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Un visiteur
1,0
Publiée le 25 juin 2014
De Niro est bon mais l'intrigue n'a pas grand intérêt. La musique pèse sur le spectateur plus qu'elle n'aide à nous mettre dans l'ambiance. À la limite de la prise d'otage.
Un film juste, tendu et fabuleusement mis en scène. Avec Mean Streets, Scorsese nous plonge dans les dessous de la mafia des années 70. A l'opposé de Coppolla, le cinéaste entraîne le spectateur dans les bas-fonds, dans le monde des petites mains, des tricards et autres galériens dont les doutes, les coups de sang, les amours et les amitiés vont et viennent au rythme de la rue. Le film bénéficie d'une mise en scène époustouflante, à la fois brute et spontanée, tout comme les personnages. La caméra virevolte et suit les protagonistes au plus près, on peut alors tout voir : les regards, la sueur, le sang et l'ivresse, ce qui crée une très forte empathie et donne une intensité assez fabuleuse au récit. Cette tension monte peu à peu grâce aussi à un ton terriblement juste, à un jeu dépouillé et toujours sur le fil du rasoir. De Niro et Keitel nous offrent un numéro hors du commun et une histoire d'amitié extraordinaire. Culte !!!
Scorcese et ses débuts... On reconnait en tous cas une patte à la Cassavetes dans ce film. Scorcese trouvera sa vraie patte un peu plus tard. 4 petits caïds de Little Italy vivent de magouilles ridicules tout en voulant devenir "quelqu'un". L'un d'eux à le problème de jouer l'électron libre en empruntant sans rembourser, c'est là qu'est l'os ! La première heure est une descritption de Little Italy qu'on devine sortit tout droit du vécu de Martin Scorcese ; c'est donc là que le film tourne en rond, on apprend à connaitre les loustics dans leur déambulation dans un style qui n'est pas sans rappeler "Meurtre d'un bookmaker chinois" de John Cassavetes. La dernière partie s'accélère petit à petit, c'est la meilleure malgré le sang ketchup Heinz qui coule à flot, d'un amateurisme étonnant. Malgré cela le film est très bon, on sent l'impro et l'envie des acteurs de faire le mieux possible avec une BO excellente. Un film qui promettait beaucoup... On connait la suite.
Quelques scènes agréables mais le tout est affreusement long. La faiblesse du scénario ne m'a pas aidé à trouver un regain d'intérêt (espéré) au cours du film.
Scénario vide, si tant est qu'il y en ai un, techniquement plus que perfectible, une musique certes bonne mais dont la piètre qualité sonore fait mal aux oreilles, des hommes idiots et virils, des femmes ultra sexualisées ou potiches, le tout généreusement saupoudré de sexisme, racisme, antisémitisme et homophobie. Tout y est pour faire de ce film une sombre bouse.
Dès ses débuts derrière la caméra, Scorsese s'impose comme un maître. "Mean Streets" révèle aussi De Niro, exceptionnel dans son rôle de jeune truand paumé.
Robert de Niro et Harvey Keitel sont tout les 2 parfaits dans ce film pour autant ils ne sauvent pas le film de l'ennui. Du même réalisateur j'ai préféré son Taxi Driver.
Un film qui pose les jalons du cinéma de Scorsese : les bas-fonds new-yorkais, la mafia, la tchatche... Scorsese retrouve pour l'occasion Harvey Keitel et, surtout, collabore pour la première fois avec Robert De Niro. Ils ont fait mieux par la suite mais c'est un bon début, une première plongée dans Little Italy.
Un des premiers films de Martin Scorsese et cela se voit que le cinéaste en est à ses balbutiements. Une œuvre plutôt ennuyeuse par moments mais dans laquelle on pouvait déjà apercevoir tous les fondamentaux du génial réalisateur qu'il allait devenir.
J'ai vu un film... du maître Martin Scorcèse... Et pour tout dire, cela a beaucoup vieilli... Malgré toutes les qualités du film, malgré le duo de débutants Harvey Keitel et Robert De Niro (qui sont remarquables), le rythme du film est désespérément lent. De plus le thème de la Mafia New-Yorkaise a été mainte fois présentée. et les pérégrinations de petits Caïds de Little Italy ne m'ont pas vraiment passionné... Alors qu'apporte ce film ? Pas grand chose
Assez mou dans l'ensemble, j'ai l'impression d'avoir vu des trottoirs, des bars, de la bagarre, des trottoirs, des bars, de la bagarre, des trot....enfin la même chose avec des "hommes de la rues" ressemblant plus à de jeunes adultes post ados tout juste entrés dans la cour des grands. Pas convaincus par la réalité des rues imposées par la vue de Martin Scorsese, l'homme fera le chef d’œuvre 14 ans plus tard "les affranchis"....
