Avis : Pinocchio - Page 7

Sur le coup, j'imaginais une copie conforme de son animation, mais pas tout à fait, car quelques détails sont changés et ajoutés, ce qui est entièrement suffisant pour permettre à ce remake de se démarquer un minimum et mieux l'apprécier.

Bon, certes, l'histoire reste globalement celle de Pinocchio telle qu'on la connaît chez Disney, mais on ressent que des efforts sont faits. Par exemple, j'ai adoré la petite touche féminine qui a été ajoutée. Ces nouveaux personnages (la marionnette et son maître) sont doux et bienveillants, ils apportent une belle petite touche de douceur (et de féminisme) dans toute cette atrocité.

Quant au visuel, je n'ai rien à redire. Le film est splendide, il y a de quoi émerveiller petits et grands. De plus, les personnages sont quasiment tous adorables (Cléo, Figaro, Geppetto, Jiminy et surtout Pinocchio !). Le seul petit bémol est probablement la Fée bleue à mes yeux. À vrai dire, j'aurais aimé que cette fée reste métaphorique (une lumière), cela aurait été plus intelligent et raccord avec sa morale subtile à mon goût. D'ailleurs, la fin est en quelque sorte plus réaliste, bien qu'elle puisse laisser sur sa faim pour certains. Cependant, un rappel est fait à ce sujet.

Enfin bref, c'est pour moi un super remake qui parvient à bien se démarquer tout en restant très fidèle à son animation d'origine. Après, certes, il y a malgré tout de nombreux et inévitables copiés/collés.

c'est pas mauvais, on passe plutôt un bon moment, le film respecte bien l'œuvre originale, après est ce que un remake était nécessaire ? non évidemment mais cela reste agréable à regarder.

Ce « Pinocchio » semi-numérisé n’est pas une nouvelle adaptation du conte de Collodi, mais un fidèle remake de la célèbre adaptation animée de Disney, sortie en 1940. Autant dire que, au-delà de ses prouesses techniques et de son aspect vintage très marqué, son intérêt est assez limité.

A quelques détails près (la fée bleue en mode drag queen...), la première moitié du film est si bien calquée sur son modèle qu’elle en est presque ennuyeuse. La deuxième est globalement plus audacieuse (les séquences de l’Ile enchantée sont les plus réussies du film, au moins du point de vue visuel), mais elle est gâchée par un dénouement bâclé : la séquence de la baleine, point culminant du conte de Collodi, est expédiée en quelques minutes certes spectaculaires mais totalement dénuées de profondeur et d’intensité.

Autre point noir : ce deuxième Pinocchio à la sauce Disney est bien plus raisonnable et moralisateur que tous ses prédécesseurs, ce qui lui enlève beaucoup de charme et d’épaisseur.

Bref, tout ça manque non seulement d’originalité mais aussi et surtout de caractère. Le « Pinocchio » de Matteo Garrone (2019) était, à mon avis, bien plus enthousiasmant.

Je rejoins un peu l'avis général de ce remake en live qui ne m'a pas plu.

Bon les remake live déjà sont pour la plupart assez mauvais sauf peut être le livre de la jungle et l'injustement boudé Dumbo.

Ici donc on ne déroge pas à la règle avec une histoire revisitée mais complètement édulcorée. Les scènes s'enchaînent presque sans aucune cohérence, Tom Hanks n'apparait pas très à l'aise dans son rôle et on s'ennuie finalement très vite.

Les CGI sont indigne d'un live Disney et finalement il n'y a pas grand chose à sauver à part peut être la fin qui est différente du film et finalement nest pas pour me déplaire.

