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    Downsizing
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Je ne connaissais pas grand-chose sur ce film. Je savais juste que c’était un film d’Alexander Payne (« Ah cool ! »), qu’il y avait Matt Damon dedans (« Ola… Ah ça moins cool. ») et que dans ce film, ce bon vieux Matt finissait tout petit. (…………Hein ?) Bah ouais : personnellement moi je n’en savais pas plus, donc forcément, dit comme ça, ce « Downsizing » il me faisait davantage l’effet d’un remake de « Chéri j’ai rétréci les gosses » plutôt que celui d’un film vraiment attirant pour son originalité. Eh bah pour le coup je me suis quand même bien planté ! Parce que ouais, dès l’intro, ce film a su rapidement me mettre dans sa poche... (Hé ! Hé ! Dans sa poche ! Vous avez compris ? Non parce que le film il parle de… OK, j’arrête.) Franchement, en même pas cinq minutes, le film parvient à utiliser ce concept de rétrécissement d’humains pour faire ce que font les meilleurs films de science-fiction, c’est-à-dire nous obliger à penser un monde totalement nouveau en fonction du postulat original qui nous est présenté. Alors quand c’est aussi efficacement fait, et qu’en plus c’est amené par Rolf Laasgârd, d’« After The Wedding », c’est peu dire qu’on me brosse dans le sens du poil. Et à partir de cette introduction là pleine de promesses, le film m’a ensuite ouvert la voie à une sensation étrange mais finalement pas si désagréable que ça avec le recul. D’un côté j’avais l’excitation et le plaisir de découvrir une vraie richesse dans la manière de traiter le sujet, aussi bien dans le visuel que dans le propos. Mais de l’autre je ressentais aussi régulièrement un certain inconfort à ne pas vraiment comprendre et savoir ce qu’Alexander Payne entendait vraiment faire de tout ça. D’ailleurs – je vous l’avoue – si on m’avait demandé en plein pendant le film ce que j’était en train d’en penser, je pense que j’aurais été incapable de répondre. Pour être même véritablement honnête, c’est presque sur le dernier quart d’heure du film que j’ai vraiment commencé à me sentir à l’aise avec la démarche d’Alexander Payne et que j’ai commencé du coup à aussi prendre mon pied… Alors, je me doute bien qu’en vous disant cela, je dois en refroidir quelques-uns et – surtout – je dois susciter quelques questions. Mais pourquoi aller aussi haut dans la notation si le plaisir n’était pas au rendez-vous sur la quasi-totalité de la projection ? Eh bah parce que tout d’abord, l’absence de plaisir n’a pas été synonyme d’ennui ni de souffrance. A chaque fois, l’incroyable richesse visuelle du film et surtout sa créativité et son audace scénaristique faisaient qu’à défaut de plaisir, j’avais au moins l’intrigue et la curiosité. Et puis la deuxième raison c’est aussi et surtout que – maintenant que j’ai passé le cap de l’interrogation – je pense que je pourrais clairement revoir ce film et l’apprécier totalement différemment. Une fois qu’on saisit la dimension totalement dérisoire du film, et qu’on comprend que le sujet n’est finalement pas la mauvaise gestion des ressources ou bien encore notre incapacité à mettre en place une société de prospérité pour tous, alors forcément la démarche du film apparait tout de suite beaucoup plus clairement et le plaisir n’en est que meilleur. ( spoiler: Parce que oui, moi je ne peux m’empêcher de voir dans ce film un propos qui consiste à dire que ce qui mine notre civilisation c’est avant tout notre hallucinante tendance à nous laisser guider par des rêves et des projets totalement hurluberluesques – ce qui nous amène à chercher et adopter des solutions qui relèvent totalement du non-sens et de la stupidité – alors qu’il suffit simplement d’avoir un regard lucide sur les choses pour comprendre que les meilleures solutions sont souvent juste les plus simples, les plus logiques et les plus basiques
    .) Alors oui, il est déstabilisant ce film je trouve, mais pour moi, en tout cas, ce fut de la bonne déstabilisation. J’avoue qu’il y a des moments que j’ai trouvé longs (le moment chez Dusan par exemple). J’avoue aussi qu’il y a des moments où je ne voyais pas trop où le film voulait nous conduire (comme le moment… Bah comme chez Dusan quoi.) Mais d’un autre côté, c’était un peu le but, et il y avait suffisamment d’autres choses qui sont venues rattraper cette sensation pour qu’au final je n’en souffre pas. D’ailleurs, en fin de compte, si je devais trouver le principal défaut de ce film ce serait sûrement… Bah Matt Damon je pense. Je suis désolé mais ce mec je trouve vraiment qu’il ne correspond vraiment pas au rôle. Il ne correspond pas au niveau de l’âge, du physique, du jeu… Pour moi, il aurait tellement mieux valu trouver un gars plus dans la trentaine, sympa mais parfois à ses dépends. Un Alden Ehrenreich par exemple aurait pu très bien faire l’affaire. Ou bien quitte à vouloir prendre un quinqua bien installé mais qui colle davantage à la dimension absurde de l’œuvre, tu pouvais prendre alors un Will Ferrell. Là, Matt Damon, c’est trop lisse. C’est trop creux. Ce n’est pas assez subtil pour gérer les ambigüités du rôle… Bref, c’est dommage, parce qu’au final, c’est clairement ça qui fait que malgré toute l’inventivité et la pertinence de ce film, je ne pourrais jamais aller au-delà de « 4 étoiles ». Mais bon, après, « 4 étoiles », ce n’est pas non plus si mal. Non ? ...Bon alors après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    vinae
    vinae

