Avis : Cigognes et compagnie - Page 2

Un paradoxe savoureux sous-tend l’édifice de Cigognes & Cie : revisiter de manière satirique le monde de l’entreprise et de la livraison à domicile tout en adoptant une vitesse d’exécution de même cadence où tout file à deux mille à l’heure sans que nous n’ayons le temps de placer un ouf, de nous accrocher à des situations – ou aux personnages qui les animent –, d’y engouffrer notre émotion. Alors l’animation est très soignée et livre des plans plutôt inspirés, certes. Mais image sans langage ne vaut que peu, surtout quand le verbe s’avère à ce point inaudible : ça crie ça se dispute ça se réconcilie, ça braille dans tous les sens et nous ne savons plus où donner de la tête (de l’oreille ?). Défi lancé aux nerfs, même aux plus patients, le film gesticule, saute d’un lieu à un autre, sillonne les ciels, évite les avions, tombe sur le sol après avoir percuté vélos et écureuils. À prendre ainsi les enfants pour des mioches épileptiques dont l’attention a besoin d’être constamment renouvelée par le mouvement de ce qu’ils ont sous les yeux, Cigognes & Cie fonce tête baissée dans les travers de la société contemporaine qu’il prétend dénoncer. Récit pauvre, personnages creux mais belles images. On n’est pas des cigognes !

Film familial à usage des familles nombreuses. On passe son chemin si on a pas moins de 5 ans ou plus de 30 ans avec des gosses.
Le film est beau visuellement mais bruyant et très sonore pour pas grand chose. Les personnages sont fades et le nombre de bébés au mètre carré nous déstabilise. C'est même un peu glauque tout ça.

« Cigognes & Compagnie » ou le mythe de la cigogne livreuse de bébés revisité : Tel a été le défi de réalisation de celui à qui l’ont doit « Yes Man » et « Nos Pires Voisins » ! La mise en bouche prend vite forme avec une conquête volontairement enfantine. Oui, l’histoire est relativement simplissime mais laisse pour autant entrevoir une ouverture sur un second degré destiné à un public plus âgé non pas sans rappeler une influence issue des anciens mythiques cartoons représentatif de la société Warner. Quelques péripéties folkloriques avec des loups soudés à l’égale du Mime Marceau, un combat de pingouin silencieux et complètement hilarant ou encore un final avec des petits oiseaux vengeurs assimilés à une balle de golf. Côté personnages, les protagonistes principaux sont très drôles et attachants, les méchants sont excellemment représentés avec une cigogne chef capitaliste et un pigeon débile, et des personnages secondaires qui frisent la caricature sans pour autant sombrer dans l’excès. Beaucoup de sujets subjectifs sont par ailleurs finement abordés à commencer par la volonté d’arrêter la production de bébés au profits de bénéfices financiers dans une société similaire à un PriceMinister ou un Amazon, puis également une approche discrète quant aux couples homosexuels et monoparentaux. Fort dommageable, l’animation a peu fait parler en France malgré une efficacité qui à cartonner en Outre-Atlantique.

Bilan : Une animation reprenant les codes basiques d’un vieux conte pour les adapter à une modernité actuelle. Une jolie surprise !

Vu avec mon fils de 6 ans... Meilleur thermomètre de la qualité d'un film, tant il est enthousiaste et rieur.
D'habitude, de par son rire, il entraine ceux des gens... Là à peine, deux gloussements.

Bien sûr, c'est bien léché en terme d'image. Par contre, le scénario est trop complexe pour des enfants et mal construits pour des adultes.
Le montage est catastrophique, avec un lot d'aberrations qui dépassent ce qui est supportable pour ce genre de film, des enchainements de scène pas clairs.
A tel point que certaines fois, des phrases sont dites par les personnages pour expliquer les gags improbables.

