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    Béliers
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    traversay1
    traversay1

    3 097 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    Un film islandais c'est trois promesses tenues à coup presque sûr : une histoire singulière, un humour noir et absurde, des paysages sublimes. Béliers, Prix Un certain regard à Cannes, correspond en tous points à cette description bien que le récit soit plutôt tragique, en fin de compte. Le film est en tous cas on ne peut plus islandais, ancré dans la réalité rurale, avec ces ovins qui sont davantage que partie intégrante du pays, de véritables symboles identitaires avec lesquels la population a développé une relation qui est de l'ordre de l'émotionnel. Sans avoir l'air d'y toucher, au fil de scènes qui peuvent nous apparaître simplement excentriques, à l'aune de notre culture, Béliers touche assez profondément à l'âme islandaise, indéfinissable, avec ses jours sans lumière, sa langue incompréhensible, son climat invraisemblable et ... bien sûr, ses moutons au caractère bien trempé.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    L’an passé, le réalisateur islandais Benedick Erlingsson ( comme son nom ne l’indique pas c’est un homme) nous offrait des Chevaux et des Hommes, ni vraiment un film, ni vraiment un documentaire, mais un peu des deux, 1h 21 au milieu de magnifiques chevaux, évoluant dans des paysages époustouflants où l’on ressent en permanence la force de la nature…même impression dans Bélier film d’un autre réalisateur islandais, Grimur Hâkonarson, couronné par le prix « un certain regard » au dernier festival de Cannes ..qui pourrait s’appeler des moutons et des hommes, ou deux béliers et deux frères…un puissant poème à la terre d’Islande, à la fois réaliste, tragique et parfois burlesque…Gummi et Kiddi sont deux frères qui vivent dans des fermes voisines, tous deux célibataires mais qui ne se parlent plus depuis 40 ans, on croit deviner que cela résulte d’un partage mal accepté à la mort du père… spoiler: le burlesque est que pour communiquer, il utilise le chien de Kiddi pour porter des messages de l’un à l’autre
    …tous deux sont profondément investis dans l’élevage des moutons et la valorisation de la lignée d’un bélier d’exception, Bolstad dont le tête trône dans l’entrée de Gummi.…comme leurs moutons sont laineux, ils sont chevelus et barbus, et le casting ou le maquillage est tellement bien fait, que l’on se prend à les confondre…le grand événement de l’année est le concours de béliers…Kiddi le gagne spoiler: d'un demi-point , pour quelques muscles de plus que le bélier de Gummi.
    Après la remise des prix, Gummi vexé s’éclipse et va discrètement tâter le bélier de son frère et le soupçonne d’être atteint de la tremblante …le diagnostic étant validé par la vétérinaire, le drame s’installe dans ce coin perdu, les autorités sanitaires imposent l’abattage de tous les troupeaux, la désinfections des bergeries….c’est la consternation dans la vallée, spoiler: malgré les subventions car l’élevage est interdit pour deux ans…Kiddi se réfugie dans la boisson, Gummi entre en résistance et cachera dans sa cave son bélier et quelques brebis…la fin du film dans une image d’apocalypse peut s’interpréter selon le désir du spectateur
    …Ce n’est pas un film bavard, loin de là, ces deux frères sont des taiseux mais ils savent parler avec beaucoup de tendresse à leurs moutons…les images d’étendues glacées balayées par le vent, sont superbes…Dieu que l’Islande est belle !!!
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Un film venu du froid et des antipodes que ce « Béliers ». En effet, il nous vient de ce sublimissime pays qu’est l’Islande, petit confetti excentré près des latitudes boréales de notre hémisphère nord. Et oui l’Islande produit une dizaine de films par an et celui-ci a réussi à se frayer un chemin dans nos salles par la grâce de sa présentation à Cannes, sélection un Certain Regard, cette année. Sélection dont il a gagné le Grand Prix, amplement mérité.
    « Béliers » est un film d’une simplicité inouïe, mais dans le bon sens du terme. De ceux qui vous touchent en plein cœur sans crier gare. Voyez plutôt : deux fères qui ne se parlent plus mais vivent côté à côte sont éleveurs de moutons. Une maladie va toucher leurs troupeaux respectifs et les forcer à rétablir des liens… Une chronique rurale autant qu’un drame familial qui n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour vous émouvoir.
    Vendu à tort comme une comédie, on est pourtant en plein sur des terres dramatiques ici. La difficulté de l’élevage en milieu rural est évoquée, on nous montre la dure vie de célibataire islandais et fermier (la scène du repas de Noël est truculente !) mais c’est les rapports fraternels qui sont surtout mis en avant ici. Alors oui il y a ça et là deux ou trois moments qui nous permettent de rire. Un humour très scandinave comme cette scène tout aussi touchante que drôle qui voit Gunmi ramener son frère ivre mort en bulldozer à l’hôpital le plus proche. Mais la tonalité est grave tout comme le sujet.
    Si la fin est quelque peu abrupte, quoique gorgée d’émotion, et que certaines langueurs se tiennent tout le long du film, « Béliers » est hautement recommandable par sa rareté, encore une fois sa simplicité et sa beauté glacée. Les paysages islandais sont superbement cadrés alors que le film ne se déroule pas dans les plus beaux endroits du pays. Avec peu de dialogues et une action confinée quasiment à la ferme des deux frères, Grimur Hakonarson réussit un joli film à découvrir de toute urgence.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2015
    Sur nos écrans, les films islandais se font rares, et il serait dommage de considérer chaque sortie comme un simple effet de curiosité ou « d’exotisme ». Car il s’agit bel et bien d’un cinéma à part entière, levant le voile sur un pays, un univers à découvrir, une culture. Il en fut ainsi en 2003, lorsque j’ai découvert « Noi albinoi » en parfait décalage avec la production européenne classique, surprenant, caustique et terriblement attachant. « Béliers » sorti en grandes pompes grâce à son Prix de la section Un certain regard à Cannes cette année, l’est tout autant, voire beaucoup plus, et se s’installe avec beaucoup d’humilité mais confortablement parmi les grands films de l’année 2015.