    7 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2018
    une fable-comédie SF qui m'a plus fait flipper que rigoler! bonne vision du consumérisme à l'américaine dans un monde où les écolos ressembleraient un peu à une secte... la dernière partie se traîne un peu mais l'échappée dans les fjords norvégiens permet une bouffée d'air(les minis-hommes rétrécis grâce à la méthode "downsizing "vivant dans leur monde"idéal" sous cloche!)
    matt damon, il joue bien ce type mais il y a aussi christoph waltz!
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2018
    Alexander Payne surprend en revenant avec cette fable humaniste moderne qui traite de multiples sujets d’actualité de manière acerbe et objective par le biais d’un postulat science-fictionnel. Et quel postulat ! Celui du rétrécissement humain est en effet prompt à de nombreuses idées et variations et s’avère ici en tous points passionnant. Alors on est très loin de « Chérie j’ai rétréci les gosses » ou « Ant-Man » mais on verse plutôt dans une critique de l’American Way of Life assortie d’un constat éclairé des problèmes de surpopulation et environnementaux. Et tout cela est impeccablement emballé dans l’univers de la comédie. Payne traite habilement ses sujets écornant, non sans ironie, le mode de vie consumériste à l’américaine puis sonnant adroitement l’alarme dans une seconde partie plus amère en forme de cri d’alerte sur l’avenir de l’humanité.

    Ce qui est surprenant c’est que « Downsizing » fonctionne en plusieurs strates, comme un mille-feuille dont on découvrirait les couches au fur et à mesure de l’avancement de l’intrigue. Des couches distinctes au niveau spatial qui découpent le film en simili chapitres selon l’évolution morale et psychologique du personnage principal interprété par Matt Damon. En cela, on est constamment surpris par les revirements de l’intrigue. D’abord, la mise en place est pertinente, démontrant parfaitement les problématiques actuelles rencontrées par note monde. Ensuite, on est émerveillé par le procédé de miniaturisation subi par les volontaires. On entre dans un univers merveilleux où le metteur en scène explore bien visuellement les possibilités de son pitch. Le monde de Leisureland où vivent les personnes qui ont été réduites est stimulant et tout à fait pertinent. Puis arrive le personnage de la réfugiée vietnamienne qui fait basculer le film dans une toute autre direction, judicieuse et jubilatoire. On découvre, toujours surpris, l’envers du décor et la répétition du schéma mondial actuel avec le fossé entre riches et pauvres. Enfin, la dernière partie versée dans l’écologie surprend de nouveau en filant vers la Norvège et flirtant avec l’aspect fin du monde. Le scénario est donc intelligent, maîtrisé et toujours étonnant.

