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    Le Cercle Rouge
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    bobmorane63
    bobmorane63

    155 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2015
    Un classique du polar Français, un chef d'oeuvre de Jean-Pierre Melville !! Tout commence par trois personnages, d'abord une évasion spectaculaire d'un détenu d'une cabine d'un train échappant à un commissaire de très bonne réputation qui sonne l'alerte dans la région fouillant les véhicules et une chasse à l'homme avec plusieurs policiers et des chiens. D'un autre coté, un prisonnier en liberté reçoit l'offre d'un batonnier de faire un vol de bijoux contre une grosse somme d'argents et risqués, il règle ses comptes sur son passé à sa sortie et prend dans son coffre le fugitif qui ne se connaissent pas fuyant les fouilles et les réseaux policières. Ils prennent avec eux un as du bidouillage de hold-up pour monter le coup et le commissaire, très futé et très rusé, recherche le cavaleur et ses complices. Jean-Pierre Melville signe un long métrage de main de maitre alliant le spectaculaire et la froideur avec une mise en scène parfaitement maitrisé, un scénario et des situations sans fausse note, beaucoup de silences qui sont le contraire d'ètre ennuyeux et de grands acteurs qui s'approprient leurs personnages sur mesures, Bourvil, pour son dernier role dans la peau d'un commissaire à contre emploi étonnant, Alain Delon en gangster grandiose, Gian Maria volonte superbe et Yves Montand excellent dans un second role. Une référence du genre.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 814 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2012
    Porter la moustache, il faut oser, ça ne va pas à tout le monde, et quoiqu'on puisse penser de Delon (et ses idées politiques, de son comportement qu'il a pu avoir récemment), c'était (je mets ça au passé j'espère qu'on me pardonnera) un putain d'acteur, déjà pour porter la moustache ça qu'on le prenne pour un clochard mais surtout parce qu'il dégage quelque chose même si son visage ne laisse transparaître aucune émotion, on appelle ça la classe je pense. Ce mec est le charisme incarné.
    Bon il faut dire que je n'ai pas commencé la filmographie de Melville par ses films les plus connus, et bon petit à petit j'ai quand même vu quelques uns de ses films mais si je les ai tous apprécié, le seul que j'avais adoré c'était le samouraï, et aujourd'hui le cercle rouge vient le rejoindre.
    Alors je serai peut-être un poil moins élogieux sur le cercle rouge que sur le samouraï parce qu'il y a quelques trucs qui me gène, que je ne saurai forcément expliquer mais je trouve que lorsque Montand prépare ses balles il y a des raccords un peu bizarres, je ne sais pas si c'est fait exprès mais je n'aime pas trop, ou bien la fin qui m'a laissé complètement sur ma faim.
    Enfin c'est détails parce que le film est vraiment bon, alors comment parler de ce film sans parler de la scène du casse, d'ailleurs j'étais un peu dessus que le spectateur ne soit pas plus témoin de la préparation du casse, enfin bon, on s'en passe très bien aussi, mais putain ce casse, ce silence oppressant, c'est juste magistral, stressant au possible, c'est pour moi la meilleure scène de casse que j'ai pu voir de ma courte vie.
    Après le film est extrêmement plaisant, déjà le film est plutôt long et à aucun moment l'ennui ne guète, et pourtant dieu sait qu'il ne se passe pas grand chose, on est en compagnie de ces personnages ultra charismatiques, taciturnes (putain ça fait du bien d'avoir des héros qui ferment leur gueule et qui s'expriment sans parler de temps en temps, surtout dans ce genre de film, leur charisme n'en est qu'augmenté), et rien que c'est un régal pour les yeux.
    C'est vraiment un petit bijou, rien à redire là dessus il n'a pas volé sa réputation.
    Je trouve juste la fin un peu rapide, enfin rien de grave.
    Du grand cinéma. Il me reste maintenant à voir l'armée des ombres.
    stebbins
    stebbins

