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    Les mille et une nuits - L'Inquiet
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    32 critiques spectateurs

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    aldelannoy
    aldelannoy

    32 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 juillet 2018
    Une idée de scénario ne suffit pas à faire un film. L'idée ici était peut-être bonne mais il aurait fallu faire du cinéma et non du bavardage. Le cinéma commence à exister quand l'image dit quelque chose, ici rien. Tout ce qui est dit l'est par la bande sonore ou même par de longs textes en incrustation, ce n'est pas du cinéma, c'est de la littérature. J'aime la littérature mais je ne regarde pas un film pour voir de la littérature ni n'ouvre un livre pour voir du cinéma. Je veux que ce soit le film qui fasse du cinéma, c'est-à-dire me parle en animant des images. Je veux qu'un livre fasse de la littérature, c'est-à-dire me montre des mots, des phrases, des chapitres. Un film bavard est en général très mauvais signe. Il y a peu de dialogues dans l'Armée des ombres. Ici, ça n'arrête pas de jacter et si l'on ne comprend pas le portugais, on passe son temps à lire les sous-titres. Or si je veux lire, j'ouvre un livre. Les images sont jolies et sans intérêt, juste de l'illustration de l'assommant bavardage qu'est ce film. Les figurants sont amateurs du plus bas niveau avec regards-caméra insupportables. Ca imite Rohmer en ne comprenant rien à ce qui fait que Rohmer a été un bon cinéaste. De plus, le "film" hésite entre la fiction et le reportage... C'est vraiment très mauvais.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2015
    Six heures et vingt-et-une minutes. Plus de deux heures à chaque partie, pour une trilogie parfois grandiose, parfois rébarbative, Miguel Gomes jouant avec poésie de la crise qu’endure son pays, et tournant en dérision politiques et royauté sans jamais se moquer d’un peuple qui souffre de son isolement et de sa perte de moyens dans les moments difficiles. Gomes n’est cependant pas au sommet de son art dans cette première partie : des lacunes sont présentes dans le rythme de la narration, avec, parfois, des coups de mou qui surgissent, comme bercés inévitablement par un sujet compliqué à traiter. S’approchant parfois plus du documentaire que de tout autre forme de genre, cette première partie intéressante mais lente prend du temps à se mettre en place, mais finit par être réjouissante après une bonne dizaine de minutes de projection. Le ton fantastique donne des situations inspirées, suivies par une mise en scène talentueuse. Du coq aux personnages atypiques se produit un nouveau déchaînement, celui du peuple contre ce gouvernement qui préfère résoudre ses ennuis sexuels plutôt qu’humanitaires, et il y’a toute cette mélancolie qui en découle, mais aussi cette joie, proche de l’euphorie, qui se dégage en réalisant une oeuvre aussi proche de la vérité. Il y’a alors d’excellentes idées (moins que dans le second), présentes dans le scénario, dans la réalisation ou même avec cette musique tout à fait superbe. C’est du cinéma qu’on pourrait qualifier de social, mais Gomes a rajouté avec passion un conte, un bouquet d’aventures fou et même parfois abracadabrant.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2015
    L'industrie pharmaceutique peut-elle lutter contre le chômage ? Peut-elle venir en aide aux chômeurs ? Si tous les décideurs en charge du traitement de la dette étaient dotés d'un pouvoir phallique ininterrompu, qu'est-ce que cela produirait? Rien, tout au plus, un léger frémissement social, mais les vieux démons les rattraperaient bien vite. Ce que je veux dire par ces quelques pistes, c'est combien le propos de Miguel Gomes est subversif. Le lieu du pouvoir est déconnecté de la population, seule une Schéhérazade peut le tenir en haleine en ne concluant pas son récit, en en reportant la fin au lendemain. "Demain, on rase gratis" nous annoncent souvent les politiques, en particulier au moment des élections. Schéhérazade ne pratique pas différemment en reportant toujours à un lendemain à venir l'issue de son récit. Ce film est beau, la langue portugaise ne gâte rien à l'affaire. D'ailleurs, ce récit, dont j'attends avec délectation de voir la suite, n'est pas sans me rappeler le fabuleux "Mystères de Lisbonne" de Raoul Ruiz. C'est important que l'art se mêle du social pour en dénoncer les injustices. Oui, notre monde ne tourne pas rond. Et si l'on donne la parole à ceux qui tentent de survivre au quotidien, eh bien les portraits, qui dénoncent les prétendus profiteurs du système, ne tiendront plus. Peut-être que ces indices économiques censés orienter le cours du monde, dire quel pays fait ce qu'il faut et quel autre doit s'aligner sur les directives communes, eh bien peut-être que ces indices ne vont plus suffire à faire taire les gens. Peut-être qu'ils vont tous avancer dans une même direction, sans tenir compte de la météo, mais juste pour le plaisir ou la détermination d'accomplir ensemble quelque chose. L'inquiet, c'est donc peut-être celui qui dit "prenez garde, vous gens de pouvoir, il n'est pas dit que vous soyez à l'abri. Vous allez peut-être devoir rendre des comptes"...
    homemade
    homemade

