Franchement pas emballant, ce film qui manque un peu d'intensité, malgré le contexte australien et la violence latente. Les deux jeunes acteurs s'en sortent bien, mais ils ne peuvent sauver le scénario de l'ennui qu'il suscite.
Smith s'inspire en fait très fortement d'un classique du Film Noir, "Détour" (1945) de Edgar George Ulmer et lui rend par ailleurs un hommage appuyé durant le film... Christopher Smith choisit une narration à double lecture en s'amusant avec la chronologie malheureusement le scénario s'avère cousu de fil blanc et très vite les maladresses du "héros" ne peuvent que se terminer d'une seule façon. Si la conclusion est devinée bien en amont les acteurs sont très bons, le système de narration garde son attrait et le film reste assez prenant. Site : Selenie
En dépit de quelques faiblesses du script dans le dernier tiers, cette solide série B séduit par son rythme, ses rebondissements, et son excellent casting. Même si ça n'est pas le meilleur film du réalisateur, on retrouve la patte de Christopher Smith dans quelques choix de montage originaux.
On ne peut pas reprocher à Christopher Smith de ne pas soigner ses scénarios, point assez remarquable de nos jours pour être souligné, sachant qu'il est aussi le réalisateur de ses films. Avec "Detour", il sort de son genre de prédilection qu'est l'horreur (à voir absolument ses "Black death" et "Triangle") pour nous proposer un bon thriller. Son originalité ne réside pas dans l'histoire en elle même qui est finalement très ordinaire, mais exclusivement dans la manière dont il nous la raconte. Christopher Smith nous mène complètement en bateau, mais je n'en dirai pas plus. Si toutefois l'ensemble est bon, j'ai quand même du mal à trouver cohérent certains éléments du scénario et je regrette un événement qui m'a semblé totalement bête et fait rire à la fin (spoiler: le gars qui se fait écraser par le camion en traversant la route sans regarder ). Dommage, sans ça "Detour" aurait été une petite pépite.
Après "black death", et les excellents "creep" et "triangle", Christopher Smith nous offre "detour". Cette fois il n'est pas question d'horreur mais d'un thriller en forme de road movie déjanté. Un jeune etudiant en droit s'acoquine avec une prostitué et un voyou pour aller descendre son beau père, qu'il juge responsable de la mort de sa mère, à Los Angeles. Le périple n'ennuie pas un seul instant et "detour" remplit parfaitement son rôle de divertissement. 4 / 5
Christopher smith nous livre un thriller où on avait l'habitude de le voir dans le film d'horreur de seconde zone. Sans être le thriller de l'année, détour de part son intrigue et sa réalisation nous retient l'attention et nous donne l'envie de découvrir le dénouement.
Si la conclusion est devinée bien en amont les acteurs sont très bons, le système de narration garde son attrait et le film reste assez prenant. A voir.
Tendu et manipulateur, le film propose également une narration originale et une réalisation dynamique. Malgré un twist correctement orchestré, l'ensemble s'avère un peu laborieux. Malin mais un peu vain.
Film sympathique, bien maîtrisé, avec une bonne intensité et une interprétation juste. Aucun temps mort, un puzzle volontairement désordonné qui se reconstitue petit à petit, cependant avec un dénouement un peu paresseux. Ce film vaut le détour, je sais c’est facile aussi !
Harper déteste son beau-père, responsable d’un accident qui a plongé sa mère dans le coma. Un soir, alors qu’il noie son chagrin dans l’alcool, il élabore un plan avec un voyou pour l’assassiner.
C’est une réalisation de Christopher Smith qui avait débuté sa carrière avec Creep (2005). Il en a aussi écrit le scénario.
Voici le second film que je regard dans le cadre du Festival du Vidéo Club organisé par CinéPop et dont je fais partie du Jury. Après la surprise Mustang, c'est une nouvelle révélation avec ce thriller.
Il ne faut pas longtemps pour remarquer qu'avec ce film, nous n'allons pas avoir un visionnage linéaire. Une scène dans un bar présente le concept de la séparation d'écran. Une méthode qui va être utilisée à plusieurs reprises pour créer un petit labyrinthe. Pas un de ceux dans lequel on se perd, mais plutôt où on a du plaisir à évoluer.
Un choix se met devant Harper, va-t-il accompagner le voyou pour tuer son beau-père ? Aucune réponse à cette question, en tout cas pas avant la fin, car on va avoir droit aux deux versions. C'est alors qu'on passera de l'une à l'autre de façon très fluide. A aucun moment ça ne devient brouillon, ce qui est remarquable. La fin captivante va permettre de tout remettre en ordre dans une grande conclusion.
Au-delà de ce concept, que j'ai trouvé palpitant, l'histoire va être prenante. La haine de ce fils envers son beau-père, le drame arrivé à sa mère, comment va-t-il se sortir de ce pétrin ? Les pistes sont nombreuses à explorer pour toujours garder un dynamisme.
Cela repose aussi sur des personnages à la hauteur. Harper par son vécu, et son côté angoissé constant, devient finalement assez attachant. Tye Sheridan assure d'ailleurs comme un chef. L'acteur que j'avais adoré dans Joe (2014) prend du plaisir dans ce type de rôle.
J'ai tout de même eu un coup de cœur pour le voyou. Il est très fort en caractères et va souvent s'imposer dans les scènes. J'aime le fait qu'il est toujours la bonne réplique pour faire mouche et choquer. Emory Cohen fait une performance remarquable.
Detour ,est un film réussi, maîtrisé, captivant, avec d'excellents acteurs. Un film qui, malheureusement, semble être passé assez inaperçu, qui aurait, sans nul doute, mérité une meilleure visibilité surtout quand Monsieur Smith est au commande...
Bon thriller en mode road trip dans l'ensemble... Une mise en scène et une narration vraiment originale... On nous présente à l'écran les choix ou chemins multiples que le protagoniste peut faire dans telle situation... En nombre de 2 ou 3 en général... Mais on ne sait jamais quel chemin il a vraiment pris à l avance... Par quel route, quel détour est t il passé ? Du coup le film est plein de petits rebondissements qui nous tiennent en haleine jusqu'à la fin où l histoire retombe enfin sur ses pattes...
Detour est un film assez sympa sur les choix et leurs conséquences. Du coup, on voit les deux trajets différents si le héros avait pris une autre option mais bizarrement on reste sur sa faim car le réalisateur a mis quelques scènes inutiles (le flic, la mine, etc...) et pas expliquées, ce qui gâche le bouclage..... enfin, le rebondissement est trop prévisible, comme si on ne s'y attendait pas..... sympa mais un peu bâclé....
Vu il y a qqs années, je suis retombé dessus par hasard en ayant oublié l'avoir vu. Donc, film mémorable? Et bien de toute évidence: non. On est clairement pas sur le niveau de Triangle par exemple, bien que le réal en reprenne le principe de narration éclatée, scindée, bref, malmenée, mais ce Detour demeure malgré tout intéressant et sympathique car astucieux et bien écrit, même si on devine assez vite de quoi il sera finalement question, mais comme l'atmosphère fonctionne, avec des personnages bien écrit, on se dit qu'on est bien dans ce Detour.