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    Mauvais sang
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    3,8
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    60 critiques spectateurs

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    Alasky
    Alasky

    286 abonnés 3 082 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mars 2013
    J'ai trouvé la photographie assez belle mais alors le scénario et les dialogues sont vraiment médiocres.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 février 2010
    Mise en scène prétentieuse et boursouflée, prise de son lamentable, pseudo-romantisme des années 80. C'est toc, c'est creux, et comme tout ce qui veut faire branché, c'est incroyablement daté.
    En plus de tous les défauts énumérés ci-dessus, mauvais sang présente l'inconvénient ultime, impardonnable pour un film : il est très très ennuyeux. Une demi-étoile pour Juliette Binoche (dans ce film du moins...)
    Parkko
    Parkko

    135 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2011
    J'ai trouvé le film très inégal, il y a des passages très réussis mais ils sont perdus dans un long-métrage très prise de tête (mais pas dans le bon sens du terme). Ça se veut intelligent mais ça l'est pas beaucoup, c'est très poseur (dans les dialogues, ça sonne volontairement faux), c'est très impersonnel et du coup cela ne touche pas. Après c'est dommage, car il y a des passages bien plus réussis et j'ai trouvé Julie Delpy très bien dans le film, mais Mauvais sang reste une déception pour ma part.
    MC4815162342
    MC4815162342

    367 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2014
    Ah lala, je me suis encore fait avoir, comme je l'ai été la première fois avec Holy Motors et avec quelques films de Lynch, j'ai cherché la logique de l'univers, grosse erreur, du coup je n'ai pas accroché à 100%, avec Carax il ne faut jamais trop réfléchir, ça brouille totalement le visionnage, il faut se laisser porter par l'histoire, par la relation unique entre les personnages, mais faut croire que pour ce genre de film il faut que je me conditionne.
    Mais bon à part ça je reconnais évidement une prouesse technique de la part d'un Leos Carax de seulement 26 ans, c'est avec ce "Chef d'oeuvre" qu'il se fait reconnaître, enfin en grande partie, c'est plus tard qu'il sera vraiment reconnu, mais à 26 ans sortir un film aussi bien construit et réellement original, il faut en avoir, c'est d'ailleurs pour cela qu'un peu au dessus j'ai écrit chef d'oeuvre entre guillemet, car il est reconnu comme tel, comme LE chef d'oeuvre de Carax, même si je ne suis pas d'accord et que je n'ai pas réussi à entrer dedans à fond je dois reconnaître comme tout le monde je pense qu'il est spécial et unique en son genre.
    Et puis en lisant le résumé: "Sous l'accablante chaleur dégagée par la comète de Halley, la population parisienne est frappée par un virus tuant ceux qui font l'amour sans s'aimer. Dès lors, deux bandes rivales vont se disputer le germe de ce virus qui devrait permettre de créer un vaccin et sauver la population."
    Je ne m'attendais absolument pas à ça, mais absolument pas, au final toute cette histoire de virus n'est qu'un prétexte pour nous livrer une histoire d'amour hors du commun, pour cela Carax reprend de toute évidence son fidèle Denis Lavant qui propose une prestation de dingue, le plan séquence où il court est assez intense et lui qui n'est pas très sportif chez Carax il se surpasse toujours, c'est ça qui est intéressant avec Leos, c'est qu'il repousse toujours les limites de ses acteurs, comme ce saut en parachute où Denis doit descendre le long de la corde, d'ailleurs à ce moment on retrouve un des plus beaux moments du film, la scène où on voit de haut Binoche évanouie dans les bras de Lavant sous le parachute planer au dessus d'un superbe paysage, enfin c'est un peu dur à décrire mais logiquement ceux qui l'ont vu devraient comprendre, donc oui Juliette Binoche est également de la partie, elle qui à l'époque n'était pas spécialement très connue, enfin je crois.
    Bref, leur relation est belle et quelques fois drôle grâce à Denis, d'ailleurs j'ai beaucoup aimé la scène de la pomme, une relation onirique très bien construite et mise en scène avec grand talent, le montage, la musique, la réalisation, tout est unique, du vrai boulot, un boulot d'artiste et surtout de rêveur, pas mon Carax préféré du au faite que je ne sois pas entré à 100% dedans mais il mérite le détour et je le reverrais surement un jour.
    Zbrah
    Zbrah

