Derniers Avis : Marguerite - Page 5

Pas la peine de vèrifier le son de votre tèlèvision quand Catherine Frot se met à chanter dans "Marguerite". Nouvelle rèussite de Xavier Giannoli qui met en scène une passionnèe d'opèra à qui personne n'a jamais oser dire la vèritè sur sa voix! Sûrement par cupiditè, par lâchetè ou par mèchancetè! Le rèalisateur de "Quand j'ètais chanteur" et de "À l'origine" s'inspire d'une histoire vraie pour ce sixième long-mètrage, d'une milliardaire amèricaine, Florence Foster Jenkins, qui s'avère être un personnage de cinèma extraordinaire! Giannoli aurait pu faire un biopic (on sait que les biopics sont très à la mode dans le cinèma d'aujourd'hui) mais a prèfèrè que son imagination, aussi modeste soit-elle, s'empare de quelque chose de l'histoire en ouvrant le champ du romanesque et du cinèma! De plus, Xiannoli avait besoin de prendre les distances avec la rèalitè en resituant son action dans le Paris des annèes folles où l'èmancipation d'une femme prend une place importante et artistique! En cantatrice qui chante totalement faux, Catherine Frot trouve sans doute le plus beau rôle de sa carrière! Elle rèinvente cette voix complètement folle et hilarante, hors de proportion et dingue, et en même temps, on sent qu'il y a une dimension, une èmotion et une humanitè qui s'expriment dans cette folie! Dans ce rôle d'une genre totalement nouveau, elle bouleverse et, une fois encore, renouvelle son image de marque et remporte pour sa performance le Cèsar de la meilleure actrice 2016! Rècompense ô combien mèritèe! Quant aux seconds rôles, ils sont absolument excellents, vraiment : d'Andrè Marcon dans le rôle du mari à Denis Mpunga dans celui de l'homme à tout faire en passant par Michel Fau qui incarne un tènor ètonnant! Une vraie surprise...

Une grosse déception que ce "Marguerite", qui est pourtant joué admirablement par Catherine Frot. Les scènes de chant sont insupportables, ça va 5mn, mais là, c'est beaucoup trop, et je n'ai jamais réussi à me passionner pour cette femme naïve, généreuse, passionné par la musique, mais qui chante atrocement faux. Une déception.

C'est trop long ! L'histoire est cruelle est met mal à l'aise. On a hâte que cela se termine.
Pour le reste : c'est sûr que le scénario est original et plutôt bien joué. Certains personnages sont ambigus : le mari, le majordome, l'un des deux journalistes. Mais l'intrigue gagnerait à être simplifiée pour être centrée sur les rapports entre la chanteuse et son mari : a quoi sert l'anarchiste poète? A quoi sert la femme à barbe? Et la jeune chanteuse?

J'ai d'habitude tant de mal avec le cinéma de Giannoli, mais je dois reconnaître que Marguerite est une pure réussite scénaristique et cinématographique : tout est malin, fin, drôle et profond, sublimé par une mise en scène intelligente et en maîtrise.

Film passionnant, touchant et bien plus profond qu'il n'y parait.
La performance de Catherine Frot est à saluer mais les seconds rôles sont parfaits aussi.
Le seul bémol c'est la durée de ce long métrage. Un tantinet trop long...
A ne pas louper néanmoins

Ce film m'a complètement bouleversée. Catherine Frot est magnifique, une fois de plus, dans ce rôle. Quelle belle histoire d'amour

Très beau film mené avec beaucoup de réalisme, au lendemain de cette 1 ère guerre mondiale , dans cette société aristocratique qui a beaucoup de mal à oublier son passé...mais les événements intervenant dans ce film font la découverte d'une nouvelle vie d'un nouveau genre. Bravo!! à Catherine FROT et Ses acteurs qui ont bien rythmé ce film émouvant.

"Marguerite" est une histoire touchante, portée par une Catherine Frot impeccable. Le film est un peu long, une durée qui permet néanmoins de bien poser les personnages. Tout tourne autour de celui de la comtesse, entourée de sa cour qui n'ose rien lui révéler de son incapacité à chanter juste, et en particulier son mari blafard. Mais aussi de fréquentations plus ou moins bien intentionnées. On sourit parfois, par empathie pour la "cantatrice" dans des scènes de chant assez pathétiques. Le film permet également de s'immerger dans le milieu bourgeois des années folles, et d'avoir un aperçu de cette époque enchantée et insouciante.