    Gummi et Kiddi, deux frères ennemis et voisins ne se parlent plus depuis 40 ans. Ils s’occupent chacun des deux exploitations familiales, en parfaite concurrence, élevant leurs moutons. Jusqu’au jour où une épidémie de « tremblante » va venir bouleverser l’ordre des choses.

    Rarement le lien fraternel, qu’il soit défait ou non, n’a été abordé avec autant de justesse et de force. Gummi et Kiddi ont beau vouloir s’ignorer, s’agresser, ils resteront à jamais les deux gamins de la photo, assis côte à côte sur le dos d’un cheval mené par leur père. « Béliers » fait écho au temps qui passe, injuste, irrémédiable mais dont l’essentiel demeure, pouvoir compter sur l’autre. Et cet impayable retournement de situation qui fera du fort, le faible et vice versa est ici magnifique, porté par cette symbolique du cycle de vie qui progressivement tout au long du film s’inverse et est conforté par la poignante scène finale.

    Extrêmement bien pensée, écrite et filmée, cette œuvre essentielle s’appuie sur un contexte social en crise, celui des « petits » éleveurs en milieu rural excentré (réflexion identique portée par Kontchalovski dans « Les nuits blanches du facteur »), qui survivent bien plus qu’ils ne vivent, sans pour autant ne rien regretter. Cette vie rustique, mais malgré tout satisfaisante, ne tient qu’à un fil ténu, et tend à disparaître peu à peu, épidémie ou non. Gummi et Kiddi dans leurs contrastes, sont les ardents défenseurs, et sans doute les derniers, de cette culture, de ce mode de vie. Ils ne demandent qu’à continuer… à fêter leurs victoire à l’élection du « meilleur bouc », se préparer un festin de Noël (dans des circonstances bien particulières disons-le), s’attacher à un troupeau dont la race fait leur fierté… bref que tout soit comme avant… et pour longtemps !