    Le film est peut-être un tantinet trop long et un moment en creux apparaît en milieu de bobine, mais cet incroyable personnage de jeune vietnamienne vient redynamiter « Downsizing » de la meilleure des manières, campé par une incroyable Hong Chau. C’est elle qui nous réserve les moments les plus émouvants mais aussi les plus drôles, aidé dans ce dernier domaine par l’impayable Christophe Waltz. Visuellement, Payne nous gratifie d’une mise en scène de niveau correct mais il surprend surtout par sa direction artistique. Le décorum et les gadgets mis en place tout comme la réussite des effets spéciaux en marge de la miniaturisation sont impressionnants et se fondent admirablement avec le sujet. Le rétrécissement est donc traité sous un jour nouveau et plus adulte ici, en proie avec l’actualité, de manière peut-être moins ludique qu’attendue mais tout aussi exaltante et il parcourt des pistes narratives passionnantes. Enfin, Matt Damon excelle comme jamais dans ce rôle de quidam, de parfait boy next door qui change de vie. Il trouve là peut-être son meilleur rôle entouré par une distribution de seconds couteaux drôles et bien campés. Une excellente surprise dans tous les sens du terme.

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    Michaël L.
    Michaël L.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Sur une idée assez originale, ce film est une comédie, somme toute sympathique, n'hésitant pas à dénoncer les travers aussi bien de la société américaine que de diverses groupes. Les personnes de petite taille peuvent aussi bien être vus soit comme des étrangers envers lesquels certains américains éprouvent de la méfiance et reprochent un certain communautarisme et pensent qu'ils s'approprient une partie de la richesse américaine soit comme des groupes d'influences déconnectées de la réalité mais soucieux d'un avenir propre. Quant aux personnes refusant de subir cette tranformation,ils sont présentés comme des personnes refusant le changement et le progrès mais libres de leurs choix . En gros, sous ses aspects de comédie, ce film n'épargne personne tout en réussisant à respecter tout le monde
    RedArrow
    RedArrow

    1 528 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2018
    Comment endiguer le problème de la surpopulation mondiale et de toutes ses conséquences néfastes ? En se faisant miniaturiser, pardi ! De la taille d'un Playmobil, vous ne rejeterez plus qu'une masse très minime de déchets, bénéficierez d'avantages économiques insoupçonnés (ben oui, tout coûte moins cher proportionnellement) et aurez en vue la promesse d'une vraie vie de rêve dans des structures immobilières que vous n'auriez même pas imaginé posséder dans votre existence de "géant".
    La découverte de cette invention norvégienne miraculeuse est au coeur de l'excellente première heure du film d'Alexander Payne. En le plaçant tour à tour dans les yeux des scientifiques puis du personnage de Matt Damon tous fascinés par ce processus de miniaturisation, le spectateur éprouve lui aussi l'impact que pourrait avoir une telle invention dans notre monde. Du premier regard enfantin et ébloui par ces êtres minuscules devenus la solution ultime aux maux de notre planète (les effets spéciaux sont très réussis en ce sens) aux conséquences sociétales d'une telle idée (les miniaturisés ont-ils toujours le même statut que les "normaux" du fait qu'ils dérèglent le système en place par leur contribution désormais bien moindre ?), cette première partie explore tous les recoins de cette idée loufoque par un prisme on ne peut plus réaliste. À vrai dire, au vu de tous les avantages énoncés (la présentation orchestrée par Neil Patrick Harris et Laura Dern envoie vraiment du rêve), on en vient même sérieusement à espérer que cette solution de rétrécissement pointe vite le bout de son nez dans la réalité, on ne peut en effet que comprendre le choix du couple incarné par Matt Damon et Kristen Wiig d'y adhérer et le passage des formalités d'usage jusqu'à la fameuse opération sera un véritable régal à suivre...

