ dystopie une façade pour révéler les fissures de l’être : miniaturiser la société pour montrer la reproduction des divisions humaines, de l’égoïsme à l’individualisme, de l’inégalité aux schémas de classe… Une société brisée. Mais au bout, l’amour, l’amitié, le bonheur. Une sorte de réflexion sur la place de l’Homme dans un monde qui meurt, aussi bien sur un plan écologique qu’humain. Un subterfuge permettant à Payne d’aborder la société contemporaine, des nouveaux modes de vie à la destruction environnementale, de l’Amérique consumériste (la façon de vendre la « miniaturisation » comme une publicité ou un talk-show en est assez représentative) à la Norvège consciente des enjeux, tout en portant un regard caustique sur la multitude de sujets explorés. Une abondance qui fait de Downsizing une œuvre généreuse, mais s’embourbant dans les pistes inexplorées, les promesses non tenues et l’émerveillement à perte.

    Puisque de cette envie de construire plein de choses en une seule œuvre, ne restent que des idées mises de côté. Là où le magistral L’homme qui rétrécit de Jack Arnold abordait de manière totale son sujet et son interaction vis-à-vis de son environnement, Downsizing concentre sa ligne directrice sur l’interaction humaine avec autrui, limitant son large univers à une insuffisante parcelle de préoccupations sociales et humanitaires. Une sorte de Ken Loach à la sauce Capra, sans la virtuosité des deux dans leur domaine. Et l’enchantement ne dure qu’un instant, dans une première partie drôle, décalée et surprenante, avant que n’apparaissent les longueurs, la confusion et l’inexploité.

    Qu’en est-il de ces brillants acteurs n’apparaissant que l’espace d’une seconde ? Qu’en est-il de ce monde miniature, de ses agrandissements, de ses plurielles conséquences sur l’Homme ? Car Payne fait rapidement de l’extraordinaire un concept où les habitudes deviennent tout aussi rapidement ordinaires. Un désintérêt car pour lui, l’essentiel n’est pas là. Car le paradis n’est pas dans l’excès, le grandiose ou le démesuré mais dans ces choses simples, ces moments de réunion, ces instants de partage où les cris et les pleurs intérieurs se muent en une gaieté et simplicité somme toute « humaine ».

    Comme en passant du microcosme familial au macrocosme de la Vie, Payne voit les choses en Grand sans changer la focale, faisant de ses belles et humanistes promesses un flou sentimentaliste sans grande cohésion ni admiration. Le reproche en définitive de nous avoir vendu un monumental concept pour se retrouver avec une œuvre, sympathique certes, mais différant de son postulat initial, plus concentré sur l’humain que sur le groupe. Et de ce film à faux-concept, rien ne pourra vous sauver de la frustration/ déception, pas même la dérision, pas même la sincérité de ses émotions, pas même le charme de ses acteurs. Sous son maladroit mélange des genres, Downsizing n’en demeure pas moins un film thématiquement cohérent dans la filmographie de Payne, cherchant dans la crise masculine les failles de chacun pour les transformer progressivement en des morceaux humanistes. Des Hommes craignant que le monde ne les voie qu’à travers leur « petitesse », pour au final s’accepter en tant que tel, dans la simplicité, le sourire et l’affection. Ce que Nebraska parvenait à évoquer avec sobriété, sagesse et émotion. Avec Downsizing, Payne élargit ses horizons mais n’en réduit que plus sa bienveillante déclaration.

    Same As It Ever Was…
    Thomas D
    Thomas D

    67 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2018
    Ce film n'est pas exceptionnel.... le problème c'est qu'on a un potentiel monstre qui n'est pas exploité.... ca ne m'a pas empêché de passer un bon moment , ce film pourrait être pire et meilleur ... les acteurs sauvent la donne ......
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 janvier 2018
    Un mot. NUL ! Le film dévie complètement de l’idée principale. Au lieu de voir les rouages de ces nouvelles sociétés où habitent de petites personnes dans ce nouveau monde, on voit en gros un homme qui aide une vietnamienne et qui est tenté par une secte. Voilà fin du film.
    kreature
    kreature

    3 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    Ce message comporte pas mal de spoiler que j'ai masqués mais ceux-ci sont indispensables pour expliquer une note aussi mauvaise.