    35 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Après l’indéfinissable trace laissée par le curieux « Holy Motors », je ne pouvais ignorer le reste de la filmographie de Leos Carax. Avec « Mauvais sang », l’un de ses films les plus reconnus et appréciés, le bilan est plus définitif. Je n’ai pas aimé. L’intrigue en elle-même, écrite par le réalisateur impliqué, ne passionne pas. L’idée de base, celle de ce mystérieux virus, métaphore poétique du sida, est une belle trouvaille. Elle se trouve cependant trop peu exploitée. Elle ne sert que peu l’histoire, elle n’est que prétexte expliquant le coup dans lequel le héros est impliqué. En fait, Alex ne semble pas amoureux de la rayonnante Lise –magnifique Julie Delpy-, pourtant à aucun moment il ne s’inquiète de son manque de sentiments lors de leurs rapports. Il y a aussi Thomas qui semble bien avoir contracté le virus, il en a en tout cas les premiers symptômes (il commence à perdre la vue). Alors pourquoi Lise n’est-elle pas aussi atteinte ? Il est pourtant bien dit que les deux partenaires sont touchés ?! De plus, peu de scènes semblent essentielles à l’histoire. Le cœur du film présente de nombreux passages permettant d’approfondir les personnages. Ce qui aurait pu être dit en trente minutes l’est en une heure. Ainsi, les échanges nocturnes d’Alex et Anna sont sans saveur à cause de leur vacuité. Les dialogues... le point qui fâche. Ce n’est pas leur écriture qui m’a gênée, puisque les répliques dégagent une poésie incroyable. Ce qui est plus embêtant, c’est que la façon qu’ont les acteurs de les réciter est horrible. Anna et Alex parlent d’une voix amorphe et monotone. De ce fait, les dialogues perdent de leur naturel. On dirait que les deux héros sont sur le point d’en finir avec la vie à chaque instant. Les instants d’émotion sont du coup ratés. Ce reproche peut aussi être attribué au scénario. Alors que dans « Holy Motors » Carax se plaisait à perdre son spectateur dans l’abondance de folie, il appliquait en 1986 le procédé inverse. L’intrigue est conventionnelle et ses personnages simples. Alex vit dans un monde sans folie, où tout le monde y est effacé, lui y compris. Impossible de le regarder sans le comparer à l’étrange complexité de « Holy Motors » où tout est déluré et terre-à-terre à la fois. Je n’ai vu aucun second degré de lecture dans « Mauvais sang », aucune raison apparente d’expliquer tant de lenteur et de tiédeur. Mais Leos Carax étant un réalisateur de talent, son film présente aussi des aspects qui envoient du rêve. La qualité d’écriture des répliques (mais ça je l’ai déjà dit), la performance de Denis Lavant, sa façon pudique de filmer l’amour et les sentiments presque avec détachement, le choix d’accompagner l’un des meilleurs moments (celui qui fonctionne le mieux, et aussi l’un des plus rythmés : la course d’Alex dans les rues parisiennes) d’une chanson de David Bowie, la façon dont il a mis en scène la scène où Alex aperçoit Anna pour la première fois... Pour généraliser, la force de ce film de Carax, c’est la vision de l’homme, la façon dont il couche sur pellicule ses rêves. Même s’il dégage une poésie incroyable, il manque à « Mauvais sang » la folie et le dynamisme que l’on retrouvera quelques années plus tard chez le cinéaste. Bon, une chose dont je suis sûre : ce n’est pas aux anti-films français qu’il faudra conseiller ce film.
    karpathakis y
    karpathakis y