    Mais arrive un twist qui va complètement changer la donne et envoyer le film dans une direction aussi désarçonnante qu'inattendue. L'univers miniaturisé ne sera finalement que très vite survolé (ses excès nous seront dévoilés par l'intermédiaire d'un très amusant Christopher Waltz) pour privilégier les débuts d'une histoire d'amour naissante dans un contexte à la défaveur de l'humanité qui, finalement, est toujours amenée à répéter les mêmes inégalités sociales. En fait, avec cette bifurcation étonnante, on réalisera que le film est avant tout concentré sur le personnage de Matt Damon et son évolution dans le cadre de la miniaturisation et non l'inverse. En acceptant cet état de fait qui laissera néanmoins pas mal de spectateurs sur le carreau, cette deuxième partie plus sentimentale se révélera tout de même aussi agréable qu'attachante grâce au caractère bien trempé de la nouvelle venue Ngoc Lan Tran (Hong Chau, absolument géniale !!) emplie d'une humanité qui semble avoir rétréci chez les autres personnages en même temps que leur taille.

    Mais la troisième phase de "Downsizing" va encore partir sur une nouvelle piste pour ouvrir une fois de plus les yeux de son héros sur sa place dans le monde en le confrontant à une utopie parfaite dans une utopie déviante, elle-même située dans un monde en perdition (oui, ça fait beaucoup). Et le résultat va se révéler très décevant voire même inintéressant par le sentiment que donne ce personnage de faire du surplace, allant invariablement à l'encontre de tous les avis raisonnés de son entourage pour mieux se rendre compte de ses propres erreurs. Cette dernière partie donnera l'impression d'une boucle inutile autour de ce héros sous couvert d'une évolution que l'on nous présente pourtant comme indispensable. Pas si sûr...

    "Downsizing" est donc un drôle de film, bien trop bancal, démarrant sur les chapeaux de roue pour s'achever dans l'anecdotique. En fait, on assiste tout simplement à un potentiel géant cinématographique en train de passer par un processus de miniaturisation pour toucher à l'insignifiant. On n'était pas vraiment venu là pour ça, on en espérait même beaucoup plus...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Spécialiste des portraits intimistes et tendres d'une Amérique en constante introspection, Alexander Payne, avec "Downsizing", réalise un projet qui lui tenait à coeur depuis presque une décennie. Le postulat de départ, beaucoup plus ambitieux que ce à quoi nous avait habitué sa filmographie, voit Matt Damon rétrécir en quête d'une existence meilleure et plus confortable.
    Résumé les thématiques de "Downsizing" mériterait plusieurs paragraphes. Réponse scientifique aux problèmes écologiques, poursuite perpétuelle d'un certain rêve américain qui ne cesse de se renouveler ou encore capacité de l'être humain à reproduire constamment les erreurs du passé, le nouveau film de Payne est une fable d'anticipation fournie qui ne prend pas le temps de s'attarder sur chacun de ses sujets pour mieux se concentrer sur Paul, son personnage principal.
    Interprété par Matt Damon dont c'est ici, sans doute, l'un des meilleurs rôles, Paul est l'archétype de l'américain moyen aux grandes aspirations et c'est là que le film rejoint les précédents du metteur en scène, comme un espèce de conclusion à cette longue quête initiatique en plusieurs volets. En nous montrant différentes sociétés n'ayant véritablement pour vecteur commun que l'égocentrisme et la recherche du confort matériel, "Downsizing" nous rappelle à nos devoirs les plus sains en suivant les différentes rencontres que fait Paul. On pourrait reprocher au film de ne pas aller plus loin dans la chronique sociale ou de ne pas réellement prendre parti lorsqu'il s'agit de confronter différentes parties de la société qui ne sont pas logées à la même enseigne mais ce serait perdre de vue que le film se concentre sur un homme perdu au milieu de dynamiques qui le dépasse. Et même si le cinéma de genre ne semble pas être la tasse de thé du metteur en scène de "The Descendants", on s'amuse tout de même devant un défilé d'idées visuelle privilégiant la sobriété et les couleurs douces au sensationnalisme graphique trop souvent inhérent à ce genre d'oeuvres.
    nicolas t.
    nicolas t.