    On ne peut qu’être admiratif face à la situation, et aux actes de résistances que ces deux là lui opposent. De cette fausse haine, si pleine d’amour et de compassion, Gummi et Kiddi sortent grandis. Ils mettent à mal notre conscience du trop tout de suite, et nous donnent une belle leçon de vie, aussi robuste, affectueuse et revigorante qu’une étreinte de survie sous la neige.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Gummi et Kiddi sont deux frères Islandais, éleveurs de moutons. Ils vivent côte à côte, mais ne se parlent plus depuis 40 ans. Ou juste par chien interposé qui fait passer les messages ! Même lors des concours de béliers ou ils raflent les prix, les vieux bourrus se balancent des bordées d’injures… Jusqu’au jour où une maladie grave est décelée dans un des troupeaux et nécessite l’abattage de toutes les bêtes et un vide sanitaire de deux ans. L’impitoyable décision des services vétérinaires va permettre aux frangins de ressouder les liens familiaux...
    Sur une trame assez simple, le film déroule une histoire forte, qui parle de l’attachement à la nature et à un mode de vie authentique. Dans un pays qui compte deux fois plus de moutons que d’habitants, il faut imaginer le drame que représente la perte d’un cheptel. Question de survie pour Gummi et Kiddi qui « développent une connexion émotionnelle très intense avec leurs moutons », souligne le réalisateur. Et si l’herbe est grasse dans cette vallée adossée à des contreforts volcaniques, l’endroit devient carrément hostile sous la neige, battu par un vent glacial et abandonné par le soleil.
    Béliers est une comédie amère qui oscille entre chronique naturaliste et humour grinçant. Avec deux frérots pas du genre à se laisser tondre la laine sur le dos. Avec la réaffirmation de l’autarcie et de l’indépendance comme moyens de résistance à la toute–puissance de l’administration. Avec quelques moments carrément burlesques, les soirs de beuverie, qui rompent la mélancolie ambiante. Et avec, naturellement, de somptueux paysages et quelques magnifiques scènes, comme celle de la tempête sur le plateau ou de la réconciliation des frères. Avec moins de zéro presque tout le temps, Béliers est un film vraiment rafraîchissant !
    islander29
    islander29

    762 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Un film dans des tons grisâtres, comme l'amitié qui unit ces deux frères perdus chacun dans leur solitude et les béliers....il faut le souligner, le film est âpre, spoiler: avec des problèmes qui sont ceux d'éleveurs, d'un climat rugueux, et d'une maladie la tremblante qui exige que l'on tue les troupeaux
    .......Le film a quelque chose de désespéré (qui confine à certains à un humour morbide et noir) et nous promène dans une terre que l'on devine sans pitié.....La vie ne fait pas de cadeau, serait on tenter de dire.....Pas de femmes, la vieillesse, la solitude, tableau noir et dépressif, expressif.....La mise en scène est superbe, les paysages grandioses et obscurs, le scénario sans aspérité, et l'on voit ce que peut être la vie de deux pauvres hommes que le destin accable....C'est le point essentiel de ce film qui de distillera pas chez le spectateur du bonheur, c'est le moins qu'on puisse dire, mais ajoutera un regard plus humain voire sombre à son univers......Un beau film à voir....
    lugini
    lugini

    16 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Beau tant par les paysages que par les relations humaines. Décidément l'Islande et les islandais peuvent nous donner des leçons de vie.
    Zoly
    Zoly

    5 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2015
    Une merveille. Simple. Juste. Profond. Drôle. Triste. Une mise en scène et des acteurs inspirés !!! Merci Grímur Hákonarson!
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    En Islande, dans un univers aride et sauvage, deux vieux frères qui ne se parlent plus depuis quarante ans, sont voisins et élèvent des moutons. Une maladie ovine va modifier leur vie et les rapports qu’ils entretenaient jusqu’alors.

    Le film mêle humour et tragédie, sans temps mort, cela malgré le peu de dialogues et l’isolement des protagonistes dans une nature qui peut être hostile.

    Pour moi un coup de coeur, du fait de la qualité et le soin mis à la réalisation, de la teneur finalement assez triste de cette histoire captivante aux personnages touchants, histoire très bien racontée.
    benneflo
    benneflo

    11 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2015
    J'adore l'Islande donc j'ai un a priori énorme mais je me dois de souligner en plus des vues magnifiques du pays , les acteurs hits du commun qui ne "jouent" pas
    Pas plus que les béliers de leur troupeau
    Puis je parlerai des 2 frères sublimes d'amour de haine de rivalité et de choses en commun
    Quel film à voir absolument
    velocio
    velocio

    1 165 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Petit pays de 320 000 habitants, l’Islande arrive à produire une dizaine de films par an. Un peu comme si la France produisait 2 000 films chaque année ! "Béliers" est le deuxième long métrage de fiction de Grímur Hákonarson, jeune réalisateur de 38 ans et ce film a obtenu le Prix Un Certain Regard lors du dernier Festival de Cannes. C'est un film dans lequel on ne s’ennuie jamais sur un monde qui est en train de disparaître et qui est étranger à la plupart d’entre nous. Son histoire, Grímur Hákonarson la raconte en utilisant souvent, de façon très intelligente, des plans séquence qui ont toujours la bonne durée, l’action se mettant à rebondir au moment précis où on pense qu’il ne va plus rien se passer. Le premier long métrage de fiction du réalisateur islandais Grímur Hákonarson n’avait pas eu droit à une sortie dans les salles hexagonales. Grâce à Un Certain Regard, le deuxième, "Béliers", arrive donc sur nos écrans. Une bonne occasion de faire connaissance avec un réalisateur très prometteur.
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 614 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2015
    En décernant son prix principal à Béliers, le jury de la section Un certain regard de Cannes 2015 a fait preuve d'un rare discernement.