Il y a des vides à combler. Scorsese, c'était bien sûr pour moi "Les Affranchis" et "Taxi Driver", rien à redire. Il y eut ensuite "Casino". Ces 3 films vus dans ma jeunesse gardent malgré leur disparition progressive dans ma mémoire le goût d'un cinéma violent, rédempteur et amoureux de ses personnages dans un récit ou les mots ont tout autant de sens que les coups. Après "Gangs Of N.Y", "Shutter Island", il était temps de revenir un peu en arrière, de combler certains vides dans la carrière d'un réalisateur maintes fois encensé à juste titre. Alors à moi "Mean Streets"... Et malheureusement, à moi l'ennui. Est ce le temps ou les prouesses futures du créateur de "Boardwalk Empire" qui ont transformé ce visionnage en long et fastidieux périple ? Si les thèmes chers au réalisateur sont bien présents, on est face à une esquisse de son talent. L'histoire et les enjeux ne permettent pas de remplir l'espace et les turpitudes de Robert De Niro face à la droiture d'Harvey Keitel ne font que très rarement des étincelles. L'un se débat pour tout garder en place pendant que l'autre, instinctif et viscéral, brûle le vie par les deux bouts. Les deux acteurs donnent pourtant tout à leur personnage mais cette amitié impossible ne permettra pas au film, qui s'apparente à un documentaire sur Little Italy et ses pions, de véritablement captiver. On se console donc avec certains angles de caméra, certaines lumières, certains travellings, certains faux-raccords, tentant de capter ça et là l'ébauche bancale mais inspirée de la technique narrative et visuelle d'un grand nom du cinéma. Une ballade sordide et ennuyeuse de deux heures, tout en bas de l'échelle des malfrats, entre rêves de gloires et absence de repères, portées par les seules exactions d'un Robert De Niro habité et destructeur.
Suite à "Boxcar Bertha" sorti en 1972, John Cassavetes dit à son ami Martin Scorsese "Martin tu viens de perdre une année de ta vie pour faire ce tas de merde! Ne commence pas à être accro au box-office, essaie de faire quelque chose d'autre". Marty, très admiratif du cinéma de Cassavetes, décide d'écouter ses conseils pour faire un film beaucoup plus personnel sans se soucier de l'avis de son producteur Roger Corman. L'histoire se passe à New-York dans le quartier de Little Italy, on y suit une bande d'amis liés par le trafic mafieux. Scorsese filme principalement Charlie interprète par Harvey Keitel qui est en fait l'alter égo du réalisateur. De Niro a un rôle plus secondaire, il joue Johnny Boy, un jeune homme insouciant alors qu'il croule sous de nombreuses dettes, de l'argent qu'il a décidé de ne pas rembourser. Scorsese met à l'écran tout ce qu'il a connu dans son enfance notamment le catholicisme omniprésent dans de nombreuses scènes, les croix sont présentes dans tous les appartements, au dessus de tous les lits. Mais il relate aussi la vénération et le respect pour les chefs de gang ainsi que le très fort racisme anti-noir des italo-américains. "Mean Streets" est très esthétique, c'est un véritable choc visuel dominé par les lumières rouges du bar où Johnny Boy et Charlie se retrouvent constamment. De plus, les salles de billards sont classes, chaque membres de gangs y fument sa clope en sirotant un scotch. Deux scènes m'ont particulièrement marquées. D'abord, la toute première scène où on retrouve Charlie se réveillant d'un cauchemar pour se lever et se reluquer dans le miroir sur la musique du titre "Be my Baby" de Phil Spector. La deuxième scène superbe est l'entrée de Johnny Boy dans le bar sur la chanson "Jumopin Jack Flash" de Rolling Stones. Une oeuvre sublime de Scorsese, quasi documentaire et très autobiographique montrant les bas de Fons New-Yorkais de Little Italy. Une réussite marquant la première collaboration entre De Niro et Scorsese.