Mais ça reste bien maigre

Après les suites catastrophiques des années 90 et 2000, Disney remet le couvert dans les années 2010, 2020 en proposant des live action de leurs grands classiques.
Pour quoi? pour prolonger des droits de personnages qui vont bientôt arriver à échéance.
Le résultat: médiocre. L'original est tellement parfait, tellement beau, tellement fluide. Et stop disney avec cette bienséance, ce wokisme. Depuis quand l'Italie du XIX ème siècle regorgeait de noirs dans ces petits villages?
Pinocchio est un chenapan. Collodi voulait en faire le garnement, vous en avez fait ce petit être tout gentil mais ce n'est pas Pinocchio.
Oui, les décors st sublimes mais on a vu mieux dans la 3d des personnages. et ni Zemeckis ni Hanks, grands parmi les grands ne permettent de porter plus haut ce film.

Très beau. Mais sans personnalité ou nouveauté. On a à faire à un pur produit, histoire de renforcer la plate-forme Disney+. Zemeckis fait ce qu'il peut à défaut de ce qu'il veut. Même Silversi nous pond une musique bien banale. Les effets spéciaux sont parfois à la limite de l'acceptable. Bref, Walt peut une fois de plus retomber dans sa tombe.

Disney, pour se faire de l'argent, il ne se complique plus la vie. On prend exactement le même film que l'animation et voilà cette version live action complètement mauvaise. Hormis 2-3 trucs ajoutés (qui ne servent strictement à rien), c est un film mauvais. Un manque d'envie total. Je suis très déçu du travail de Zemeckis qui a dû être limité par Disney... Tom Hanks n en parlons pas... Bref, c est honteux

Parmi tous les Pinocchio sortis ces dernières années, cette version est celle qui m’intriguait le moins et dont, clairement, j’attendais et espérais le moins. Pourtant, ‘Pinocchio’ fait partie de mes classiques Disney favoris…mais je sais parfaitement comment fonctionnent ces portages (à de rares exceptions près, comme ‘Dumbo). On modernise le ton, on rajoute quelques trucs à l’utilité discutable, on édulcore, on adapte, on dénature, tout en conservant quelques clins d’oeil aux anciennes versions pour la forme et pour les boomers…et au final, on se retrouve avec un truc pas très compréhensible et pas très équilibré, qu’on rangera au rayon des curiosités vues une fois sans qu’on ait jamais envie de réitérer l’expérience. Autant la prouesse numérique parvenait malgré tout à émerveiller dans le cas du ‘Roi-Lion’ ou du ‘Livre de la Jungle’, autant ici la marionnette n’a rien de franchement mémorable à offrir, pas plus d’ailleurs que les quelques passages du dessin-animé où le portage-live aurait pu réserver quelques surprises (le monstre marin, la transformation en âne, …). Il est d’ailleurs interpellant de constater que Robert Zemeckis, qui fut tout de même un pionnier des effets spéciaux et numériques, est réduit ici à un rôle de Yes-man mécanique, qui ne se foule franchement pas pour s’acquitter de la mission qui lui a été confiée. On croit bien déceler un début de discours sur le créateur-démiurge par l’entremise de Gepetto mais il ne deviendra jamais audible. Ce ne sont pas non plus les quelques modifications cosmétiques (la fée bleue, le monstre marin, l’apparition d’une jeune fille boiteuse chez Stromboli,...) qui interpellent car toutes sont inoffensives et insignifiantes. Alors que le dessin-animé de 1940 prenait déjà de sérieuses libertés avec le roman de Carlo Collodi, qu’il édulcorait considérablement jusqu’à faire de Pinocchio un béni-oui-oui espiègle très éloigné du modèle d’origine (même en bois, un sale gosse reste un sale gosse), sa réactualisation va encore plus loin. On peut critiquer le discours normatif propre à Disney (“Si tu es gentil et conforme, tu deviendras un vrai petit garçon”) mais j’ai surtout envie de hurler sur la complète déresponsabilisation du héros : à chaque fois qu’il foire, fait une connerie ou trahit la parole donnée, ce n’est même plus à cause de ses choix et actions mais en raison d’une incroyable conjonction de coïncidences extérieures, limite ‘Destination finale’, qui le dédouane absolument de tout. Du bois de chauffage, voilà ce qu’il faudrait en faire de ce pantin…mais aujourd’hui, même dans un film d’animation, plus personne n’oserait menacer une marionnette d’en arriver à telles extrémités…

