Avis : Le Grand Bain - Page 3

Très belle philosophie Sur la vie mais aussi la solidarité qui permet de relève son estime de soi . Beau film émouvant et attachant .

Gille Lellouche réussit à nous fabriquer un "feel good movie" de très bon aloi et plein d'amour tout en rassemblant un ramassis de personnages à la dérive, maltraités par la vie, et proches de la noyade sociale. Dans un cadre peu propice à la romance - une piscine - sur une épreuve improbable - l'engagement d'une équipe de bras cassés dans une compétition internationale de nage synchronisée -, le réalisateur nous présente peu à peu, une galerie de dépressifs et autres ratés que l'on a envie de serrer dans nos bras, tant ils sont tous, peu ou prou, sympathiques. Mentions spéciales à Guillaume Canet, Mathieu Amalric et Jean-Hugues Anglade qui tirent un peu la couverture à eux, leurs rôles étant plus développés. Cependant, tout le casting mérite nos félicitations et notamment les trois femmes interprétées par Marina Fois, Virginie Efira et Leila Bekhti, dont la force de caractère cache souvent des faiblesses difficilement surmontées. Le rire couvre le malaise que l'on ressent devant les situations critiques très bien vues, de la famille peu empathique au désordre ressentie par l'entourage de ces naufragés de la vie.

Le film met pas mal de temps à se mettre en route mais cela vaut le coup d’attendre car il y a de nombreuses histoires en parallèle qui méritent d’être racontées. On pense forcément à un « Full Monty » remis au goût du jour. L’histoire s’attache à des hommes qui ont perdu individuellement l’estime de soi et surtout l’estime des leurs et qui vont, grâce au collectif de cette troupe de natation synchronisée masculine, refaire surface. Il est dommage que deux hommes de ce collectif soient sous-exploités et leur histoire juste effleurée. Néanmoins, on oublie tous ces petits défauts en voyant un épilogue vraiment enthousiasmant et qui fait vibrer.

Une vraie réussite!! Un film loufoque, émouvant et drôle!! Je ne m’attendais pas à tant de délicatesse et de bienveillance de la part de Gilles Lellouche , que j’aime bien part ailleurs mais dont je n’attendais pas un film de ce genre.
La pléiade d’acteurs ne se marche pas sur les pieds, ils sont tous super et touchants et drôle ! Mention spéciale à Philippe Katerine, toujours aussi lunaire et attachant, à Mathieu amalric qui s’intègre parfaitement à l’équipe et à Virginie Efira, toujours aussi subtile et touchante, je l’adore!!
Un vrai feel good moovie réussi !! C’est rare en france! A ne pas rater.

Le grand bain c'est l'histoire de sept hommes et de deux femmes , tous accablés par la vie , que se soit par la solitude , le rejet , la tristesse , la maladie , l'amour etc .. et qui vont retrouvés un semblable de vie et d'espoir autour d'une compétition de natation synchronisé qui va les unir les uns aux autres ... Beaucoup d'émotions , beaucoup d'humour , une belle leçon de vie et une panoplie d'acteurs aussi bon les uns que les autres ; une réussite ! 17/20

On entend beaucoup parler du nouveau film de Gilles Lellouche, son second derrière la caméra après « Narco » en duo avec Tristan Arouet, donc le premier seul à la réalisation si l’on excepte l’un des segments du films à sketchs « Les Infidèles ». En bien et à raison. Outre son impressionnant casting, « Le grand bain » est une réussite, une œuvre qui ne se la raconte jamais mais qui raconte quelque chose de sincère avec brio et simplicité. C’est un film plein de bons sentiments (toujours profonds et beaux mais jamais niais) qui nous présente des tranches de vie de la plus charmante des façons. Entre rires et larmes, entre tristesse et joie mais toujours avec beaucoup d’amour pour ses personnages, l’acteur sait à merveille chouchouter ses comédiens et leurs personnages, certainement parce qu’il est lui aussi très souvent devant la caméra.