    20 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Pourtant j'ai vu qu'il y avait Michel Piccoli (gage d'ennui profond à cette époque-là), pourquoi donc ai je voulus voir ce film ? Peut-être pour Juliette Binoche, pour le synopsis qui semblait intéressant. Dès le début j'aurais dû me méfier, en effet on voit au générique pour quelques secondes, un cygne en noir et blanc (subniminal ?). Oui, elle apparaît (Binoche) après 6 minutes, elle très belle et joue bien mais son copain joue comme un pied, il semble, en lisant les critiques sur ce site, qu'il ne soit bon que chez Leos Carax (et bien qu'est ce que ça doit être ailleurs !) et que ce cinéaste ne ce n'est pas arrangé avec le temps...J'ai été amoureux à plus ou moins le même âge qu'Anna et Alex, mais jamais même dans nos moments les plus fous, moi et ma partenaire, nous n'avons échangé des dialogues aussi pompeux et ternes. J'avais vu un cygne au début, j'aurais dû me méfier c'était bien un cygne, mais avec un S, un signe de l'ennui profond que j'ai ressenti en regardant cette oeuvre. Je voulais juste voir Binoche. Pour officianados de Carax et ceux qui aiment ce genre de cinéma. Il en faut pour tous les gouts...Moi je n'ai tenu que 22 minutes.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Deuxième film du jeune réalisateur français Leos Carax en 1986, il a 26 ans, et va déjà se révéler comme un cinéaste à part entière, "Mauvais Sang" est une œuvre particulièrement incroyable dans le sens où le rapport à l'image est sans pareil.

    On ressent délicatement cette poésie visuelle et narrative, car ce film est avant tout extrêmement sensitif, de part sa photographie magnifique, sa musique à différents tons et l'univers propre au réalisateur. Carax fait également preuve d'un sens de la mise en scène d'une intransigeance frôlant la perfection, que ça soit pour la folie gesticulante de Denis Lavant ou la beauté quasi sacralisée de Juliette Binoche, des plans reviennent en mémoire, notamment la bagarre avec Piccoli, les courses effrénées de Lavant ou ce final incroyable.
    La caméra se montre imprévisible, elle peut devenir incontrôlable d'une minute à l'autre, et ce qui m'a vraiment plu c'est cette approche plastique, du fait de jouer avec les couleurs et la matière, de littéralement modeler l'image, la technique et l'esthétisme sont tellement poussés à de nombreux moments, cette façon de proposer et de mettre en œuvre une telle singularité cinématographique avec tant d'audace pour un si jeune âge, que ça tient presque du génie.
    Le scénario lui est totalement surréaliste, une histoire d'amour impossible sous fond de tentative de vol de l'antidote d'un virus étrange qui affecte les couples faisant l'amour sans s'aimer, peut être une sorte d'allégorie du VIH, mais ce qui importe c'est vraiment cette sensibilité, ces silences, ces soupirs, ces dialogues alambiqués, les acteurs sont au service de l'univers unique de Carax, on est limite dans un comic-book sombre et très créatif.

    "Mauvais Sang" est sans nul doute un long métrage trop sous-estimé dans l'histoire du cinéma français, tout comme son réalisateur, Leos Carax fait preuve d'une maîtrise pleine de maturité pour son jeune âge, un talent hors norme, marchant sur les traces des plus belles heures de Godard. Un film majeur !
    Alain D.
    Alain D.