    Le deuxième film de Grimur Hakonarson est en effet une réussite totale.

    D'abord, il y a ces paysages islandais infinis, aussi impressionants dans l'immensité verdoyante de l'été que dans la pénombre hivernale. Il y a ensuite ces deux acteurs époustouflants, deux frères silencieux depuis des années, tout en habitant l'un à côté de l'autre, et qui ne communiquent plus que par chien interposé.

    Mais l'intérêt du film réside surtout dans l'évidente intelligence du scénario et du montage. A partir d'un prétexte ultra simple (une maladie décime les moutons), Hakonarson parvient à construire une oeuvre qui est à la fois un western haletant, un thriller ovin à fort suspense, et une comédie au neuvième degré, qui peut être désopilante.

    Béliers est à ce titre un très bel exemple d'humour islandais : une distanciation pince-sans-rire, qui rappelle l'humour british, en plus cruel, avec des pointes de suréalisme rugueux.

    La mise en scène est sûrement la plus belle que j'ai pu voir cette année au cinéma : chaque plan parait à la fois simple, beau et indispensable. La beauté plastique du film est entièrement mis au service d'une dramaturgie réglée de façon millimétrique.

    Un superbe morceau de cinéma, à découvrir absolument.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Très beau film que ce Béliers de Grimur Hakonarson qui porte un regard tendre sur une certaine catégorie d'habitants de l'Islande. Au milieu de paysages à la beauté renversante, deux frères s'affrontent avant de se retrouver le tout sur fond de crise sociale et économique -autour justement de la question des béliers qui donne son titre au film. Le cinéaste mélange les tons sans sombrer dans le pathos ou le ridicule. Si l'humour n'est pas absent, le film est surtout d'une grande mélancolie et se termine sur un plan d'une force émotionnelle rare. Cette sobriété poignante, ce regard dépourvu de condescendance font de cette œuvre, justement primé à Cannes dans la sélection un certain regard, l'une des bonnes surprises inattendues de cette année. Alors oublier Star Wars et précipitez-vous pour aller voir un film qui en vaut vraiment le coup!
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    Un film venu d'Islande, voilà qui n'est pas banal! Et comme, en plus, il est réalisé avec intelligence et joué à la perfection, pourquoi s'en priver?
    Dans une vallée d'Islande donc, vivent l'un à côté de l'autre Gummi et Kiddi, deux frères qui ne se parlent plus depuis quarante ans. Mais tout va évoluer de manière inattendue quand Gummi détecte chez l'un des béliers de son frère une maladie très contagieuse, la tremblante. Alertés, les services sanitaires décident d'abattre toutes les bêtes de la vallée. Pas si facile à admettre pour les deux frères, tous deux très attachés à leur troupeau respectif. Retrouveront-ils, à cette occasion, le chemin d'une fraternité rompue depuis longtemps? Les scènes finales, spoiler: tournées dans la tempête et au milieu des glaces
    , donnent à cette question la plus émouvante des réponses. 7,5/10
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    Une haine viscérale désunit depuis 40 ans deux frères, éleveurs de moutons, dans des fermes voisines quelque part en Islande. Rien ne semble pouvoir mettre un terme à cette terrible querelle et surtout la victoire de l’un sur l’autre, au concours annuel du meilleur éleveur. Quand une terrible épidémie s’abat sur le cheptel, l’un va se résigner, l’autre se rebeller et les deux vont peut-être alors refaire la paire. Grímur Hákonarson qui connaît bien son troupeau nous le fait découvrir en amoureux fou de ces paysages solitaires, à perte de vue dans une tragi-comédie où l’humour islandais pense le drame et l’amertume qui en ressort. De très beaux portraits de gens de là-bas qui ne veulent pas voir la vallée s’endormir.
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