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    La Terre et l'ombre
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    3,5
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 août 2016
    Film qui dénonce la dure condition des pauvres journaliers des plantations de canne à sucre en Colombie. Belle interprétation, convaincante qui pointe du doigt l'injustice dont ces gens sont victimes et nous laisse un arrière-goût acre comme ces fumées permanentes qui polluent l'environnement.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2016
    Présenté à la Semaine de la Critique de Cannes 2015, La terre et l’ombre est le premier long métrage réalisé par le colombien César Acevedo. Jusqu’à ce film, on ne le connaissait que comme co-scénariste de "Los Hongos" de son compatriote Oscar Ruiz Navia. Une certitude : l’obtention à Cannes de la Caméra d’Or pour "La terre et l’ombre" va profondément changer son statut. C’est au sein d’une famille de travailleurs de l’ombre que nous plonge Acevedo : le père est parti depuis longtemps, du temps où leur petite maison était entourée d’orangers ; son fils est tombé gravement malade, il ne peut plus travailler comme ouvrier agricole ; sa femme et sa mère s’efforcent tant bien que mal de le remplacer pour nourrir la famille. Ce travail, il se déroule dans la plantation de canne à sucre qui, depuis le départ du père, a remplacé les orangers. Un travail dur, mal payé, payé avec retard, beaucoup de retard, un environnement de cendres éminemment polluantes lorsque s’opère le brulage de la canne à sucre. Appelé à l’aide par son fils, le père revient dans sa famille et c’est ce retour que nous raconte le film : ses rapports avec celle qui est toujours sa femme, avec son petit-fils, avec sa belle-fille, tout cela sur fond de lutte sociale de la part des ouvriers agricoles qui ne supportent plus de se tuer au travail pour une paye qui, sans cesse, est retardée. Pour ce très beau film, César Acevedo a opté pour une captation basée sur de longs plans-séquence, avec très peu de mouvements de caméra. Petit à petit, l’immersion opère et le spectateur se retrouve capturé dans les rets posés par le réalisateur, partageant le combat mené par cette famille ainsi que par la lutte des travailleurs agricole.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Malgré quelques belles idées, je suis sorti quelque peu déçu de ce film colombien auquel manque la puissance picturale de "L'empreinte du serpent" (sur un sujet très différent, certes). Le rythme lent, imposé par le cinéaste, ne parvient pas à donner le souffle dont a besoin le récit, faute peut-être aussi à un ressort dramatique trop linéaire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 mars 2016
    La magnifique lumière renforce plutôt bien la métaphore filée du récit mais cette cohérence s'avère empoisonnée dans une rigidité grammaticale dont toute poésie est exclue. Pourquoi faire appel à des acteurs non-professionnels si c'est pour les enfermer dans cette monstrueuse suite de cadre géométriques? Et, suivant la même logique, pourquoi les succéder en plan-séquence si on ne laisse pas exister le temps, en le soumettant à un montage calibré? A force de prudence le film s’empêche tout débordement salvateur dans ce travail laborieux.
    Ciné2909
    Ciné2909

    63 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2016
    C'est auréolé du prix de la Caméra d'or du Festival de Cannes 2015 qu'arrive sur nos écrans ce film colombien. La terre et l'ombre vient mettre en lumière la précarité des conditions de travail au sein des champs de canne à sucre à travers les difficultés traversées par une famille. Autant le dire tout de suite, ce n'est pas un cinéma qui séduira tout le monde puisqu'il bénéficie d'une réalisation très maîtrisée avec plans fixes et travellings au rythme très lent. Cela vous laissera le temps de contempler la magnifique photographie de cette première réalisation de César Acevedo portée par un impeccable casting. Une belle découverte pour les amateurs du 7ème art.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Un mélodrame tout ce qu'il y a de plus classique, qui réserve quelques beaux plans mais pas de surprises. Loin de la flamboyance de certains mélodrames, le parti pris est celui de l'austérité la plus totale, que ce soit en musique, en dialogues, en développement des personnages, etc... La Terre et l'ombre est un film bien écrit, bien interprété et bien réalisé, mais trop dépouillé sûrement. Ne se permettant aucun écart et tenant son film de main de maître, Acevedo perd malheureusement justement ce débordement personnel, cet aspect créatif qui en aurait fait un grand film.
    Andelle.
    Andelle.

