Mon compte
    Le Cercle Rouge
    Note moyenne
    4,1
    6352 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Cercle Rouge ?

    241 critiques spectateurs

    5
    78 critiques
    4
    94 critiques
    3
    38 critiques
    2
    24 critiques
    1
    6 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Wagnar
    Wagnar

    65 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2018
    Un grand film. Un polar passionnant, aux allures d'authentique tragédie. Sur une trame policière ultra conventionnelle, Jean Pierre Melville ressert l'intensité dramatique, élève son austère univers à une perfection épurée. Quant aux acteurs, ils sont tous formidables. Il est d'ailleurs à ce propos de remarquer Bourvil dans un rôle à contre-emploi.
    Victor G
    Victor G

    7 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2012
    Très bon polar avec de bons acteurs,on passe un moment poignant. Un très bon film. Je mettrais à ce film 16,5/20.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 août 2011
    superbe film policier des années 70 et des acteurs Alain Delon - André Bourvil (dans son dernier rôle) et Yves Montand.
    Un bon scénario et tout le reste avec .
    J'ai franchement pas regretté de revoir ce chef d'oeuvre.
    Conseillé pour tous les cinéphiles
    Julien D
    Julien D

    1 108 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2012
    Encore une réussite de Jean-Pierre Melville, un thriller policier comme personne d’autre en France n’a jamais su les faire avec autant de talent. Son scénario, partant de l’idée banale de la préparation d’un casse, va toutefois vite s’épaissir grâce au travail fait autour de chacun des personnages puis se transformer une intrigue impeccablement rythmé jusqu'à ce que la mise en image du suspense atteigne le paroxysme de sa qualité lors de la scène du hold-up. Les membres de son casting mythique sont tous brillants, en particulier Bourvil parfait en contre-emploi dans la peau de ce commissaire inflexible. L’intensité atteinte ici parvient à transcender l’observation de ces quatre destins liés par une conclusion que l’on sait, dès le début, tragique. C’est ni plus ni moins que la maitrise de son art par Melville fit de lui un exemple pour les générations suivantes de cinéastes.
    Antoine D.
    Antoine D.

    34 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Jean-Pierre Melville impose dès le début du film sa marque en procédant à une mise en scène lente, préférant montrer les actions de ses acteurs en silence.
    Les acteurs sont parfaitement choisis pour correspondre au style Melville malgré un regretté Bourvil à la rue dans un rôle dramatique qui ne lui sied guère.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Histoire noire de policiers et de malfrats à la recherche de rédemption, de pardon, de réinsertion, de liberté. On est frappé par le silence pesant, la symétrie des plans, l'économie de dialogue. Un film sur la transgression et le respect de la loi, que tout à chacun ne respecte pas. "Tout le monde est coupable, ce n'est qu'une question de temps" est la phrase qui résume bien ce film sombre, entré dans la légende du cinéma français.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    230 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Le Cercle Rouge de Jean-Pierre Melville c’est un classique du polar français. Ce film me transporte à chaque fois que je le revois grâce aux incroyables interprétations des acteurs, au scénario parfait et à l’ambiance qui s’y dégage. Avant d’être libérer de prison, Corey se voit confier par un gardien une affaire: il s’agit de dévaliser une bijouterie place Vendôme. Dans les même temps, le commissaire Mattéi est chargé de transférer l’ennemi public Vogel, de Marseille à Paris. Mais celui-ci s’échappe et Mattéi met en place tous les dispositifs disponible pour arrêter le criminel. Vogel trouvera refuge dans le coffre de la voiture de Corey et se lieront d’amitié par la suite. Les deux malfrats décident alors de dévaliser la bijouterie ensemble avec l’aide de Jansen, un ex-policier radié pour cause d’alcoolisme. Sorti en 1970 ce film policier français marque la dernière apparition de Bourvil au cinéma dans un de ses rares rôles dramatique. L’acteur comique décédera peu après le tournage du film. Le Cercle Rouge est indéniablement un classique du genre, il est un polar stylé fascinant ! Le scénario est brillant malgré son classicisme mais ce classicisme se transforme en atout dans ce film aujourd’hui un chef d’œuvre du policier français. En fait ce qui l’emporte dans Le Cercle Rouge c’est son style et son ambiance. Froid, noir, quasiment sans paroles, le film est un exercice de style mené par Melville un des maîtres de ce genre de film, on pense à L’Armée des Ombres avec Lino Ventura sorti en 1969. Le réalisateur français signait ici son avant dernier film, le douzième précisément. Ensuite ce qui fascine dans le film ce sont les interprétations prodigieuses des acteurs: Alain Delon est magnétique et froid, Bourvil est fascinant et incroyable dans son personnage, Yves Montand est sublime et classe dans le rôle du flic alcoolique et pour finir Gian Maria Volonte dans le rôle du malfrat en cavale est superbe et froid comme Delon. Ce qui est encore mieux dans ce film c’est que les présences de Bourvil et Montand sont très limités, les acteurs sont moins présents que Delon et Volonte, mais grâce à cette absence cela permet aux deux monstres que sont Montand et Bourvil de dominer le film et la distribution. On pourra également retenir quelques scènes fortes comme la scène d’anthologie où Montand est face « aux habitants du placards », une scène superbe, et le casse muet d’environ vingt minutes qui est superbement bien mit en scène. Le Cercle Rouge avec son ambiance froide et âpre, ses acteurs magnifiques et son scénario parfait est un chef d’œuvre du cinéma français. Un grand classique où s’affrontent des géants du cinéma français: Alain Delon, Yves Montand et Bourvil.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2010
    Un polar lent et sombre digne de son réalisateur, un des meilleurs films de Jean-Pierre Melville et un film policier français de référence ! Un film qui fait preuve d'une violence calme, assez difficile a décrire, c'est sombre, macabre, et tres tres lent, pas mou, lent... Des plans silencieux sur les visages des personnages, des criminels, un braquage. En fait, on a affaire a un scenario minutieux et a une histoire digne des plus grands western italiens ! Juste l'époque change, c'est vraiment tres intéressant. Alain Delon est exceptionnel, fidèle a lui même, et Bourvil est surprenant dans ce rôle de commissaire tres sérieux, mais pas moins convaincant, naturellement. Un tres grand film francais.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    211 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2007
    Un film remarquable, métaphysique, mystique, mystérieux, sobre, envoutant...Rien à dire, excepté : le DVD de ce film existe, il n'attend que vous, dans le magasin spécialisé le plus proche...
    Personellement, je crois que je ne m'en lasserai jamais. Le testament de Bourvil, qui y est incroyable de sérieux et de sobriété. Le testament, aussi, de Melville, qui signe ici son plus grand film. Il fera "Un flic" par la suite (qui sera son dernier film), mais il signe ici son chant du cygne artistique. Merveilleuse merveille !
    Kiwi98
    Kiwi98