Pour finir, la morale sous jacente est vraiment betasse, sans profondeur - avec son lot d'émotions pour faire réagir le spectateurs (tout le monde aime les bébés) et encore une fois, une fin qui tort le nez à sa propre philosophie spoiler: (tous les parents qui recoivent des bébés sont très mixtes en terme de genre, d'origine _ par contre, les parents de l'heroine sont exactement sur le même moule!)

Passable et rigolo, le personnage interprété par Issa Doumbia fait beaucoup dans tout ça. J'admets tout de même que la fin est plutôt parfaite et exemplaire à cette idée de légende que propose l'animation.

Une belle surprise alors que je ne misais pas du tout sur ce film.
La bande annoncé et le résumé ne m'attiraient pas et pourtant j'ai tout simplement adoré !
L'histoire, les images, l'humour, l'émotion, les musiques ... tout y est pour y faire un vrai chef d'œuvre !
Bravo

un film d'animation très bien,avec beaucoup d'émotions et de rire. des personnages tres attachants . ce film est a ne pas raté

Un film d'animation trop survolté pour qu'on puisse rire tout du long, il faut penser à calmer le rythme parfois pour laisser le temps au spectateur de relâcher son attention. Ici, tout va trop vite, les gags sont enchaînés à la suite, le personnage de Tulip nous fatigue rapidement avec son hyperactivité enjouée, et certaines scènes ne m'ont pas faite rire à cause de tout ce mélange réuni (la meute de loups... Si beaucoup aiment, je ne suis pas de cet humour et le côté grand-guignolesque des transformations m'a empêché de croire au film). On sourit quelques fois, rire c'est une autre histoire... Là où des films d'animation animaliers comme Zootopie brillent par leur travail sur la crédibilité du scénario (pas de transformations, de plans d'explosion du monde...), ici on a l'impression qu'on se moque des adultes qui accompagnent leurs enfants : comment sont faits les bébés ? Pourquoi toutes ces couleurs fluos pour les cheveux des bambins ? spoiler: Pourquoi la meute de loups devient gentille à la fin
?... Beaucoup de manques dans le scénario qui font de ce film une animation proche des attentes des enfants surexcités, ces derniers aimeront. Pour les adultes flegmatiques, ce trop plein de caféine pourra vous lasser rapidement...

Une animation de bonne qualité, avec une structure connue et attendue. C'est bien fait, c'est sympa et le prêchi-prêcha sur le foyer, la famille, les enfants, le travail, mêlé à un imaginaire qui inclut des grandes marques et des grandes entreprises reste problématique si on s'attarde sur le sujet. Valeurs conservatrices et culture de la consommation, un mélange suspect, très U.S, toujours un peu inquiétant surtout quand il est servi sous couvert d'un film d'une bonne qualité technique avec des personnages et des gags sympas. Sausage Party, parait tout compte fait bien moins dangereux. La scène finale est gâchée par une chanson ultra-moche, ce qui oblige à mal finir le film.

Personnages trop survoltés, VF difficile à suivre, sujet curieux, animation ultra stéréotypée et attitudes tendance US... ce film est une boule de stress. Mais bon point: quelques gags sympas et une belle qualité d'image.

une horreur les dialogues sont mal jouée on n’apprend rien de ce film jetait juste presser d’être a la fin

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Oui, la réalisation de Doug Sweetland est admirable – du rendu des plaques de glace glissant sur l’eau gelée à l’expressivité des personnages. En même temps, quand on a travaillé chez un monstre comme Pixar pour des films aussi exigeants que Toy Story (1995) ou Les Indestructibles (2005), ça n’a rien d’étonnant. Ça reste agréable à regarder. Mais le problème n’est pas visuel, non. Le problème réside dans l’anéantissement total des deux piliers sur lesquels repose tout film d’animation réussi.

Un : les doublages.