    459 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2010
    Polar implacable et minutieux signé Jean-Pierre Melville, Le Cercle Rouge est le film à thèse des destins croisés, un sommet de mise en scène rassemblant quatre personnages purement archétypaux : un truand flegmatique, un évadé pittoresque, un ancien flic alcoolique et déchu ainsi qu'un commissaire tenace... joués respectivement par Alain Delon, Gian Maria Volonte, Yves Montand et Bourvil. Le chef d'oeuvre de Melville est tel un ballet sans musique, une leçon de cinéma dans ses moments les plus brillants doublée d'un objet de culte aux scènes d'anthologie multiples. Après une délicieuse ouverture quasiment muette - mais sonore - dans un train de province les objectifs scénaristiques se mettent en place, doucement mais sûrement, au gré des rencontres déterminantes entre les quatre protagonistes. La scène du cambriolage, particulièrement exemplaire, est un monument d'écriture et de découpage d'une modernité assez désarmante : la séquence atteint un degré rare de perfectibilité, Jean-Pierre Melville y associant sa maîtrise du rythme à celle de sa concision narrative. Peut-être la plus grande réussite du cinéaste, du moins son film le plus ample et le plus efficace. Un chef d'oeuvre.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    362 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2014
    "Le Cercle Rouge" est un film que je voulais absolument revoir depuis un moment, je l'avais un peu regardé du coin de l'œil à une époque et je n'avais quasiment rien retenu. Ce film de Melville sorti en 1970 raconte l'histoire d'un trio composé d'un prisonnier en cavale (Gian Maria Volonte), d'un truand marseillais (Alain Delon) et d'un ex flic (Yves Montand) préparant le casse d'une bijouterie de luxe, le commissaire Mattei (Bourvil) tentera de les coincer coûte que coûte. Un polar noir et froid à la française, à la réalisation très sérieuse et maîtrisée, presque austère. Le casting est alléchant, Bourvil dans un de ces seuls rôles dramatiques (son avant dernier film avant son décès), Alain Delon dégageant un charisme naturel (même avec une moustache) et Yves Montand, qui rien que par sa présence glorifie la mise en scène. Le film a pour particularité de ne contenir quasiment aucune musique d'ambiance, un parti prit audacieux, rendant certaines scènes contemplatives, au service de l'interprétation (comme celle du casse, sans aucun son pendant près d'un quart d'heure). Au delà de ça j'ai trouvé les dialogues un peu trop monocordes, même avec la qualité d'écriture, on en perds un peu en degré d'immersion. Mais de manière globale c'est un bon polar, je ne cache pas tout de même que je m'attendait à mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Honnêtement, je ne m’attendais à être aussi déçu. Le film est considéré comme l’un des meilleurs polars du cinéma français, pour ma part il m’a laissé de marbre. Tout d’abord à cause du rythme, au début je comprends que le réalisateur veuille posé l’ambiance, les personnages et leurs situations. Mais ensuite, on n’a jamais ce petit élément déclencheur qui fait qu’il ait une réelle dynamique du côté flic comme du côté voyou. La mise en scène est techniquement parlant de bonne facture, on a d’excellents plans et le travail sur la lumière et l’obscurité est excellent. Toutefois, il est clair que le temps à fait son œuvre sur ce film. Le montage et quelques transitions sont parfois trop hachurés.

    Le silence pesant est à la fois une qualité et parfois un défaut dans ce polar. Je m’attendais à un peu plus de dialogues . Je pense que Michel Audiard aurait du être engagé comme dialoguiste pour ce long métrage. On aurait eu quelque chose de vraiment mythique et unique, car les dialogues sont très importants dans ce genre là et les différents milieux qu’il traite. J’attendais des répliques qui claquent dans les oreilles de la part de ce trio. Mais après, le côté froid et épuré de Melville est bien là, donc soit on aime ou pas.