    243 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Alain Delon en homme amer, Bourvil en commissaire glacial, Yves Montant en bandit ex-flic, Gian Maria Volonte en criminel endurci. Tous réunis dans un polar sorti des ombres qui se cache sous les immeubles austères de Paris.

    Un train bleu, un contraste parmi tant d’autres dans cette grisaille écartelée. Un train ou le suspens monte déjà et ou le visage de Bourvil semble aussi inoubliable que cette atmosphère cinglante et cinglée. Cinglée comme ce prisonnier qui saute du train en marche pour courir dans la boue tandis que Alain Delon retrouve une liberté non acquise dans une ville vide et sans âme. La course poursuite s’engage alors entre le commissaire peu recommandable et les deux fourbes en liberté, prêts à en découdre pour atteindre leur objectif : un braquage spectaculaire dans une haute bijouterie de la place Vendôme.

    Melville met non seulement en avant une mise en scène extraordinaire, mais donne en plus à son film une force extrême au niveau du suspens, « Le Cercle Rouge » ou le summum d’une tension permanente qui atteint son point culminant lors de la scène du braquage se fait pourtant sans un bruit. Comme si le cercle devenait silencieux, sourd, fatal.

    Ici, les hommes succombent au viol de la loi. La seule chose qui distingue le flic du criminel, c’est l’humanité. Cette humanité qui pousse à faire de quelqu’un un criminel, cette humanité qui nous fait naitre égaux pour nous faire prendre des chemins différents. Cette humanité, cette saleté qui emprisonne les hommes contre leur gré, qui diffère en chacun de nous.

    Ce désespoir que tout le monde subit, ce cercle rouge jamais ne le détruit, ce cercle de la fatalité. L’image est vraie, à la fin, quand on dépasse le jeu des acteurs, quand certains finissent contre la terre, et l’autre se tourne vers le ciel et dévisage la lumière. Car comme disait Louis Jouvet « Les personnages existent avant les acteurs », ceux que l’on voit défiler à l’écran, sont des artistes, des visages au sommet, celui de Bourvil, qui porte à ses chats une tension et une tendresse qui ne suffisent, celui de Alain Delon, volontairement inexpressif pour rester dans l'anonymat et la sobriété.