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juillet 2015
    ATTENTION arnaque du mois ! Des plans séquences fixes et longs pour nous parler des malheurs des chômeurs portugais touchés par la crise, afin d'ennuyer le spectateur au maximum et quil se décourage à jamais d'aller voir des films d'auteurs portugais, si tel était le but il est atteint ! Un film de festival typique qui confine au cliché de l'insupportable prétention. Non ce type n'est pas le nouveau Pasolini, loin s'en faut ! Quel naufrage après le sublime "Tabou" !
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2021
    Mêlant documentaire, fiction et mythe sur le Portugal en crise, une œuvre ambitieuse
    mais beaucoup trop déroutante à cause d’un récit foutraque et super ennuyant.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2015
    Ne cherchez pas dans le dernier Miguel Gomes une adaptation moderne des mille et une nuits, vous risquerez de remiser bien vite vos parfums d'Arabie. Si le réalisateur emprunte le titre et vaguement la trame du célèbre conte oriental, c'est uniquement parce que,dépassé par son manque d'inspiration pour filmer le combat des ouvriers licenciés des chantiers navals et l'invasion de guêpes asiatiques, il décide de fuir le tournage et de laisser aller son imagination pour raconter en histoires, la dureté d'un Portugal mis à genoux par les institutions européennes et le FMI.
    Dès le début, le film s'annonce libre et foutraque, laissant de côté le documentaire politique et militant pour emprunter les sentiers d'une narration décousue et inventive. Son maître mot semble être : Au Portugal, on n'a pas de thunes mais on a des idées! Et effectivement, pour pallier à ce manque de moyens évident, assez visible à l'écran, tout sera bon au réalisateur pour essayer de le contourner. Les soi-disant contes seront décalés, Grivois pour le premier avec ses financiers atteints de priapisme pour leur grand bonheur d'impuissants notoires. Fantastico/fantaisiste pour ce coq au chant énervant dont le dialogue avec un juge parlant "poulet" permettra de prévenir d'une malédiction. Généreux et proche du documentaire pour ces " magnifiques", les mêmes ouvriers du début qui bravent le froid d'un premier janvier pour une baignade solidaire et médiatique dans un océan aussi gris que l'espoir d'un population mise à l'écart du système libéral. A ces histoires, viendront se rajouter des idées rigolotes ou agaçantes, c'est selon. Des enfants joueront des adultes, on parlera de multiples langues, on verra s'inscrire en français des SMS bourrés de fautes ou d'abréviations, une baleine échouée explosera, ... tout cela jouant métaphoriquement avec la situation de ce pays lors du tournage.
    Ce bric à brac cinématographique est sympathique, généreux même ...mais dire que j'ai été passionné serait mentir. Un peu lourdingue, un peu étiré aussi, l'ennui s'invite par moment, donnant au spectateur l'impression d'un projet proche de l'amateurisme. Mais il est quand même difficile de faire un sort à ses mille et une nuits, tellement la ferveur et l'ambition du projet force la sympathie. Boursouflé, empesé , pesant, le film parvient pourtant à étonner et à émouvoir, surtout dans la simplicité d'un long plan fixe sur un couple parlant de son quotidien de crise, moment finalement paradoxal dans un long métrage cherchant à fuir la tentation du documentaire. Je me suis pris à penser que la simplicité avait parfois du bon, qu'une narration explosée et déjantée, utilisée comme un jeune chien tout fou, n"arrivait pas toujours à transcender un discours pourtant militant.
    Un peu plus sur le blog
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Ce premier volet sur l'histoire du Portugal est on ne pleut plus prometteur et vraiment étonnant dans sa narration. Quasi documentaire parfois avec la voix off du narrateur, des scènes qui s'enchainent sans lien direct et sans fil narratif, parfois réalisme, parfois loufoque, souvent inattendu, un film qui ne cesse de surprendre de façon bien plus original qu'un pamphlet social et qui évoque cependant la situation préoccupante actuelle du Portugal au sein de l'union européenne. Comme le maharajah des 1000 et une nuits, on veut (sa)voir la suite très vite.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2016
    Les mille et une nuits est un projet cinématographique remarquable. Habilement organisé et contrasté, ce bric-à-brac narratif est tout aussi conséquent (plus de 6 heures) que singulier. En mêlant fictions et documentaires, récits politiques, baroques, poétiques, il constitue une excellente critique de la situation économique de notre monde.
    Ce volume 1 est sans artifice et totalement inclassable. Il appelle à de multiples décryptages qui seront fonction de la grille de lecture de chaque spectateur. Les faits et fictions concernent le Portugal, mais ils ont une très forte résonance avec les actuels évènements en Grèce, et nombreux sont ceux aisément transposables à notre pays.
    Plus de détails sur notre blog ciné :
    Pomme Acide
    Pomme Acide

