Avis : Ma Vie De Courgette - Page 7

Le petit Courgette est envoyé en foyer d’accueil après la mort de sa mère. C’est pour lui l’occasion de rencontrer d’autres enfants qui sont sans famille, comme lui.
C’est un film d’animation avec une histoire toute simple, mais touchante, véhiculant de belles et fortes valeurs comme l’amitié, ou la solidarité. On ne verse jamais dans le pathos. La relation entre Courgette et Raymond, le policier qui l’a pris sous son aile, est particulièrement touchante. L’animation est belle, originale.
Je regrette simplement peut-être le manque de rebondissements et la fin un peu prévisible mais ça reste un joli film réussi.

Intelligent, drôle, poétique, émouvant, sensible. Quand un film d'animation vous met les larmes aux yeux, c'est que c'est une sacrée réussite. Dire que j'ai failli passer à côté de cette pépite...

J'avoue être un peu partagé, et me suis d'ailleurs longuement demandé si je n'allais pas mettre la noté inférieure. Car entre ceux qui parlent de réussite exceptionnelle et ceux se demandant carrément s'il ne s'agit pas du plus grand dessin animé de l'Histoire du cinéma français, en découvrant le résultat je suis quand même un peu redescendu. Néanmoins, si je mets au final l'excellente note de 4, c'est quand même que le film m'a plu ! Claude Barras montre d'emblée un réel talent pour offrir un univers singulier, touchant, à la fois très réaliste et quasi-onirique dans son animation, le côté à la fois bricolo et fluide de l'animation ne pouvant que charmer. Il y a aussi (et presque surtout) ce regard sur l'enfance qui, sans être non plus révolutionnaire, sonne très juste, avec enfin une scénariste (l'excellente Céline Sciamma, en l'occurrence) semblant avoir été enfant et qui ne se contente pas de banalités sur cette période si essentielle de la vie. Il faut dire que les personnages sont joliment dessinés et souvent attachants, sans que je sois pour autant submergé par l'émotion à un quelconque moment. Ça reste finalement assez sage, posé. Au moins cela a t-il le mérite de la sobriété et de la rigueur, mais si je suis sorti de la salle satisfait, apaisé, ce n'était pas non plus avec l'impression d'avoir vu le chef-d'œuvre décrit si régulièrement. Toutefois, ne faisons pas la fine bouche : « Ma vie de courgette » reste une belle réussite de l'animation et l'un des titres importants du cinéma français en 2016 : de quoi se réjouir de sa participation aux Oscars (même s'il ne l'aura évidemment pas, à tort ou à raison!!).

Débarquant en salles après avoir été reçu chaleureusement par la presse lors de sa présentation à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, "Ma vie de courgette" est effectivement tel qu'on l'a vendu : touchant, bouleversant et profondément humaniste. En à peine 1h10, le film nous plonge dans la vie de Courgette, un gamin de neuf ans qui vient de perdre sa mère. En l'absence d'un père, le voilà donc qui débarque dans un foyer où chaque enfant traîne derrière lui les misères de la vie. Et s'ils sont sont mélancoliques, ils n'en sont pas moins sensibles au bonheur quand il se présente, souvent de manière simple. La simplicité est d'ailleurs ce qui définit le mieux le scénario du film écrit par Céline Sciamma. Ici pas de grandes péripéties, seulement quelques scènes qui viennent donner du corps à l'ensemble, nous attachant à une bande de gamins abîmés par la vie mais qui n'ont pas renoncé au bonheur et à la joie de vivre. Avec une portée sociale, "Ma vie de courgette" étonne également par les sujets durs qu'il traite en filigrane de son récit. Et ces choses difficiles, ce sont les gamins qui en parlent le mieux avec leur point de vue naïf et candide, évitant alors au film de tomber dans le pathos ou la lourdeur. Tranche d'une vie difficile mais non dénuée de soleil, le film est un bijou à tous les niveaux dont on ne peut que saluer le travail d'animation et d'écriture, nous attachant à une bande de gamins en 1h10, nous faisant partager leurs émotions et nous plongeant dans un univers qui n'est pas aseptisé mais bel et bien en contact avec notre réalité. La simplicité avec laquelle le film transforme la moindre de ses séquences en moment magique et émouvant étonne, surprend et laisse couler sur nos joues de chaudes larmes. Mais de bonheur.