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2016
    C'est un film très poétique,inspiré, indirectement très écologiste et politiquement engagé (thème de fond : le rapt de la Terre par les multinationales). Un drame de facture classique avec beaucoup d'amour et de tendresse mêlés à la dureté de la vie. Un film fort et lent dont les cinq personnages sont très attachants.
    Un premier long métrage magnifique !
    A ne pas manquer....sauf si vous aimez surtout les thrillers, les films d'action,les films à grand spectacle etc..
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2016
    En parlant de La Terre et l'Ombre, Caméra d'or au dernier festival de Cannes, Sabine Azéma, présidente du jury a déclaré :" …. Nous avons trouvé notre trèfle à quatre feuilles dans un champ de cannes à sucre ". César Acevedo réalise, avec un incomparable brio, son premier long-métrage. Il révèle : "Les plans-séquences, parfois fixes, permettent de rendre palpable l’enfermement des personnages dans un espace à la fois physique et émotionnel, mais aussi de guider leurs actions dans le cadre." Là n'est pas la seule réussite de ce film, asphyxiant dès les premières images qui vous enveloppent dans une poussière étouffante sans vous en délivrer vraiment. Il est, entre autres, question de grands sentiments. Le temps qui passe les rend plus douloureux quand il n'a pas été possible de les laisser vivre. Mais aussi d'une terre riche qui guérit les blessures corporelles, mais qui favorise l'ignominieuse exploitation de la canne à sucre dans des étendues sacrifiées. Au milieu de ces paysages lugubres la tache colorée d'un cerf-volant donnera un faible espoir. Ce premier long-métrage est le deuxième film colombien que je découvre. Un film dur et puissant. Réussi de bout en bout. Je souhaite sincèrement que cette première réalisation de César Acevedo puisse être vue par le plus grand nombre.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2016
    Les tout premiers plans de La terre et l'ombre donnent le ton : le film va être une splendeur visuelle.

    Et effectivement, il l'est. Des noirs envoutants, des cadrages parfaits, des contrastes éblouissants, des travellings ensorcelants, des plans d'anthologie, une bande son captivante : le film est d'abord un enchantement des sens. On se souviendra longtemps de ces pluies de cendres ou de ce rideau flottant dans le vent.

    Au-delà de sa perfection plastique, le film de César Acevedo est une formidable histoire mélodramatique. Un homme revient dans sa ferme natale, parce que son fils souffre d'une terrible maladie du poumon. Pourquoi est-il parti ? Pourquoi sa femme ne l'a-t-elle pas suivi ? Le film répond à ces questions en dressant au passage un tableau documentaire de la culture de la canne à sucre très intéressant.

    Les conditions de travail très dures des ouvriers sont admirablement dénoncées, sans que cela ne soit jamais lourdement accusateur. Ce que montre le film suffit à susciter l'effroi.

    Légitime Caméro d'or du dernier Festival de Cannes, La terre et l'ombre prouve à la planète cinéphile que le cinéma colombien est l'un des plus florissants d'Amérique Latine.