    494 abonnés 3 205 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2021
    Même si le coté Thriller de son scénario est plutôt tiré par les cheveux, Leos Carax nous propose un très grand film avec "Mauvais sang" (film à juste titre récompensé par un Prix Louis Delluc).
    Conforme à son univers très singulier, le réalisateur Français nous offre des images d'une grande beauté. Sa mise en scène si particulière (qui peut régaler ou en offusquer certains), abuse des gros plans, utilise les silences, règle le rythme des dialogues, joue avec les couleurs et la lumière. Il étudie avec minutie le choix et le placement des insertions musicales, casse les codes en s'affranchissant des costumes et décors conventionnels.
    Cette Comédie dramatique nous offre également une brillante distribution avec Juliette Binoche très jeune et déjà très belle, Michel Piccoli comme toujours magistral, et un Denis Lavant très convainquant qui démontre un charisme dingue dans le rôle principal.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    Avant toute autre chose, il faut je crois signaler combien Mauvais Sang, avant tout grand succès générationnel d'un jeune cinéaste qui criait à nouveau tout ce que son âme n'arrivait plus à contenir, remet en lumière la pauvreté artistique de ce qui satisfait l'actuelle majeure partie du jeune public français. A t-on aujourd'hui cédé à la morosité ambiante, aux matraquages commerciaux constants, à un certain formatage des esprits, ou bien est-ce Leos Carax qui parvient si bien à déverser son incontinence dans Mauvais Sang, idéalisant l'image d'une jeunesse qui rêverait de tout vivre, tout explorer. Au moins, voilà la preuve de la facilité de l'univers expressionniste de Carax à imprégner la rétine et les sentiments. Il faut dire que le cinéaste se donne les moyens, utilisant chaque élément visuel, sonore, chaque idée chaque moment comme autant d'éléments filmiques, générant une poésie des mots et des images aux sommets vertigineux. Dommage que l'étrangeté de son anti-naturalisme ne soit pas accompagné qu'un petit quelque chose de plus lorsque l'intensité retombe, conduisant à quelques temps faibles pas aidés par une certaine redondance vis à vis de Boy Meets Girl - pas étonnant, celui-ci faisant également partie d'un triptyque complété par Les amants du Pont-Neuf. Bien que cela n'empêche pas Mauvais Sang de demeurer très souvent une oeuvre extrêmement inspirante, qui fait croire comme peu d'autres aux possibilités d'envoûtement du cinéma, j'en attendais encore un peu plus.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2015
    Après Boy Meets Girl (son premier long-métrage), Leos Carax confirmait son originalité et son talent avec ce film unique, situé au carrefour improbable d'influences diverses : Rimbaud (dans le titre et dans quelques dialogues), Cocteau (qui "n'est pas mort"), Hergé et son Étoile mystérieuse, Hugo Pratt (qui tient dans le film un petit rôle de gorille), David Bowie et son Modern Love (pour une formidable course folle), Prokofiev et son lyrisme classique, Chaplin pour les références au muet et au burlesque, Godard pour la liberté de ton, le film noir pour ses gangsters, ses femmes inaccessibles, ses mauvais destins... Avec tout cela, Carax brode une fiction à sa façon, erratique et poétique, à la fois irréaliste et inscrite dans son temps (via l'évocation du sida, dont il propose toutefois une interprétation critiquable...). Il joue au jeu de la vie et de la mort, de l'amour et du désir, en ouvrant le champ d'un nouveau romantisme noir et en faisant preuve d'une nouvelle inspiration esthétique : mise en scène singulièrement chorégraphiée, cadrages très graphiques et parfois renversants, multiples variations de lumières et de focales, utilisation de couleurs récurrentes (le rouge et le bleu dans des décors noirs et gris décadents)... Il y a peut-être trop d'artifices stylistiques, un certain maniérisme visuel et verbal qui a tendance à anesthésier l'émotion. Mais une telle créativité laisse assez admiratif, d'autant qu'elle est encore "canalisée". On peut largement préférer ce Leos Carax "première période" (dans une filmo qui va jusqu'aux Amants du pont Neuf, son film suivant) au Leos Carx d'après, plus ou moins égaré dans des trips confus voire abscons (Pola X, Holy Motors).
    Critik D
    Critik D