On peut toutefois relativiser l’extrême, poussif même, emballement critique général. On entend dire un peu partout « meilleur comédie de l’année » voire « meilleur film de l’année ». Si « Le grand bain » est une franche réussite sur beaucoup de points, ces termes semblent un peu exagérés car le long-métrage n’est pas exempt de quelques défauts. D’abord, on a un peu de mal à se mettre dans le bain, c’est le cas de le dire. Les vingt premières minutes sont un peu laborieuses et ternes, il y règne une sinistrose ambiante à tel point qu’on se se demande si on ne s’est pas trompé de film. Heureusement, cette impression va se gommer de plus en plus, « Le grand bain » devenant de plus en plus aimable et lumineux. Ensuite, Lellouche a parfois du mal à se départir d’une certaine monotonie dans le montage qui l’oblige forcément à alterner séquences de groupes suivies de séquences avec chacun des protagonistes seul et ainsi de suite, ce qui s’avère une constante difficile à éviter pour les films de groupe. Enfin, ce n’est pas vraiment un défaut mais un constat, il y a quelque peu tromperie sur la marchandise. En effet, on ne rit pas aussi souvent qu’espéré ici. On est plus dans une chronique sociale qui alterne tendresse et humour que dans une franche comédie. La promotion du film s’est focalisée sur les scènes les plus drôles du film de manière un peu hypocrite. En l’état, on rit pas mal grâce aux prestations d’une Leïla Bekhti savoureuse et totalement à contre-emploi et de Philippe Katerine dont le côté loufoque n’a jamais été aussi bien employé. Et, à moindre mesure, Poelvoorde qui reste plus dans son registre habituel. Sinon, ce « The Full Monty » à la française ne se vautre pas dans la franche rigolade et c’est tant mieux.

A part ça, « Le grand bain » est un film populaire dans le bon sens du terme, un film qui s’adresse à tous et surtout un film qui fait du bien. On sort de la salle avec le sourire aux lèvres et content d’avoir passé ces deux heures qui filent à vitesse grand V avec cette bande de pieds nickelés. Des hommes qui vont retrouver le sens de la vie et le bonheur grâce à une discipline mais surtout à l’esprit d’équipe. Malgré le nombre important de personnages, Lellouche parvient à donner ses petits moments à chacun. Hormis Mélanie Doutey et l’acteur sri lankais (le personnage inutile du film), tous sont parfaits et personne ne tire la couverture vers lui. Guillaume Canet a d’ailleurs un rôle étonnant qui lui va comme un gant. Quant à la réalisation, elle est en totale adéquation avec le sujet (toute la dernière partie en Norvège, dont la compétition finale, est impeccablement mise en scène) et on perçoit que Lellouche a du goût que ce soit dans les cadrages ou les mouvements de caméra. On apprécie également des dialogues très bien écrits et des répliques qui pourraient devenir cultes. Fédérateur, maîtrisé, loin du simple film de potes et juste jusque dans son approche sociale, c’est définitivement un petit coup de cœur qu’il serait dommage de rater. Une réussite à l’image du meilleur des success story ou des comédies sociales à l’anglaise.

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Dès que j'ai entendu parler de ce film et que j'ai vu la bande annonce, j'avais vraiment hâte de le voir.
Chose enfin faite.
Alors je l'ai trouvé très bien, aucun souci, cependant je ne mets que 4 étoiles et pas 5 étoiles car j'ai trouvé le début, précisément toute la première heure plate, terne, morne, lente.
C'est pour placer les personnages, le contexte mais c'est vraiment pas folichon et on s'ennuie ferme.
A partir de la deuxième heure, quand les mecs sont "pris en charge" par la femme handicapée, cela est vraiment beaucoup mieux et vraiment plaisant.
On a bien fait connaissance avec les personnages, le style du film, et on est de tout coeur avec eux.
Chaque personnage est en échec sur certains plans de vie (famille, boulot...) et en souffrance mais ils sont humains et sont motivés pour participer à la compétition.
Comme je le disais, la deuxième partie du film est vraiment très bien, bien percutante et drôle.
Aussi la fin est absolument géniale sur tous les plans.
C'est un film, malgré un début très poussif, qui est vraiment humain et émouvant.

