Avis : La Fille du train - Page 7

Un thriller sympatique mais pas mémorable car trop classique dans son cheminement et son final.
Cela peut néanmoins faire un casse dalle cinématographique.

Si les quarante-cinq premières minutes n’étaient pas si longues, il y aurait une étoile de plus. Outre ce début beaucoup trop long, on sent que le train peine à se lancer à pleine vitesse, à cause des personnages. J’ai le sentiment que le problème ne vient pas des acteurs, ils sont bons, ils sont beaux (peut-être un peu trop finalement), mais la manière dont ils ont été dirigés en fonction de leurs personnages qui sont à mon gout trop excessifs, notamment le personnage de Rachel, interprété par Emily Blunt, qui se trouve en définitive un peu agaçant par son côté pleurnichard et naïf. À mon grand regret, je n’ai pas de points de comparaison avec le roman pour conforter ou non ce sentiment à propos des personnages... Pour le reste, je dirais que le problème avec ce type d’intrigue est que tout est une question de point de vue. L’envie de sauter du train en marche est là, mais si l’on résiste, on parvient tout de même à trouver un certain contentement.

Thriller intéressant qui sait conserver le suspens jusqu'au bout et distiller les éléments du puzzles de manière lente et habile peut être même un peu trop.

En effet le début est très confus avec l'histoire de ses trois femmes liées sans vraiment l'être. On a du mal à comprendre qui est qui et la réalisation très particulière renforce davantage cette confusion.
Mais une fois absorber cette manière de réaliser le film devient prenant et le twist final est réussi.

Le film est quand-même très noir et l'empathie pour les trois femmes n'est pas forte sauf à la fin pour l'héroïne principale

Le livre m’était apparu comme une longue et lente spirale, son passage sur l’écran, bien que condensé, m’a fait néanmoins le même effet. Cela n’engage que moi mais le montage aurait mérité d’être plus plus serré et amputé d’une dizaine de minutes, ceci afin d’en tonifier le rythme. Le film respecte par contre le climax lourd et intriguant du best-seller et fait la belle part aux rôles féminins parfaitement tenus par Emily Blunt, Rebecca Ferguson et Haley Bennett.

Polar aseptisé, féminin et romanesque. L'idée n'est pas de savoir qui a fait le coup, mais de comprendre pourquoi a t-il été fait. Le personnage le plus intéressant, et aussi le principal, c'est celui interprété par la divine Emily Blunt. Belle de nuit et irrésistible de charme, la brune ténébreuse à en elle quelque chose qui relève de l'innocence. Sa beauté l'excelle, et pourtant je suis persuadé qu'elle ne se pense pas si belle que çà. Naturellement sublime, cela en fait une actrice qui mériterai le film d'auteur à sa mesure. Pour La fille du Train, elle est dans sa zone de confort. Entre folie et désespérément, elle campe une alcoolique un tantinet schizophrène qui manque de saveur et d'empoigne à l'écran pour qu'on y croit vraiment.

Conquis par ce film. Je n'ai pas lu le roman. L'histoire est pas mal. Le genre de puzzle que j'affectionne particulièrement... Bon suspens et bonne intrigue

Thriller psycho mélodramatique assez moyen dans l ensemble... L histoire est intéressante mais pas assez bien exploité... Les acteurs sont plutôt bons mais la mise en scène est vraiment fade... L ambiance n est pas assez pesante... La fin n est vraiment pas terrible... Par ailleurs le côté féministe de l histoire m a un peu ennuyé... Néanmoins la prestation de l actrice principale sauve le tout... C est dommage car ce film aurait pu être un excellent thriller à la Gone Girl mais il lui manque l ambiance, la mise en scène etc...

La Fille du train réalisé par Tate Taylor en 2016.
*Les points que j'ai appréciés →
• Emily Blunt

*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Le début ronflant
• L'histoire qui part trop dans les amourettes

*Conclusion →
J'ai aimé, c'est à voir pour l'interprétation d'Emily Blunt. 6/10.

Jeu de dupes, malfaisances, fantasmes, addictions et brouillards mémoriels, danse de menteurs, manipulateurs, victimes et bourreaux, chacun à leur manière, ce thriller romantique et multiple engage une valse interdépendante de trois femmes et de trois hommes dont les liens, les passés et les actes se révéleront progressivement à mesure d’une enquête pour meurtre.
Malgré une sensibilité féminine à base d’amour, de cœur brisés, de mecs, de rivalités, d’alcoolisme, de grossesses et de maternités qui ne constituent pas ma tasse de thé a priori, le livre m’avait emporté dans son thriller, sa schizophrénie apparente, le style de son approche, l’empathie avec les personnages, la tornade captivante de drames, de sentiments et de télescopages des protagonistes. Pourquoi ne pas voir le film ?
On reproche souvent aux adaptations de romans au cinéma les horripilantes amputations tellement réductrices. Ici Tate Taylor a au contraire tenté d’intégrer tous les personnages, leurs enjeux et leurs sous-enjeux. Mais en 1h50 seulement il en résulte des dialogues survolés qui bloquent leur juste valeur, et une cascade de scènes nombreuses et d’imbroglios de flashbacks qui en brisent la profondeur. Bref, il vaut mieux avoir lu le livre d’abord pour apprécier ce spectacle. Quoique, du coup, à quoi bon voir le film ?