    On continue de parler de l’écriture avec l’histoire, qui est dotée de qualités, mais aussi de quelques défauts. Commençons par les bonnes choses, j’ai trouvé intéressant la rencontre entre les deux voyous ainsi que celle qu’ils ont avec l’ancien flic Jansen (Yves Montand). C’est original et dans l’ensemble c’est bien amené. La facette « flic sous-marin » du commissaire Mattei est bien intéressante. La scène du braquage est bien conçue même si elle a légèrement mal vieillit. En dehors de ça, rien de bien exceptionnel. Les péripéties sont légères et classiques, ce qui ne donne pas le déclenchement tant attendu. Il y a également quelques incohérences, notamment sur sur barrage laxiste de la part des forces de l’ordre ou encore l’arrivé de Vogel à la fin. Bref, je suis déçu par la plume de Melville sur ce coup là.

    La musique du film correspond au genre, mais elle est parfois ajoutée à des moments où justement le silence et les mots sont importants (exemple : la scène où Vogel sort du coffre).

    Au niveau des décors et costumes, ça colle parfaitement à l’époque. La photographie d’Henri Decaë est dans la même veine que celle pour « Le Samouraï », à la fois grisonnante et bleutée.

    On ressent l’influence du cinéma américain chez Melville, comme pour chez Verneuil et Corneau. Sauf que pour notre film du jour, je trouve qu’il y a une espèce d’inadéquation entre le fond et la forme. Le cinéaste tente le mélange de l’intensité dramatique du « Deuxième souffle » et la froideur du « Samouraï ». Personnellement, je trouve que cela ne fonctionne pas.

    Retrouvez notre critique complète et détaillée sur notre blog
    Fabien S.
    Fabien S.

    458 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2020
    Un chef d'oeuvre qui réunit Alain Delon, Bourvil et Yves Montand dans un long-métrage policier à l'ancienne.
    flushroyal
    flushroyal

    25 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    Difficile de donner un avis sur un tel classique. J'ai tellement attendu de voir ce film que j'en attendais peut être trop justement. En effet, l'histoire en elle même m'a laissé sur ma faim. Sur le plan de la mise en scène, le film est indéniablement fascinant. Les premières minutes sont véritablement hypnotisantes et la première partie ( qui repose sur une simple traque d'un évadé en cavale ) contient de grands moments d'intensité. Le style de Jean-Pierre Melville, très visuel et peu bavard, a un vrai pouvoir d'attrait. Le film est également fascinant par ses personnages qui ne sont que de simples enveloppes dont se sont accaparés ces grands acteurs. Bourvil, dans un contre-emploi ( le rôle était à l'origine pour... Lino Ventura ) et pour ce qui est malheureusement de son ultime apparition à l'écran, est impérial. Yves Montand est également excellant dans le rôle d'un ancien flic rongé par l'alcoolisme et qui parvient à sortir de sa léthargie. Quant aux deux voyous, Melville a finalement choisi les non des moindres Alain Delon ( celui de l'épôque, celui qui ne jouait pas la star mais se muait véritablement dans ses rôles ) et Gian Maria Volonte que l'on a vu dans la célèbre trilogie des dollars de Sergio Leone. Les personnages évoluent en parfaite symbiose dans cette sombre histoire de fatalité qui contient des plans fascinants. La photographie confère également beaucoup à l'atmosphère très personnel et sombre que le metteur en scène insuffle. Ou est ma réserve donc ? Et bien dans le scénario lui même, qui peut se résumer en quelques lignes et qui est très simple et sans surprises. On sait toutefois que la spécialité de J-P Melville était selon ses termers de « dilater » des histoires d'apparence courte et simple. Ce qu'il fait avec un talent sans pareil dans son genre.
    selenie
    selenie