    54 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2018
    Sur un scénario original, une critique acerbe et juste de la société consumériste américaine.
    Effets spéciaux au service d'une vraie réflexion. Acteurs au top. Une vraie réussite.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    50 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    C’est au travers d’une nouvelle comédie conviviale, Alexandre Payne trouve une solution imaginaire, à la frontière de l’anticipation, quant à l’avenir de l’humanité. « Chéri, j’ai rétréci les gosses » peut désormais se faire tout petit.
    Les engagements socio-politiques étant divers, cette réalisation originale peut en décevoir certains tant le temps de la découverte est étendu et l’histoire qui s’en suit, disparate du sujet de départ. Grosse similitude avec le chef d’oeuvre « OKJA », « Downsinzing » instaure des mesures pour préserver l’avenir de l’humanité selon plusieurs constats alarmants et complètement d’actualité : Surpopulation, réchauffement climatique, pics de pollution et scandales sanitaires. Face à un auditorium d’experts, la révélation du rétrécissement de l’être humain surprend.
    Un bond de quelques années en avant dans l’histoire puis le remède passe de solution prodige à un outil de commercialisation massif. Digne des techniques de marchandage à l’américaine, le rétrécissement de l’être promet par la même occasion la réduction des dépenses et une richesse grandissante. L’objectif étant d’en mettre plein la vue, un nouveau monde miniature est visitable, des présentations clichés style télé-achat sont faîtes et un entretien commercial conclu la tournée afin de savoir quels en seront les bénéfices personnels.
    Telle une solution miracle pour se réduire soi-même et faire l’impasse sur ses problèmes financiers, le duo Safranek décrit ainsi le parfait couple moyen tentant de survivre en vain au cœur d’une société fiduciaire écrasante.
    Exploration d’un nouveau monde, le départ à zéro de Paul Safranek donne lieu à de nouveaux personnages. Interprété par Christoph Waltz et Hong Chu, leur rôles relèvent d’une éblouissante qualité sur laquelle repose énormément la deuxième partie métrage. Ainsi, Dusan joue un voisin ravagé aussi risible que délictueux indirectement lié à Ngoc Lari Tran, sa femme de ménage, drôle et pleine de tendresse. En effet, la domination soigneuse et progressive de l’actrice thaïlandaise balaye les pulsions vénales au profit d’une réflexion humanitaire pleine d’entraide.
    C’est au cœur d’une nouvelle colonie d’hommes rétrécis que s’entreprend la dernière partie du récit. Engagé, politique et écologique, l’invention originelle reprend ses droits comme un changement de cap vers l’horizon du monde. Plus d’artifices, ni de fantaisies, « Downsizing » sort des sentiers battus et conclut sur un final apocalyptique singulièrement heureux.
    Bilan : « Downsizing » ou l’art de rétrécir les choses superficielles pour faire grandir le constat de l’ignorance humaine, le tout en étant intelligemment drôle !
    Les films d'hier, d'aujourd'hui et de demain sur Cinephilion.net !
    ZeJL
    ZeJL

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2018
    Les critiques sont un peu dures avec ce film.
    Il a déjà l'avantage d'avoir un scénario original ce n'est ni un remake ni une suite et ça change des films sf actuels.
    Matt Damon et C Waltz sont parfaits dans leur role, on ne s'ennuie pas (en dehors de la fin), c'est même parfois drole (mais attention le film n'est pas une comédie).
    Et cette fameuse fin (enfin dernière demi-heure) alors il est possible qu'à force de lire partout que la dernière demi heure était ratée je m'y sois préparé mais si au final elle n'est pas transcendante il n'y a pas non plus à crier au scandale, le film prend une direction plutot écologiquement pessimiste mais qui se tient.
    Bref allez vous faire votre propre idée il y a des chances que vous passiez un bon moment.
    gloupbloup
    gloupbloup