    L'idée était pourtant bonne et originale mais cela se termine en fiasco. En regardant ce film j'ai eu l’impression que le réalisateur écrivait l'histoire au fur et à mesure. Cela donne un spectacle décousu, on part sur une piste : spoiler: les relations entres "grands et petits"
    puis le côté spoiler: "guerre/sanction en détournant le procédé"
    après le personnage de Christopher Waltz reste une énigme absolument pas exploitée, on part sur une nouvelle piste spoiler: "homme d'affaire un peu douteux ? Trafiquant ?
    mais non ça s’arrête là spoiler: avec un départ pour la Norvège qui arrive comme un cheveu sur la soupe...
    Juste avant on découvre l'envers du décors des villa luxueuses spoiler: avec des mexicains qui vivent dans des bidons ville en bordure du site principal, un tunnel est creusé dans le mur qui n'est pas sans rappeler le projet de Trump...
    piste une fois de plus inexploitée ! Et on termine le tout spoiler: avec la fin de l'ère humaine...
    Là on peut se dire qu'il va y avoir un rebondissement spoiler: avec le départ de Matt Damon pour le sanctuaire
    hé bah non spoiler: il fait demi-tour dans le tunnel qui l'y mène...

    Bref on effleure plein de thèmes et pistes, ça part dans tous les sens et au final cela donne un film à refaire !

    Une chose qui a faillit me faire sortir de la salle pour de bon : le doublage français de l'actrice Hong Chau qui rend le personnage quasiment insupportable !

    Film à fuir...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 janvier 2018
    Quelques blagues vraiment juste quelques une.... un Matt Damon fatigué, un Christopher Waltz qui sauve les meubles par ça prestation mais globalement c’est un mauvais film
    Guillaume Dulhoste
    Guillaume Dulhoste

    19 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mars 2018
    Quelle déception !
    Je n'attendais rien de précis de ce film, mais les 30 premières minutes ont attirés mon attention.
    Des pistes scénaristiques très intéressantes sont abordés:
    La miniaturisation pour sauver la planète en consommant et polluant moins.
    La partie commerciale du projet, et promotion de cet univers qui paraît parfait, et rappele parfois le super "Truman Show". L'univers créer pour les petits gens est très réussit et très beau.
    Finalement sa femme le quitte (déjà une petite déception tellement Kristen Wiig est bonne en comédie).....pourquoi pas, il va devoir redémarrer une nouvelle vie, j'attends de voir.
    Mais le film plonge !
    Les personnages de Christophe Waltz et Hong Chau (pas aidé par un doublage qui rappele demi-lune dans Indiana Jones) sont noirs, mal écrits, assez glauques et pas du tout drôles.
    Les effets comiques de la miniaturisation disparaissent. Notre héros tombe très bas, et pas grand chose nous rappele que nous sommes dans une comédie.
    Puis on part en Norvège, on apprend que c'est la fin du monde chez les grands et qu'une espèce d'arche de Noé existe en sous-sol.....on a toujours pas retrouvé l'humour, ni le comique de situation dû à la petite taille.
    Perso j'ai décroché, et n'ai pas suivi la toute fin du film.
    Quel gâchis ! Le film partait tellement bien !
    Evitez le !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    2h15 d'absurdité, d'humour qui tombe à plat, de message pseudo écologique survolé pour laisser place à une histoire d'amour niaise....bref 2h15 d'ennui....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Je m'attendais à un film ou l'on traite plus des problèmes liés à la petite taille sur un ton léger..
    Et bien non, mais quelle agréable surprise.
    La musique, la réalisation, l'image, le jeu, tout est au niveau pour nous faire passer un bon moment.
    Je comprends que certains n'aiment pas ce film, c'est subtile, fin, frais, nouveau.
    fredhontschoote
    fredhontschoote