La fille du train est un bon thriller, plutôt bien réfléchi avec des moments angoissants qui nous plonge dans la peau de l'héroïne principal du film;
Un scénario intéressant, une fin plutôt réussi, je m'attendais à plus d'émotions mais ca reste correct ! L'ambiance colle parfaitement avec l'intrigue du film c'est niquel !
Les personnages sont bons dans l'ensemble, l'héroïne principale est bien développé, c'est un personnage intéressant avec beaucoup de problèmes qui essaie de s'en sortir malgré l'histoire qui lui arrive par la suite.
Dans l'ensemble La fille du train reste un bon thriller qui nous réserve de bonnes surprises au fur & à mesure que le film avance!
Je rajoute 0.5 pour l'interprétation d'Emily Blunt que j'ai vraiment bien aimé.

LA FILLE DU TRAIN est donc un thriller psychologique parfaitement interprété qui remplit son cahier des charges. S’il pêche un peu au niveau de la mise en scène, on peut dire que cela est plutôt bien compensé par l’empathie suscitée par les personnages dont la finesse de l’écriture est incontestable. A l’arrivée, lorsque l’on descend de ce train là, reste ainsi l’image marquante de ces femmes observées, décrites ou même dessinées par d’autres femmes, et dont le traitement ou le sort ne nous laissent pas indifférents.

Sordide, sombre et entremêlé. Un bon thriller psychologique. Malgré tous ce que j'ai pu dire, les premiers thriller ressemblé à ça. Ce film est le thrillers original, le "vrai" pour certains (calme, morne, lent, un début incompréhensible et un éclaircissement long et flou), c'est effectivement le cas, mais ce n'est pas du tout ma "variante" de thriller préféré. Malgré cela, bravo au réalisateur...une histoire très spéciale sur le papier et ça le reste à l'écran, mais beaucoup plus maîtrisé et guidé.
Certaines histoires sous floue mais compréhensible sous forme de roman ou nouvelle; et si elles sont mal adaptées au cinéma (trop gros respect de la narration littéraire) ça devient un énorme four-tout totalement incompréhensible de A à Z. Et c'est le plus dur, de passer du procédé d'incompréhension littéraire au même procédé au cinéma, et ce n'est pas du tout la même chose. Bref. Un bon thriller lent mais une fin classe et respectable.

Moins passionnant que le livre, difficile à suivre, flash back incessants. Seuls quelques interprètes rattrapent un peu le tout.

En regardant la bande annonce, je ne m'attendait pas du tout a cela;
Mais le film reste intéressant et captivant.

Synopsis : Le train, symbole du voyage et de la répétition temporelle, tel est le destin de cette femme qui regarde à travers la fenêtre une vie à laquelle elle aspirait et qui lui a échappé des mains. Mais cette frise temporelle se brise lorsqu’elle est témoin d’un événement qui l’a met face à sa conscience et ses choix.
Dit comme ça, cela me ferait presque penser à Fenêtre sur cours, un témoin qui regarde ce qui se passe chez ses voisins mais est confronté du jour au lendemain à un événement tragique. Malheureusement le film n’a rien d’Hitchcockien. Je tiens à dire dès le départ que j’apporte un œil neutre à la critique de ce film puisque je n’ai pas parcouru l’ouvrage dont il est issu.
Mise en scène (photographie, décors, costumes, musique…) : j’adore les paysages, en même temps quand vous filmer un train vu de l’extérieur ou de l’intérieur il faut un minimum de cadre. De ce côté-là le contrat est rempli. Les maisons sont par ailleurs très belles (le style à l’américaine sans doute).
La photographie quant à elle est plutôt monotone, elle ne met pas en valeur les personnages, même si je dois dire que les maquilleurs ont eu un bon coup de pinceau pour accentuer les traits d’Emily Blunt dans ses différentes phases de dépression et d’angoisse. Les costumes, rien de particulier à signaler car nous sommes ancrer dans le monde d’aujourd’hui.
Lorsque j’ai vu dans le générique de fin le nom de Danny Elfman apparaitre, cela m’a plutôt surprise je dois dire je ne l’attendais pas sur ce genre de film, mais il s’en est plutôt bien sorti, même si elle ne m’a pas particulièrement marquée.
Acteurs :
Emily Blunt : j’aime bien son jeu en temps normal, même si je trouve qu’elle n’a pas encore eu de rôles qui lui ont permis d’asseoir sa notoriété. Ceci dit elle maitrise son personnage, les émotions transparaisse très bien à l’écran.
Luke Evans : son rôle à l’écran n’est pas exceptionnel mais pour autant il a une présence indéniable.
Edgar Ramirez : il porte très bien le rôle du psy, avec ce côté introspectif et mystérieux à la fois.
Conclusion : Pour être honnête, passé les premières 20 minutes de film et la présentation des 3 femmes, je me suis dit les 3 femmes représente chacune un calque que l’on pourrait superposer pour au final n’en faire qu’une qui se concentrerai dans le personnage de Rachel. Et puis au fil du film je comprends que les 3 histoires sont étroitement liées mais le mystère qui faisait le charme du film était de se demander si Rachel existait vraiment, si tout cela n’était pas qu’une illusion, qu’une vie fantasmée et qu’à la fin on découvre le pourquoi ou on contraire qu’on nous laisse dans le mystère. Mais rien de tout cela n’est arrivée, loin de là c’est la trame du triangle amoureux qui est utilisée pour un crime non pas passionnel mais juste une question de vengeance. Cela est dommage car la trame était intéressante, mais personnellement le croisement des vies constitue plus un sac de nœuds qu’une véritable complémentarité scénaristique.