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    À peine j'ouvre les yeux
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    4,0
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    58 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Surprenant premier film. autour de cette chanteuse immature, insouciante, agaçante qui affronte une terrible réalité. Superbes chansons. Bravo capitaine.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    12 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    À peine j'ouvre les yeux est donc le portrait d'une jeune fille trop libre pour un système autoritaire qui n'a plus d'autres solutions que la répression et la violence pour perpétuer son règne, étendard d'une jeunesse qui fera entendre sa voix quelques mois plus tard. Le film de Leyla Bouzid suit à un rythme effréné la tignasse bouclée et le visage poupin de son héroïne, plongeant à sa suite dans la vie nocturne tunisienne, ses rues, ses bars et ses boîtes de nuits. Il laisse une grande place à la puissance de la musique – rock inspiré des rythmes du mezoued, musique populaire tunisienne – et aux textes chantés par Farah. Et offre deux magnifiques personnages à deux sublimes actrices autour desquelles le récit se resserre peu à peu : la jeune Baya Medhaffar, dont c'est la première apparition, incarne Farah avec une énergie ébouriffante face à la célèbre chanteuse tunisienne Ghalia Benali, remarquable dans le rôle de sa mère Hayet.
    chas
    chas

    33 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Elle est belle la jeunesse !
    Mais je craignais que ce film soit manichéen :
    le pouvoir d’un dictateur vers sa fin, Ben Ali, nous sommes en Tunisie en 2010, et des parents coincés
    contre la musique, et les premiers amours.
    Pourtant tout est nuancé, fin et fort, complexe et évident. Bien filmé, de près et à distance, avec des temps de tension et de grâce, du punch et de douceur, dans la sensualité et la pudeur, les passions et la retenue.
    Ces derniers temps nous avons été gâté par les femmes réalisatrices avec la belle révolte de « Mustang » ou avec « Much loved » du côté de Marrakech.
    Le titre est extrait d’une des chansons qui galvanise ce film :
    « A peine j’ouvre les yeux,
    je vois des gens éteints,
    leur sang est volé,
    leurs rêves délavés… »
    Paroles mélancoliques sur des rythmes rocks qui n’oublient pas le oud, et grand bol d’énergie.
    Les actrices sont excellentes et la mère qui préfère pour sa fille des études de médecine à une vie dangereuse est jouée par la belle Ghalia Benali … chanteuse.
    Marcel D
    Marcel D

    99 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2016
    Un film juste qui touche. Une ado qui préfère chanter dans un groupe engagé qu'embrasser la carrière de médecin qui lui tend les bras. Comment s'affirmer en tant que femme dans une société macho ? Comment braver la liberté d'expression dans un pays sous le joug de la dictature ? Quelle place nous laisse-t-on dans la famille ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Très décevant (je ne me fierai plus aux critiques de Allociné) pourtant il y avait un bon sujet. Une réalisation d'amateur, un scénario ennuyeux, à part le personnage de la mère bien interprétée, on s'ennuie beaucoup.
    leschristin
    leschristin

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Je sors du film "à peine j'ouvre les yeux" qui me rappelle avec une intensité vibrante que les systèmes d'emprise détruisent.

    A nous de les détecter et de les transformer
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Une chronique sensible et plein de rage, qui prend le pouls de la jeunesse de Tunis à l’aube du printemps arabe, portée par une mise en scène magnifique, et par une interprétation excellente, avec notamment la lumineuse Baya Medhaffer.
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    La difficulté à vivre sa jeunesse sous la dictature Ben Ali : on peut légitimement craindre qu'un pitch comme celui-ci engendre un film ruisselant de bons sentiments, parfaite caution morale pour les festivals désireux de soigner leur image.

    Le film de Leyla Bouzid semble d'abord cautionner cette crainte : le personnage de Farah est presque trop solaire, et ses élans bigrement naïfs.

    Pourtant, plus l'intrigue se développe et plus l'impression initiale s'estompe. A peine j'ouvre les yeux aborde bien des sujets et recèle son lot de surprises en tout genre, y compris de formidables moments musicaux. Même s'il est parfois maladroit ou un peu démonstratif, il intrigue et interpelle.

    Parmi les réussites incontestables du film, il faut signaler la performance de la chanteuse Ghalia Benali, jouant la mère, admirable de prestance.

    Le film est intéressant par ses ressorts dramatiques, sa mise en scène et son aspect quasi documentaire sur la Tunisie d'avant le printemps arabe : il faudra suivre la suite de la carrière de Leyla Bouzid.
    orlandolove
    orlandolove

