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    Miss Hokusai
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    3,5
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    52 critiques spectateurs

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    Gfa Cro
    Gfa Cro

    47 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2015
    Très bien.
    La seule chose, c'est que je ne pense pas être capable de voir et revoir ce film avec plaisir et intérêt.

    La grande qualité de ce fil; est qu'il n'est pas utile de connaitre l'oeuvre d'Hokusai pour apprécier ce film.
    Pour ma part, je ne connaissais pas le nom mais j'ai reconnu 3 oeuvres durant le film (la vague bien sur, le dragon et la femme avec son fantôme) et j'avais déjà vu des estampes érotiques d'Hokusai mais je ne les ai pas reconnues durant le film -c'est après coup que je m'en suis souvenu. Toujours est-il que si j'avais déjà vu ces oeuvres, je ne savais pas du tout qu'elles venaient du même artiste (ou des mêmes deux artistes puisqu'il semblerait que sa fille signait parfois ses oeuvres du nom de son père et qu'on ne sait pas les attribuer à coup sur).

    Donc pas besoin de connaitre son oeuvre ou de connaitre la culture japonaise pour apprécier le film, mais ça aide, ça donne une dimension supérieure.
    Le film a une vraie histoire en plus de traverser et présenter l'oeuvre et la vie d'Hokusai.
    Vraiment très bien, et accessible à tous, y compris des enfants assez jeune je pense.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Un film emprunt d'une grande poésie, à voir et à revoir !
    Mapofparis
    Mapofparis

    25 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Un artiste japonais du XIXe siècle raconté par sa fille dans un film d'animation, voila de quoi me cultiver un peu plus sur l'histoire culturelle de ce joli pays. Oui mais voila, Miss Hokusai est lent, très lent et sans la moindre action, finalement ennuyeux. Ce que j'en retiens n'est plus qu'une lutte contre le sommeil durant la séance. Un film qui plaira aux amateurs "art et essai", ce qui n'est pas mon cas.
    Largeeln V
    Largeeln V

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Très beau film d'animation qui reprend des moments de vie de la famille Hokusai. Il n'y a pas de fil rouge, juste des moments marquants, poétiques, forts de leur vie.
    La réalisation est superbe. On se laisser porter par cette magie. Par ces êtres au tempérament singulier.
    De très belles images qui resteront dans ma mémoire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2015
    Film magnifique emprunt d'une grande sensibilité..Keichii Hara nous fait une nouvelle fois voyager dans son monde..Une grande réussite et une (re)découverte de l'art de Hokusai et de sa fille.
    LBDC
    LBDC

    87 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2015
    Hokusai (1760 – 1849) était un peintre connu et respecté au Japon qui vécu à Edo (l’ancienne Tokyo) et qui créa de très nombreux dessins, allant de « moineaux sur des grains de riz » aux peintures de 30 mètres de long en passant par la fameuse « Grande Vague de Kanagawa« .
    Un artiste réputé qui n’est toutefois pas le centre d’intérêt de ce long-métrage; comme son nom l’indique, MISS HOKUSAI nous parle de la fille du peintre (O-Ei de son prénom/surnom) vivant forcément dans l’ombre de son père mais en fin de compte, tout aussi talentueuse.

    Il y a dans MISS HOKUSAI une volonté de « dépeindre » une époque singulière et lointaine comme celle de l’ère d’Edo, en retranscrivant au mieux ce qui y était la vie quotidienne. Pour cela, Keiichi Hara compose chaque photogramme avec un souci maniaque du détail, rendant le quartier et ses divers lieux – marché, bordel, ou encore le fameux pont communautaire, tous très vivants.
    Paradoxalement, il y a une opposition entre la précision de cet environnement et la caractérisation des personnages – hormis O-Ei. Celle-ci est, très étrangement, éloignée de l’aseptisation générale de l’animation japonaise, d’ailleurs observable chez la plupart des autres protagonistes du film (le lover, l’obsédé, la jeune ingénue, le mentor, etc. clichés de mangas)
    O-Ei possède quant à elle ce physique distinctif qui la rend immédiatement unique: sourcils épais, traits durs, soucieux, et angoissés… Ces traits lui donnent un caractère très marqué, mais avant tout visuel, peu émotionnel; la personnalité d’O-Ei n’est jamais présentée par le dialogue ou les situations contextuelles mais plutôt, très progressivement, par les interactions qu’elle entretient avec les autres.
    Ces « autres » sont bien sur les différents protagonistes (son père Tetsuzo, ses « amis », sa jeune sœur aveugle…), mais également l’aura de son père – qui est très distincte du personnage, et enfin l’art du dessin.
    Si les interactions avec les deux premiers restent fonctionnels dans un premiers temps, la compréhension et la maîtrise du processus créatif est ce qui sort véritablement MISS HOKUSAI de son manque d’empathie. Peindre est ainsi représenté comme un combat mené contre des forces surnaturelles, divines, obscures, psychologiques, intérieures ou même élémentales; comprendre ces forces, c’est maîtriser cet art. Hors, cela demande un certain abandon dans l’immatériel et l’inconnu, une certaine confiance en soi… Et une certaine expérience du réel ! Keiichi Hara illustre ces véritables épreuves avec maestria, en mélangeant plusieurs styles d’animation (un peu comme dans le dernier Takahata) pour un résultat impressionnant, à la fois onirique et visuellement puissant.

    C’est donc dans ces moments ou O-Ei cherche à maîtriser un dessin particulier que l’on apprend véritablement à la connaître.
    Par extension, ce gain d’expérience très progressif donne plus de consistance à ses interactions avec les autres protagonistes; O-Ei apprend à découvrir ces subtilités qui façonnent l’être humain sous les apparences. Parallèlement, les personnages que nous pensions très caractérisés deviennent de plus en plus profonds; enfin, la maîtrise de l’art pictural permettra à O-Ei de prétendre à une légère rivalité avec son illustre papa, via un dialogue artistique d’égal à égal.
    Ces interactions prennent donc de l’ampleur, jusqu’à fusionner complètement et ainsi façonner le propos du film: ce qui construit une personnalité relève autant de sa propre perception du monde que de ce que les autres nous apportent. MISS HOKUSAI milite ainsi pour un certain lien social à travers l’acharnement au travail, discours sans doute un peu naïf mais toujours d’actualité. Utiliser l’image comme O-Ei (et Tetsuzo) est un moyen d’y parvenir, de même que pour Keiichi Hara, réaliser un film sur ce sujet est un moyen de faire passer un message. Intelligemment, sujet, medium et mise en scène se rejoignent et transforment un film aux prétentions moindres en geste humaniste et fédérateur. Jolie morale malgré tout.

    Critique par Georgeslechameau pour Le Blog du Cinéma
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    58 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2016
    Après le chef d'oeuvre "Un Eté avec Coo", puis l'excellent "Colorful", Keiichi Hara revient avec "Miss Hokusai". Si ses précédents films avaient pour but de faire réfléchir sur des phénomènes de société (médias, suicide), ici, il s'agira d'un hommage consistant à dresser le portrait du "fou de peinture" à qui l'on doit la fameuse Vague recouvrant le Fujiyama. Si l'histoire en elle-même est inévitablement simple (avec son lot de niaiserie), la complexité des personnages (père indifférent, fille peu reconnue) et les représentations de la peinture (visions, rêves) donnent une impression plus que positive et offrent de très beaux passages tire-larmes.
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