    7 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2015
    Pour "rassurer" ceux qui ont vus le volume 1 "L'inquiet" qui était difficile d’accès avec des métaphores obscures sur la situation économique et politique du Portugal, le volume 2 "Le désolé" est plus limpides avec des histoires simples d'un HLM et un lien à pelage blanc entre les habitants et un juge "désolé" de condamner. "Si vous m'avez compris c'est que je me suis mal exprimé" J-L Godard (le Miguel Gomes Suisse)
    J'attends le Volume 3 qui va certainement "m'enchanter" en avant première Mardi 11 Août au Méliès de Grenoble ❣
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    La réalité de la vie dans un pays en crise et l'imagination !! Un très beau filme Qui n'aura jamais le suces mérite . Un très grand réalisateur bravo . J'avais déjà beaucoup aimé TABOU.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Le premier volet donne le ton, souvent drôle et acerbe, donnant la parole pour de bon au peuple portugais, avec un zeste de féérie qui fait passer le tout. La première partie, celle du réalisateur, se montre déjà d'une grande originalité, et chaque histoire aura sa propre forme et une originalité qui lui sera propre. Un pari d'autant plus audacieux qu'il tient sur trois films, mais le résultat est à la hauteur. Si le résultat peut paraître un peu kitsch, et si les histoires n'ont peut-être pas toutes la même force, celle du triangle amoureux pouvant peut-être paraître par exemple plus faible, on est quand même face à une grande oeuvre, et surtout qui semble empreint d'une grande authenticité, surtout ce qui concerne l'introduction et l'histoire des « magnifiques ».
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Miguel Gomes prend son temps pour mettre en scène l'état des lieux. La crise, la dépression, qui viennent même contaminer quelques jalons fantastique distillés ici et là (et cette sirène qui se débat péniblement avec sa nageoire :-) ). Cependant, faire la chronique de cet état ne me semble être que la première étape pour le cinéaste, et l'on sent déjà poindre un élan résolument enchanteur en arrière fonds dans ce volet. Place à la suite, où Miguel Gomes devrait réenchanter la morosité et nous prouver à quel point le cinéma peut être merveilleux.
    Christine N.
    Christine N.

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2015
    film ovni cumulant les histoires ancrees dans la crise économique touchant le Portugal actuel. comme tous les films de cannes, etonnant mais intéressant
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 août 2015
    Le sujet est intéressant et la façon de l'aborder n'est pas mal, mais c'est un mauvais film, mal filmé, mal joué, trop long, et très lourd.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Le début de ce film est un salmigondis épouvantable, on a l’impression de voir des rushes que personne n’a monté , que le son n’est même pas coordonné avec l’image. J’allais partir quand le film a enfin démarré. Et puis, il y a de bons passages, même deux ou trois moments merveilleux et puis de très mauvais, des belles idées et des très mauvaises, des moment où l’on s’ennuie à mourir, d’autres d’une prétention insoutenable.
    Dommage car le sujet du film et la cause qu’il défend donne envie de l’adorer. Dommage encore plus car il ne fait aucun doute que le réalisateur a un talent inouï. Mais cette prétention… Ca gâche tout. Certains comparent à Pasolini. Pourquoi pas : Pasolini a fait quelques films formidables. Il en a aussi fait de très mauvais.
    En tout cas, je n’irai pas voir les deux autres.
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