Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
traversay1
3 168 abonnés
4 648 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 19 janvier 2017
Le sujet de La communauté est très proche de son réalisateur Thomas Vinterberg, puisque celui-ci a vécu dans l'une d'elle, au Danemark, de 5 à 19 ans. Le film ne relate pas son expérience mais nul doute qu'elle a beaucoup alimenté le scénario. Vinterberg, il l'a démontré dans Festen, est un formidable directeur d'acteurs, d'autant plus quand ils sont en groupe. Dans cette aventure commune et peu commune, outre la reconstitution très léchée du Copenhague des années 70, le cinéaste tire une intrigue pas si resserrée que cela, car attentive à chacun des protagonistes, mais empreinte de tendresse et nostalgie. Sans excès toutefois, La communauté pointant du doigt les limites et les frustrations d'une telle utopie, surtout quand elle se heurte au difficile partage d'un amour naissant. Le film connait plusieurs baisses de rythme en son milieu mais sa tonalité entre bienveillance et acidité contribue à le rendre le plus souvent plaisant.
Balzacien! C'est une comédie subtile sur les relations humaines par le point de vue d'une adolescente plus rationnelle et réfléchie que les adultes qui l'entourent.
Dans l'ensemble juste un peu ennuyeux pas beaucoup d'action l'histoire un peu prévisible sinon l'actrice principale est excellente le cinéma d'Europe du nord nous réserve souvent de bonnes surprises donc sans être grandiose ce film est pas mal
la communauté est une fois de plus un grand film sur les relations humaines Thomas Vinterberg a vécu dans une communauté, et cela se sent:le film est authentique la mise en scène est parfaite,ainsi l’interprétation qui a été récompensée au festival de Berlin
Après avoir fait un tour en Angleterre pour "Loin de la foule déchaînée", Thomas Vinterberg revient au Danemark pour tourner son nouveau film. Co-écrit avec Tobias Lindholm (qui avait déjà co-écrit "Submarino" et "La Chasse" entre ses propres réalisations), "La Communauté" vient trouver son inspiration dans le propre vécu de Vinterberg qui fut lui-même membre d'une Communauté pendant 12 ans dans sa jeunesse. Le film se passe donc au Danemark dans les années 70. Héritant de sa maison familiale sans avoir les moyens d'en payer le loyer, Erik, professeur d'architecture, envisage de la vendre. Mais sa femme Anna l'en dissuade. A la place, ils tentent donc l'expérience de la Communauté. Appelant leurs amis, ils se partagent alors le loyer, les chambres et toutes les tâches ménagères. Cette expérience de vivre-ensemble, enthousiasmant Anna, plaît un peu moins à Erik qui se prête tout de même au jeu. Tout le monde semble heureux et c'est le principal. Mais quand Erik entame une liaison amoureuse avec l'une de ses étudiantes, c'est non seulement son couple qui menace de s'effondrer mais toute la Communauté...
Avec un regard nostalgique, Thomas Vinterberg embarque le spectateur dans une chronique familiale sous le prétexte d'une communauté, mais le vrai sujet ne se loge pas tout à fait dans la vie en groupe mais sur le désir et son érosion, sur la femme qui, soudain, délaissée par son mari, doit affronter sa jeune remplaçante. Le film saisit grâce à la performance de Trine Dyrholm, périclitant face au bonheur nouveau de son mari qu'elle ne parvient pas à gérer. Si Vinterberg prend le spectateur au coeur facilement dans son dernier acte, il reste d'une sensibilité et d'une humanité remarquables. L'affiche indique son meilleur film depuis "Festen", c'est assez faux : ce serait oublier le très bon "Submarino" !
Suite à un héritage qui les a rendus propriétaires d’une maison trop grande pour eux, Erik, professeur d’architecture, et Anna, présentatrice d’un journal télévisé, tous les deux la quarantaine, décident de tenter l’expérience d’une communauté. La vie s’y déroule de façon plutôt harmonieuse, avec ses « assemblées » et ses votes, jusqu’au jour où Erik entame une relation amoureuse avec Emma, une de ses étudiantes, 20 ans de moins qu’Erik et Anna. Après un premier quart d’heure durant lequel le film a tendance à ronronner, "La communauté" prend petit à petit son envol, il devient de plus en plus fort, de plus en plus intense et on retrouve la patte de Thomas Vinterberg, le réalisateur de "Feste"n et de "La chasse". On retrouve dans "La communauté" deux des comédiens de "Festen" : Ulrich Thomsen qui joue Erik et qui était Christian dans "Festen", celui qui révélait les secrets de famille ; Trine Dyrholm qui joue Anna, un rôle qui lui a permis d’obtenir le Prix d’interprétation féminine au dernier Festival de Berlin.