Alors je ne sais pas si c’est la version française qui massacre une fois de plus les dialogues du film, toujours est-il que la totalité des répliques tombent à côté de leur texte. Bérangère Kiref, Issa Doumbia et Florent Peyre ont beau y aller à pleines cordes vocales, ils semblent incapables de donner à leurs personnages le moindre semblant de vie. Ils s’efforcent d’être drôles, poussivement, sans faire attention à la situation de la créature à laquelle ils donnent une voix se trouve. Complètement déconnectés de leurs répliques, il faut reconnaître que celles-ci ne les aident pas : la traduction est si « près du texte » que Reverso lui-même n’aurait pas fait mieux. Quelle spontanéité en effet, lorsqu’un personnage s’écrie « j’aurais dû peser le pour et le contre » en s’apercevant qu’il a peut-être commis une erreur. Quel tonus, quel sens du drame, quand Tulip (Bérangère Krief) clame « mais non, on est une équipe » avec la même intonation que si elle disait « mais t’es fou, je ne peux pas porter cette robe ». Visiblement, la direction leur a imposé une ligne : soyez drôles, un point c’est tout. Le reste, on s’en moque. On vise le label UGC Family – bien mieux décerné aux Trolls, dont la critique est ici. Les émotions, c’est nul, après tout. Après enregistrement des comédiens, les monteurs ont dû s’endormir juste derrière, étant donné l’absence complète de synchronisation entre les mouvements de lèvres et les voix. Tout ça sent le bâclé, fait à la va-vite, supposé malgré tout être amusant « pour les enfants. » Sauf que les blagues – nombreuses, trop, beaucoup trop – s’échouent avec la même grâce que cette cigogne antihéroïque sur sa paroi de verre. Seule distinction : en lieu et place de verre, elles ne rencontrent que l’indifférence des spectateurs, de tout âge. C’est un bide complet. Les trois quarts des vannes sont superflues, les réalisateurs ont tellement voulu « dédramatiser » qu’ils ont obtenu un objet inédit : il n’y a plus de drame. Du tout. Et ça tient en partie au second pilier détruit, lors de la réalisation.

C’est-à-dire, deux : l’articulation histoire-dessin.

John Lasseter l’a dit lui-même : quand on commence à travailler sur un film d’animation, la denrée de première importance, c’est l’histoire. Pour le coup, l’idée de base est bien trouvée : recycler des cigognes porteuses de bébés en expéditeurs façon Amazon, c’était original. Mais ça, c’est une idée, pas un scénario. Or celui-ci se disperse dans tous les sens, tout en hurlant haut et fort qu’il veut être sympathique, à tel point qu’il en devient tout naturellement insupportable. A cette base – largement suffisante pour faire un film –, on rajoute une orpheline humaine égarée parmi les cigognes – Tulip –, un pigeon – subtilement nommé « Lerelou » – planté là à titre de running gag pataud, une meute de loups assemblables en « formations » à la manière d’un mélange entre un jeu de mécano et une bande de Transformers, une famille dont les parents sont trop occupés pour faire attention à leur fils unique…Stop. Il y a beaucoup trop d’éléments là-dedans. Et à force de partir dans toutes les directions, le film n’arrive plus du tout à faire profiter son histoire de sa technique d’animation – de très bonne qualité, je le redis. Le seul moment où celle-ci est mise en valeur, c’est justement lors des interventions de ces loups-briques de Legos – clin d’œil Warner à leur filmographie, on imagine. Là, la technique sert l’histoire pendant la course-poursuite. Là, on ne voit pas du tout comment cette scène aurait pu être racontée autrement qu’en animation. Là, ça fonctionne. Mais pour tout le reste, aucun intérêt.
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La suite vous intéresse ? Peut-être même que le début aussi ? Venez les lire par ici, je vous en prie.

Tout d’abord, je tiens à remercier Warner Bros pour l’invitation à la géniale Avant-Première de ce film qui s’est déroulé à Gaumont Opera avec la présence des doubleurs, des personnages ainsi que pour les sacs de goodies ! Les doubleurs Bérengère Krief, Florent Peyre et Issa Doumbia étaient donc là pour présenter le film.