    13 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2018
    Alexander Payne n'a fait aucun mauvais film dans sa carrière, ce downsizing, en plus d'être un bon film et peut être sa meilleure réalisation. Décalé, drôle, touchant, aux antipodes des codes classiques des "blockbusters", ce film humaniste ferait du bien à toute l'humanité. Matt Damon est génial dans son rôle.
    Samuel L.
    Samuel L.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2018
    Je ne comprends pas les mauvaises notes, il est super ce film ! Une belle intrigue, des acteurs au top, de l’émotion, de la réflexion, de l’humour, de l’amour, tout ça dans un seul film :)
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    « Époustouflant et perturbant aussi ... Je ne m’attendais pas à voir le film « Downsizing » comme une fascinante fable écologique, une satire sociale cynique qui critique l’hypocrisie de la société face à l’épuisement des ressources énergétiques de notre Terre ! Dans ce film, des scientifiques mettent au point un processus qui permettent de réduire les humains à une taille d’environ de 12 cm, celle des lilliputiens ! Des séquences sur la transformation des gens en des êtres miniaturises, sont très impressionnants ! Des effets spéciaux réussis, wouah ! Bref, pour moi, les lilliputiens étaient perçus comme des petits êtres sympas, généreux et magiques. Eh bien, non ! Des volontaires acceptent d’être réduits pour profiter du confort de la société et augmenter leur pouvoir d’achat ! Une personne de classe moyenne pourra vivre dans un palais dans une ville miniaturisée, à la Truman show, « Leisureland » sous nos regards ! C’est contradictoire par rapport à la problématique de l’écologie ! Quelle hypocrisie sociale des petits êtres ! Bref, le film « Downsizing » n’est pas seulement un plaidoyer pour l’écologie mais aussi une étonnante mosaïque des différentes réflexions sociales : lutte des classes, discrimination, valeurs humains, sens de la vie, rapport de la société politique... Mention spéciale à Hong Chau qui joue le rôle d’une réfugiée politique vietnamienne miniaturisée de force par le gouvernement de son pays pour avoir protesté contre des projets nuisant à l’environnement dans le passé. D’ailleurs, une seule reproche, il y a une séquence trop longue : une folle nuit de fête, à mourrir d’ennui ! Enfin, j’ai beaucoup aimé ce film intriguant et perturbant, qui m’a amené à me poser des questions si la miniaturisation des êtres est une bonne solution, à peser le pour et le contre. En effet, ce processus de miniaturisation est peut être une solution interessante pour éviter l’épuisement des ressources énergétiques mais comment lutter contre les dangers extérieurs : insectes, rats, oiseaux ... Et, avez-vous une confiance absolue en des gens « géants » qui s’occupent de vous ? Mmhhh ... voilà, le film « Downsizing » m’a fait froid dans le dos ! Pas mal ! »
    yeepee
    yeepee

    18 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    Film bien meilleur que ce à quoi je m'attendais. Apres un début en ligne avec ce que l'on attendait, le film nous amène sur un terrain différent. Si le film n'est pas parfait, je souscris néanmoins à la critique d'Isabelle Danel : un film qui part d’une idée loufoque digne d’un dessin animé, et la traite avec un brin de nostalgie des fables cinématographiques signées Frank Capra ou Preston Sturges, tout en gardant le cap d’une parabole moderne.
    Laurent E.
    Laurent E.

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2018
    Comme quoi, mieux vaut se faire sa propre opinion des films, après les mauvaises notes du film, je n’avait pas trop envie de le voir, mais on a finit par le voir avec ma femme et verdict, très bonne surprise. Le sujet de trouver des moyen pour sauver l’espèce humaine est interessant, les acteurs sont top, bref, si vous hésiter, faut pas, foncer
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2018
    « Downsizing » est mon meilleur film de ces 2 premiers mois de l’année. C’est un film à messages, très engagé pour l’écologie, pour un système de santé plus égalitaire et contre la société de consommation capitaliste et c’est peut-être à cause de ces idées « subversives » et de cet engagement, que les spectateurs américains n’ont pas adhéré et que le film fait un four commercial ! Pourtant, à partir d’une idée originale et argumentée et de quelques dialogues bien sentis, tout le reste du film reste cohérent dans cet environnement si spécial et si novateur. Un vrai bon moment de cinéma, digne des Frank Capra ou des Ernst Lubitsch d’antan, qui aurait néanmoins gagné à être réduit de 20 minutes avec un montage plus resserré sur la fin.
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