    142 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Je découvre vraiment Leos Carax et pour l'instant j'apprécie beaucoup ce qu'il réalise. J'avoue avoir préféré ce dernier à "Holly Motors" mais seulement parce que j'ai mieux compris "Mauvais sang" et avec plus de facilité. Leos Carax est toujours énigmatique avec ses personnages mais on en apprend sur eux au fur et à mesure que l'histoire se déroule devant nos yeux. Avec un jeu, une mise en scène et une réalisation des plus imprévisible et un tantinet cachotière.On est donc plongé dans l'histoire d'Alex qui rejoue malgré lui et son refus l'histoire de son père. Pensant s'intégrer pour se donner les moyens de se sortir de son passé. Il est cependant toujours rattrapé par ce dernier. Amoureux éperdu de Lise, il va pourtant la quitté pour son rêve de vie meilleure. Il rencontre alors Anna, pour qui son amour se révèlera sans réciprocité... Les décors du film sont tout aussi particulier que l'univers pour lequel ils ont été construit. Denis Lavant est très convaincant et son jeu m'a vraiment conquise. Juliette Binoche est magnifique, une vraie poupée de cire, démontrant une sensibilité sans pareille et qui pourtant faire preuve d'une force insoupçonnée. Vraiment un très beau film que je vous recommande, en revanche suivez bien sinon vous risquez de décrocher assez vite. Pour ma part je vais continuer à m'intéresser à la filmographie de Leos Carax.
    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Deuxième long-métrage de Leos Carax, "Mauvais sang" est une oeuvre unique, somptueuse, inoubliable. C'est un polar, une parabole sur le Sida, une histoire d'amour(s) contrarié(s): Lise aime Alex qui aime Anna qui aime Marc. Amour contrarié donc, et amour moderne, comme le chante si bien Bowie. Bouleversant surtout, tant le romantisme et le lyrisme incandescents du film touchent au sublime. Sa poésie, elle aussi, émerveille: poésie des dialogues, des images, de la bande-son et des ruptures qui s'opèrent entre eux. Tout cela est saisissant. Les acteurs ne le sont pas moins. Ils sont magnifiques et magnifiés par la caméra de Carax qui, tel un peintre, prend le temps de leur donner du relief, de saisir leurs contours. On retient surtout l'imposant Michel Piccoli, la douce Juliette Binoche et le fiévreux Denis Lavant qui joue Alex/Langue Pendue: un être multiple, adulte et enfant, bagarreur et amoureux, qui parle avec le ventre et la bouche. Carax, indispensable auteur du cinéma français, est lui aussi un artiste total, réunissant plusieurs arts en un seul pour nous offrir cette merveille de grâce et de richesse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    Mauvais Sang peut se résumer à de la poésie filmée, avant même de se résumer à un film. Le titre qui fait explicitement référence à un recueil indispensable de la poésie française, Une Saison en enfer de Rimbaud, évoque également le virus du Sida, virus qui affecte « les gens qui font l’amour sans faire l’amour ». Leos Carax signe un film très ambitieux aux cadrages étranges –à la limite de l’expérimentation visuelle- aux dialogues parfois énigmatiques prononcés par les acteurs d’une manière très peu naturelle. Le film ne serait rien par ailleurs sans la présence de Juliette Binoche et Julie Delpy, toutes deux d’une beauté et d’un charme rare. On sent toute la passion du visage féminin chez un Carax dispersé entre une histoire d’amour impossible et platonique, poétique, et un film de hold-up déconstruit qui tourne mal. La B.O est tout simplement magnifique. Tout cela fait de Mauvais Sang un film majeur, qui, sans être un chef d’œuvre, reste un film important pour l’histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 juillet 2008
    C'est assez marrant de lire "Hugo Pratt" dans le casting, certain plans semblent sorti d'un de ses album! Denis Lavant à une gueule incroyable qui incarne parfaitement ce gosse devenu adulte trop vite, ce "tendre précoce" hyperadapté à cet univers d'adultes malfaiteurs. Carax réalise un très beau film qu'il signe avec une touche personnelle d'une rare originalité... des dialogues magnifiques
    des prises de vues très travaillées, chaque plan séquence s'inscrit dans un patchwork dont les couleurs et les contrastes donnent à l'ensemble harmonieux et passionnant du début à la fin à condition de se laisser surprendre par un genre nouveau!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 août 2013
    mauvais sang est l'un des plus beaux films de leos carax depuis holy motors une reussité du cinéma c'est le cinéma de ses débuts celui des sentiments le film tout entier semble tendre denis lavant et juliette binoche joue très bien une bande de belles acteurs dans un film magnifique
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