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2018
    J'ai du mal à comprendre les mauvaises notes sur ce film. Certains s'attendaient sans doute à une bonne grosse comédie du genre "Chérie j'ai rétréci les gosses". Ce film nous emmène en réalité dans une direction inattendue, beaucoup plus sensible et profonde que l'on ne l'aurait cru. Les personnages son filmés de façons très humaine, comme sait le faire Alexander Payne. Et c'est souvent drôle, sans être grotesque. Un très bon moment
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 janvier 2018
    Le film est long et très mou, je le pensais drôle alors que non. Vraiment déçue. Pourtant la bande annonce annonçait quelque chose de bien.
    Vallea91
    Vallea91

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2018
    J'ai beaucoup aimé ce film. Il n'est pas mièvre. C'est un joli conte, bourré d'humour et d'amour, ça fait du bien.
    On passe un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mars 2018
    J’ai vraiment bien aimé ce film les effets spéciaux sont très bien fait, dommage qu’il ne soit pas rester plus longtemps à l’affiche car je serai retourné le voir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    À la vue des notes données jusqu'à présent, j'ai voulu partager mon avis pour inciter lesquels spectateurs à aller voir ce film qui tient plus de la comédie dramatique ou du simple drame. Un film touchant par sa gravité et légèreté dans des propos. Un des très bon film de ce début d'année.
    nessim2010
    nessim2010

    33 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2018
    Downsizing est censé être un film original et une grande comédie. Il n’est ni l’un, ni l’autre.
    La bande annonce et le résumé de Downsizing parlent d’un monde où les humains sont réduits pour éviter la surpopulation et bénéficier de plusieurs avantages comme par exemple avoir beaucoup d’argent. Un homme (Matt Damon) va tenter l’opération et va découvrir un nouveau monde merveilleux.

    On peut s’imaginer plein de suites différentes, plusieurs enjeux et quelques problèmes. Et bah je suppose que le réalisateur avait tellement de choix de suites qu’il a décidé de ne pas en faire.

    On a le droit à une romance bidon entre Matt Damon et une vietnamienne qui ne fera que pleurer et gueuler tout le long du film. Et c’est tout.
    L’histoire aurait très bien pu se passer en taille réel mais ça serait du déjà vu alors on a qu’à les rendre plus petit.

    Rajoute à cela quelque scènes interminables et vide, des acteurs bons en général mais qui sont tellement mauvais dans ce film et le fait que c’est censé être une comédie et que ce n’est drôle a aucun moment.

    Seul la première demi heure de film n’est pas si mauvaise que ça et pour certains beau décors je met 1,5/5. Downsizing est vide et inutile.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 janvier 2018
    Downsizing a exploité 1% du potentiel qu'il promettait.
    On espère des beaux visuels, des contrastes fort en démesure, si vous cherchez cela, autant vous prévenir que vous pouvez revoir FourmiZ à la place.
    Le talent des grandioses Matt Damon et Christoph Waltz n'est absolument exploité.
    Il n'y a ni l'humour que l'on attend ni une volonté politique.
    Il effleure la question de l'écologie, de l'environnement, de la santé, de notre société de consommation, on se dit "ah tiens un peu de substance", et finalement non, cette réflexion se résume en trois répliques.
    Et une dernière chose, pour ceux qui ne sont pas découragés de le voir, allez le voir en version originale, car le doublage français y est atroce, les accents sont clichés, surjoués tournant les interprètes en ridicule !!!
    Enfin, le rythme est très lent, la médiocrité de ce scénario pouvait tenir dans un format d'une heure.
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