Un beau Disney, où je n'ai pas vu le wokisme.
C'est une belle réadaptation qui garde l'esprit de l'original, tel que décrit par Jordan Peterson dans son cours sur le Pinocchio de 1940. Certaines scènes ont été mises à jour d'une manière intelligente et adaptée aux évolutions dans le domaine de l'acceptation des différences, à la condamnation des violences sous toutes leurs formes, et même des découvertes récentes en psychologie cognitive spoiler: (discours du renard devant l'école)
. Je le répète, je n'ai vu à aucun moment une quelconque influence de l'idéologie du wokisme dans ce long métrage. La fée bleue se contente d'être une fée avec le discours d'une fée, sans aucune référence à sa couleur de peau ni discours victimaire. Aucun des personnages ne fait d'ailleurs référence à sa couleur de peau. Il n'y a aucune jérémiade. C'est un vrai Disney !
Le final n'est pas le même que dans la version originale de 1940, mais cela est cohérent avec la réadaptation tout le long. Je trouve même cette fin beaucoup plus profonde et pleine de sagesse, que celle de 1940.
Personne au cœur pur et à l'esprit ouvert, vous pouvez y aller.

Un Pinocchio qui ne ment pas. Le nouveau film produit par Disney dénature totalement l’histoire originelle en oubliant l’élément essentiel à l’histoire et qui l’a rendu célèbre… Ce nouveau pantin est désormais obnubilé par la notoriété et la gloire.

82 ns près le classique animé, le studio de permet une relecture digitale, le 18ème de l'histoire mais le second directement sorti en streaming, privant donc les salles obscures. Une relecture donc à grand renfort d'effets qui n'auront globalement pas été d'une beauté que devrait l'être un film Disney, à croire réellement que lorsqu'il s'agit d'une mise en ligne pour le petit écran, les rendu visuel est automatiquement négliger, ce qui est d'une immonde escroquerie et encore je suis poli. Un récit reprenant les mêmes scènes que l'animé, mais sans aucune rallonge, une nouvelle fée magique dont le visuel aura été bien plus fluorescent que magique et dont le script et la direction furent plus digne d'une bête de foire qu'une beauté divine. Notre duo d'animal sauvage escrocs, sympathique sans faire plus d'étincelles, un Stromboli terrible et d'une pointe sadique, une version moderne du terrible cochet par Luke Evans ("Fast & Furious 6/7 et 8", "La Belle et la Bête"...) qui n'aura pas été aussi traumatisante mais beaucoup plus musicale (ce qui change après tous), notre légendaire Geppetto campé par le tout aussi légendaire Tom Hanks convainc à juste titre, mais il est vrai que la v.f. n'étant pas son habituelle gâche le charme de l'acteur, son jeu ne fut pas merveilleux mais juste passable. Quant à Zemeckis signant ce remake, il est réellement compliquer voir personnellement impossible de dire ou est sa touche personnelle, tous comme Kenneth Branagh. Sa direction resta quand même dynamique par moment et simpliste par d'autres. Enfin, les grands points forts furent les hallucinantes séquences de l'île enchantée et de Monstro ou les effets très fluo furent rois avec une mise en scène globale démesurée ou aucune longueur inutile fut, et aucun temps morts fut. Un final changeant et n'ouvrant pas la voie vers la chaire et les os de notre pantin. Un remake passable qui ne fut pas sur les plans émotionnels et numérique, totalement au rendez-vous.

fait pâle figure comparé au remake de del toro malheureusement, Zemeckis me déçoit pour le coup, le doublage est grossier également