    5 460 abonnés 6 022 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2007
    Sans conteste l'un des 2-3 meilleurs films policiers français. La perfection du jeu des acteurs (casting impeccable et Bourvil impressionnant dans son dernier rôle), la précision chirurgicale de la mise en scène (Melville est le plus grand avec Carné) et un scénario beaucoup moins simple qu'il en à l'air font de ce polar un exemple de ce qui existe de meilleur dans le cinéma. La perfection existe en voici une preuve !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 010 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2018
    Après la rupture de style imposée avec « Le samouraï », Melville pousse encore plus loin son ascèse cinématographique avec « Le Cercle Rouge ». Comme pour « Le samouraï » un précepte japonais donne de manière très précise la clef de lecture du travail de Melville ; selon Bouddah : « Quand des hommes, même s'ils s'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents. Au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. ». Ici c’est clairement le déterminisme et la fatalité qui obsèdent Melville qui croit que chaque être possède son propre destin auquel il ne pourra échapper quelque chemin qu’il emprunte au hasard des évènements. Pour sa démonstration, le réalisateur dont c’est l’antépénultième film, revient au polar après l’intermède résistant de « L’armée des ombres » pour ne conserver du genre que les emblèmes fondateurs comme le flingue ou les bars de nuit . Dans le cercle rouge , Corey (Delon), Vauchel (Maria Volonté), Jansen (Montand) et Mattéi (Bourvil) vont se retrouver pour l’explication finale et ce que nous narre Melville c’est leur chemin jusqu’à cette issue inéluctable pressentie à plusieurs reprises à l’entame du film. La gravité du propos n’autorise aucun des artefacts habituels du polar à la française des Becker , Grangier ou Verneuil. Pas de petites pépés ou prostituées au grand cœur mais uniquement des hommes appliqués à remplir leur fonction, flics, indics ou bandits. On peut pointer du doigt plusieurs invraisemblances scénaristiques qui s’effacent vite devant l’acuité du propos général. Pour appuyer celui-ci, Melville aidé de son chef opérateur Henri Decae, place ses héros, morts en sursis, dans des décors d’une froideur absolue et le plus souvent désertiques loin du Paris animé et canaille des années 50. Si cet ascétisme de la mise en scène peut rappeler par certains côtés la démarche de Bresson , Melville qui s’exprime dans le cinéma de genre a toujours estimé que seules des stars de premier plan pouvaient assumer l’énorme charge icônique de ses personnages à la condition sine qua non qu’elles puissent accommoder leur jeu au minimalisme requis. Delon fort de son expérience du « Samouraï » élève encore d’un cran son jeu dans l’underacting cher à Melville. Bourvil qui porte déjà sur lui le masque de la mort constitue la révélation du film même si on le savait depuis « Le miroir à deux faces » capable de rompre avec le comique naïf qu’il porta en étendard tout au long de sa prolifique carrière d’acteur et de chanteur. Le reste du casting est à l’avenant y compris Montand dont on sait que la mesure n’était pas la marque de fabrique de son jeu d’acteur. Du très grand art qui a seulement 53 ans amenait le réalisateur au firmament du cinéma français. Ce pessimisme absolu devait sans doute avoir des retentissements importants sur l’intégrité physique de cet homme anxieux et perfectionniste car le mauvais accueil reçu par son dernier film « Un flic » lui sera fatal. On ne saura jamais quelle trajectoire auraient pris sa filmographie et par ricochet celle de Delon sans cette disparition précoce. Il nous reste une dizaine de chefs d’œuvre. Combien de réalisateurs français peuvent en revendiquer autant ? Cette carrière météorique sans pratiquement aucune tâche ou concession a fait de Melville l’emblématique référence de réalisateurs aussi disparates que Corneau, Tarentino ,To ou Woo. Un juste retour des choses.
    Xyrons
    Xyrons

    603 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2010
    Le cercle rouge est un très bon film de Jean-Pierre Melville. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé et intéressant, le film est captivant du début à la fin et les acteurs comme Alain Delon, Bourvil ou encore Gian Maria Volonte sont très convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à voir…
    Incertitudes
    Incertitudes