En 2016, le monde de l'animation fut secoué par un court film franco-suisse : "Ma vie de courgette". L'animation se base sur des figurines articulées évoluant au sein de maquettes grâce au procédé du stop-motion. Ce procédé n'a rien de nouveau mais le design et les couleurs, eux, ont leurs caractères et leur style propres. L'effet est saisissant et apporte de l'originalité au visuel. De plus, les expressions des personnages ainsi que les doublages, laissent transparaître les émotions nécessaires à ce genre d'histoire ; une histoire a priori dure mais finalement positive à l'effet "feel-good" garanti. L'intrigue justement est assez subtile pour éviter les stéréotypes et générer différents niveaux de lecture pour les enfants et les adultes. "Ma vie de courgette" mérite amplement les éloges qui lui sont fait. A voir.

Il s'appelle Icare, mais tout le monde l'appelle Courgette, non pas qu'il s'apparente à un légume, mais parce que dans ce monde qui ressemble au nôtre, les policiers sont gentils, les mamans boivent de la bière, les villages portent des noms étranges, et parfois les petits garçons ont des surnoms de légumes. Bref, ce petit bonhomme un peu sculpteur, perd sa mère accidentellement, et le voilà emmené dans une institution pour enfants maltraités ou orphelins par un policier sensible et attachant. "Ma vie de courgette" est un petit bijou de tendresse et d'ingéniosité. D'abord, il faut souligner la très grande qualité artistique de cet objet cinématographique, où l'animation parvient à se défaire des facilités de l'informatique pour un univers très artisanal, précis et bluffant. On pense par exemple à la voiture qui conduit le petit garçon dans l'institution où le paysage se reflète dans le rétroviseur, marqueur entre autre de la prouesse technique de l'animation. Ensuite, le scénario lui-même contribue à la magie de ce film. Céline Sciamma, qui est sans doute l'une des plus grandes réalisatrices françaises du moment, brille dans les récits où l'enfance et l'adolescence tremblent. Elle invite le spectateur dans l'intimité parfois violente, parfois attendrissante mais jamais mièvre des institutions de protection de l'enfance et a fortiori dans le cœur de ces petit bonhommes brisés. Elle montre avec une exactitude de sociologue les enjeux de pouvoir entre les gosses, les carences affectives qui empêchent ces enfants de se sentir comme les autres et les confinent à une artificialité des relations humaines, les condamnant à l'imminence de la séparation. "Ma vie de courgette" n'est pas un film pour les enfants. C'est un conte poignant et beau sur l'enfance, celle-là même qu'en dépit des discours dominants, on voudrait cacher dans l'antre des foyers.

Il aura fallu près de dix ans à Claude Barras pour réaliser "Ma vie de Courgette", son premier long-métrage adapté de Gilles Paris. Il n'est cependant pas question de fruits ou de légumes mais simplement d'un petit garçon orphelin et ses pérégrinations au sein d'un foyer d'accueil. Le résultat constitue sans doute un des incontournables de l'année concernant l'animation française. Avec son animation stop-motion en pâte à modeler, le cinéaste orchestre une œuvre stylisée avec une précision d'orfèvre. Le contenu quant à lui nous entraîne dans un tourbillon d'émotions : on rit, on pleure et on interagit dans un corpus dialogique tout en subtilité. Pour petits et grands, une chronique sur l'altérité savoureuse et émouvante, sans jamais céder au tire-larmes.

Un joli film d'animation, avec un très beau sujet, mais j'ai eu du mal à vraiment rentrer dedans. A noter des images de synthèse très belles et originales. En une heure, nombre de sujets très lourds sont brassés, comme le deuil chez l'enfant, l'abandon. Mais avec une relative légèreté, ce qui fait la force du film. Ainsi qu'une galerie de personnages tous différents et attachants.