Les cigognes ont changé de travail, elles n’apportent désormais plus les bébés mais elles livrent les paquets de commandes faites sur internet. Junior, la cigogne, est à deux doigts d’être promue Boss, elle doit se débarrasser de Tulip qui n’a pas été livrée quand elle était bébé juste avant qu’ils arrêtent de livrer les bébés. Mais Junior n’a pas le cœur à la mettre dehors, il la met donc au courrier. Celle-ci trouve alors une lettre d’un petit garçon qui voudrait avoir un petit frère, elle déclenche donc le mécanisme pour qu’un bébé soit livré et hop une jolie petite fille arrive ! Junior veut la livrer très vite avant que d’autres cigognes s’en aperçoivent. Commence alors leur périple… Et je dois dire qu’il y a des passages très drôles ! Il leur arrive tout un tas de choses et surtout de rencontres. Les passages avec les loups sont justes tordants, ils sont tellement loufoques mais aussi tellement bien trouvés qu’on ne peut que rire devant. Le périple est sympathique et il y a pas mal de rebondissements.

C’est avant tout une histoire tendre et pleine des sentiments qui montre qu’il est important de passer du temps les uns avec les autres. Les parents du petit garçon se rendent compte à quel point il est important de ne pas être toujours dans leur travail et de passer du temps en famille en faisant des choses simples. L’important est de faire des choses ensemble. Junior se rend compte également que leur mission antérieure était essentielle pour le bonheur des personnes. Lorsque la petite arrive c’est un moment tellement adorable ! On ne peut pas rester insensible à ce passage. Pareil quand Tulip trouve sa maison. C’est vraiment une histoire pleine d’amitié et d’amour.

En résumé, Cigognes et Compagnie est une vrai réussite et Warner Bros renoue avec l’animation parfaitement avec ce film grâce à un bon scénario, des scènes totalement farfelue et tellement drôles, des personnages attachants et une très bonne animation bien colorée. Un film pour les grands et les petits ! Personnellement papa et maman ont plus rigolé que le fils pour notre part ! N’hésitez pas à aller le voir vous allez passer un très bon moment.

Cigognes et compagnie c‘est l’histoire du mythe de la cigogne qui livre des bébés. Sauf qu’ici l’usine à Bébés est fermé sur decision du grand patron qui a décidé de se consacrer à la livraison unique de colis suite à un incident survenu 18 ans plus tot. En effet, une cigogne a ouvert un colis contenant Tulip, un joli bébé et s’est attaché à ce bébé. Depuis Tulip vit au milieu de l’usine avec les cigognes. Chargé de la virer à cause de ses nombreuses bétises, la cigogne Junior va se retrouver dans des embrouilles. La cigogne Junior et Tulip vont alors entreprendre un voyage.

Il y a beaucoup d’amour et d’amitié. Dans Cigognes et compagnie plusieurs histoires s’entremèlent, celle de la livraison du bébé, celle de l’usine et du patron, celle de Tulip la jeune orpheline, celle de ce petit garçon qui veut absolument un petit frère Ninja,et aussi sur ses parents débordés n’ayant pas le temps de s’occuper de leur enfant….

Tous les personnages ont des caractères bien définis.

Les histoires se mèlent mais ne sont pas déconnectées. Cela donne du rythme à l’histoire. L’histoire est très attendrissante avec de jolis bébés. Les séquences avec la horde de Loups sont drôles et tendres. Et puis celles des pingouins … Le petit point négatif serait le côté « bavard » du film qui fatigue un peu. Peut être est ce du à la version française, sans second degré. Mais bon, quand même, ca parle, ca parle… et c’est rapide. Trop peut-être pour les petits dans la salle, qui ne rient pas forcément beaucoup.

Cigognes et compagnie reste toutefois un divertissement familial très agréable à regarder ! Vive les vacances

Un dessin animé très agréable avec des loups hilarants et une histoire attachante , on prends plaisir à voir tous ces petits bébés !