    Finalement arrivé à la fin, je fais comme ce survivant, je regarde avec admiration le générique couler, en me disant que je viens de voir l’un des plus grands thrillers que le cinéma ait pu offrir. S’échappant de ma volonté pour passer entre les mailles d’un filet fait de pierre, qui couvre les limites d’un cercle défendu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Rythme faussement lent, atmosphère virile, climat zen, sombre et envoûtant, mise en scène et montage très serrés : le Cercle rouge n'a pas fini depuis sa sorti de faire des émules (polars asiatiques, James Gray, Jim Jarmush, Olivier Marchal, et combien d'autres...). Une référence incontournable, une oeuvre majeure sur le plan historique.
    Redzing
    Redzing

    927 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2007
    "Innocents à la naissance, les hommes demeurent ensuite tous coupables" s'écrie un des personnages du "Cercle Rouge". La fatalisme de cette réplique est également celui de ce polar de haute gamme, où des personnages incarnés par des têtes d'affiche impeccables (notamment Bourvil, surprenant de par son sérieux) seront emportés dans un tourbillon qui entraîne le spectateur jusqu'à un final digne d'une tragédie grecque. Ajoutons à cela une réalisation méticuleuse de la part de Melville, qui sait rendre des scènes passionantes sans le moindre dialogue et use d'une bande-son soignée. Un classique de très bonne qualité.
    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    Dernier film notable de Jean-Pierre Melville, "Le Cercle Rouge" est sans conteste un film culte du cinéma français. Un objet unique. Tout l'univers du cinéaste aux lunettes noires est là, notamment ces longues séquences totalement dépourvues de dialogues. Pensons bien sûr à la scène du casse, silencieuse et minutieuse qui s'étend sur vingt cinq minutes intenses, un type de scène que l'on retrouvera tout aussi longue et minutieuse l'année d'après dans "Le casse" de Verneuil. Sur cette séquence, on reconnait un Jean-Pierre Melville au sommet de son art. C'est un style particulier, il faut aimer sinon c'est peine perdue. Porté par un quatuor légendaire formé par un Alain Delon moustachu, un Bourvil qui change totalement de registre, un grand Gian Maria Volonté illustre acteur italien et un Yves Montand taciturne mais redoutable, "Le Cercle Rouge" est une des plus grandes réussites de son auteur et une réussite tout court. Mais ma note est très subjective car même si j'apprécie le style de Jean-Pierre Melville, je n'ai pas totalement accroché à ce film qui malgré tout reste incontournable.
    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2007
    Trois ans après le samouraï, Jean-Pierre Melville retrouve Alain Delon dans ce qui constitue la plus belle réussite de ce réalisateur chevronné qui comporte un casting de rêve puisqu'il réunit Alain Delon, Yves Montand, Gian Maria Volonté dont tout le monde se souvient de ses prestations dans les films de Sergio Leone et enfin André Bourvil qui trouve un rôle sérieux et qui sera son dernier. Le film relate l'histoire d'un truand en fuite qui va rencontrer un truand libéré qui va l'aider à échapper à la police et qui vont demander de l'aide à un ancien flic pour réaliser un casse dans une bijouterie de la place vendôme. Le scénario est remarquablement bien ficelé et minimise les dialogues un maximum pour laisser la place à l'action et à l'ambiance. On ne peut qu'apprécier les méthodes minutieuses et intelligentes qui vont être employées pour déjouer tous les pièges qui se tendent vers les protagonistes afin de parvenir à leurs fins. Le réalisateur a l'intelligence d'étudier les situations de chaque personnage, Montand prisonnier de l'alcool, Delon réglant ses comptes avec une organisation qui l'a trahi, Gian Maria Volonté prisonnier de Bourvil, Bourvil célibataire et amoureux de ses nombreux chats. Tous les aspects psychologiques sont étudiés avec soin par la force des images et non des paroles ce qui confère au film une originalité remarquable et jouissive. Le dénouement de ce polar est dramatique et finit de propulser cette oeuvre virtuose au rang de chef-d'oeuvre du septième art. Un film efficace et grandiose tant sur la forme que sur le fond qui rencontra un énorme succès lors de sa sortie en salles, qui est élevé depuis longtemps au rang de film culte et qui conserve une immense notoriété.
    ElAurens
    ElAurens

    61 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2010
    Un film lent avec de la tension, magnifiquement interprété par Delon/Bourvil/Volonte et Montand (excellent dans le rôle de « Jansen »). Une leçon de cinéma.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top