    A voir absolument.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2016
    Le film est un drame social et humain, d'un grand désespoir et d'une tristesse profonde. Comme le personnage de Travis dans Paris Texas, émergeant du désert pour réapparaitre dans sa famille, un homme marche seul sur une route de terre et de poussière. Le plan séquence d'ouverture sera suivi de nombreux autres. Dans ce film, la mise en scène est sobre, minimaliste et rigoureuse, faite d'une succession de plans fixes qui souvent se concentrent sur des personnages face à leurs pensées et leurs interrogations, leur passé et leur avenir. L'ambiance est douce, calme; le temps s’écoule lentement; les dialogues sont rares dans l'intimité de cette maison, murmurés dans le respect du malade. Ils sont plus violents à l'extérieur du cercle familial, dans la confrontation avec les employeurs/esclavagistes à qui l'on demande d'être enfin payés, ou face au médecin que l'on implore de venir soigner le malade. spoiler: Et qui ne viendra que pour constater le décè
    s. Film d'une maîtrise technique impressionnante et d'une grande austérité. A ne pas voir un jour de déprime
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2016
    Une famille de paysans n'a plus qu'une maison cernée par les champs de canne à sucre. Alerté par la maladie de son fils, le patriarche revient après de longues années d'absence et assiste à la détérioration accélérée des conditions de vie des coupeurs de canne.
    César Acedevo nous capte avec une trame narrative pourtant des plus succinctes -l'évolution de la santé du fils, les retards de versement des salaires des coupeurs de cannes, les vagues successives de pollution venant des champs.
    L'essentiel est dans le rapport que chaque membre de la famille entretient avec cette maison : y rester fidèle ou la fuir, quitte à la rêver. Ce film, qui est pourtant tourné du début à la fin dans le même décor, nous parle -fort bien- de migration économique, climatique et … affective.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 février 2016
    Certains films provoquent chez moi une hypnose soporifique : L’Avventura, L’Année dernière à Marienbad, Les Ailes du désir, Solaris, Winter Sleep. Unanimement reconnus par une critique enthousiaste, couronnés de mille prix, ils ne me parlent pas. Leur beauté hiératique me reste irréductiblement étrangère. Leur faux rythme m’arrache des bâillements d’ennui. Pour autant, intimidé par tant d’éloges, je reconnais leur valeur et déplore ne pas y être sensible.

    Le premier fils du Colombien César Acevedo a fait forte impression à Cannes où il s’est vu décerner la Caméra d’or. Sa mise en scène minimaliste impressionne par sa rigueur. Un homme rentre chez lui après dix-sept ans d’absence. Sa femme et sa belle-fille travaillent la canne à sucre tandis que son fils se meurt. Seul personnage positif : un petit-fils auquel il se lie profondément.

    En une heure trente, rien ne se passe ou presque. Les femmes vont travailler. Le grand-père joue avec son petit-fils. Le fils asthmatique se meurt. C’est très beau. Très lent. Très chiant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2016
    L’absence de musique, la succession de plans fixes et la lenteur du propos donnent un caractère austère à ce film social et intimiste qui nous bouleverse par la noblesse des sentiments et la sensualité du drame. La vie est un enfer (les flammes) pour les ouvriers agricoles colombien. Les cadrages sont magnifiques, étouffants comme cet air cendré qui asphyxie.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2016
    Une maison perdue au milieu des champs de canne à sucre. Un homme revient chez lui, des années plus tard. Son fils, souffrant, ne sort pas de son lit. La terre et l'ombre, premier film du colombien César Acevedo et Caméra d'Or à Cannes, est placé sous le signe de l'austérité, du silence, des complexes rapports familiaux mais aussi de l'oppression des plus humbles. Yous ces thèmes s'enchevêtrent de manière fluide entre ombre (la maison) et lumière (le paysage). Le travail d'Acevedo sur le cadre est impressionnant, sa mise en scène, douce et contemplative, témoigne pourtant d'une réalité douloureuse tant dans l'intimité de ses personnages que sur le plan social. Le cinéaste réussit ce mariage des sujets par son inspiration visuelle et sa singulière empathie envers des laissés pour compte à l'avenir incertain. Entre le Malick des Moissons du ciel et la tradition des films d'auteurs latino-américains, César Acevedo impose d'emblée un regard pénétrant de réalisateur promis à un riche avenir dans un cinéma colombien de plus en plus en pointe (Manos sucias, L'étreinte du serpent, Alias Maria ...).
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2016
    Une maison aux volets fermés au milieu des champs de canne à sucre boliviens.
    Le rythme lent convient bien pour accompagner la fin de vie d’un travailleur épuisé par le travail.
    Son père revient l’assister, lui qui est parti loin depuis des années.
    Sous ses allures de macho latino, il va à l’encontre du cliché et se fait tout doux avec son ancienne épouse, restée sur ses terres et avec son petit fils qu’il initie aux chants d’oiseaux.
    L’entreprise qui emploie aussi cette vieille femme et sa belle fille est intraitable et surexploite les coupeurs de canne.
    Etouffant et fort.
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