    172 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2010
    Le Cercle Rouge est peut-être le meilleur polar français qui soit avec Le clan des siciliens sorti à peu près à la même époque. Derrière la caméra, Jean-Pierre Melville qui inspirera pas mal de réalisateurs actuels comme Tarantino ou John Woo. Melville, une personnalité trouble. L'homme au chapeau de cow-boy et aux lunettes noires, détestable et mégalo selon José Giovanni qui travaillera avec lui sur Le deuxième souffle, et qui se fâchera avec tous ses collaborateurs. Devant la caméra, un trio d'acteurs indémodable. Delon, Montand, et Bourvil alors qu'au préalable c'était Ventura/Meurisse/Belmondo qui étaient envisagés. Bourvil, qui pour la première fois verra apparaître son prénom au générique, dans un rôle plus grave qu'à l'accoutumée, malade d'un cancer des os, décédera à 53 ans en septembre 1970 un mois avant la sortie du film. Lorsqu'il tourne Le Cercle Rouge, il lui reste 6 mois à vivre. Pessimiste voire même amer : "tous les hommes sont coupables, ils naissent innocents mais ne le restent pas très longtemps". Un film d'hommes décrira Melville. Il est vrai qu'il n'y a pratiquement aucune femme. Style épuré, pas de course-poursuite, peu de dialogues. En cela le casse de la bijouterie place Vendôme est un modèle du genre. A peu près 25 minutes sans que les protagonistes, Delon, Gian Maria Volonte et Montand n'échangent une parole. Magistral.
    Akamaru
    Akamaru

    2 807 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2008
    Jean-Pierre Melville,immense cinéaste,a pondu son testament avec "Le cercle rouge":ce précurseur de Tarantino et de Woo,s'est distingué par sa maitrise insolente de la mise en scène,ou le statisme apparent dissimulait la tempète sous un crane.Ou comment une bande de truands paie au prix fort la détermination d'un flic solitaire et zélé.Des personnages masculins,extremement forts,en marche vers un funeste destin.On le sait dès le début,et pourtant on marche à fond.Très typé fin 60's,le cinéma de Melville est pourtant intemporel,car il brasse des thèmes humains(la vengeance,la peur,l'intimidation,la virilité...).Montand est géant,Delon magnétique,Bourvil incandescent,Volonte intense.Alors,en effet l'action est lente,mais l'immersion est totale.On s'incline devant le maitre,et on dit bravo.Tout amoureux de cinéma appréciera à sa juste valeur l'hommage.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    219 abonnés 2 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2016
    Une réussite magistrale pour Melville que ce polar réunissant une palanquée d'acteurs au sommet de leur art. Avec des lenteurs calculées et une mise en scène d'une précision chirurgicale, il multiplie les temps forts avec le même sens de l'usage du silence que dans le Samouraï. Des séquences oniriques inoubliables (cf Montand et son délirium tremens), un Bourvil totalement à contre-emploi et proprement génial, une atmosphère pesante et mélancolique distillée avec talent: le Cercle Rouge demeure un sommet du genre.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2017
    Quintessence du film noir, Le cercle rouge, avant-dernière œuvre de Jean-Pierre Melville, est un bonheur de tous les instants. Chaque plan, chaque séquence révèle la maîtrise absolue du génial cinéaste qui déployait ici une fois de plus tout son talent. Pas étonnant que son cinéma ait été source d'inspiration pour tant de réalisateurs contemporains. Et quel plaisir de retrouver, réunis, les superbes Alain Delon, Bourvil, Yves Montand et Gian Maria Volonté. Un chef-d'œuvre taiseux et inspirant.
    Santu2b
    Santu2b

    216 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2010
    Un classique de chez les plus grands classiques dont on ne se lasse pas de revoir. Pour son avant dernier film, Jean-Pierre Melville signe un superbe long-métrage sur les ravages de la fatalité porté par d'excellents comédiens. On peut surtout saluer la grande prestation de Bourvil dans un rôle à contre-emploi et dont c'est malheureusement le dernier film. Delon, Montand et Volonte sont eux aussi impeccables. On ne peut pas prétendre connaitre le polar à la française sans avoir vu "Le Cercle Rouge". On voit que ce sont surtout les personnages masculins qui sont mis en avant ; des hommes divisés qui finiront par se retrouver de manière inexorable dans le cercle rouge. Tout y est orchestré magistralement par le cinéaste qui fait preuve d'une sobriété hallucinante. Il est calme, prend tout son temps, déroule son histoire avec finesse et expose souvent une solitude presque tragique au spectateur. A ne pas manquer.
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