Remake adapté du film des années 40, avec de vrais acteurs cette fois-ci, "Pinocchio" est une adaptation bien pauvre d'une surexploitation d'un genre qui commence vraiment à montrer ses limites. Sans que je ne puisse trouver le film original comme étant un chef-d'œuvre, j'avais bien apprécié celui-ci et j'en garde un souvenir assez important lié à mon enfance. Forcément, l'idée d'un remake ne me plaisait pas forcément, car je trouvais que l'univers allait être assez compliqué à mettre en scène de façon réaliste. Pourtant, certains films de ces nouvelles adaptations avaient réussi à s'en sortir. On peut dire ce que l'on veut du film "Le Roi Lion" de 2019, mais ce fut une œuvre magnifique et reprenant correctement l'œuvre originale, même si ses intentions étaient loin d'être louables. Mais ici, les intentions sont donc toujours douteuses, mais en plus, l'exécution est ratée. Faire un film sur cette licence, c'était relativement une mauvaise idée. Il y a des licences qui ne sont pas faites pour être filmées via des acteurs réels, et celle-ci en fait partie. Pourtant, il y a eu un effort de fait pour changer un peu certaines choses en apportant des nouveautés, pour essayer de rendre le tout plus crédible à l'écran. Mais ces changements sont soit complètement inutiles, soit en décalage total de ton. Dans un premier temps, l'histoire est globalement reprise de l'original, mais les changements effectués ne sont pas faits au bon endroit. J'aurai personnellement préféré, par exemple, que l'on modifie toute l'introduction pour la rendre plus facile à apprécier en long-métrage réaliste. En animation, cela passait peut-être, mais 25 minutes d'exposition pour arriver au vrai début du film, ici, cela passe mal. Quant à l'ambiance en général, c'est bien de vouloir rendre tout cela réaliste, mais voilà le problème de ce genre de licence, cela ne fonctionne pas ! D'autant plus que le film oscille entre une envie de changer de ton en assumant totalement le côté réaliste (comme on avait vu dans le remake "Le Roi Lion") et un ton reprenant beaucoup trop à l'œuvre originale. Cela se ressent au niveau de l'écriture, mais surtout visuellement. Bien que ce soit assez joli au niveau des environnements ou autres, cela ne fonctionne pas. À aucun moment, je n'arrive à croire en cet univers tant tout semble trop contraster entre ses décors réalistes, et les touches de fantaisie dans les effets numériques. Pinocchio n'est pas crédible par exemple, mais ce n'est même pas le pire pourtant. Celui qui me choque le plus, cela va être Figaro le chat, on sent à des kilomètres qu'il est faux et que tout est fait par image de synthèse. Cela est fait pour lui faire faire des mouvements très fantaisistes, mais je ne pense pas que j'aurai été choquer de le voir être remplacé par un vrai chat au final. Heureusement, la prestation de Tom Hanks, comme à son habitude, réussi à nous faire vivre correctement certaines séquences, mais c'est bien mince. Ce décalage rend vraiment le film compliqué à regarder. Ce n'est pas une immense catastrophe, mais le visionnage s'avère vraiment gênant. Robert Zemeckis a beau être un réalisateur de talent, il n'a pas réussi à proposer quelque chose de réellement crédible. On s'inspire beaucoup du projet d'animation et on essaye de retranscrire cette ambiance, mais tout en essayant d'être quand même réaliste sur beaucoup de passages. Le mélange ne fonctionne donc pas, c'est un réel échec. Pour conclure, des choix trop douteux.

Adaptation on va dire fidèle au film d'animation mais moins réussi que ce dernier, l'utilisation abusive de la cgi font que j'ai pas du tout accroché au film, le seul point positif et qui m'a fait sourire c'est le personnage de Jiminy Cricket, le rôle de Tom Hanks ne m'a pas convaincu pour moi l'acteur c'est perdu dans une adaptation trop linéaire.

Franchement je ne comprend pas les critiques. Le film est juste parfait.
Honnêtement que soit l'histoire ou les images il n'y a rien à ajouter.