    117 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Dès son ouverture, la mise en scène sensuelle et énergique nous accroche. La musique titille joliment nos oreilles. La jeune actrice est épatante, très naturelle dans son jeu. Son personnage ouvre en effet à peine les yeux sur le monde, désireuse de vivre pleinement et libre. En arrière plan, une menace plane constamment, celle d'une dictature d'autant plus violente qu'elle se sait en bout de course. Fille, mère, père : chaque protagoniste sera confronté à des choix où se heurtent les idéaux, les responsabilités et le danger. Belle découverte.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Une jeune fille tunisienne passe le bac, joue dans un groupe rock, fréquente les bars (d’hommes, bon y’a pas de bar de femmes), chante des chansons très critiques envers le régime Ben Ali. On est en 2010, et elle incarne la jeunesse qui va se rebeller quelques mois plus tard lors des printemps arabes. Le titre du film reprend les paroles d’un morceau phare du groupe et témoigne de l’esprit de révolte de la jeunesse : « à peine j’ouvre les yeux, je vois les gens éteints, leur sang volé, leurs rêves délavés… je vois des gens qui s’exilent, traversant l’immensité de la mer en pèlerinage vers la mort ». Terriblement d’actualité, les migrants comme tout être humain préféreraient vivre sur leur terre si les conditions de vie décentes étaient réunies. Voilà pour le côté politique du film.
    Ce premier film engagé de la tunisienne Leyla Bouzid a le mérite de montrer les dérives d’un état policier et la place laissée aux femmes dans une société gérée par les hommes. Après dans sa mise en scène et son scénario, elle ne fait pas preuve de beaucoup d’inventivité et passe bien en revue tous les poncifs condamnant un état autoritaire. Ce petit film, teen movie d’émancipation, révèle un vrai potentiel sur la seconde moitié lorsque l’on rentre dans la relation mère-fille ; la jeune Farah et sa maman. Et on comprend que la génération précédente a tracé la voie pour leurs filles ; la génération des quadras est par contre rentrée dans le rang. Et en essayant d’enterrer les élans révolutionnaires de sa fille en la trainant vers des études de médecine, c’est sa propre jeunesse qu’elle rejoue. Les arcanes de cette relation mère fille constituent le seul enjeu d’un film assez gentil pour le reste.
    conrad7893
    conrad7893

    263 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    Un film qui nous montre peu de temps avant le printemps arabe, cette jeunesse qui se bat pour la liberté d'expression pour la liberté tout court. L'héroïne , une jeune fille rebelle, libre, utilise au sein de son groupe de rock, la musique pour exprimer son mécontentement envers le gouvernement de Ben Ali.
    Un film engagé très réussi avec de très bons moments musicaux.
    L'actrice est très convaincante pour un premier rôle.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 194 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2016
    A Peine j’ouvre les yeux est un cri de la jeunesse pour la liberté. Quelques mois avant la Révolution tunisienne en 2010, Farah jeune majeur ne souhaite pas suivre un cursus scolaire normal. La jeune vagabonde aime le rock, aime chanter et aime ses amis. La réalisatrice Leyla Bouzid montre toutes ces soifs juvéniles avec une énergie débordante. Si certaines prestations laissent parfois à désirer, le film dégage un naturel non négligeable. Si les chansons ne seront pas au goût de tous, elles aussi apportent cette touche de spontanéité. Voici un film à replacer dans son contexte, nous ne sommes pas dans un pays où les jeunes peuvent s’exprimer librement et A Peine j’ouvre les yeux nous montre l’insoumission et qu’il existe malgré tout un pouvoir politique chez les jeunes adultes.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Antoine
    Antoine

    25 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2016
    De l'apprentissage de la contestation en milieu hostile....un très bon scénario, de très bon acteurs, une premier rôle époustouflante et scintillante, une caméra parfois intimiste, parfois esthétisante, parfois maladroite, du rêve, de la poésie et un retour brutal à la réalité.
    Yves G.
    Yves G.

    1 310 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Il y a plein de bonnes raisons d'aller voir "A peine j'ouvre les yeux" qui nous raconte l'émancipation d'une adolescente dans la Tunisie de Ben Ali.

    La première est le charme et la voix de Baya Medhaffar qui campe Farah, 18 ans, bachelière brillante (elle vient de décrocher la mention TB) mais moins intéressée par entamer des études de médecine que par chanter avec Bourhene, son amoureux, dans un groupe de rock.
    La deuxième est sa mère jouée par Ghalia Benali. Tunisienne moderne, elle sait ce que coûte l'émancipation aux femmes et veut protéger sa fille. Quitte à renouer avec un ancien soupirant qui travaille au ministère de l'intérieur.
    La troisième est la musique folk-rock de Khyam Allami, mélange de rythmes orientaux et d'électro, qui n'est pas seulement un enjolivement mais un personnage à part entière du film.
    La quatrième est l'arrière plan social. Ce n'est pas seulement celui d'un pays (la Tunisie) et d'une époque (le régime autoritaire de Ben Ali). Car les atteintes aux droits des femmes et les restrictions aux libertés que décrit le film de Leyla Bouzid ne se résument pas à la Tunisie. Elles valent aussi en Égypte ("Les femmes du bus 628") ou au Maroc ("Much loved"). Et elles n'ont pas miraculeusement disparu le 14 janvier 2011 avec le départ des Ben Ali.
    Luc H.
    Luc H.

    20 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Très beau film malheureusement un peu lent à partir du milieu. Le film est en actualité avec le comportement des jeunes : l'envie d'indépendance et de liberté. Un film magnifique avec une belle composition musicale.
    Film présenté dans la Compétition Longs-métrages du Fifib 2015 (Festival International du Film Indépendant de Bordeaux)
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