AVANT PREMIÈRE (en présence de l'équipe du film) - Présenté hors compétition au Festival de Cannes 2018, Le Grand Bain est le premier long-métrage en solo pour le comédien Gilles Lellouche (en ne comptant pas Narco et Les Infidèles) et ainsi la première comédie de la rentrée ! C'est une comédie chorale équipée d'une grosse distribution d'acteurs dont il aborde la natation synchronisée masculine. Un groupe d'hommes ont pris une habitude à la fin de la journée : participer à des cours de synchro afin de faire libérer en quelque sorte les mauvaises ondes et principalement de pouvoir s'exprimer autrement. Ces âmes masculines sont torturées en possédant diverses problèmes spoiler: (que se soit dans la vie de famille, dans la vie de couple, au travail ou encore à la dépendance)...
Ils vont essayer de les affronter ensemble ! Une réalisation de Lellouche pertinente avec des prises de vues habiles en particulier spoiler: - les séquences de natation synchronisées lors du championnat en Norvège -
qui sont superbes, ajoutant à cela, un jeu de lumière séduisant. Mention spéciale à cette spoiler: brillante introduction
qui deviendra culte au fil du temps ! Lellouche soigne ses plans aux petits oignons accompagnée d'une bande sonore très plaisante spoiler: des années 80
rappelant la jeunesse du public . Et le plus important est que tout le monde a sa propre place au sein de l'histoire ! Philippe Katerine, Benoît Poelvoorde et Alban Ivanov apportent pas mal d'humour à l'ensemble dont une scène se révèle hilarante spoiler: - celle où ils veulent voler des équipements de plonger dans un supermarché, le fameux plan Renard selon Poelvoorde -
les répliques fusent ! Quelques moments d'émotion provenant d'un Guillaume Canet, ayant une composition complexe et souvent spoiler: détestable
pour les spectateurs mais son personnage évolue au fur et à mesure du long-métrage. Mathieu Almaric est plutôt la bonne surprise du Grand Bain, à contre-emploi de ces drames qu'on est récemment vu. spoiler: Il joue même à Candy Crush... !
Du côté des femmes, elles sont toutes belles et merveilleuses ! Avec une Virginie Efira très douce et attachante, a contrario de Leila Bekhti qui a un sacré tempérament... Et Marina Fois s'avère moins hystérique que dans les comédies de Martin Bourboulon. Pour une durée de deux heures de projection, Le Grand Bain s'en tire très bien. On n'y trouve aucune baisse de régime et, pour info, le réalisateur nous a confié lors du débat, que son film se tenait au départ sur 2h40 ! La morale de l'histoire est avant tout, de se connaître soi-même et d'apprendre aussi à connaître les autres, s'entraider et être tolérant. « Un rond rentre dans un carré ! » Finalement. Tout cela pour vous dire que Le Grand Bain est une comédie aquatique à la française très charmante, alliant le rire et l'émotion d'une certaine efficacité. Un véritable coup de cœur !