« Marguerite » c’est avant tout Catherine Frot, remarquable de candeur… et de folie latente. C’est un film qui démarre bien, sous le sceau de la comédie, puis peu à peu voire même assez rapidement, la comédie s’associe au drame et le drame finit par être la dominante du film. Ce film est tragique à plus d’un titre : tragique est la voix de Marguerite ; tragique le fait qu’elle soit convaincue de chanter merveilleusement bien alors qu’elle chante horriblement faux ; tragique et à peine acceptable qu’elle ne s’en rendre pas compte ; tragique les membres du cercle qui jouent le jeu de l’hypocrisie ; tragique la honte du mari ; tragique l’impossibilité de lui dire la vérité ; tragique le fait de lui masquer toutes les dépêches où elle est vivement et légitimement critiquée ; tragique l’adultère du mari ; tragique de ne pas comprendre sa femme, de ne pas voir combien elle est seule, livrée à son monde, à sa passion, tout ce que comprend sa maîtresse ; tragique Lucien qui lui fait croire qu’elle chante admirablement bien pour mieux l’exposer aux rires cruels ; tragique sa prestation dans un cabaret avant-gardiste où elle massacre la Marseillaise devant d’anciens combattants ; tragique le majordome, personnage ambigu, mystérieux, lequel protège Marguerite pour mieux l’accompagner à sa perte. « Marguerite » est un film où l’on rit d’un rire embarrassé. Il y a des séquences où il est impossible de ne pas rire d’un rire franc, sincère et spontané. Oui, j’ai ri à certaines réflexions naïves de Marguerite. Comme j’ai ri au visage interloqué et subtilement et magistralement interprété par Michel Fau, son professeur de chant qui découvrait combien c’était inouï de voir Marguerite convaincue de bien chanter. Tous ces rires additionnés s’avèrent, avec le temps, malveillants. Un film qui pourrait vous mettre mal à l’aise. En effet, la force du réalisateur Giannoli est de nous placer au milieu de tous ceux qui maintiennent Marguerite dans l’erreur. Oui, quand le professeur de chant finit par craquer devant tant monstruosité vocale, il va pour tout avouer. Incroyable, je me suis surpris à penser : « Pourvu qu’il ne lui dise pas la vérité ! » Les plans contre champs m’invitent à être le complice du mari, le complice des membres du cercle, de l’entourage de Marguerite. spoiler: Il est trop tard pour lui dire la vérité. Tout comme le professeur de chant qui trouvera une autre parade.
Ce qui est limite acceptable, c’est le fait que Marguerite non seulement ne s’entend pas mais n’entend pas ses références comme les chanteuses qui se produisent dans son cercle. Ce qui est tragique enfin, aucune personne n’est sincère. Seul le copain de Lucien Beaumont, Kiryl semblait sincère. Son rire n’était pas une moquerie. Il voyait un délire artistique. Loin des canons classiques. Loin du moule. Marguerite annonçait à ses yeux une nouvelle façon de chanter, elle brisait les codes, elle avait sa propre signature, sa marginalité était son originalité. On disait de Renaud : « Tu chantes faux, mais tu chantes vrai ». C’est vrai aussi pour Marguerite. A voir et à écouter avec distance !

Une formidable prestation de Catherine Frot pour un personnage hors du commun dont elle incarne parfaitement la douce folie et la belle naïveté. Le film, en revanche, tire un peu en longueur et est assez quelconque.

Un bon film en soit. Ce qui m'a dérangé c'est l'écriture de certains personnages, pas Marguerite bien sur à la psychologie très intéressante jouée parfaitement par Catherine Frot, ni Georges qui protège Marguerite comme il peut mais la plupart des autres personnages. Que cela soit Atos, Lucien ou Hazel (jouée par une bien triste Christa Théret), ils ne sont pas au niveau. C'est d'ailleurs étonnant pour un film de cet acabit d'avoir des seconds rôles aussi faibles. Ce qui font que je ne suis jamais rentré vraiment dans ce film pourtant prometteur, dommage.

Une comédie dramatique superbement interprétée par Catherine Frot qui parvient à nous émouvoir, à nous faire rire grâce à ce personnage un peu déjanté, particulier, hors du commun.. L'ensemble est bon, parfois même très bon mais inégal. Certains passages sont plus faibles. Néanmoins voilà un film réussi !!

Original ! Catherine Frot se défend hardiment dans la médiocrité inconsciente de son personnage. La restitution de l'époque est sans équivoque et l'actrice partage avec nous la sincérité de son personnage sous les yeux écarquillés de son mari. Une belle réussite, fou, excentrique et sincère. spoiler: Le final est à la fois tendre et machiavélique !
A découvrir, c'est un rare bijou d'une époque révolue.

Un psycho-drame plutôt qu'une comédie dramatique va se dérouler sous nos yeux. Catherine Frot est magistrale dans le rôle de cette femme fortunée qui s'est mis en tête de devenir une cantatrice, mais malheureusement la voix ne suivait pas, car elle chantait atrocement faux.
On y voit la méchanceté humaine, l'hypocrisie y transpirer à grosses goûtes.
J'ai trouvé ce film en réalité très triste.
Une histoire pas singulière et dire que cette femme a existé.

Un film bien long pour une farce qui tient en 15 minutes. C'est assez gros, ridicule et lourdingue mais ce n'est pas mal interprété. Les grosses ficelles narratives et la répétition des mêmes effets comiques en feraient presque un film pour enfant mais avec 1h de trop pour le genre. Un avantage : on révise les classiques du classique. De fait sans pouvoir les apprécier...