Adapté du roman de Gilles Paris, ma vie de courgette doit beaucoup à la qualité du scénario de Céline Sciamma qui réussit à cerner avec sensibilité les tourments de l'enfance. Loin d'être mièvre, cette œuvre autour de l'abandon est toujours juste et réussit à alterner moments dramatiques et touches d'humour avec équilibre. Un joli animé à l'esthétique enfantin et lumineux qui aurait peut-être gagné à développer un peu plus certains personnages mais qui mérite d'être découvert par un très large public

Magnifique! Un exploit de réussir à faire passer autant d'émotion à travers ces pâtes modelées! L'histoire est assez simple pour être comprise par des petits, tout en étant suffisamment "profonde" pour que les plus grands ne soient pas laissés pour compte...Les personnages ont tous une histoire plus ou dramatique ou tristes comme bcp (trop) de gamins d'aujourd'hui en ont, mais, et c'est justement le point fort du film et la prouesse de truc, ça n'est pas larmoyant pour autant. On ne rigole pas aux éclats mais on en ressort pourtant heureux et souriant en se disant qu'il faut tjrs voir le verre à moitié plein, que même ds les situations les plus dures, il y a tjrs de l'espoir ... Jamais je n'aurai pensé ressentir autant d'émotion avec un film de ce genre et pourtant... A tester!

C'est le genre de film dont on ne peut que être touché en le regardant. Les dessins sont attachants, comme ses personnages d'anti héros. La force du film est d'avoir une atmosphère assez joyeuse, alors qu'elle traite d'un sujet lourd. Mais bon passé les 20 premières minutes, il faut dire que ça devient assez lent, assez répétitif et les enjeux et péripéties sont assez sommaires. Mais bon c'est vraiment un beau film,avec une belle petite histoire d'amour entre les enfants et de tendresse avec le gendarme et les enfants, sans compter des personnages qui évoluent de la brute au sensible.

Voilà un drôle de titre pour un bien joli film des plus émouvant j'i ai été de ma petite larme car courgette est un petit garçon très émouvant est courageux qui mérite d'être heureux l'histoire est très joliment contée et filmé , c'est frais léger ça nous fait oublier tout le reste
Même si les personnages ne sont pas très jolis on l'oubli vite tant ce petit film sans prétention enchante notre regard et mérite emplement son succès

Film d’animation étonnamment encensé. En effet, si la réalisation est très réussie , avec des « marionnettes » faisant passer les émotions avec brio, l’histoire m’a paru un peu culcul la praline, sans doute pour atteindre une clientèle enfantine. Heureusement, la durée est courte (1 heure).

"Le bonheur est chose légère" chantait Jean Villard Gilles. Ce film touché par la grâce distille le bonheur, la joie de vivre et la délicatesse. Sa force c'est sa tension dramatique proche de la perfection, sans mélodrame, sans pression particulière sur le caractère des personnages ou sur le fil narratif et ses rebondissements. En réalité le spectacle se focalise sur les protagonistes et leur singularité. Avec peu de dialogues, les marionnettes prennent réellement vie de manière attachante.

Un petit bijou qui mérite ses distinctions et qui représentera la Suisse aux oscars cette année. Sophie Hunger habille musicalement le tout par petite touche et s'atèle à une magnifique reprise au générique final.

un très bon stop motion qui se lit à deux niveaux presque dramatiquement pr les adultes et accessible pour les enfants. étant travailleuse sociale ce film m'a évidemment parlé même si certaines scènes ont été simplifiées au moins les enfants spectateurs découvrent un autre univers dont on parle si peu ... je me demande cependant à quel âge ce film peut il être vu et compris ? j'ai bcp aimé la réa toute douce et les personnages bien colorées même s'ils semblent déjà trop mature au niveau de leur propre compréhension des relations humaines par rapport à leur âge et leur vécu. j'aurais juste aime que la vie du foyer décrite soit plus réaliste en marquant le manque de moyens et les pressions subies par les pro dans ces univers si difficiles.