On tient tout simplement à mon sens avec "Le grand bain" la meilleure comédie française de l'année. Tous les éloges qui accompagnent la sortie de ce film sont amplement mérités, non pas parce qu'il est parfait loin de là mais car il représente bel et bien le vent de fraîcheur que l'on pouvait espérer. Enfin une comédie française qui comprend l'importance de soigner sa mise en scène, Gilles Lellouche n'invente rien mais se montre étonnamment ambitieux et juste dans le choix de ses mouvements de caméra et la composition de ses cadres. Pour son premier film en solo, Lellouche aurait pu choisir la facilité mais il prouve au contraire qu'il mérite l'énorme budget qui lui a été accordé en se montrant très habile dans sa manière de lier le comique au pathétique. Ainsi, le long-métrage se montre aussi habile quand il s'agit de faire rire le spectateur que quand il s'agit de l'émouvoir. Les personnages masculins comme féminins sont très bien composés, on s'y attache facilement car ils font face à des problèmes personnels communs qui ne disparaissent pas par magie au fil du long-métrage et qui contribuent à les rendre réels aux yeux du spectateur. Beaucoup de séquences provoquent ainsi le rire et une forme de tristesse chez le spectateur (la scène du restaurant avec Philippe Katerine), Lellouche expose au travers des personnages les différents problèmes de notre société qu'il tourne ensuite en dérision avec beaucoup d'irrévérence. "Le grand bain" est un vrai feel-good movie dont l'énergie m'a totalement emporté si bien que j'ai vite oublié les quelques longueurs et maladresses d'écriture pour me plonger pleinement dans cette comédie qui risque de devenir culte d'ici quelques années.

une bande de Quadra dépressifs se lance dans un "Rasta Rocket" aquatique , mais hélas on ne pleure pas a la fin et on ne rit pas pendant.c'est un fil d'une tristesse et d'un ennui épuisant. comment expliquer le "déprime" était une idée plutot réjouissante mais cette idée fait un grand plouf dans une piscine sans eau. le scénario est plat , les dialogues insupportables, vraiment beaucoup de vagues pour un si piètre résultat.

Très decue par ce film. Pendant un bon bout de temps la sane rit pas du tout. Quelques gags par la suite mais rien d’original. Situations basiques et scénario banal. La vulgarité constante finit par lasser.

On apprend d'abord à connaitre chacun des protagonistes, petit à petit, par petites touches, chacun des personnages ayant ses failles et ses fêlures. Gilles Lellouche signe un film empreint de mélancolie, de plaisir, d'amour et de rêve avec en prime une autodérision jouissive et savoureuse des acteurs. Bien que Lellouche ait dû omettre que ces pieds nickelés de la natation synchronisée sont bel et bien des quadras qui ne sont pas des sportifs de haut niveau, le cinéaste offre une histoire de tous les possibles, un peu de poésie dépressive entre réalité psycho-sociale et délire loufoque qui ne manque jamais de croquer des personnages qui restent tous émouvants. A voir à revoir et à conseiller.
Site : Selenie

Comment ce film d'une nullité rare peut-il avoir autant de bonnes critiques ? Il n'y a pratiquement pas d'histoire, ce n'est ni drôle ni émouvant, les acteurs jouent mal, les dialogues sont insipides. Il est rare de tant s'ennuyer au cinéma. Je me suis laissée convaincre par les critiques excellentes mais absolument pas justifiées. A fuir ! Je crois qu'on s'ennuie moins devant un épisode de Joséphine ange gardien.

Malgré un début paresseux et poussif, l'histoire est très intéressante et touchante.
On montre bien les blessures, les fêlures et les échecs de ces hommes qui, grâce au groupe, à la compétition, vont pouvoir se faire du bien, s'entraider, se motiver, dépasser leur souffrance.
C'est très bien vu.
Certaines scènes sont particulièrement drôles et la musique des années 80 est géniale (les deux chansons "Everybody wants to rules the world" au tout début et "Easy lover" pendant la compétition finale).
Ce film est un "film good movie" comme on dit.

Un comédie enjouée mettant en scène et en perspective quelques personnages cabossés par la vie. Un ton irrévérencieux parfois, des répliques caustiques souvent, des situations qui ont toutes les chances de rester cultes. Le (bon) rythme, les (bons) acteurs, le (bon) fil conducteur : tous les ingrédients y sont pour une comédie qui, foi de box-office, va trouver son public par le bouche à oreille. Seuls quelques grincheux adeptes d'un cinéma aussi intello qu'il est peu populaire y devront à redire : c'est à dire une minorité.